I ► ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE. Natufa niaxhné miianda in minimii. Trofislèiue Sérfle. TOME CINQUIÈME. u^l A PARIS, CHEZ LE TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ, BLE HAUTEFEDILLE , 19. 1857 /^ Article 38 du Règlement. Les opinions émises dans les Annales de la Société sont exclusivement propres à leurs auteurs. La Société n'entend aucunement en assumer la res- ponsabilité. Paris. — Typ FÉI.IX MALTESTE et C*, rue des Deux-Porles-St-Sauveur, 22. leiLES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE OBSERVATIONS SUR QUELQUES LÉPIDOPTÈRES D'ISLANDE. Par M. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. (Séance du 10 Décembre 1856.) Les Lépidoptères qui habitent l'Islande, sont encore si peu connus et si peu répandus dans nos collections, que j'ai pensé qu'il ne serait pas sans intérêt d'appeler un instant l'attention de la Société sur les productions lépidoptérolo- giques de cette contrée désolée. Située sous le 65« degré de latitude, près du pôle arctique, l'Islande doit avoir une faune bien restreinte ; mais quelque pauvre qu'on se représente cette région hyperboréenne, on était toutefois en droit de supposer que l'Islande, à l'instar des autres îles, devait posséder un certain nombre d'espèces spéciales. Afin de s'assurer s'il en était ainsi, deux entomo- logistes allemands, remplis d'ardeur pour la science, chas- seurs habiles et expérimentés, n'ont pas craint d'aller s'éta- blir pendant toute une saison dans les parties de l'île où ils 6 BELLIER de la CUAVIGNEHIE. espéraient faire la meilleure récolte. Cependant, malgré les investigations les plus actives, malgré l'éducation faite en grand de toutes les chenilles qu'ils ont pu se procurer, les efforts persévérants de nos deux confrères ont été cou- ronnés de si minces succès, qu'à l'avenir bien peu d'ento- mologistes seront sans doute tentés de renouveler la même épreuve, et de s'imposer les fatigues et les dures privations auxquelles il faut se soumettre dans des régions que la na- ture a si peu favorisées. J'ai l'honneur de faire passer sous les yeux de la Société une boîte contenant 63 Lépidoptères d'Islande et 7 de leurs chenilles habilement préparées. Ces insectes, dont a bien voulu se dessaisir en ma faveur M. Staudinger, l'un des en- tomologistes dont j'ai parlé, représentent à bien peu de chose près, comme on le verra, toutes les espèces de Lépi- doptères qui ont pu être recueillies en Islande pendant une saison entière. Au premier coup d'œil jeté sur ces Lépidop- tères, on est d'abord frappé d'une chose, c'est que la plu- part ne sont que des modifications de types répandus dans la plus grande partie de l'Europe. On y cherche vainement un diurne, ne fût-ce qu'une Coliade ou une Argynne com- mune. M. Staudinger m'a écrit que ni lui, ni son compagnon n'avaient vu voler un seul diurne. A défaut de diurnes, je vais donc passer en revue les 17 espèces de nocturnes représentées par les 63 exemplaires que je soumets à la Société. Hadcna Gelata, Lefeb. — Sous le nom û'Hadenu Gelata^ M. Staudinger m'a envoyé 9 noctuelles offrant autant de variations que d'individus, et obtenues toutes de chenilles identiques. La larve que j'ai sous les yeux diffère essentiel- lement des chenilles produisant les Hadcna: elle rappelle Lépidoptères d'Islande. 7 plutôt les chenilles d'Agrotis et justifie complètement la création du genre Crymodes que M. Guénée, sans connaître cependant les premiers états, a établi aux dépens des Ha- dena, pour y placer les espèces hyperboréennes : Groenlen~ d'ua, Exulis, Gelata, Poli, Borca, etc. Selon M. Staudinger, qui a élevé la Gelaia en très grand nombre, VExulis, Lefeb., la Cervina, Eve., la Poli, Guén., la Somnieri, Boisd. et la Groenlendica, Boisd. devraient être toutes rapportées à la Gelata qui varie prodigieusement. Quand on n'a pas vu en nature les types de ces espèces boréales, toutes fort voisines les unes des autres, et qu'on n'a pour se guider que des des- criptions ou des figures qui souvent laissent à désirer, il est difficile de se prononcer d'une manière absolue en faveur de l'opinion émise par M. Staudinger; je serais cependant assez porté 6 l'admettre, mais en faisant une exception pour la Groenlendica^ Boisd. que je considère comme très différente des Gelaia recueillies en Islande par M. Stau- dinger, car les deux exemplaires de Groenlendica que je possède dans ma collection, ainsi que tous les autres que j'ai pu examiner, ont les ailes supérieures et inférieures beaucoup plus arrondies, et ce caractère m'a paru constant. La Crymodes Gelata vole fin juin et juillet. Agrotis hlandica, Staudinger. — Celte Agrotis^ que M. Staudinger croit nouvelle, me paraît n'être qu'une modi- fication de YAgrotis Obelisca, Wien-Verz. Sur les cinq exem- plaires qui m'ont été envoyés, il y a un d* , et M. Staudinger me fait observer que les antennes de ce mâle sont beau- coup moins pectinées que chez Obelisca; mais M. Guenée dit précisément, en parlant d'Obelisca: < Il ne faut pas se » fier à la pectination des antennes. Je me suis assuré qu'elle » varie quelquefois dans les mômes races. » Cette observa- tion, dont j'ai reconnu moi-même plus d'une fois l'exacli- Bellier de la Chavignerie. tude, peut s'appliquer aux Acjrotis en général. Le caractère tiré des antennes ne saurait donc suffire dans ce groupe pour valider la création d'une espèce, et je crois que 17s- landica, Staud., doit être rapportée comme variété à VOOe- lisca des auteurs. — L'agrotis Var. Islandica vole fin juin et juillet. Elle habite le nord de l'Islande. Nocina Conflua, ïr. — Quatre exemplaires. La Conflua d'Islande diffère un peu de celle d'Allemagne ; le type est plus grand, plus coloré ; le dessin est mieux écrit. Plusia interrogationis, L. — Deux exemplaires qui diffè- rent à peine de ceux des Alpes. M. Staudinger, qui a élevé cette espèce en Islande, me marque avoir obtenu deux indi- vidus tout à fait noirs; mais on ne doit les considérer que comme des variétés purement accidentelles. Hadena Borea? — J'ai reçu sous ce nom, mais avec un point de doute, quatre exemplaires variés d'une noctuelle que M. Staudinger pense être nouvelle, si elle n'est pas la vraie Borea, Boisd. M. Staudinger m'a envoyé également la chenille fort bien conservée qui produit cette espèce. M. le docteur Boisduval ayant eu l'obligeance de me communi- quer l'exemplaire type de la Borea qui existe dans sa riche collection, bien que cet exemplaire soit vieux et fort effacé, il m'a cependant été facile de me convaincre que cette Borea, Boisd. était bien une vraie Cnjmodes très voisine de Gelata (si ce n'est même une des nombreuses variations de la Gelata), tandis que la Borea de M. Staudinger appartient à un tout autre groupe, comme l'indique non seulement l'insecte parfait, mais la chenille. L'espèce reçue de M. Stau- dinger sous le nom de /?oreo n'est donc point une Crymodes^ mais une véritable Hadena, extrêmement voisine d'Adusta. Lépidoptères d'Islande. 9 M. Staudinger a l'intention de publier une relation entomo- logique de son voyage en Islande, c'est donc à lui que re- vient tout naturellement le droit de nommer cette Noctuelle si elle lui présente des caractères spécifiques suffisants pour être séparée d'Âdusta dont je la considère provisoirement comme une modification locale. Cette Noctuelle paraît en mai (1). Agrotis rava. Her.-Sch. — Le seul individu que j'ai sous les yeux paraît bien se rapporter à l'espèce nouvelle figurée sous ce nom par Herrich-SchaeflFer, pi. 107, fig. 544, quoi- que mon exemplaire soit d'une coloration beaucoup plus foncée. Fin juillet et août. Rare. Heliopliobiis Grambiis, L. — Un mâle seulement qui est la variété Tricuspis de Hubner. Ces sept espèces de Noctuelles sont, avec Tryphœna Pro- tiuba et Hadena Pisi, les seules que MM. Staudinger et Kru- pcr aient rencontrées en Islande. Cidaria propugnaria, Fab. — un d" une ?, semblables à celles de France. Vole pendant le mois de mai en Islande. Melanippe Tliulearîa^ Herr.-Schaef. — Cette jolie géo- mètre dont j'ai reçu quatre exemplaires, varie du brun obscur au brun mélangé de blanc. Elle tient le milieu entre Hasiaia Hub. et Hasiulaia du môme auteur, dont M. Bois- duval a fait, dans son Index, une variété d'Uastata. La Thti- learia semble être une espèce particulière à l'Islande ; elle vole en mai et juin. La chenille ressemble beaucoup à celle (1) Depuis la rédaciioii de ce mémoire, j'ai appris que M. Stau- dinger avait reconnu que cette Hadcna était véritablement nouvelle, et qu'il l'avait publiée sous le nom iVOrfa. 10 lÎELLIEU DE LA ChAVIGNERIE- à'Hasiaia, mais si toutes sont semblables à l'exemplaire que j'ai sous les yeux, ces chenilles sont entièrement noires et dépourvues de la série de taches circulaires couleur feuille- morte que Degéer signale chez la chenille qui produit la Melanippe Uastata. Larentia Cœsiaria. Hub. — Un des quatre exemplaires qui m'ont été envoyés est d'un gris très enfumé ; les trois autres ressemblent à nos Cœsiarla de France. Islande. Juil- let. — La chenille, qu'on n'avait pas encore observée est d'un beau vert, avec deux bandes slygmatales jaunâtres et une série de chevrons bruns disposés le long du dos sur le milieu de chaque anneau à partir du troisième. Cidaria Riissaria, Hubn. — Sous le nom de Russaria, M. Staudinger m'a envoyé huit Cidaria qui appartiennent toutes au type Immanaria des Anglais, mais avec des modi- fications plus ou moins remarquables. La plus curieuse est un individu dont les ailes sont d'un blanc pur sur lequel les bandes ordinaires se détachent nettement en noir. M. Stau- dinger, qui a élevé un grand nombre de chenilles, me dit avoir obtenu de bien jolies variétés, une, entre autres, entiè- rement blanche, une autre toute brune sans aucun des- sin, etc. On peut rapporter exactement à la chenille de cette Géomètre la description donnée par Duponchel de la chenille de la Cidaria Russata. La Russaria et VImmanaria ne formeraient donc qu'une seule espèce. Islande. Juillet, août. Cidaria Eliuaria, lîub. — Six exemplaires de nuances différentes. M. Staudinger m'écrit que cette Géomètre est probablement nouvelle. Je ne saurais partager cette opinion. L'Elutaria est, comme on sait, une des Géomètres qui varie Lépidoptères d'Islande. 11 le plus, et j'ai pris plusieurs fois, notamment dans les mon- tagnes froides de l'Auvergne, des individus se rapprochant plus ou moins de ceux d'Islande. La chenille de cette espèce que m'a envoyée aussi M. Staudinger, se rapporterait bien, d'après mes souvenirs, à celle d'Elutaria que j'ai élevée deux fois sur l'aulne, mais dont j'ai négligé de prendre la description. La chenille de VEhitaria varie du reste autant que le papillon pour le fond de la couleur selon Duponchel. Islande. Chenille en juin; papillon en août. Melanippe Alchemillaria, Hub. — Trois exemplaires dont deux semblables à V Alchemillaria des environs de Paris ; le troisième est une variété assez curieuse. Les quatre ailes sont très enfumées et le dessin se voit à peine. Islande, mai et juin. Cidaria Muniiaria, Hub. — Quatre exemplaires. Nous avons pris, l'été dernier, dans les Basses-Alpes, non loin des neiges, M. Berce et moi, des individus mâles entièrement semblables. Islande, juin et juillet. EnpilliciiaSatijraria,ï[ub.—J)eux exemplaires. MM. Bois- duval et Duponchel donnent pour habitat à cette Géomètre, dans leurs catalogues, les Alpes françaises. Les individus recueillis en Islande par M. Staudinger, sont beaucoup plus pâles que celui figuré par Hubner ; ils ont aussi les ailes beaucoup plus aiguës à l'apex ; mais ils se rapportent assez. bien aux figures d'Herrich-Schaëffer.— La chenille estd'ur) vert obscur avec des chevrons plus foncés sur chaque an- neau; une bande stygmatale et de petits traits obliques de la même couleur existent de chaque côté du corps. M. Stau- dinger ne m'a pas fait connaître la plante qui la nourrit. Islande, mai et juin. 12 Bellier de la Chavignerie. A ces huit espèces de Géomètres, il faut en ajouter deux autres, Eiipithecia Valerianaria^ et Eupilh€Cia{Nova Species, Staudinger) élevée sur le Juniperus Norvégiens, cette der- nière au nombre de dix individus seulement. Tortrix Pratana, Hub. — Deux exemplaires plus pâles et à dessins moins marqués que dans la figure d'Hubner. Du- ponchel dit que cette Toririx est très commune dans les Alpes de la Souabe. — Islande, juillet. Pempelia Carbonurïella, Roslerst. — Une? une $. Islande, juillet. Il a été recueilli sept ou huit autres Microlépidoptères qui ne m'ont point été envoyés. DESCRIPTIOIV DUNE NOCTUELLE NOUVELLE DU GENRE CLEOPHANA. Par M. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. (Séance du 11 Mars 1857.) Cleophana Ferrieri. Staturà paulo major Cl. Anarrhini j alis minus rolundatis ; ayiticis viridi-ocraceis, macula albà oblongâ, strigis obscu* rioribus ; poslîcis nigrîcanlibus, punclo cenirali. Fronte bi- fidâ, thorace villosissimo, Fœminâ et larvâ ignolis. Habitat Subalpinam, junii. (PI. 1, No L) Envergure, 24 mill. Un peu plus grande que la Cleophana Anarrhini; ailes su- périeures faiblement creusées à la côte, moins arrondies que chez Anarrhini et presque aiguës à l'apex , d'un jaune d'ocre verdâtre, unies. L'orbiculaire et la réniforme rem- placées par une seule tache d'un blanc vif, un peu oblongue. Les lignes ordinaires manquent entièrement; on ne voit à la place qu'une ombre légère circonscrite entre la base de l'aile et la tache du milieu. La même ombre suit les ner- vures et fait paraître les ailes rayonnées. On remarque en outre un léger trait noir près de la côte, vers les deux tiers de l'aile. Bord interne moins denté que chez la plupart des autres espèces du genre. Frange large, blanche, entrecou- pée de brun. M Bellier de la Chavignerie. Ailes inférieures noirâtres, un peu plus claires à la base, avec les nervures apparentes et un point central d'un blanc sale. Frange jaunâtre entrecoupée de brun. Dessous des ailes supérieures brun, jaunâtre vers le bord et très velu dans le milieu. Dessous des ailes inférieures jaunâtre, plus obscur à la base, nervure et point central en- core plus visibles qu'en dessus. Antennes filiformes jaune d'ocre pâle ; palpes hérissés de longs poils; dernier article assez court, velu, beaucoup moins long que chez ylnrtrr/i«?é ; toupet frontal très saillant, for- mant entre les antennes une touffe bifide, longue, qui dé- robe presque entièrement les palpes; thorax très velu par- ticipant de la couleur des ailes supérieures; abdomen as- sez long et dépassant les ailes. La conformation extraordinaire du front des Cleophana observée par M. Guénée, ne présente pas comme chez^lnar- rliini une cuvette dépourvue de corne : on voit au contraire au milieu de la cuvette parfaitement sphérique, une corne proéminente qui, examinée à la loupe, offre la configura- tion d'un cône tronqué et canaliculé comme chez Yvanii. Les jambes sont très velues et armées d'un fort crochet. Pattes courtes. Celte description est faite d'après deux individus mâles entièrement identiques. Je ne connais ni la femelle ni les premiers états. La découverte de cette charmante Cleopkana est due à M. Ferrier, amateur fort zélé, qui a bien voulu m'abandonner un de ses deux exemplaires, et auquel la reconnaissance me faisait un devoir de dédier cette Noc- tuelle. La Cleophana Ferrieri habile le Piémont. Elle vole en juin. IVOTE SUR LA SOIE SAUVAGE DU MEXIQUE, ET DESCRIPTION DU BOMBYX QUI LA PRODUIT. Par M. A. SALLE. (Séance du 11 Juin 1856.) J'avais lu dans le remarquable ouvrage de M. le baron A. de Humboldt, intitulé : Essai politique sitr le roijaume de la Nouvelle-Espagne, le passage suivant qui appela mon atten- tion sur la soie indigène du Mexique, il y est dit dans la deuxième édition in-S», vol. m, p. 67, Paris, 1827. « La « Nouvelle-Espagne offre plusieurs espèces de chenilles in- « digènes, qui filent de la soie semblable à celle du Bombyx € mori delà Chine, mais qui n'ont pas encore été suffisam- c( ment examinées par les entomologistes. C'est de ces in- « sectes que vient la soie de la Mistica, qui déjà, du temps « de Montezuma, était un objet de commerce. On fabrique a encore aujourd'hui dans l'intendance d'Oaxaca des mou- ce choirs de cette soie mexicaine. Nous en avons acheté sur « la route d'Acapulco à Chilpanzingo. L'étoffe est rude au « toucher comme certaines soies de l'Inde qui sontégale- « ment le produit d'insectes très différents du ver à soie de « nos mûriers.)) Ce fut en mars, aux environs de la ville de Cordova (Etat de Vera-Cruz), dans la région tempérée, et au pied de la 16 A. Salle. Cordillière, à une hauteur d'environ 900 mètres au-dessus du niveau de la mer, que je trouvai sur le Gouyavier (Psi- dium pyriferum L.) pour la première fois le cocon ou plutôt le nid qui fait l'objet de cette note; en conséquence je pro- pose de nommer l'insecte qui le produit : Bombyx Psidu. Sub rufa, alis anticis tineis duabiis arcualis puncio medio, albidis poslicis concoloribus. Expansio alar. â 62 mi//., ? 85 mill. (PI. 1, No IL) Port et taille du B. rubi d'Europe, d'un fauve grisâtre, avec de longs poils sur le corps, les ailes supérieures plus foncées, ayant un reflet violet en les regardant de profil et deux lignes transversales blanchâtres les divisant en trois parties égales, la partie médiane est plus foncée, et au- dessus, près la première ligne, se trouve un petit point blanchâtre, la seconde est plus arquée. Les ailes inférieures sont un peu plus claires. Le dessous est plus clair et a une ligne arquée aux deux tiers de chacune des ailes, cette ligne correspond à la seconde des ailes supérieures. La femelle est plus grande et a l'abdomen beaucoup plus long et plus gros, elle est plus claire ou plus grisâtre, les lignes transversales sont plus larges, mais disposées comme dans le mâle, le point est aussi moins visible. (Voyez le mâle, pi. 1, N» II a, et la femelle idem, b.) Les chenilles vivent sur le Gouyavier et aussi sur une espèce de Chêne. Elles sont velues, couleur chocolat, les poils, peu épais, sont courts, roux, soyeux et doux au tou- cher, cependant quelquefois ils entrent dans la peau et y Bombyx Psidii. 17 causent une grande démangeaison. Ayant détruit moi- même un vieux nid dans lequel les chenilles avaient fait leur métamorphose, ces poils, après m'avoir causé une dé- mangeaison insupportable, me firent venir des petits bou- tons aux doigts. Elles sont nocturnes et se tiennent toute la journée dans le nid, qui en contient environ une centaine, et elles sortent le soir au crépuscule pour aller chercher leur nourriture. Elles fixent leur nid à l'extrémité des bran- ches et commencent à le former dès le jour de leur nais- sance, et continuent ainsi de travailler en société jusqu'à l'époque de la transformation en chrysalide. (Voyez pi. 1, No II, c.) Le cocon ou nid acquiert des dimensions énormes, jus- qu'à 80 centimètres ; il est souvent d'une blancheur écla- tante, surtout avant la saison des pluies, il a une ouverture en bas, par où tombent les excréments et les chenilles qui meurent avant leur transformation. Les chenilles sortent de l'intérieur et y rentrent souvent en passant au travers des fils, pour se métamorphoser en chrysalide, elles restent au centre du nid et groupent leurs cocons les uns à côté des autres, et cela a lieu vers la fin de mars, elles restent ainsi jusqu'en juin, époque à laquelle éclosent les papillons; ceux-ci sortent vers les 4 ou 5 heures du soir, et ne s'en- volent que vers sept heures au commencement de la nuit; d'abord les trois ou quatre premiers jours, naissent les mâ- les, puis les femelles, et lorsque celles-ci sont fécondées et ont effectué leur ponte, ce qui a lieu de suite, les deux sexes meurent, n'ayant vécu que cinq ou six jours. Les œufs éclosent seize jours après être pondus. Les petites chenilles mangent immédiatement, soit des feuilles de Gouyavier ou de Chêne, suivant l'un ou l'autre végétal où 3c Série, tome v. 2 18 A. Salle. ont été déposés les œufs. 11 résulte des observations de mon ami, M. J.-A. Nieto, entomologiste mexicain, très zélé, et peut-être le seul homme dans son pays qui cul- tive notre science, que la chenille, depuis sa naissance jus- qu'à sa conversion en chrysalide, vit et doit se nourrir un peu plus de huit mois, et qu'elle serait très difficile à do- mestiquer. Il a envoyé notre Bombyx et un cocon de cette soie à l'Exposition universelle, mais probablement cela fut peu remarqué étant perdu dans l'immense quantité d'objets magnifiques et curieux que conienait le Palais de l'Indus- trie. Cependant à mon retour ici en avril dernier, j'en parlai à notre collègue et ami, M. Guérin Ménéville, qui m'informa quelques jours après qu'il allait avoir le papillon et un de ces gigantesques cocons promis à la Société impériale d'acch- matation, par M. le commissaire mexicain près l'Exposition de Paris. Depuis ce moment, M. de la Sagra a rerais ces objets à la Société, et M. Guérin-Ménéville a annoncé que j'avais rapporté tous ces matériaux et des notes à ce sujet, et qu'il en attendrait la publication pour en faire connaître le résultat à ses collègues. Ces chenilles sont abondantes dans plusieurs endroits de l'État de VeraCruz, et j'ai extrait les renseignements sui- vants de la Estad'isiica del Estado libre y sobcrano de Vera- Cruz, ouvrage imprimé à Jalapa en 1831. On y lit qu'à € Acayucam on pourrait établir une fabrique pour les tissus « de soie sauvage, qui est si abondante dans ses environs, < et on éviterait ainsi que la récolte de cette précieuse fi- « lasse ne se perdît annuellement, et la graine ne deviendra « pas rare dans des endroits où il se trouvait naturellement « jusqu'à 500 bourses qu'emportaient annuellement les Bombyx Psidii. 19 « Oaxaquiens, faisant par là manquer la récolte de l'année « suivante, et la toile qu'on parvient à fabriquer de cette « étoffe deviendrait probablement aussi estimée parmi nous « que l'est celle du Kien-Cheu parmi les Cbinois. On lit en- « core dans le même ouvrage qu'à Jalacingo, à sept lieues « de Perote et à seize de Jalapa, on ne connaît pas le ver à « soie proprement dit, mais une autre espèce distincte, dif- « férente dans sa métamorphose, sa manière de former le « cocon, et le résultat de la matière qu'il produit. Une « multitude de ces chenilles se groupent dans une espècede « poche douce qu'elles forment sur les chênes, et il en ré- « suite une soie assez flne qu'on nomme sauvage [del monte). < Ce n'est pas un fil qui se puisse dévider, c'est plutôt un « duvet {moia] qui se file au fuseau et dont on fait des « tissus très réguliers, mais ils sont abandonnés sans savoir « pourquoi. » NOTE SUR LE CAPULLO DE MADROGNO; Par M. A. SALLE. (Séance du 11 Juin 1856.) J'avais encore lu dans VEssai politique sur le roijaume de la Nouvelle-Espagne, par M. le baron A. de Hamboldt, deuxième édition m-8o, page 58, Paris, 1827, que « dans la « province de Michoacam et dans les montagnes de Santa « Rosa, au nord de Guanaxuato, on voit suspendus à diiïé- cc rentes espèces d'arbres, surtout aux branches de VArbu- « tus madrogno, des sacs de forme ovale qui ressemblent c aux nids des Troupiales et des Caciques. Ces sacs appe- « lés Capullos de madrogno, sont l'ouvrage d'un grand nom- « bre de chenilles du genre Bombyx de Fabricius, insectes a qui vivent en société et qui filent ensemble. Chaque Ca- cc pullo a 18 à 20 centimètres de long sur 10 de large. Ils « sont d'une blancheur éclatante et formés par couches que « l'on peut séparer les unes des autres. Les couches inté- a rieures sont plus minces et d'une transparence extraor- a dinaire. La matière dont ces grandes poches sont formées « ressemble au papier de la Chine; le tissu en est si dense, « qu'on n'y reconnaît presque pas les fils qui sont collés « transversalement les uns sur les autres. J'ai trouvé un « grand nombre de ces Capullos demadrogno, en descendant A. Salle. — Capullo de Madrogno. 21 « du Coffre de Pérote vers Las Vigas, à une hauteur abso- « lue de 3,200 mètres. On peut écrire sur les couches inté « rleures de ces cocons, sans leur faire subir aucune espèce « de préparation. C'est un véritable papier naturel dont les « anciens Mexicains savaient tirer parti, en collant ensera- « ble plusieurs couches pour en former un carton blanc et « lustré. Nous avons fait venir par le courrier des chenilles a vivantes du Bombyx madrogno de Santa Rosa à Mexico. « Elles sont d'une couleur olivâtre, tirant sur le noir et gar- « nies de poils. Leur longueur est de 25 à 28 millimètres, (j Nous n'avons point vu leur métamorphose, mais nous « avons reconnu que malgré la beauté et le lustre extraor- « dinaire de cette soie de Madrogno^ il sera presque impos- sible d'en tirer parti, à cause de la difficulté que l'on « trouve à la dévider. Comme plusieurs chenilles travaillent a ensemble, leurs fils se croisent et s'entrelacent mutuelle- « ment. J'ai cru devoir entrer dans ces détails, parce que « des personnes plus zélées qu'instruites, ont fixé, il y a peu « de temps l'attention du Gouvernement français sur la fl soie indigène du Mexique. » J'eus le bonheur, le 2 juin 1855, en descendaut le versant oriental de la Cordillière, entre le village de Maltrato et la ville d'Orizaba, à une hauteur d'environ 3,000 mètres, de trouver sur un petit arbre (Madrogno) que je pus plier pour atteindre cinq ou six de ces sacs, dont parle M. de Humboldt, et dont je présente aujourd'hui l'un d'eux à la Société. Je vis par l'ouverture qui est en bas que ces sacs contenaient un grand nombre de chrysalides de Lépidop- tères diurnes collées autour des parois intérieures; d'après leur aspect je pensais qu'elles appartenaient à une espèce d'Hespéride, car on y voit distinctement les antennes en 22 A. Salle. — CapuUo de Madrogno. massue. Malheureusement pas une de ces chrysalides n'est éclose, et je ne puis que faire voir à nos collègues celles qui sont desséchées, mais par là on a la certitude que ce ne sont pas des Bombyx qui produisent les Capullos comme le pensait M. de Humboldt, mais bien des Lépidoptères diurnes. M. le docteur Boisduval m'observa que c'était des Lépi- doptères appartenant à son genre Euterpe et que le fait de papillons du Mexique vivant en société, avait été signalé par M. Westwood. Effectivement, M. J.-O. Westwood a publié en 1834, dans les Transactions of the Entomolopcal Society of London, vol. I, page 38, l'histoire détaillée d'un semblable cocon, sous le titre : On a gregarious species of Butterfly from Mexico, accompagné d'une planche, et d'après la dissection qu'il fit avec soin d'une chrysalide sèche, it vit assez bien le papillon pour en faire la description et un genre nouveau qu'il nomma Eucheira socîalis West., mais il ne paraît pas avoir eu connaissance de l'observation du vénérable et sa- vant voyageur que je cite plus haut. ESSAI MOî^OGRAPHIQL'E DU GENRE MIGROPUS Spinola. Par M. le Docteur V. SIGNORET. (Séance du 10 Janvier 1855.) M. Spinola, dans son Essai sur les Hémiptères Hétérop- tcres (1837), p. 218, créa ce genre sur une espèce nouvelle d'Italie 3/. Geiiei, ne connaissant pas le Lygœus sabuleii de Fallen. Mais l'espèce typique n'était pas arrivée à son état parfait, et il ne put donner qu'une description fautive. Plus tard, ayant rencontré d'autres espèces exotiques et com- plètes, il modifla les caractères de son genre dans l'ouvrage de M. Claude Gay, Hisioria fiska y politica de Chile (1849). Malheureusement n'ayant pu terminer et donner toute son attention à la description, il s'y est glissé des erreurs; ainsi, dans la diagnose générique nous voyons : aniennoe salieni corporis lonqhudine sœpins longiores; ce qui n'est d'accord ni avec les figures 10 et 1 1 de la pi. II, ni avec la description dans laquelle M. Spinola dit que le quatrième article man- que, ni avec aucune des espèces que j'ai sous les yeux. Plus loin, dans la diagnose du M. ag'ilis^ on lui fait dire : elylris ahdominis longitudiiie, ce qui n'existe dans aucune espèce, ni dans le type du Muséum, ni m3 »3 qiemi-» - MÉLANGES ENTOMOLOGIQUES. (Suite) (1). Par M. LÉON DUFOUR. (Séance du 12 N'ovembre 1856.) 1. Sur une nouvelle espèce de Phytomyza dont la larve est mineuse des feuilles du ïropœolum aduncum. Réaumur a consacré un de ses inimitables mémoires aux Insectes mineurs des feuilles (2). Son émule De Géer publia plus tard l'histoire de semblables insectes (3). Après ce» deux illustres observateurs, la science demeura près d'un siècle stationnaire à l'endroit des larves mineuses de feuilles et les traités généraux ainsi que les Dictionnaires se bornèrent à une compilation sans contrôle de ces maté- riaux. Dans ces derniers temps, M. Goureau comprenant tout ce qu'offre de saisissant intérêt l'étude des métamorphoses de ces larves mineuses, a enrichi leur histoire d'un nombre considérable de faits qui décèlent l'excellence de son esprit d'observation. Il a fait connaître dans les Anna- (1) Voyez 2* série, Tome IX (1851), p. 55, et Tome X (1852), p. MiZ et Bulletin p. xlii, et 3" série, Tome I (1853), p. 383. (2) Réaum. Méui. Tom. 3, p. 3. (3) De Géer, Mém. Tom. 6, p. 93. 40 L. DUFOUR. es de la Société entomoloqïque pour 1845 et 1851, dix-huit rauscides provenant de larves mineuses de feuilles de di- verses espèces de végétaux. Ces muscides appartiennent aux genres suivants : 44 Agromyza: II Phylomyza; 1 NoliphUa; 2 Pegomyia. La courageuse patience de cet investigateur n'a point re- culé devant les difffîeultés, etpour chaqueespèce il a décrit, figuré et scientifiquement dénommé les Hyménoptères para- sites des larves ou des pupcs de ces muscides. Les entomo- logistes qui se livrent à de semblables recherches sur de très petites espèces apprécieront le mérite de ce remar- quable travail. Que ce collègue me permette d'exprimer le regret, dans l'intérêt des exigences actuelles de la science, que ses nombreuses flgures n'aient pas été faites sur une plus grande échelle. Un habile observateur, qui s'est acquis une juste célébrité dans l'étude des métamorphoses d'un nombre prodigieux, d'insectes, M. Edouard Perris, a publié récemment les di- verses phases de la vie du Ilispa lestacea, dont la larve est mineuse des feuilles du Cisius salvifolius (1). Et, bravant le reproche d'indiscrétion, j'annonce à la Société entomologi- que que mon ami Perris vient de découvrir après d'incroya- bles investigations la larve de VAphanistims, qui est mi- neuse des feuilles du jonc. Enfin, un entomologiste d'une rare sagacité, M. Leprieur, (1) Ed. Perris, Hist. des Mélam. de div. insectes. Mém. de l'Acad. roy. des Se. de Liège. 1855. Mélanges enlomoloijiques . 41 ne tardera point à doter la science de l'histoire des méta- morphoses du Tracliijs pijgmœa, dont la larve mine les feuilles de la Mauve. Ce fait n'avait point échappé à Réau- mur, ainsi qu'on le verra dans une note qui accompagne le mémoire de M. Leprieur. Réaumur établit deux divisions principales dans les tra- vaux des larves mineuses de feuilles. Il appelle mineuses en galeries celles qui tracent des routes sous-épidermiques longues, étroites et tortueuses, et mineuses en grand ou en grandes aires celles qui sapent de larges espaces en enclos irréguliers où elles peuvent cheminer dans tous les sens (loc. cit.). Notre larve de Phytomgza appartient à la pre- mière catégorie, celle du Traclujs pijgmœa à la seconde. 1. LARVE. Larva acephala, apoda, oblongo cglindroidca, albida, gla- bra, poslice iruncata intégra; sligmaiibus biparibus; pseu- dopodisglabris. — Long. 2 mil, Hab. in cuniculis linearibus flcxuosis folioriim Tropœoli adîinci. Ce signalement est, je n'en doute point, applicable à une inflnité de larves de Muscides ^ mais l'étude com- parative des métamorphoses de ces dernières n'est pas encore assez avancée pour s'élever à des diagnoses spécifi- ques rigoureuses. Ici l'habitat et quelques traits que je vais exposer mettront sur la voie de l'espèce. Il est fâcheux que M. Goureau n'ait point décrit les larves des nombreuses Phytomyzes dont il a si bien suivi les métamorphoses. Ces descriptions auraient pu nous éclairer et sur les traits com- muns au groupe générique et sur les caractères de l'espèce de ces larves. 42 L. DuFOiiK. Dans deux mémoires présentés à l'Académie des sciences sur les métamorphoses des larves fongivores (1), j'ai essayé une classification de ces larves. Celle de ma Phytomyze ac- tuelle rentre dans la division de ce petit cadre provisoire renfermant des larves apodes, acéphalées, conico-cylindri- ques, glabres. En juin 1856, je remarquai dans mon jardin sur les feuilles peltées du Tropœolnm adunciim (2) des traits linéai- res diversement flexueux qui tranchaient agréablement sur le vert glauque de cette feuille. Je reconnus bientôt que ces dessins sous-épidermiques étaient l'œuvre d'une larve mineuse. Je pus même constater celle-ci par transparence. Elle a comme ses congénères un corps de douze seg- ments ou anneaux qui se prononcent davantage lorsqu'on la soumet vivante dans l'eau d'un verre de montre à une puis- sante lentille microscopique. On voit alors le segment anté- rieur débordé par une sorte de lèvre rétractile, oblongue, munie sans doute de deux palpes que j'ai souvent constatés dans d'autres larves de Muscides, mais ici leur petitesse me les aura dérobés. A travers la pellucidlté des premiers segments, la simple loupe met en évidence un filet corné, noir, mobile, en croissant, dont la concavité tournée en arrière est armée de trois pointes et dont la convexité a une sorte de manche. Ce curieux trident est la mandibule, sorte de râteau servant à déchirer, à ronger la pulpe intra-épidermique dont la larve fait sa nourriture. (1) Annal. Se. nat., 2« sér. Tom. 12-13, 1839-1840. (2) Plante américaine annuelle, appelée par les Espagnols Cana- rios à cause de la curieuse ressemblance de sa fleur avec Toiseau de ce nom. Ce Tropœolum est ïaduncum Smith, le pcregrinum Jacq. non Lin. Mélanges entomoloijiques. 43 Réauraur a aussi parlé de ce singulier filet mandibulaire à l'occasion de la larve mineuse en galerie de la feuille d'une Renoncule des prés. Il l'a même représenté isolément- Quoique ce filet diffère spécifiquement du trident de notre Phytomyze, il est néanmoins évident pour moi que cette larve de Réaumur appartient à ce genre de Muscide. M. Goureau a obtenu \a Phjtomyza flava Meig., de la larve mineuse du Ranonculus acris; mais Réaumur, qu'il n'a point cité, a décrit et figuré la larve, la pupe et les galeries d'une feuille de la renoncule des près, laquelle n'est pas autre que Vacris. Seulement M. Goureau a été mieux servi dans ses éducations que Réaumur qui est demeuré muet quant à l'in- secte parfait. D'un autre côté, d'après M. Vallot, l'estimable auteur d'une Concordance systématique des mémoires de Réaumur, la larve mineuse de la Renoncule des près de Réaumur ap- partiendrait à la Musca subculanea Lin. (Amen. Acad.). Ce nom si significatif ne se trouve cité ni dans les œuvres des célèbres diptérologistes Meigen, Robineau-Desvoidy, Mac- quart, ni dans les Systema etSpecies des entomologistes pos- térieurs à Linné. Cette Musca subcutanea serait-elle donc la Phytomyza flava, Meig., comme il est permis de le soup- çonner? Notre embarras de synonymie s'accroît singulière- ment en voyant que M. Vallot rapporte hasardeusement cette même Musca subcutanea aux larves mineuses des feuilles du Trèfle, du Laitron, duChèvre-feuille représentées aussi par Réaumur. Or, l'énorme différence qui existe dans le poste de classification botanique de ces trois plantes et le tact exquis que nous avons si souvent reconnu aux insectes dans le choix des espèces végétales analogues ou congénères nous autorisent à penser que ces trois larves appartiennent 44 L. DuForii. à trois types distincts. Et déjà M. Goureau attribue à la Phtjtomijza lateralis, Meig. l'espèce du laitron et à sa P. apri- Lina celle du chèvre-feuille. Je reviens à notre larve. Ses stigmates antérieurs se pré- sentent aux angles du second segment du corps sous la forme de deux points saillants de teinte obscure, et les postérieurs à la troncature excavée du segment terminal. Les côtés in- férieurs de la plupart des anneaux présentent à la jointure de ceux-ci des pseudopodes ou très petits mamelons ambu- latoires qui lui servent à cheminer lentement dans les gale- ries. Dans le trajet de celles-ci on aperçoit à la loupe des points noirs; ce sont les excréments ou les crottes de la larve. 2. PUPE. Pupa ovato eUiptka, glaOra, ul pliirlmum alba, scgmentis promineiilioribiis ; antice snbulis duobus nimutis approximatis instrucla ; postica oblique Iruticala ciim subulis duobus sat dis- lanùbus. Long. 1 3/4 mill. Hab. sub foins Tropeoli adutici; inter nervos incumbens. Lorsque la larve a brouté la quantité du parenchyme sous- épidermique nécessaire au complément de son existence, l'heure irrévocable de sa métamorphose sonne et une impul- sion instinctive la pousse irrésistiblement à se choisir une convenable retraite pour l'œuvre mystérieuse de sa trans- formation. Elle abandonne le système des galeries linéaires. Les déblais d'un nouveau travail de sape deviennent sa der- nière ration alimentaire, et il lui reste tout juste assez de vie comme larve pour circonscrire un espace ovalaire parfaite- ment adapté à sa prochaine forme de pupe. Ainsi elle a creusé un tombeau pour elle et un berceau pour la rsymphe. Mélanges enlomologiques. 45 C'est alors que commence rincompréheiisiblemétamorphose. Son corps n'est plus bientôt qu'une coque inerte formée par sa peau morte et momifiée qui sert de bouclier protecteur à une nymphe emmaillotée et immobile. A la simple loupe, le bout antérieur de la pupe présente deux courts appendices pointus, raides, divergents que la lentille microscopique reconnaît tronqués. Ce sont les stig- mates antérieurs de la larve devenus exsertes ou débordants par le retrait des premiers segments du corps. C'est par le même mécanisme que les stigmates postérieurs font saillie. Quoique ces deux paires d'orifices respiratoires ne fonc- tionnent point physiologiquement parlant, je suis porté à croire que l'air, ce fluide si subtil, peut encore se filtrer par ces ostioles non totalement oblitérées, pour servir à la res- piration de la nymphe incluse. 30 Insecte parfait. Phyiomyza Tropœùli. Duf. PI. 3, N» I, fig. 7. Griseo cinerea; capite thoraceque pilosis; facie albida, nn- lennarum palella orbîculata nigi^a; seta ope microscopii brcvi villosa; halteribiis majusculis globosis albis; abdomine tolo nigrescente ; pedibus nigrh^ genubus pallidis; (dis clarh cor- pore subduplo longioribus, incumbenlibus. Long. 2 1/2 mill. Hab. in horlis Gallia meridionali-occidentalis ; St.-Sever. Ce frêle diptère se range dans la division du genre Pliy- lomyza caractérisée par la complète absence de la seconde nervure transversale des ailes. La soie de la palette anten- naire paraît simple à la loupe, mais h un fort grossissement elle est brièvement velue ainsi que la palette elle-même. Les ailes, qui dans l'ambulation de l'insecte sont croisées 46 I>. DUFOUR. et couchées sur l'abdomen, dépassent celui-ci de toute sa longueur. Elles ont des reflets irisés. L'espèce n'est certainement pas mentionnée dansMeigen. Elle doit avoir quelques rapports avec la P. nigricornis Macq., dont elle diffère essentiellement et par sa taille plus petite et par l'absence d'une tache noire au vertex, et par son abdomen tout noir. Vous allez voir combien la détermination rigoureuse de l'espèce, but définitif de la classification, devient parfois une question difficile surtout dans les espèces exiguës, et quel soin l'entomologiste consciencieux doit apporter à saisir les circonstances propres à éclairer la diagnose. M. Goureau a observé sur les feuilles de la Capucine or- dinaire (Tropœoiam majus) deux larves mineuses appartenant h deux Muscides de genres différents. L'une trace des ga- leries linéaires, elle donne la Plujlomyza horlicola Goureau, (jeniculata Macq., qui a un point noir au vertex et un liseré blanc au dernier segment de l'abdomen, deux traits spéci- fiques qui la distinguent de notre P. tropœoU, La seconde larve mineuse des feuilles de la capucine est une mineuse à grande aire; sa mandibule est en Y renversé et le bout pos- térieur de l'abdomen est lobule. M. Goureau en a obtenu la Notipliila flavcola. Meig. C'est vers la mi-juillet 1856 que naquit dans mes bocaux la Pliytomijza tropœoli. Dans sa capsule hermétique la nym- phe avertie physiologiquement de l'échange de sa vie sé- dentaire et immobile contre une existence libre aérienne et active, presse à l'instar des autres nymphes de Muscide, la paroi dorsale des deux premiers segments de la pupe au moyen du coussinet turgescent et élastique de son front. Elle frappe pour ainsi dire à la poi te de sa prison et sou- Mélanges entovwlogiques. 47 lève la trappe ou le panneau et prend son essor. Ce panneau tantôt se détache complètement et tombe laissant une grande ouverture béante, tantôt demeure fixe par quelque lanière de sa base. C'est à sa face interne que demeure constamment collé le trident mandibulaire dont j'ai parlé. A cette occasion, je ne résiste pas au besoin de témoigner de ma vive satisfaction scientifique en me trouvant en fait de traits aussi minimes en parfaite conformité d'observation avec un scrutateur de la trempe de M. Goureau. Il a aussi constaté à la pupe de sa Phijtonujza hortkola ce même trident mandibulaire qu'il compare avec justesse à une flèche sur son arc. Explication des figures de la planche 3, iV" 1. Fig. 1. Feuille de Tropeolum aduncum de grandeur natu- relle vue pardessus, avec ses galeries linéaires et flexueuses. a a Deux larves d'âge difTérent placées dans les ga- leries. 2 Portion de cette même feuille vue en dessus pour indiquer la position des pupes, 3 Larve de Phytomyza tropœoli considérablement grossie et vue un peu de côté pour faire voir les pseudopodes. a a Stigmates antérieurs. b b Stigmates postérieurs. c c Pseudopodes ou mamelons ambulatoires. d Trident mandibulaire. 4 Mesure de la longueur naturelle de la larve. 5 Pupe considérablement grossie. 48 L. DUFODR. 6 Mesure de sa grandeur naturelle. 7 Pliijlomyza tropœoli fort grossie. 8 Mesure de sa longueur naturelle. 9 Une antenne de cette Muscide considérablement grossie. II. Histoire des métamorphoses du Tephritis jaceee et de rUrophora quadrifasciala. Si je voulais donner l'histoire des insectes parasites de l'intérieur des capitules d'une jacée {Centanrea lûijra), capi- tules dont la grosseur égale à peine celle d'une aveline ordinaire, j'écrirais un volume. Je ne veux m'occuper en ce moment, que de l'étude de deux des nombreux habitants de cette singulière population agglomérée. En voyant à côté l'un de l'autre ce Tephritis et cet Vro- phora, on croirait, à leur air de famille, qu'ils ne peuvent point être séparés génériquement. Aussi Linnseus les avait- il perdus dans son monde des Musca et le célèbre diptéro- logiste Meigen dans son immense genre Trypeta. L'étude parallèle et comparative des métamorphoses de ces deux Muscides justifie M. Robineau-Desvoidy d'avoir créé le genre Urophora aux dépens de quelques Tephritis de La- treille. Cette même étude nous fournit une nouvelle preuve de son importance, non seulement pour l'histoire bien com- prise des insectes, mais encore dans l'intérêt de la classifi- cation. Et pour le dire par anticipation, la larve du Tephritis se nourrit des paillettes du réceptacle de la Jacée où elle se transforme à nu en pupe ; celle de VUrophora se forme dans la partie charnue de ce réceptacle qui lui sert de nourri- ture, une galle qui finit par devenir très dure et où elle subit ses métamorphoses. Mélmiges entomologiques. 49 Je ne saurais résister à l'envie de donner un état nomi- natif des insectes obtenus jusqu'à ce jour de ces capitules, ne fût-ce que comme spécimen d'un parasitisme multiple, de ces stratifications d'insectes qui vivent ou de la substance môme du capitule ou aux dépens les uns des autres. Le na- turaliste, habitué à contempler de haut ces générations empilées, à en sonder l'esprit et le but, voit surgir de ces usurpations, de ces destructions réciproques, une loi d'har- monisation imposée par le Créateur, comme moyen répres- sif ou correctif de la trop grande multiplication des êtres. C'est là cette loi de pondération que l'on retrouve partout dans la nature, depuis cette Lepraria noire (Byssiis antiqui- tatis. Lin.), qui ronge son support calcaire, jusqu'à ce gouffre de la baleine qui engloutit des légions de harengs et de sardines. Voici donc cette liste. Il est superflu de dire que tous ces insectes ne cohabitent pas toujours dans un même capitule, mais je les ai souvent rencontrés dans les capitules d'un seul pied de Jacée. Je suis loin de me flatter que dans une seule saison, dans une môme campagne, j'aie pu saisir toutes les espèces qui proviennent de cette enceinte restreinte. 1. Rhinocyllus latirosiris. Larve vivant exclusivement de la partie charnue du réceptacle. 2. Tephritis jaceœ. 3. Urophora quadiifasciata. 4. Acinia laticauda. 5. Acinia eluta, provenant d'une pupe noire comme l'ébène. 6. Tinea (non encore déterminée). Sa larve, qui est fré- quente, dévore la partie charnue du réceptacle. 3e Série, tome V. 4 60 l- DuFOiu. 7. Diplolepis. J'ignore sa provenance positive. 8. Chirocera abroluni d* ? . Fort commun. 9. Misocampus sapphirinus, Walck. 10. Cijnips acutiventris, Duf. 11. — brevis, Duf. 12. Euryloma? exilis,J)\iï. 13. — pubicornîs, Duf. 14. Bracon. (Indéterminé). 15. — Idem. 16. Lomalura larsata? Meig. Larve vivant, je crois, dans les excréments de la chenille de Tinea. 17. Trips. (A étudier). Ainsi je connais, jusqu'à ce jour, dix-sept parasites des capitules de cette Jacée. Article l^r. Tephritis jaceœ. l. Lar\e. Larva oblongo- cylindroidea anlice vix attenuata, albida, glaberrîma, postice iruncala; stigmalibus anticis pedicellalis, posiicis sessilibîis. — Long, 4 mill. Hab. in palets receptaculi Cenlaurea nigrœ. Je ne suis pas certain si, indépendamment des paillettes, elle dévore aussi les tubes des corolles. Elle est à nu au milieu de ces paillettes, plus ou moins salies par ses excré- ments. Le pédicelle des stigmates antérieurs est, comme de coutume, formé par le prolongement, l'exsertion de la grande trachée dorso- latérale. Les stigmates postérieurs, d'une petitesse qui les rend à peine visibles à une forte MèlaiHjes enlomologiijues. 51 loupe, occupent le milieu delà troncature. La pellucidité du tégument permet, malgré la petitesse de cette larve, de constater les mouvements d'exsertion et de rétraction de la mandibule ou croc corné et noir, en forme d'Y renversé, destiné à la trituralion des paillettes. Ce croc, commun à toutes les larves des Muscides, fait saillie en dehors sur le côté droit du premier segment du corps. 2. PUPE. Piipa larvœ consimilîs, sed obsairuis segmentaia, pnululnm minor, sligmatibus suboblileralis. Hab. in semetipsis palets recepluculi. Ainsi que dans les autres Muscides, la peau de la larve, au moment de sa transformation, rompt ses liens orga- niques avec sa chair intérieure et se convertit en une cap- sule inerte, berceau de la nymphe. Dans cette métamor- phose presque rien n'est changé extérieurement, ni cou- leur, ni forme, ni grandeur, seulement la segmentation est à peine saisissahle et les stigmates semblent avoir disparu. Pour l'éclosion de l'insecte ailé, la pupe, toujours dirigée vers l'orifice de l'involucre du capitule, se fend des deux côtés de son tiers antérieur. 3. Insecte parfait. Tephritis jaceœ. Rob.-Desv. Ess. sur les Myod., p. 766. Rufescens, thorace punclis pluribus serialis, sciitello tribus, abdomine quadrifariam, nigris; pedibus rufis; alis fasciis quatuor rujo avellanus nigro tenuiler cinumductis ad costam pcr paria cojifïuenlibus, — Long. 3-6 mill. Nascitur e larvis capilulorum Ceritaureœ nigrœ. 52 L. Di'FOiiR. Couleur générale d'un roux pflle, uniforme. Yeux, pen- dant la vie, d'un vert satiné. Soie de l'antenne noire. Vertex et points du corselet hérissés de poils noirs raides et rares. Série transversalede quatre points noirs au bord scutellaire du thorax. Dos de celui-ci avec quatre points disposés en carré, et le plus souvent un semblable point subhuméral. Pointe de l'écusson et une tache de chaque côté de sa base, noires. Les quatre séries de points de l'abdomen au nombre de seize dans le mâle et de vingt dans la femelle. Oviducte aussi long que l'abdomen, roussâtre avec deux points noirs à sa base. Obs. Je ne saurais douter de l'identité de notre espèce avec celle de M. Robineau-Desvoidy. Macquart a commis une erreur en rapportant, quoiqu'avec le signe du doute, le Trephritis jaceœ, Rob., au T. Wkdcmanni, Meig., dont il diffère entièrement. Je m'étonne que notre T. javeœ, si commun dans diverses régions de la France, n'ait point été connue des grands diptérologistes Meigen et Macquart. Les bandes de l'aile du T. floresceniiœ, représentées par Meigen, pi. 48, fig. 28, ressemblent singulièrement à celles du jaceœ, et je suis très porté à croire qu'il y a eu de la part de ce sngace et habile auteur, quelque méprise, quelque quiproquo, car la diagnose de son texte cadre fort mal avec la figure que je viens de citer. Le T. florcscentiœ, Meig., que j'ai trouvé en Espagne, et dont je dois aussi un individu à feu mon ami Macquart, est bien plus grand que le jaceœ et très distinct comme espèce. Sa larve vit dans les têtes de VOnopordon illyriciun, aux environs de Madrid, et sa pupe se fait surtout remarquer par une pointe très saillante à sa troncature postérieure. Mélaucjes entoînologiques. ;63 Article II. Urophora (juadrifascîatn. D'après ce que j'ai dit plus haut, nous avons à examiner dans l'exposition des métamorphoses de cet Urophora, la galle, la larve, la pupe et l'insecte parfait. 1. Galle. Au centre de certains capitules de notre Jacée, on ren- contre un corps proéminent, noirdtre et dur, revêtu par les paillettes du réceptacle qui y adhèrent fortement et en masquent la présence. Ce corps est une galle, mais une galle d'une forme, d'un siège, d'une texture qui m'étaient incon- nus jusqu'à ce jour dans l'ordre des Diptères, et dont les archives de la science n'offrent aucun exemple. En l'étu- diant, en la disséquant soigneusement, on constate que cette galle est formée d'abord par le soulèvement, l'intu- mescence puis par l'induration du réceptacle charnu du capitule. Ce tissu, par le développement de cette excrois- sance morbide, finit par acquérir une telle consistance que la lame d'un bon canif peut à peine l'entamer. Mais la galle n'est point simple; elle est essentiellement constituée par l'agglomération, la soudure de deux, de trois, de quatre et môme de cinq capsules ovales-oblongues uni- loculaircs, sans nulle communication entre elles. Chacune de ces capsules renferme une larve ou une pupe. Mais ces cellules ou capsules uniloculaires qu'au premier aspect on pourrait croire hermétiques ou fermées de toutes parts, sont loin d'être ainsi, l/éclosion d'une faible mouche, dont la trompe inofl'ensive se termine par deux grosses lèvres molles, eût été alors impossible. (>i la nature n'a pas 54 L. DuFOUR. voulu qu'uu berceau devînt un tombeau. Les petites choses, surtout quand elles sont compliquées, ont besoin d'un exa- men fort scrupuleux pour qu'on puisse en comprendre la raison d'être. Si, par une incision longitudinale, on parvient à diviser nettement en deux une de ces cellules, on se con- vainct qu'elle n'est pas simplement ovalaire, mais conoïde, et terminée en avant par un col tubuleux qui va s'ouvrir à l'oriflce du capitule de la Jacée. Réaumur (Mém. tom. 3. p. 532, pi. 44, 45), nous a trans- mis l'histoire métamorphosique d'une mouche qui sort de la galle du Chardon hémorrlioïdal (Cirsium arvense). Cette mouche appartient aussi au genre Uropliora, mais elle dif- fère comme espèce de notre quadrifasciata ; c'est VU. cardui, La galle du Cirsium est une grosse tumeur ellipsoïdale for- mée par l'hypertrophie de la tige de celte Carduacée, par conséquent extérieure. Sa texture intime est une sorte de siroma où se voient séparées, les unes des autres, les loges habitées par les larves. Ainsi, il y a une différence énorme entre cette galle du Cirsium et celle des profondeurs du capitule de notre Jacée. Qu'il me soit permis d'essayer l'étiologie de notre si curieuse galle. UUrophora femelle a, comme on sait, l'ab- domen terminé par un prolongement tubuleux, un véritable oviscapte, destiné à insérer les œufs dans un milieu plus ou moins résistant. C'est là l'image en miniature du sabre des Locustaires et de la longue tarière des Urocères. L'ovis- capte de l'Urophore se compose de trois tuyaux qui s'en- gaînent comme ceux d'une lunette d'approche, et dont le terminal est une pointe très acérée. L'époque de la gesta- tion avancée de la Muscide coïncide toujours avec la florai- son de la Jacée, période de la végétation où les tissus sont 1 Mélanges entoniologiques. 5'5' dans un état d'orgasme et où les squames de l'involucre sont obligés de s'écarter. L'Urophore pressé de pondre ses œufs et d'assurer l'avenir de sa progéniture, enfonce son oviscapte jusqu'au réceptacle alors tendre et turgescent du capitule pour lui inoculer un certain nombre d'oeufs. La présence de ceux-ci, peut-être aussi l'installation simultanée de quelque liquide excitant, sécrété par la glande sébifique que j'ai si souvent signalée sur l'oviducte des Diptères, déterminent une irritation nutritive du réceptacle transformé alors en placenta. Chaque petite larve éclose tra- vaille à s'enfermer dans une cellule ou berceau et elle fait sa nourriture des déblais de sa loge. Le temps de son exis- tence comme larve est marqué, et c'est dans sa même cellule qu'elle subit sa métamorphose en pupe. Remarquez bien que dans la période initiale du dévelop- pement de la galle, non seulement le tissu du réceptacle, quoique hypertrophié, demeure vivant, mais il devient le centre d'un mouvement fluxionnaire plus actif des sucs végétaux qui servent à la nourriture de la larve. J'ai trouvé effectivement lors de cette période, la galle cédant facile- ment ou à l'ongle qui la divise ou au tranchant du scalpel. Les cellules ne sont alors qu'ébauchées et les larves petites, pleines de vivacité. La galle ne commence à acquérir de la dureté qu'au moment où va s'effectuer la métamorphose en pupe. Voyez comme tous les instants sont calculés, comptés dans ce petit monde, dans cette vie végéto-animale, si cachée, si mystérieuse, et dont la physiologie est encore si incertaine ! 11 faut lever les yeux au ciel et dire : Maximus in minimis. Les paillettes du réceptacle entraînées dans l'intumes- cence de celui ci, en suivent toutes les phases, en subissent 66 L. Dlfoir. toutes les conséquences. Dès que le tissu morbide se durcit en mourant, les paillettes y deviennent tellement enracinées et adhérentes, qu'elles se laissent rompre plutôt qu'arra- cher. Alors elles se couchent serrées contre la galle et la couvrent d'un manteau conoïde, pour abriter pendant la mauvaise saison les pupes destinées à y demeurer incarcé- rées tout l'hiver. 2. Larve. Larva ovoideo-cylindrica, (jlnberriniu, albida, interdumvix rufescens, poslicc Iruncala orbalim nicjra; stigmaiibiis anticis ■punctiformibus vix exsertis, poslicis inconspicuis. — Long. 3 mill. Hab. in loculo gallœ durœ receptaculi Centaureœ niyrce. Parvenue à son état adulte, cette larve a le pourtour du corps diaphane et festonné. Une des figures que j'en donne la représente ainsi. Passé cet âge et en approchant du temps de la métamorphose, elle se contracte, se raccourcit, devient cylindrique avec des segments en bourrelet cerclé qui lui donnent l'aspect d'un barrillet. La légère pellucidité du seg- ment antérieur permet d'apercevoir les stigmates de cette région sous la forme de deux très petits points. Quant aux stigmates postérieurs que je suppose s'ouvrir à la plaque noire et orbiculaire de la troncature du bout du corps, je suis obligé de convenir que, malgré toutes mes recherches, malgré la ressource des lentilles amplifiantes, je ne suis point parvenu à les constater. Cette plaque noire n'est point cor- née comme je l'avais cru au premier coup d'oeil. C'est un tégument souple, tantôt à surface unie sur l'animal non inquiété, tantôt offrant des plis, des rides irréguliçres, par Mélanges entomologiqncs. 57 laction des muscles qui y aboutissent directement ou indi- rectement. Ce serait un fait par trop anormal que l'absence absolue des stigmates postérieurs. J'aime mieux croire que ces ostioles respiratoires, vu leur petitesse et leur siège sur cette plaque noire, se sont dérobés à mes moyens optiques. Réaumur (1. c.) a aussi figuré, mais trop brièvement dé- crit ce ver blanc à plaque noire postérieure, qui vit solitaire dans les cellules de la galle du Cirsium et qui lui donna la Mouclie à bande en zig-zag. La ressemblance de celle larve avec celle de notre Urophore est telle qu'on les croirait iden- tiques. Réaumur a bien noté par deux points l'existence des stigmates antérieurs de son ver, mais il ne dit pas un mot des postérieurs. 3. Pope. Pupa ovoidca, riifo casianca, vix ac ne vix secimentata, poslïce orbalim nigra. — Long. 2-3 mill. Jlab. el hibernât in locuUs gaUce receplaciUi Cenlaureœ nigrœ. La larve, quoique immobile, ratatinée et vouée à une abstinence absolue, conserve des mois entiers sa couleur blanchAtre ou lavée de roux, et ses anneaux saillants en bourrelet. Mais quand la pupe est consommée, elle devient marron, lisse, unie, oiïrant à peine quelques traces de seg- mentation. Son bout postérieur a toujours la plaque noire caractéristique. A la fin d'octobre et même en novembre, lorsque les la- cées sont mortes et sèches, je trouvais dans les capitules des galles dures, renfermant les unes des larves ratatinées et en ]i)arrillet, les autres des pupes parfaites. 58 L. DuFOUR. 4. Insecte parfait. Urophora quadrifasciaia, Macq. Dipt., t. 2, p. 457. Trypeta quadrifasciata, Wied. — Meig. Dipt. eur., t. 5, p. 331, pi. 49, fig. 3. Uroph.So7iclii, Rob.-Desv. Myod., p. 771. Atra nitida, thoracis lineola humerait pallida-^ scutello flavo; capitis vertice ferrugineo, facie oreque pcUlidis; anlen- narum palella oblusa riifescenle, seta nigra nuda; alis albidis basi rufescentibîis, fasciis quatuor nigris per paria ad co&lam connexis; pedibus pallide rufescenlibus, femoribiis nigris; oviscapto atro basi incrassalo — Long. 5-7 mi!l. Hab. Cenlaurear)i nigram in coUibus aridis galliœ meridio- nali-occidentalis (Saint-Séver). La Ggure de Meigen représente fort bien notre espèce, en admettant les bandes des ailes d'un beau noir, ainsi que les a figurées le dessinateur qui est l'auteur lui-même. Mais dans son signalement il dit ces bandes baies (badiisj, ce qui ne convient nullement à notre Urophore. J'aurais des doutes sur la légitimité de l'espèce, si Macquart et M. Robineau- Desvoidy qui ont bien connu, quoique sous des noms diffé- rents, VUrophora quadrifasciaia, ne donnaient pas une cou- leur franchement noire à ces bandes. Dans le mois d'août 1856, j'ai obtenu de capitules ren- fermés dans des boites, quelques individus de notre Uro- phore. J'ai lieu de croire qu'ils provenaient ou d'une pre- mière ponte faite au printemps, ou d'éclosions retardataires de l'hiver. Les capitules fort nombreux que j'ai étudiés en septembre et octobre, et que j'avais séquestrés, n'ont donné aucune de ces Muscides, et je pense que celles-ci n'écloront qu'au printemps de 1857. Mélanges entODtologiqiies. 59 Explicaiion des figures, toutes grossies, de la planche 3, iV^ //. Fig. 1. Larve du Tephritis jaceœ. 2. Mesure de sa longueur naturelle. 3. ï'ortion antérieure de la larve pour mettre mieux en évidence les stigmates antérieurs et le croc mandibulaire. 4. Pupe de ce Tephritis. 5. Mesure de sa longueur naturelle. 6. Larve de VUrophora quadrifasciata. 7. Mesure de sa longueur naturelle. 8. Portion antérieure de la larve, pour mettre mieux en évidence les stigmates antérieurs et le croc mandibulaire. 9. Portion postérieure de la larve pour mettre à découvert la plaque noire orbiculaire et les segments en bourrelet. 10. Pupe de rUrophore. 1 1 . Mesure de sa longueur naturelle. i2. Un capitule de la Jacée noire, grossi et ouvert avec quelques squames de l'involucre étalés; on entrevoit les loges de la galle et le faisceau conoïde des paillettes du réceptacle qui les abritent. 13. Un de ces capitules ouvert par le milieu de ma- nière à mettre en évidence les deux squames de la base de l'involucre et les loges presque à nu dont une ouverte longitudinalement; les paillettes sont étalées. 14. Une loge de la galle, isolée, ouverte pour faire voir son col tubuleux et la pupe placée au fond de la loge. 60 L. DcFOiR. III. Sur le Mkroniijrma pygmœa, nouveau genre de Formicide. Minima non spernenda. « Dans la première quinzaine de juin 1856, en m'arrêtant dans mon jardin devant un tronc rugueux de vigne, j'aperçus, errantes ça et là et peu nombreuses, des fourmis ouvrières d'une petitesse comme je n'en avais jamais vu. Elles étaient activement occupées au sauvetage de leurs nymphes plus grosses qu'elles. Avec assez de difficulté j'en saisis un cer- tain nombre afln de les soumettre, dans le silence du cabi- net, à l'étude de la loupe et du microscope. Ne doutant pas qu'elle n'appartînt au genre Formica, je ne m'occupai d'abord que de la détermination de l'espèce. Sa petitesse et les faibles nuances de ses teintes me la flrent rapporter à la F. pijymœa, Latr., qui, jusqu'à ce jour, m'é- tait restée inconnue. Mais bientôt un examen plus scrupu- leux de son anatomie extérieure me démontra, à ma grande surprise, que le pétiole de son abdomen n'offrait ni nodo- sités, ni écailles; il était court et simplement cylindrique. L'existence de ce trait caractéristique me convainquit que cette Formicide ne pouvait rentrer dans aucune des divisions établies dans cette populeuse famille par Olivier, Fabricius, Latreille, Lepeletier, Nylander, etc. Malgré ma sobriété pour la création de nouveaux genres, et quoique je ne connusse de ce type que des individus neutres ou des ouvrières, je me décidai à fonder le genre Micromijrma, dont voici le bref signalement. MiCUOMYRMA. Operaria. Abdominis petiolum simpticissiinum, brève, cjilindricum. Mélanges entoynoloijiques. 61 Thorax incrmis seu miiticus postice iruncato-retusus. Mandibulœinœquidentalœ. Elle a la forme générale, les allures, les habitudes d'une légitime Formica. Mais le trait du pétiole abdominal, qui n'est signalé par les auteurs dans aucune Forraicide, me semble justifier sa séparation générique. Micromyrma pijgmœa. Formica pygmœa, l.atr., Fourra, de la Fr., p. 45. Hist. Nat. des Fourmis, p. 183. Operaria. — Minutisiima, piceo-nigra glabra; antennis, mandibtdis, libiisque rufescenlibus; tarsis genubusque pallido- lestaceis. — Long, vix 1/2 lin. Hab. in Galliameridionali-occidentalis /jor/is(Saint-Sever) nec non sub lapidibus ad Brive (Latr.) alibique. D'un noir obscur ou châtain foncé assez luisant, glabre même à la loupe, sauf l'abdomen où le microscope décèle quelques poils rares. Tête ovale-arrondie, de grosseur ordi- naire, à peine échancrée en arrière. Point d'ocelles, fait né- gatif commun, en général, à toutes les fourmis ouvrières. — Antennes roussâtres avec le scape parfois plus clair et le fouet terminé en légère massue, brièvement pubescent au microscope. — Thorax avec les trois divisions ordinaires correspondant aux insertions des trois paires de pattes. — Mé- tathorax sans épines ni tubercules, obliquement tronqué en arrière avec les angles postérieurs à peine saillants. — Ab- domen ovale, sublriangulaire médiocrement pointu en ar- rière, à quatre segments visibles. — Pattes de longueur et grosseur ordinaires; tarses et genoux d'un testacé clair ; un faible ergot à l'extrémité interne du tibia; ongles courts. La Formica pijgmœa n'avait point encore été figurée. 62 L. DuFOUR quoique Latreille, dans son histoire naturelle des fourmis, ait fait dessiner presque toutes les espèces qu'il y a décrites, il n'a point représenté celle-ci qu'il ne possédait peut-être plus alors dans sa collection. J'ai cherché à remplir cette lacune, en figurant ma Micromyrma. Lorsqu'en 1798 notre législateur de l'Entomologie dé- couvrit sous les pierres, à Brive, ce myrmidon entomologique, qu'il n'a peut-être pas retrouvé depuis, il manquait sans doute de lentilles assez puissantes pour constater ce court et simple pétiole de l'abdomen ou bien il se fia trop à l'ex- quisité de son tact. Mais comment l'oculatiss'wius, Nylander, qui a tout récemment publié dans les Ann. des Se. Nat. 1856, une excellente Monographie des fourmis de France et d'Algérie, et qui a décrit, comme l'ayant connue ex visu., \aF. pygmœa, Latr., comment, dis-je, cet habile scrutateur, si familier avec le microscope, n'a-t-il pas vu ce pétiole cylindrique? Je ne saurais me l'expliquer qu'en pensant que le savant observateur a pu, comme ses prédécesseurs, se fier verbo magistri, et croire que cette minutissime espèce rentrait dans la division de celles à pétiole de l'ab- domen avec écaille et, par conséquent, qu'elle était une véri- table Formica. De deux choses l'une, ou M. Nylander a eu sous les yeux une petite fourmi différente de ma Micromijrma^ ce que doit décider sans appel l'inspection du pétiole de l'abdomen, où il y a eu de sa part inadverlance, car Verrare hinmmum peut se glisser partout même sous les yeux les plus clair- voyants. Mais ce n'est pas tout, il existe entre M. Nylander et moi, au sujet du nombre des articles de l'antenne de la pijgmœa ouvrière, une dissidence que mon culte pour la science me Mélanges entomologiques, 63 fait un devoir de produire au grand jour. Ce savant avance que cette antenne n'a que onze articles et il accompagne son assertion d'une figure exprimant ce fait. De mon côté, j'affirme que l'antenne de ma Micromyrma a douze articles bien comptés, onze au fouet, un au scape, et je produis à l'appui des figures qui sont la fidèle repré- sentation d'un fait vingt fois constaté précisément à l'occa- sion de cette dissidence. Que les entomologistes pratiques veuillent bien se rap- peler que, dans l'immense division des Hyménoptères, qui renferme les Apiaires, les Andrènes, Guêpes, Scolies, Four- mis, etc., les antennes ont douze articles dans les femelles ainsi que dans les neutres qui ne sont que des femelles avortées, et treize dans les mâles. C'est là une règle. Les cas où ces antennes n'ont que onze articles constituent si- non une anomalie, du moins une exception, et je suis loin de contester l'existence de ces cas exceptionnels. J'ai foi entière dans les assertions de M. Nylander, dont j'estime très haut la valeur scientifique et le talent d'observation, soit par ses écrits, soit par mes relations avec lui. Un ento- mologiste hors ligne, Savigny, ce martyr de la science, sur treize antennes de fourmis figurées isolément dans le magnifique ouvrage sur l'Egypte, n'offre qu'un seul cas d'antenne à onze articles et le sujet n'est pas une véritable Formica. (Voir Hyménopt., pi. 20, fig. 18 j). Mais il est un autre fait, pris de la forme et du mode de connexion des articles de l'antenne, qui viendrait corroborer le soupçon que M. Nylander et moi n'avons pas étudié des antennes identiques ou appartenant à un même type spéci- fique. Dans m(\ Micromyrma, le premier article du fouet, de G4 L. DuFOliR. forme lurbinée, est assez détaché et du scape et du reste du fouet pour devoir faire l'office d'un genou. Les articles sui- vants du fouet sont si immédiatement unis et pressés entre eux, que les plus puissantes lentilles ne permettent pas de constater que ces articles fassent la moindre saillie sur les côtés, qu'ils débordent le moins du monde. Ils semblent former une tige continue, dont les articles ne se distinguent que par un trait transversal superficiel d'une finesse extrême. Il suffit de rapprocher de mes figures celle donnée par M. Nylander, pour se convaincre de celte diflerence de structure. J'avoue mon embarras pour arriver à une conclusion ; car il reste à savoir si la Formica pygmœa, de Latreille, appar- tient à mon genre Micromyrma, ou si c'est celle de M. Ny- lander qui est le type positif de Latreille. Adimc sub judice lis est. Dans tous les cas, ma notice iconographique me semble devoir profiter à la science. Explicatîoïi des figures de la planche 4, No i. Fig. 1. Mycromyrma pygmœa, considérablement grossie. 2. Mesure de sa longueur naturelle. 3. Une antenne isolée encore plus grossie. 4. Mandibule isolée très grosse. IV. Galeodes phalangista de l'Algérie. (1) Galeodes phalangista $ PI. 4,No 11. Solpuga phalangista, d* Savigny. Egypt. Apter. PI. 8, figure 10. (1) CeUe note a été hie dans la séance du 2/i décembre 185G. I Mclancjes cnlomologhjues. 65 Rttfcscens; capite, mandibulh, palporum arikulis duobtis idlimis, abdominecjue nùjris; pcdibus brcvibus; mandibularum nncino siiperiorc 1-denlalo, inferiore dente unico vaiido; la- mcUis coxalibus brevipedkellalis. Long. 10 lin. Hab. in Algeria, Bocjhar. Celte espèce, si remarquable par la brièveté de ses pattes, présente un double intérêt scientifique. D'abord l'individu dont je donne le dessin et la description est une femelle qui vient compléter un type dont l'illustre Savigny n'a connu que le mâle qu'il a figuré et non décrit, puis c'est une con- quête pour la zoologie algérienne (1). Mandibules (forcipules, chélicères, etc.) noires, velues, presque du double plus longues que la ièiQ.Crochet supérieur ou inarticulé, armé de sept dents triangulaires dont la 3e plus grande, inclinée en arrière. Indépendamment de ces dents, conformes à celles indiquées par Savigny, cet auteur en a représenté une série de trois petites placées à la base en dehors des précédentes et que je ne vois pas dans ma femelle. N'oublions pas que l'individu de Savigny est un mâle qu'il a accompagné du signe caractéristique de ce sexe. De plus il a représenté, à la partie interne et supérieure de ce crochet, un double filet, ou cirrhe, corné et arqué qui manque complètement dans ma femelle. Crochet inférietir, ou articulé, muni vers son milieu d'une seule dent grosse et (1) M. Lucas, dans son grand U'availsurles Arliculésde TAlgérie, n'a mentionné que deux espèces du genre Galcodes : 1° G. barbara, dont il a figuré le mâle et moi la femelle; 2° G. intrepida, que j'ai découverte en Espagne et dont j'ai donné la description et la figure dans les Annal, des Se. Pliys. de Bruxelles, t. v, 1820. Audouin a ensuite appliqué cette dénomination à une espèce figurée par Savigny, dans l'admirable atlas zoologiquc de l'Egypte. 3c Sér'ic^ T03IE V. 5 66 L. DCFOUR. large, inclinée en arrière et formant la tenaille avec la plus grande du crochet supérieur. Cette grosse dent est précédée dans ma femelle d'une infiniment petite qui aura sans doute échappé à Savigny. Corps de la mandibule roussûtre en des- sous; sa moitié postérieure parfaitement glabre; le reste garni d'un duvet serré, couché, d'un roux pâle, disposé en brosse et envahissant les dents. La loupe aperçoit quelques piquants raides, isolés et couchés en arrière dans la partie velue. La tête, qui ne saurait ici porter le nom de céphalothorax consacré pour les autres Arachnides, car elle est bien dis- tincte du thorax et est le siège de l'organe de la vue, a une teinte noire et est hérissée de poils non serrés. Yeux très petits, circonscrits par une ligne parabolique enfoncée. Les palpes, et je conserve ce nom à deux appendices, en apparence semblables aux pattes, mais ayant leur origine aux mâchoires, sous la tôte,et non au thorax, dépourvus d'ailleurs d'ongles, ont leurs deux derniers articles noirs et ceux-ci dans les palpes antérieurs sont du double plus larges que dans les suivants. Ces articles ont un duvet noir, bien fourni avec des poils entremêlés, plus longs. Le thorax mérite aussi cette dénomination. Il offre les trois segments constitutifs du thorax des insectes, et comme dans ceux-ci, chacun de ces segments donne attache à une paire de pattes. Le proihorax n'est ici qu'un étroit croissant bordant le contour postérieur de la tête, mais il donne visi- blement en dessous insertion à la première paire de pattes. Le mésothorax et le métathorax bien plus distincts, sont quadrilatères. Pattes avec les hanches, le plastron thoracique et les palpes, sauf les deux derniers articles terminaux, roussûtres et velus. Première paire, la plus courte; troisième la plus Mélanges cnlomologiqucs. G7 longue; 1" article ttirsien des deux premières paires, bordé extérieurement par six piquants couchés; tibias de ces mômes pattes avec un semblable piquant terminal; 2e article de ces tarses ainsi que tous les tarses des pattes postérieures dépourvus de ces piquants. Une remarque essentielle 5 faire ici, c'est que, dans la phalangista comme dans Vintrepida, le tarse n'a réellement que detix articles, tandis qu'on en compte trois dans les bar- ùara, Luc, et araneoides, Sav. Ces piquants tarsiens ont certainement leur raison phy- siologique d'être ou de ne pas être. Dans ma manière de voir, leur existence révèle dans les l""» et 2o pattes des fonctions préhensives et défensives, tandis que les pattes postérieures,qui n'ont pas ces piquants, sont plus essentiel- lement ambulatoires. Cela m'explique une observation qui date de près de cinquante ans (1808) et que j'ai consignée dans l'histoire de ma Galeodes inirepida. Lorsque cette arachnide, qui a aussi ses piquants tarsiens, mais moins nombreux, est surprise dans sa fuite, elle se retourne, fait face à son agresseur en se balançant sur ses pattes posté- rieures tandis que les autres pattes, horripilées par la colère ou par la peur et tenues en l'air, se présentent comme arme défensive. Je n'ai point été en Algérie, et je mourrai avec le regret de n'aroir pas vu cette terre promise de l'histoire naturelle, ainsi ce n'est pas moi qui ai pris la Galéode phalangiste. Le seul individu que j'aie encore connu, je le dois à mon ami le Capitaine Dastugue, chef du bureau arabe de Boghar. Je le trouvai perdu au milieu d'un grand envoi du G. barbara qui a servi à mes dissections. Je n'ai même pas pu résister au besoin de sacrifier au scalpel mon unique phalangiste 68 L. DuFOUR. après l'avoir bien étudiée et dessinée. J'en conserve toute- fois de beaux restes comme pièces à l'appui. Explication des figures de la planche 4, N" IL 1 Galeodes plialancjista $ un peu plus grande que nature. 2 Mesure de sa longueur normale du bout des mandibules à celui de l'abdomen. 3 Une mandibule détachée et grossie, vue par sa face in- férieure pour mettre en évidence les dents des crochets, la partie velue, la partie glabre, les muscles moteurs. 4 Tarse grossi de la 2e paire pour faire voir ses piquants marginaux, etc. 5 Hanches grossies de la 3e paire, avec ses lamelles co- xales. G Une de ces lamelles détachée et plus grossie pour rendre sensible l'articulation de la palette avec le pédicule. V. Sur quelques espèces aUjérienncs du genre OvuTALmiccs. Dans le grand ouvrage sur les insectes de l'Algérie, notre savant collègue M. Lucas n'a mentionné qu'une seule espèce d'Ophlalmicus, Xerijlroccphalus. Quoiqu'à mon grand regret je n'aie point chassé moi-même dans ces riches contrées, des amis bienvaillants et généreux m'ont fait participer à leurs découvertes, et je connais jusqu'à ce jour six Ophtalmicus algériens. C'est au nom de ces amis que je fais hommage à la science du signalement de quelques espèces que je crois nouvelles. On sait que le genre Opiitalmicus fut fondé par Haahn aux dépens des Salda de Fahricius et de Latreille. Ces Hé- Mélanges en tomo logique s. 69 miptères hétéroptères ont une physionomie toute particu- lière à cause de leur forme subquadrilatère, de leur tête de la largeur du corselet et de leurs yeux proéminents. Ces insectes de petite taille se plaisent sous les abris dans le voisinage des cours d'eau et se réfugient parfois sous les écorces des vieux troncs d'arbres délaissés sur la rive. 1. 0. ERYTROPS, Duf. Oculis rnfo-sangiiineis ; anlennh rufo pallidis crasshisculis tlwrace pallido creùre punctalo, sculello fiisco sanguineo; he- melylris albidh piincuuis versus médium lœvibus, rnembrana alisquc alho diaplianis; pedibus ventreqiie pallido-rufescen- tibus. — Long. 3 mill. Hab. in hmnidis circa Bone. C'est à mon ami M. Leprieur, investigasteur intelligent et actif de l'Entomologie des environs de Bone, que la science est redevable de cette espèce qu'il prit en septembre 1853. 2. 0. BOOPS, Duf. Griseo-albidiis, ociilis fusco ferrugineis prom'mentîoribus ; antennarum articiUo i° încrassato-clavato; 2" 3<' que tenuioribiis interse subœqiialibus;4o ovato elliptico fuscescente ; prothorace fusco bipunclulato ; heniehjtris cum punctulis minimis raris fusculis, rnembrana albido apice punctulo uno alterove fuscis. — Long. 4 mill. Il est un peu plus grand que le précédent, avec les yeux bien plus saillants. Le renflement du premier article des an- tennes ne me semble pas suffisant pour justifier la fondation d'un genre nouveau. 70 L. DuFOUR. — Mélanges enlomologiques. C'est encore M. Leprieur qui a découvert celte espèce aux environs de Bone en Juin 1856. Obs. J'ai communiqué ces deux espèces à notre collègue M. Signorct qui fait autorité en hémiptérologie. Il les re- garde comme nouvelles pour la science. 3. 0. OCCIPITALIS Duf. Ater, facîc orcqtie pallide rufescentîbiis; oculîs promincn- libus; occipitc lœvi, airo, niliclo; antcnn'is nujrh arlicnlo ul- t'imo apice vix obscure rufcscente; tliurace grosse impresso- punclato, postice tcmnter angnlisquc pallcsccutibus ; hcme- hjlrornni corio pcdibusque pallidis ; membrana albida. — Long. 5 mill. Mon confrère et ami, M. le docteur Monard, a trouvé cet Ophialiniciis aux environs d'Alger il y a déjà plus de vingt ans. Elle ne saurait être Verytrocephalus des auteurs, son abdo- men et le dessous du tborax étant d'un noir profond. Indépendamment de ces trois Ophialmicus nouveaux, M. Leprieur m'a envoyé des environs de Bone les 0. albipennis que j'ai aussi trouvé en Espagne, et paUidipenms que jadis je découvris aux environs de St. Sever. Enfin M. Lucas a si- gnalé en Algérie Xenjirocephalus, ce qui complète les six espèces algériennes dont j'ai parlé plus haut. -««E>©0<3i«<7ov farine; ^ioç vie. 76 H. Lucas. (1798). Sturm. Deuisch. Fauna, fasc. 11, p. 232, No 8 (1805 à 1839). Redtenbach. Fauna alslriaca, p. 594, No 1 (1849). Mulsant, Hist. Nat. des Coléoptères de Fra>icc, Laiigcnes, p. 335(1854). Cette espèce n'est pas rare dans l'est de l'Algérie, parti- culièrement aux environs d'Alger, de Blidah, de Médeali et de Boghar; elle se tient sous les pierres dans des lieux secs et arides ; elle habite aussi les maisons, particulièrement celles des boulangers et les manutentions militaires. 2. Alpliilobius (Tenebrio) mauritanicus, Linné, Syst. Nat. tom. 1, pars. 2 a, p. 674, N° 4 (1767). Tenebrio orizœ, Herbst, Kaf. tom. 8, p. 18, pi. 118, lig. 10 (1785 à 1786). Fabr. Entom. Syst. tom. 1, p. 113, N» 15 (1792). //c/ops piceus, Oliv. Encycl. méthod. tom. 7, p. 50, No 32 (1792). Tenebrio fagi, Panz., Faun. Germ. fasc. 61, No 3 (1793). Tenebrio mauriianicus, Fab.., Syst. Eleuth. tom. 1, p. 149, No 7 (1801). Alphitobius picipes, Steph., Gat. Syst. p. 243, No 2435 (1829). Uloma fagi, Curtis, British. Entom. tom. 8, pi. 363 (1831). Alphitobius picipes, Stephens, Illustr. of British Entom. t. 5, p. ll,Nol (1832). Stephens, Manual of British Coleopt. or Beetles, p. 323, N° 2537 (1839). Hete- ropliaga manritanica, Lucas, Hist. Nat. des Anim. art. de l'Algérie, tom. 2, p. 341, No 922(1849). Heteropliaga fagi, Redtenb., Fauna austriaca, p. 594 (1849). Alphitobius pi' ceus, Mulsant, Hist. Nat. des Goléopt. de France. Latigènes, p. 237, No 2 (1854). Cette espèce est beaucoup plus répandue dans l'ouest que dans l'est; elle se tient sous les pierres, et je l'ai prise en hiver, près du fort Génois, dans les environs de Bônc. Les individus que je possède de la province de l'ouest ont été abondamment rencontrés aux environs d'Oran et jusque AlphUobius maurkanicus. 77 dans les îles Habibas. Comme la précédente, cette espèce habite les maisons des boulangers et les manutentions mili- taires. §§ Des Métamorphoses de YAlpIûtobius mauritaniens. De la lane. Elle est longue de 8 millimètres 1/2 à 10 millimètres et mesure en largeur 3 millimètres 1/2. Cette larve rappelle beaucoup par sa forme allongée, étroite et cylindrique, celle du genre du Tenebrio; elle ressemble un peu aussi à celle du Tribolium castaneum, et semble établir un passage entre ces deux genres. Lorsqu'on étudie comparativement ces larves, on voit que celles des Alphiiobius se distinguent des Tenebrio et des Triboliimi, en ce que le dernier segment abdominal, au lieu d'être armé de deux épines, est seulement terminé en pointe, relevée à sa partie postérieure. La tête de consistance cornée est d'un roux foncé, bril- lant, couleur que présentent le thorax et les divers seg- ments qui composent l'abdomen ; elle est plus large que longue, et offre, sur les parties latérales et antérieurement, des soies d'un roux clair, courtes, placées çà et là ; elle est assez convexe,finementponctuéeetprésentepostérieurement un sillon longitudinal, qui, à sa partie antérieure, se bifurque de chaque côté 5 son bord antérieur est coupé en demi- cercle et sur ses côtés latéraux, elle est arrondie et assez convexe ; sur chacun de ses côtés latéro-antérieurs, dans le voisinage de l'article basilaire des antennes, on aperçoit deux petites taches brunes, superposées, et qui, soumises à un grossissement assez fort, démontrent par leurs granula- tions que ce sont les organes de la vision; ces taches ne 78 H. Lucas. sont pas toujours séparées, et lorsqu'elles sont réunies, elles représentent une figure réniforme. Si l'on examine la partie antérieure de la tête, on voit qu'elle présente une plaque écailleuse, plus large que longue et parcourue dans le sens transversal par un sillon bien accusé. La lèvre supérieure plus large que longue, d'un testacé ferrugineux, est arrondie sur les côtés latéraux, avec sa partie antérieure légèrement convexe dans son milieu ; elle est obscurément ponctuée et offre çh et là quelques soies d'un roux clair. Les mandibules courtes, robustes, d'un ferrugineux foncé avec leur extré- mité noire se terminent en une dent assez forte et spini- forme ; elles sont profondément creusées à leur côté interne, échancrées près de leur base et un peu avant cette éclian- crurc, on remarque une dent assez petite ettuberculiforme; quant à leur partie inférieure, elle est armée d'un tubercule assez fort et arrondi 5 lorsque ces organes sont repliés, leur extrémité est entièrement cachée par la lèvre supérieure. Les antennes très courtes, situées tout près des angles latéro-antérieurs de la tête, sont lisses et composées de quatre articles dont un basilaire ; les premier et second articles sont très courts, le troisième est beaucoup plus allongé, tronqué à sa partie antérieure qui est convexe : ce troisième article reçoit le quatrième qui est très court et terminé par une soie roussâtre, assez allongé : ce dernier article rentre dans le précédent ou le troisième comme les tubes d'une lunette ; en effet, lorsqu'on étudie ces organes sur une larve vivante, on voit que celle-ci fait sortir et ren- trer à volonté, de son troisième article, le quatrième qui est très mobile, et dont quelquefois on n'aperçoit à l'extérieur que la soie qui le termine. Les mâchoires roussâtres, sont courtes et robustes ; le lobe interne articulé avec les ma- Atphilobius mauritankus. 79 clîoircs est au contraire, allongé, cylindrique, terminé en pointe arrondie à son extrémité et hérissé à son côté interne de cils spinuliformes ; les palpes maxillaires sont allongés et dépassent sensiblement le lobe interne; ils sont composés de trois articles dont le premier ou le basilaire est court et épais; le second est un peu plus allongé et porte à son côté externe une soie raide qui dépasse en longueur le troisième article : celui-ci est glabre, de même longueur que le second article, mais beaucoup plus mince et terminé en pointe ar- rondie à son extrémité. Sa lèvre inférieure, plus large que longue, est terminée en pointe dans son milieu où elle sup- porte deux petites soies roussâtres ; quant aux palpes labiaux, ils sont très courts, formés chacun de deux articles glabres, dont le premier est très court et le second ou ter- minal, un peu plus allongé, est terminé en pointe arrondie à son extrémité. Si on observe ces organes buccaux sur une larve vivante, on remarque qu'ils sont sans cesse en mou- vement, que les palpes maxillaires sont très mobiles, que les mâchoires, dans l'acte de la mastication, sont dirigées de bas en haut, et que les palpes labiaux sont mis en mouvement par la lèvre inférieure, qui, elle-même, rentre et sort à vo- lonté d'une pièce allongée, cyhndrique, placée à sa partie inférieure et avec laquelle elle est articulée. Le prothorax, écailleux en dessus, égale presque en longueur le méso- thorax et le métathorax réunis ; il est de même couleur que la tête, finement ponctué et irrégulièrement ridé : il est assez convexe en dessus, coupé droit à sa partie antérieure et présente dans son milieu un sillon longitudinal assez bien marqué qui se continue jusque sur les segments abdomi- naux. Le mésothorax et le métathorax, de même couleur que le prothorax et écailleux en dessus comme ce dernier, 80 H. Lucas. ne présentent rien de remarquable et paraissent de môme longueur : quelques poils roussûtres, allongés, se font re- marquer sur les parties latérales des segments thoraciques, mais ils n'y forment point de faisceaux. Sur le bord anté- rieur et de chaque côté du mésothorax, entre la première et la deuxième paire de pattes, on aperçoit un petit espace testacé, ovalaire, très finement circonscrit par un bourrelet roussûtrC;, et qui, soumis au microscope, m'a paru n'être autre que la première paire de stigmates. Les pattes courtes et robustes, sont d'un testacé ferrugineux ; les tubercules pédigères sont assez saillants, et les divers articles qui com- posent les organes de la locomotion, sont hérissés de soies parmi lesquelles on aperçoit des épines très courtes, rous- sûtres et irrégulièrement disposées; quant à l'article ter- minal ou la griffe, il est court, légèrement en forme de croissant et terminé en pointe aiguë. L'abdomen allongé, cylindrique, d'un testacé ferrugineux, diminue insensible- ment de grosseur jusqu'à sa partie postérieure ; les divers segments dont Use compose offrent tous (excepté cependant le dernier et l'avant-dernier), le sillon longitudinal que pré- sentent la tête et les diverses pièces qui forment le thorax ; ils sont finement et irrégulièrement ridés transversalement avec leur bord postérieur margiiic de ferrugineux foncé. Les stigmates sont très petits, ovalaires et difficiles à distin- guer ; ils sont situés sur les côtés latéraux et à la partie an- térieure des segments : des poils très courts, roussâtres, ordinairement au nombre de trois ou de quatre au plus, se font remarquer sur les côtés et semblent protéger les ouver- tures de la respiration. Quant au dernier segment, il est court, trianguliforme, terminé en pointe aiguë et relevé à son extrémité; sur les côtes, il est hérissé de quelques AlphUuOhis nuiur'.tioiiciis. 81 épines très courtes, parmi lesquelles on aperçoit des soies roussiitres très allongées; en dessous, tout le corps est tes- tacé avec les segments abdominaux très finement ridés transversalement et entièrement glabres. La partie anale est tuberculiforme, très saillante, et munie à son extrémité de deux appendices charnus, rétractiles, très mobiles et dont la larve se sert dans l'acte de l'ambulation. De la Nymphe. Elle est longue de 5 mill. 1/2 à 6 mill. et n'a pas moins de 2 mill. 1/2 en largeur. Elle est fortement courbée, testacée, couleur qui tourne au ferrugineux lorsqu'elle est sur le point de se métamorphoser en insecte parfait. I.a tête lisse, convexe et arrondie en dessus, présente une dé- pression transversale assez bien marquée; elle s'élargit ensuite, puis se rétrécit graduellement jusqu'à sa partie antérieure qui est tronquée et sensiblement creusée en demi-cercle; elle présente une ponctuation assez forte, peu serrée, et sur ses parties latérales, on aperçoit quelques poils roussâtres, placés çà et là. Les yeux séparés par les bords saillants de la tête, se montrent sous la forme de deux taches roussâtres, composées de granules serrées et qui deviennent d'un brun foncé au moment de la métamorphose en insecte parfait. La lèvre supérieure, plus large que longue, sensiblement convexe transversalement dans sa partie médiane, arrondie à son extrémité, présente près de ses bords latéraux quelques poils roussâtres, allongés et irrégulièrement disposés. Les palpes maxillaires et labiaux, sont très constatables ; ils sont d'un ferrugineux clair, ainsi que les mandibules avec l'extrémité de celles-ci d'un brun foncé. Les antennes, d'un testacé ferrugineux, ont une po- se Série, TOME V. 6 82 II. Lucas. sition longitudinale et légèrement courbée; elles passent entre le prothorax et les pattes de la première paire, et leur dernier an cle vient s'appuyer sur le milieu des fémurs des pattes de la seconde paire. Le prothorax, d'un testacé ferru- gineux, est finement rebordé sur ses parties latérales qui sont testacées; il est convexe et arrondi en dessus, et pré- sente une ponctuation formée par des points arrondis, assez forts mais peu serrés. Le mésothorax, de même couleur que le prothorax, offre une ponctuation plus forte et plus dissé- minée que celle du prothorax; il est étroit, et on aperçoit dans son milieu postérieurement, un petit prolongement qui doit représenter l'écusson dans l'insecte parfait. Les élytres courtes, légèrement plissées, terminées en pointe aiguë à leur extrémité, sont parcourues longitudinalement par des stries assez profondes et ponctuées. Le métathorax, plus large et surtout plus long que le mésothorax, de même couleur que lui, ne présente rien de remarquable, si ce n'est une petite échancrure située vers le milieu antérieu- rement et dans laquelle vient se loger le prolongement du mésothorax que j'ai signalé tout à l'heure et qui, je crois, doit être l'écusson ; il supporte les ailes qui sont entière- ment cachées par les élytres, et qui ne sont constatables que parce qu'elles dépassent, au côté interne et près de leur extrémité, ces derniers organes : ceux-ci, par la position qu'ils occupent sur les parties latérales du corps, ne dé- passent pas le troisième segment abdominal sur lequel ils trouvent un point d'appui. Les pattes sont d'un ferrugineux un peu plus foncé que le corps, avec celles de la première et de la deuxième paire placées sur les élytres, repliées sur elles-mêmes, de manière que les articles qui représentent les tarses, reposent longitudinalement sur la région ster- A/fjlùlobius mauiilamcun. 83 nale; quant à celles de la troisième paire, elles sont cachées par les ailes et les articles des tarses seuls, ne dépassent pas les organes du vol et ne vont pas au delà du quatrième seg- ment abdominal sur lequel ils viennent s'appuyer. L'abdo- men est d'un blanc jaunûtre ; tous les segments présentent sur leurs parties latérales des protubérances charnues spinu- leuses vers les côtés, pourvues chacune de trois ou quatre soies allongées, testacées, et dans le voisinage desquelles sont situées les ouvertures stigmatiformes ; quant au der- nier segment, il est armé de deux épines allongées, diver- gentes, testacées, avec leur extrémité très aiguë et d'un roux foncé ; près de ces épines en dessous, on aperçoit deux protubérances charnues, testacées, divergentes et terminées en pointe. Cette larve cosmopolite est très commune dans les manutentions et se plaît dans les lieux ou la température est assez élevée. On la rencontre en compagnie de larves de Ttnebrio moliior et obscurus, avec lesquelles elle vit en bonne intelligence. Pendant longtemps cette larve alphito- phage s'était multipliée à la ménagerie des reptiles, où elle avait été introduite avec des larves de Tcnebrlo moLitor et obscurus, qui sont données comme nourriture à divers Sau- riens. Trouvant dans cet endroit où la température est tou- jours égale et à un degré assez élevé, toutes les conditions hygiéniques voulues et, par conséquent, propres à faciliter son développement, cette espèce a été, pendant un certain temps, très abondamment répandue dans les cages des Rep- tiles, et c'est là que j'ai observé toutes les évolutions par lesquelles elle passe avant de se métamorphoser en insecte parfait. Depuis elle a disparu, car le gardien de ces animaux, M .Vallée, ayant remarqué que celte larve était plutôt nuisible 84 H. Lucas. — Alphitobins maurilanicus. qu'utile, s'en estdébarassé et actuellement il est très rare de la rencontrer dans cette ménagerie où elle avait été précé- demment si abondante. J'ai observé que cette espèce subit deux transformations par an ; la première a lieu vers le milieu du printemps et la seconde presque à la fin de l'automne. Cette larve est assez vive dans ses mouvements, et lors- qu'elle est sur le point de se métamorphoser, elle devient inquiète et cherche un lieu convenable à ses transforma- tions : celui-ci étant trouvé, elle y reste immobile pendant un temps assez prolongé, affecte peu à peu la forme d'un croissant, et de cette larve, qui se déchire supérieurement vers la partie antérieure, sort une nymphe qui reste sept à huit jours au plus sous cette forme avant de se changer en insecte parfait. Explication de la planche 4, iV» III. 1 Larve de YAlpkiiobius maurilanicus grossie ; 1 « la gran- deur naturelle ; 1 6 la tête vue en dessous ; 1 c dernier seg- ment vu de profil; 1 rf le même, vu en dessus; le la nymphe vue en dessus ; i fia même vue de profil. GLANURES ËNTOMOLOGIQIES Par M. JACQUELIN DU VAL (Camille). (Séance du 11 Février 1857.) Que nuict sçavoir tousjours et tousjours apprendre, fust-ce d'un sot ? (Rabelais, Pantagruel, cliap. xvi). Ce sont les épis (jui font les gerbes. Sous le titre de Glanures entomologiques, j'offre à la Société la description de plusieurs espèces nouvelles remar-r quableS;, quelques discussions importantes sur plusieurs points encore en litige, et diverses remarques qui ne me paraissent pas sans intérêt. 1. SUR LE DlODYRHYNCHUS AUSTRIACLS , Sch. Ne pas se tromper serait ne pas être homme , mais 86 Jacquelin du Val. corriger ses erreurs doit toujours appartenir à celui qui travaille sérieusement. Je vais donner ici diverses notes vectiOcatives et commencer en reproduisant une note toute récente de mon Gênera des Coléoptères d'Europe , car elle est des plus intéressantes. Dans la famille des Curculionides ( p. 9 ) j'ai réuni dans la même coupe générique, et plus tard inscrit dans mon cata- logue comme les deux sexes d'une même espèce, les Rhino- viacer attelabo'kles , F. et Diodyrhynchus auslriacus, Sch. Voici comment je m'exprimais alors : « Schœnherr et M. Redtenbacher ont placé dans deux genres différents les deux insectes qui constituent celui-ci et qui, d'après les AUcmands , doivent appartenir à la même espèce ; ayant , autant que je l'ai pu du moins par trois dissections, confirmé cette dernière opinion , j'ai cru devoir aussi l'adopter. » J'avoue que ma perplexité fut grande lorsque je dus opter entre l'opinion de Schœnherr et celle du catalogue de Stettin ; d'une part , en effet , l'auteur du grand ouvrage sur les Curculionides ne disait nullement avoir connu le mâle et la femelle du Dïodijrhijnchus et du Rhinomaccr; de l'autre, le catalogue de Stettin que l'on regarde comme représentant l'opinion de la majorité de la Société entomologique de Stettin, réunit par accolades les deux espèces et marque du signe femelle le Diodyrhynclius auslriacus. Le hasard me servit mal dans mes dissections qui portèrent sur un trop petit nombre d'exemplaires, et je dus à regret, ne pou- vant penser que l'on eût agi sans raison dans le cata- logue cité, adopter une opinion qu'au fond j'hésitais beaucoup à croire exacte. Ayant pris une grande quantité de Bhinomaccr aiiclaOoïdcs , au printemps dernier, et n'ayant Glanures enioinolucjiques. 87 pas rencontré avec un seul Diodyrhynchus auslriacus , la question me revint en mémoire et je résolus de la décider. Les dissections d'un bon nombre d'individus me prouvèrent irrévocablement qu'il existait dans le Rliinomacer attela- hoïdes des mâles et des femelles , et je reconnus par conséquent que le catalogue de Stettin m'avait induit en erreur; bien plus , je recherchai dans les parties extérieures des caractères sexuels et je reconnus avec la plus vive satis- faction qu'il en existait de notables. Je crois important de les faire connaître immédiatement. Mâle. — Antennes légèrement plus épaisses. Jambes anté- rieures distinctement élargies vers le sommet et courbées en dedans. Abdomen offrant un arceau supérieur apparent de plus, le pénultième presque tronqué en arrière ou très obtus. Femelle. — Antennes très grêles. Jambes antérieures fai- blement élargies vers le sommet, droites ou indistinctement courbées en dehors. Abdomen offrant un arceau supérieur apparent de moins, caché et profondément modifié à la base de l'armure ; le dernier apparent rétréci en arrière , arrondi au sommet. Il est donc actuellement évident que les Diodyrhunchus auslriacus et Rhinomacer atielaboïdes constituent deux es- pèces distinctes et même deux coupes génériques. Par suite ils devront garder chacun les noms de genre par lesquels ils sont désignés ci-dessus et le Rhinomacer lepiuroïdes devra prendre le nom de Nemonyx lepiuroïdes donné par M. Eedtenbacher. Je reviendrai dans le supplément final de mon Gênera sur les caractères de ces genres et je ferai figurer le Dlodyrhyn- 88 Jacquelin Di Val. ckus , mais j'ai cru devoir provisoirement insérer ici celle note, à cause de son intérêt d'abord, et, d'autre part, parce que M. Perris, dans son beau travail sur les insectes du pin maritime, adopte aussi à tort la réunion en une espèce, ce qui m'a surpris et même décidé à vérifier de nouveau les caractères ci-dessus. Je crois, du reste , que la larve qu'il a décrite (An. Soc. ent. Fr. 1856. p. 434) appartient au Diodyrlnjnchîis. 2. SUR l'Hydrophilds pistaceus, Cast. [wermis Luc), Sur la simple constatation faite par moi d'un accouplement entre les Hydro'philus mennis et pkeus, M. Leprieur publia ( Ann. Soc. ent. Fr. 1854 p. 69 ) une note très vive contre moi, et, tout en me bornant en ce moment à faire observer que M. Leprieur pouvait avoir raison, mais qu'il n'avait pas le droit pour cela de traiter ses collègues d'une façon un peu trop cavalière, je promis de revenir sur la question et je tiens aujourd'hui parole. M. Leprieur a parfaitement raison de considérer les Hydrophîhis en question comme deux espèces distinctes, mais il est loin d'avoir su trouver les véri- tables caractères distinctifs. Sans revenir sur la forme qu'il invoque de l'article triangulairement dilaté des tarses anté- rieurs, parties bien mal figurées, par parenthèse, quoi qu'en dise M. Leprieur, par son ami M. Cussac, comme il me serait facile de le prouver si mes importants travaux me laissaient le loisir de les dessiner, je vais donner le tableau des carac- tères différentiels très importants , présentés par les deux espèces qui m'occupent, tableau que j'emprunte à peu près en entier après vérification, a une lettre fort exacte sur ce sujet de mon ami M. Philippe Lareynie. Glamires enlomolocjiqncs. 89 H. pîceus. Elytres plus obtuses au sommet, munies d'une petite épine aiguë à l'angle suturai. Articles dilatés des tarses antérieurs mâles formant un triangle large très sinué au côté antérieur , obtus au sommet. Saillie mésosternale, diffé- rant dans les deux sexes, un peu élargie latéralement chez les mâles; spatule creusée d'un large sillon qui s'arrête toujours deux lignes avant le sommet, très peu ou à peine élargie chez les femelles et de plus très faiblement quoi- que largement sillonnée. Epine raétasternale n'at- teignant point , très visi- blement , au sommet du deuxième arceau ventral apparent. H. pistaceus ou înermîs. Elytres moins obtuses au sommet , inermes à l'angle suturai. Article dilaté des tarses an- térieurs mâles en triangle plus allongé, à peine sinué au côté antérieur, en pointe distincte au sommet. Saillie mésosternale pres- que semblable dans les deux sexes, un peu plus large seu- lement chez les mâles, offrant un large et très profond sillon qui arrive toujours jusqu'à l'extrémité. Epine métasternale plus longue, plusaiguë, atteignant presque à l'extrémité du deuxième arceau ventral apparent. 3. Un mot sur le Genre mitomermus. (J. du V.) M. Jekel (Ann. Soc. ent.de Fr., 1856. Bull, lxxii ) publie la note suivante : « Le Mitomermus liystrix, J. du V. » (Gênera des Col.Curcul., p. 33.) que j'avais communiqué « à son auteur sous le nom de Cailiormiocerus liorrens , est )) non seulement un Catliormiocems , mais aussi le G. varie- n gaïus, Kiist. que je ne connaissais pas encore alors et que 90 Jacquelin du Val. » j'ai reçu depuis de Hongrie, de Sicile et de l'Espagne. Je )) ne suis même pas éloigné de croire queSchœnherr n'aura » jamais vu que des individus déflorés d'un autre sexe que B ceux deM.Kiister, et que horrens et variegaïus pourraient » bien n'être que des individus d'une seule et même es- » pèce. » Si je reconnais volontiers, comme on vient de le voir ci- dessus, les erreurs que je puis faire, je ne puis accepter les erreurs que l'on m'impute à tort , surtout quand on se borne, comme l'a fait M. Jekel dans sa note, à énoncer sans prouver. Trois points doivent être discutés dans l'assertion de notre collègue. lo Mon genre Mitomermus est-il distinct ou identique au genre Cathormiocerus ^ J'avoue ne pas connaître ce dernier groupe de Schœnherr comme je l'ai dit dans mon Gênera, mais très certainement, à moins que cet auteur n'ait donné des caractères complètement faux, mon genre ne peut être identique au sien. Or cette supposition n'est pas acceptable, car non seulement Schœnherr dit formellement dans son texte ; « arliculis 3-7 sub-rolundatis, moniliformibus »; mais encore, frappé par ce caractère, il a donné au genre un nom qui signiQe antonnes en chapelet ou moniliformes. Mon genre Mitomermus offre précisément des caractères tout-à- fait contraires et je me suis assuré avec le plus grand soin et les plus grandes précautions contre toute chance d'illusion, que les articles 3-7 étaient courts, serrés , tronqués au som- met, nullement arrondis et formaient un fuiiicule subcylin- drique, d'où le nom que j'ai donné au genre et qui signifie funiculc en forme de cordon. Il eût suffi à M. Jekel de faire attention à cet important caractère pour ne pas avancer une assertion erronée. Quelques autres caractères différentiels Glamircs enlomologiques, 9f moins importants existent encore, mais je les ai indiqués dans mon Gênera auquel je renvoie. 20 Les Cathormiocerus horrens Sch. et varlegatus Kûst. ne forment-ils qu'une seule espèce, et le premier n'est-il basé que sur des individus déflorés du second ? Si M. Jekel avait lu attentivement les deux descriptions que l'on trouve dans l'ouvrage de M. Kiister, il eût pu se convaincre que les deux espèces doivent être distinctes. En efifet, sans parler de la couleur du varîegains qui est tout autre , et de celle de Y horrens décrit aussi par M. Kiister, lequel, il faut l'espérer, n'a pas eu également des individus déflorés , la taille du variegatiis est moindre, son pronotum est bien plus court, mais ce qui m'a frappé surtout , ce sont les mots arrondi appliqué aux articles du funicule des antennes de Xhorrens et court appliqué au variegatus. Du reste , ne connaissant point ces deux espèces , je ne puis insister là dessus davantage. 3° Mon Mitomermus hgsirix est-il comme espèce iden- tique au C. variegalus, Kûst? Il est fort difficile pour moi , ne connaissant point l'espèce de l'auteur cité , de trancher cette question. Toutefois la description de M. Kûs- ter ne convenant point à l'individu que j'ai eu entre les mains, j'ai dû forcément choisir un nom nouveau, et encore aujourd'hui je suis loin d'être convaincu de l'identité des deux espèces, car la couleur indiquée par M. Kûster est très diff"érente , et je serais étonné qu'il ne fût resté aucune trace dans l'exemplaire que j'ai vu des trois lignes longitudinales noirâtres mentionnées sur le prothorax du variegatus. Ma note actuelle, au reste, avait seulement pour but la discussion générique, bien plus importante que l'autre à mon avis. 92 Jacquelin Dr Val. 4, Note sur le Barypeithes rufipes. J. du V. Dans le Bulletin de nos Annales ( 1855, xxvi ), M. Jekel m'a adressé une lettre au sujet de mon Barypeithes rufipes qu'il croit identique à VOmias sulcifrons , Scli., et qu'il m'accuse d'avoir mal placé dans la série des Curculionides. Quant à la légitimité du genre , elle n'est pas contestée par notre collègue , quoiqu'il ajoute que mon insecte doit pren- dre place parmi ou près les Omias. Je ne suivrai pas M. Jekel dans sa savante et philoso- phique dissertation sur les Curculionides obliquiscrobes et rectiscrobes , trigonobothraires et hypérobothraires , etc., dissertation dans laquelle il prouve , entre autres , que le bord inférieur des scrobes élargis n'est autre que la limite postérieure de la dépression , ce qui me paraît unenaïveté. Je dirai seulement que M. Jekel peut avoir raison au point de vue d'une classiûcation naturelle, et je dois faire observer que, p. 35 du Gênera des Curculionides, je l'ai dit avant lui, mais que la classification de la famille en question est essen- tiellement artificielle et peut donc permettre divers arran- gements pour la facilité de l'étude. Je me permettrai de plus de faire observer à M. Jekel que diverses espèces, entre autres les Pscdidium, viennent déranger ses règles trop absolues. Quant à la question d'identité de mon espèce avec VOmias sxikifrons, je renvoie p. 35 de mes Curculionides, où j'ai ex- posé avec soin les caractères différentiels des deux espèces, et j'ajoute que l'arrangement des antennes ne peut, quoi qu'en dise M. Jekel , influer sur la longueur et que je n'ai nullement exagéré les caractères dans mes dessins. Du Glanures intoniologiques. ' 93 reste, j'abandonnerai volontiers l'espèce si l'on prouve caté- goriquement non pas qu'elle est identique au sulcifrons, mais qu'elle en est un des sexes, ce qui est possible. 5. Sur le Charopds grandicollis. Kiesenw. M. Kiesenwetter ( Ann. Soc. ent. Fr. 1851, p. 620 ) a décrit, sous le nom de Cliaropus grandicollis, un petit insecte qu'il a capturé en Catalogne, Cet insecte se trouve dans toute la France et je l'ai pris très communément dans les environs de Paris , où je n'ai jamais rencontré le Charopus pallipes d'Erichson. Frappé de ce fait, j'ai présumé de prime abord que le pallipes d'Olivier devait être identique au grandicollis, Ksw , et que le pallipes d'Erichson , propre surtout à l'Allemagne et à la Suède, devait constituer une espèce distincte décrite par Paykull et Gyllenhal sous le nom de flavipes. En effet, la description d'Olivier se rapporte bien au grandicollis, Ksw., et l'on doit établir la synonymie de la manière suivante : Charopus flavipes, Payk. = pallipes, Er. ( nec Olivier.) Charopus pallipes^ Oliv. = grandicollis, Ksw. ? De plus, on trouve dans Geoffroy cette dernière espèce, je crois , décrite sous le nom de Cicindèle bronzée , et dans Fourcroy, sous celui de Cicindela rohmdata. Ces derniers noms spécifiques par conséquent devraient à la rigueur pré- valoir. Cette note m'a paru ;, comme toutes les questions analo- gues , présenter un grand intérêt. 6. Quelques mots sur les Trichodes alvearius et apiarius. Le travail de M. Perris sur les insectes du pin maritime 94 Jacquelin du Val. {Ann. Soc. cnt. Fr., 1854 et suiv.) est, à mou avis, si beau et si remarquable que je n'y voudrais pas voir rester la plus petite tache. Aussi , je crois devoir relever une erreur de l'auteur à propos du Trichodes alvearius. M. Perris, en effet, ( loc. cit., 1854, p. 611 ) nous dit : « je savais que la larve signalée par Réaumur comme appartenantau T. alvearius, et trouvée par lui dans les nids de l'abeille maçonne, est, d'a- près la figure de l'insecte parfait donné par cet illustre au- teur , celle du T. apiarius. » Le consciencieux observateur de Mont-de-Marsan s'en est laissé imposer par une petite défectuosité de la figure de Réaumur, lequel a très certaine- ment représenté non Vaplarîus , mais Yalvearius , comme le prouvent la tache noire carrée scutellaire , la première bande rouge intérieurement raccourcie et la première bande noire très obliquement disposée et jointe le long de la suture à la tache carrée scutellaire. Quant à la bande noire du sommet figurée apicale à tort , parce que l'on a peut-être voulu représenter le raccourci , elle ne peut faire penser au Trichodes apiarius en présence des précédents caractères, quoiqu'elle ait trompé M. Perris. 7. Remarques et Notes diverses. Possédant depuis quelque temps un recueil de mémoires extrêmement rare ( Degl' Insetti nuovi e rari délia provincia di terra d'Otranto, etc. — Memoria del Socio 0. G. Costa , 1827 ), je crois intéressant de faire connaître, en attendant que je puisse les éclaircir toutes , quelques-unes des syno- nymies de ces mémoires. L'Attelabus versàcolor n'est autre que le Rhynchiies auratus, Scop. L'Attelabus ilicis est iden- tique à YApoderus inlermcdius, Hcller. LeLi.rî/s furcatus de Costa me paraît être le môme que le L. inops , Sch. Sous le Glanures entomologiques. 95 nom (le Lixus Ascanii et, comme variété les uns des autres, M. Costa me paraît avoir figuré les L. amjuinus. Lin., Mya- gri , Oliv., et Ascanii, Lin. Son Aphodius macry me semble identique à VA. quadrimaculatus. Lin., var. VElaphrus me- tallicus n'est autre , très certainement , que le Notiophilus quadripunctaïus , Dej., et rigoureusement le nom de Costa devrait prévaloir. Son Staphylinus sanguineus est trop mal décrit pour être reconnu , mais probablement doit se rap- porter au Philonthus corruscus ou plutôt au varius. Son Staphylinus piceus est identique à VOxytelus rugosiis, ou peut-être au sculpturatus. Le Siaplujlinus marginellus n'est autre que le Quedius imprcssus, Panz. Le Scarabœus hybri- dus est sans aucun doute VOnikuphagus lemur , Fab. La Melolontha cœrulea se rapporte très certainement non à la cœrulea, Oliv., comme le dit M. Costa , laquelle est exotique, mais à XAnomala oblonga^ Er. La Melolontha monticola n'est autre que VHoplia minuta , Panz., femelle, et nulle- ment, comme le pense M. Costa, l'espèce d'Olivier et Fabricius qui est exotique. L'Ips canaliculaia de M. Costa se rapporte parfaitement au Bhyssodes sulcaïus, Fab. Le Zonitis nigripennis me paraît n'être qu'une variété du Zonitis prœusta , Fab. Quant à la Saperda cœrulea, je la crois identique à la Phyiœcia rufimana, Fab., quoique M. Costa lui donne les cuisses seulement testacées. Enfin YEumorphus calabrus me semble constituer une espèce nou- velle appartenant au genre Dapsa. Puisque je m'occupe ici de synonymie , je ne crois pas sans intérêt d'en mentionner quelques-unes de peu connues, ou même nouvelles. Dermestes lisierianus , Fourcr. ( Le grand Dermeste noir. Geof.) — - Necrophorus germanicus. 96 Jacqlelix 1)1 Val. Bupresiis miens , Fourcr. = Carabus auraïus, Lin. Buprestis purpurascens v. a. F. = CaraOus purpurascens Fab. » » V. b. F.^ » cutenulalus Fab. » 1 V. c. F.= » convexus Fab. Buprestis arttiquus , Fourc. = Catosoma inquisilov. Lin. Je possède de mon ami M. Ph. Lareynie , l'exemplaire unique sur lequel MM. Fairmaireet Laboulbène (Faune Fr., I . p. 126 ) ont établi leur Harpalus crassiuscnlus. Très cer- tainement cet exemplaire n'est autre chose qu'un individu mal venu et anormal de VHarpaliis crîbricoUis, Dej. dont il présente tous les caractères et que M. Lareynie a pris dans la même localité. Il n'en diffère absolument que par sa con- vexité un peu plus forte et par sa couleur brune , quoique cependant l'on puisse sur l'une des élytres apercevoir un léger vestige du reflet bleuâtre propre au ir'ibrkoUis. Les larves de Meloïdes sont encore peu connues quant aux mœurs, et celles de Mylabres sont même entièrement in- connues. Aussi je crois intéressant de mentionner , quoique incomplète , l'observation suivante de mon ami M. Ph. La- reynie, car elle peut mettre sur la voie. Voici, m'écrit-il, à peu près comment procède la femelle du M. armeniaca , Fab., que j'ai pu observer plusieurs fois, pour confier ses œufs à la terre. « Vers la fin de juillet ou le commencement d'août, elle choisit un endroit sablonneux et, de préférence, dans cet endroit, les bords d'un sentier ou chemin battu et dénué d'herbes. Là elle creuse, non avec ses pattes ( qui sont impropres à fouir ), mais bien avec ses mandibules, une cavité ayant à peu près la forme et la capacité d'un petit dé à coudre. Pour cela elle prend chaque grain de terre ou de sable entre ses mandibules et en fait une espèce Glanures entoniulo()i(jues. 97 de remblai sur le bord de soi» excavation. Quand le trou a acquis les dimensions voulues , elle pose sur le bord l'ex- trémité de son abdomen gonflé et y laisse tomber un à un une trentaine environ d'assez gros œufs d'un blanc jau- nâtre. Quand sa ponte est finie, elle attaque le remblai avec ses mandibules fermées, et, se servant de son menton concave comme d'une large bêche , elle fait tomber sur ses œufs tout le sable retiré du trou, jusqu'à ce que le niveau du sol soit atteint. Enlever avec une motte de terre suffisante des œufs ainsi pondus et tâcher de mener à bien les petites larves qui en seraient sorties , était une entre- prise peu facile et que je n'ai pas tentée. Il vaudrait cependant la peine de savoir ce que deviennent ces larves et si elles vont réellement finir leur éducation dans une pen- sion dirigée par des abeilles ou des guêpes. Je vous avouerai franchement que , pour ma part , je considérerais cette opinion comme une invention gratuite. J'ai chaque année trouvé des Mylabres seulement aux endroits où j'avais vu pondre les femelles l'été précédent , et il n'est pas très rare de rencontrer, surtout par les temps humides, des individus qui portent sur leurs élytres la trace évidente de leur séjour dans la terre. » Je dois à la vérité la rectification d'une erreur que j'ai commise en décrivant { Ann. Soc. Fr., 1854, bull. xxxvii) le genre Plianiazomerus , lequel est identique au genre Cy- bocephalus, Erichs, de la famille des Nilidulides , tandis que mon espèce n'est autre que le C. pulchellus, Er. Le faciès extrêmement remarquable de cet insecte, et entièrement semblable à celui des Clambus, m'avait induit en erreur. On mentionne souvent et l'on donne comme nouveaux des faits qui bien des fois ont déjà été signalés par les 3e Série, tome v. 7 98 Jacquelin du Val. anciens auteurs que l'on est volontiers porté à négliger trop fréquemment. C'est ainsi que la larve du Callidium sancjui- neum décrite par M. Goureau dans nos Annales ( 1843), et bien plus, entièrement oubliée par MM. Cbapuis etCandèze dans leur catalogue des larves de Coléoptères, se trouve de- puis très longtemps décrite et figurée par Goedart dans son ouvrage sur les métamorphoses des insectes, tom. m, p. 21, pi. m. Pour en citer encore un exemple , j'ajouterai que Linné connaissait les mœurs du Cleius fomiicarius, comme l'indique la phrase suivante de son Syslema naturaî (édit. 12, tom I, pars 2, p. GIO) « Habitat in Europâ devastans Der- mestem ( Anobium ) perlînaccm » , et cependant l'on a attribué aux auteurs modernes le mérite de cette découverte. Les questions ayant trait aux patries des insectes ont un grand intérêt à mon avis, surtout pour nous, quand il s'agit d'habitat français. J'aurais ici à signaler, si je le voulais, un assez grand nombre d'espèces très rares ou nouvelles pour la France , mais comme je les indiquerai successivement dans mes divers catalogues du Gênera des Coléoptères d'Eu- rope, je vais me borner à signaler comme tout-à-fait nou- velles pour la France, et non indiquées par MM. Fairmaire et Laboulbène, les Homolota incana, Er., et Aleochara ni- gripes , Kraatz ; et , comme espèces très rares , les Clien - nium bituberculatum pris à Lardy et Fontainebleau, Colon claviger et Anisotoma Triepki, pris également dans cette dernière localité,et enfln le rarissime Cafopsimorphus pilosus que j'ai eu des environs de Bordeaux. 8. Note sur les Caractères et la Composition DE LA Famille des Clypéastrides. M. Redtenbacher ( Faun. austr., Wien , 1849) est le Glanures entornuloguiues. 99 premier qoi ait érigé en famille les Clypéastrides, mais il ne comprenait dedans que les genres Clypeaster, Gryphinus et Corylophus, et la plaçait à côté des Coccinellides. Erichson n'admettait point cette famille comme distincte et la com- prenait dans les Coccinellides, mais il rapprochait avec raison des genres cités plus haut les Orthoperus. Ni l'un ni l'autre de ces deux auteurs ne me paraît être dans le vrai. En effet, d'une part, l'on n'a jamais exposé con- venablement les vrais caractères de la famille, et, de l'autre, à mon avis , elle est tout-à-fait déplacée auprès des Cocci- nellides, dont les insectes qui la composent n'offrent ni les mœurs, ni les caractères buccaux, ni les tarses, etc., et dont la larve ne ressemble nullement à celles de ces dernières. La note actuelle n'étant destinée qu'à faire connaître provisoirement mes idées, en attendant que je m'occupe au long de cette question dans mon Gênera, et n'ayant pas eu le loisir de disséquer attentivement un grand nombre des insectes qui m'occupent , je vais me borner à exposer les caractères les plus saillants que présente la famille des Cly- péastrides telle que je la conçois. Mâchoires n'offrant qu'un seul lobe étroit, allongé, corné. Palpes variables. Antennes de neuf à onze articles , les der- niers formant une massue très distincte. Elytres entières ou un peu tronquées au sommet. Ailes ciliées tout autour ou nulles. Abdomen généralement de six segments. Hanches antérieures saillantes; les postérieures transverses, très écartées. Tarses tantôt étroits et de trois ou quatre articles distincts , tantôt un peu dilatés et subtétramères. L'étude des mœurs, celle des larves qui me paraissent voisines des larves de Latridiides , la forme des hanches , 10() Jacquelin Di Val. leur écartement , etc., m'engagent , avec raison je crois , à rapprocher les Clypéastrides de cette dernière famille , à la suite de laquelle je les crois bien mieux à leur place qu'à côté des Coccinellides. On peut diviser les Clypéastrides en deux groupes bien tran- chés, savoir : les Clypéastrites , remarquables surtout par leur tête entièrement cachée sous le bord antérieur du pronotum largement dilaté-arrondi, et les Orthopérites dont la tête est découverte et le pronotum non dilaté. On doit ranger dans le premier groupe les genres suivants : Clypeasler, Sericoderus [Gryph'mus) et Corylophus; dans le second viennent se placer les genres Orthoperus {Piiophilus, Iléer), Moronillus, J. du V. et Atexia, Stph., genre placé à tort dans les Cryptophagides, par M. Redtenbacher, et laissé par Erichson et les auteurs du catalogue de Stettin, dans les genres de place incertaine^ enfin je crois aussi le genre Sphœrms. Je donnerai dans mon Gênera, dans lequel je me propose de faire une espèce de petite monographie de cette famille, les caractères de tous ces genres et les descriptions de plu- sieurs espèces nouvelles, et surtout les caractères géné- riques de mon genre Moronillus dont la diagnose se trouve insérée dans le bulletin de nos Annales pour 1854. Malheu- reusement, n'ayant que deux exemplaires de ce petit insecte très rare , divers points m'ont échappé quant aux carac- tères buccaux ou sont encore douteux. 9. ixote scr les familles des cccuides, Cryptophagides et slivantes. Erichson , le premier , a jeté un grand jour sur les carac- tères et la composition des familles dont je vais nV occuper, Glanures entornologiques. 101 mais à mon avis ne les a pas encore suffisamment limitées. L'illustre professeur adoptait seulement les familles des Cucujides, Cryptophagides, Mycétophagides et Lathridiides, reléguant, en outre, à tort cette dernière après les Cocci- nellides. Aussi plusieurs genres n'avaient-ils pu être conve- nablement placés par lui, tels , par exemple, que celui des Telmatophilus qu'il rangeait parmi ses Mélyrides ( Mala- chiides), je n'ai jamais pu concevoir pourquoi. M. Redten- bacher, dans sa faune d'Autriche, rapprocha avec raison les Lathridiides des Cryptophagides , mais changea d'une ma- nière des plus malheureuses la composition de cette der- nière famille qui, chez lui, ne forme plus qu'un mélange incapable d'être caractérisé sûrement en aucune façon. Les études que j'ai faites à propos des Glypéastrides , m'ont en- traîné à étudier également les diverses familles dont il s'agit, et je crois qu'il est indispensable de diviser davantage ces dernières pour mieux préciser leurs caractères et rendre leur composition fixe et certaine. Les caractères que pré- sentent les tarses de ces divers insectes me semblent propres surtout à les bien grouper et tranchent à mon avis la diffi- culté d'une manière satisfaisante. Voici brièvement de quelle manière je crois devoir com- prendre l'arrangement des familles en question. Passandrides. — Caractères des Cucujides , mais bords latéraux du cadre buccal fortement développés et prolongés de chaque côté en une grande plaque cachant les mâchoires, et parfois une longue apophyse grêle ( pièces jugulaires ). Tarses de cinq articles dans les deux sexes , à premier article très court ou même indistinct. — Un seul genre eu- ropéen : Prostomis. CrciiJiDES. — Abdomen à segments subégaux. Tarses de 102 Jacquelin dl Val. cinq articles, les antérieurs de quatre seulement chez les mâles. — G. Cuciijus^ Lœmophlœns. Brontides. — Abdomen à segments subégaux. Tarses de cinq articles simples ; le premier souvent très petit ou presque indistinct. G. Pediacus, Pldœoslicus, Dendropliagu$, Brontes , Lyctus. Cryptophagides. — Premier segment abdominal appa- rent, visiblement plus long que les autres. Tarses tous de cinq articles simples. — G. Antherophitgus , Emphylus, (Wyploplïagus, Paramccosoma , Alomaria , Ephistemiis , Hypocoprus. SiLVANiDES. — Tarses plus ou moins subpentamères, ve- lus inférieurement, à troisième article toujours échancré. — G. Silvanus, Psammœcus, Telmatopinlus , Bytiirus, Diphyl- /ms, Diphcœlus, Orest'ml Mycetéides. — Tarses tous de quatre articles. Pronotura offrant le plus souvent deux impressions longitudinales. — G. Mycetœa, Sijmbioles, Leistes? Myrmecliixenus, Litopliilus^ Mycétopuagides. — Tarses de quatre articles , les anté- rieurs de trois seulement chez les mâles. — G. Mycetopha- gus, Triphytlus, Litargus, Tifphœa, Berginus. Latridiides. — Tarses tous de trois articles. — G. Lan- gelartdia^ Monoloma, Holoparamecus, Agar'icophilus, Latliri- dius ,Coiticaria, Dasycerus. Clypéastrides. — Caractères mentionnés dans une note précédente. Cette note n'étant que provisoire, je crois inutile d'entrer dans de plus longs détails , car je développerai plus tard dans mon Gênera tous les caractères de ces diverses familles. Je ferai observer seulement que jai marqué d'un point Glanures enlomologiques. 103 de doute quelques-uns des genres que j'ai cités, non point parce qu'ils ne présentent pas les caractères mentionnés voulus, mais parce que n'ayant pas encore disséqué leur bouche, je ne pourrais affirmer que quelques caractères im- portants ne s'opposent à leur introduction dans les familles où je lésai provisoirement placés. Quelques genres relégués parles auteurs du catalogue de Stettin à la fin comme étant de place incertaine m'élant encore inconnus , je ne pourrais pour le moment indiquer leur place. Je puis ajouter toute- fois que le genre Aspidiphurus me paraît voisin des Dorca- toma. 10. Description de trois espèces nouvelles de bembidicm. Bembidium inustum, Jacq. du Val. Rufescente piceum; pronoto subcordato, basi distincte punctatorugoso y postice sat coarctato; elytris elongnto- ovatis, subparallelis, fortiter punclato-striatis , striis apice summo obsoletis ; abdominis apice late, palpis , antennis pedibiisque totis rufo-testaceis. Long 0,0052 ; larg. 0,0019. Dessus d'un brun un peu rougeâtre. Bouche et palpes d'un roux testacé. Antennes en entier d'un testacé rougeâ- tre, offrant un peu moins de la longueur de la moitié du corps. Pronotum légèrement convexe, un peu plus large que la tête, quoique plus large que long , plus arrondi sur les cô- tés en avant, assez rétréci en arrière , subcordiforme ; dé- pression transverse antérieure assez bien marquée, la posté- rieure plus distincte, visiblement ponctuée et rugueuse ainsi que la base , ligne longitudinale médiane forte , atteignant distinctement la base, celle-ci coupée carrément , fossettes 104 Jacquelin du Val. larges, arrondies, assez profondes; angles postérieurs droits, saillants. Elytres peu convexes , étroites, ovales-allongées, subparallèles , deux fois environ larges comme le prolhorax à sa base, fortement striées-ponctuées ; stries obsolètes en arrière, mais seulement tout-à-fait au sommet, la septième distincte ; deux points enfoncés sur le troisième intervalle. Dessous du corps d'un brun rougeâtre; abdomen en majeure partie d'un roux testacé, rembruni seulement à la base. Pattes en entier d'un testacé rougeâtre. Alpes du Piémont. Communiqué par M. Chevrolat. Cette espèce doit se placer entre les B. modestum et fui' vipes dans le commencement de mon neuvième groupe. Son faciès est assez remarquable et lui donne quelque ressem- blance éloignée avec les Stomis. 'o' Bembidium BiPARTiTDM, J. du Val. Capite thoraceque/rimneis; pronoto subquadrato,postice subaiigustato, basi lateribus leviter obliquo, angulis posticis obtusiusculis ; elytris subelongato-ovatis, tertia parte antica albicantibus, caeterumque fuscis, levîler utrinque unislriatis, cceterum levibus ; anieunis, palpis, pedibusque totis testa- ceis. Long. 0,002 ;Jarg. 0,0007. Tête et prothorax d'un brun un peu ferrugineux, bouche et palpes d'un roux testacé. Antennes à peu près de la lon- gueur de la moitié du corps, en entier d'un testacé rou- geâtre. Yeux très peu saillants. Pronotum peu convexe, plus large que long , un peu rétréci en arrière , presque carré , voisin de celui du B. bistriatum , impression transverse an- térieure peu marquée, la postérieure assez forte, fossettes des angles postérieurs assez bien marquées; base un peu oblique de chaque côté , angles postérieurs obtus. Elytres peu con- Glanures entomologiques. lOâ vexes, en ovale assez allongé, près de deux fois larges comme le prothorax à sa base , d'un jaunâtre très pâle ou blanchâ- tres dans leur tiers basilaire, brunes dans la suite de leur étendue. Stries , à part la première qui est légère et la deuxième dont on aperçoit à peine quelque trace , tout-à- fait nulles 5 la huitième fortement marquée en arrière, effacée antérieurement; partie recourbée de la première strie à peine oblique en dehors, assez longue , notablement moins toutefois que chez le scutellare, un peu contournée au som- met comme pour redescendre vers le second point enfoncé de l'élytre aveclequel elle ne se lie point cependant tout-à- fait, premier point placé supérieurement avant le milieu. Dessous du corps brunâtre. Pattes testacées. Sardaigne. Communiqué par M. Chevrolat, sous le nom de Tachis dimidiata Baudi, nom que j'ai dû changer, car il existe déjà un Tachys dimidialaMotsch.,et un B.dimidiatum Ménétr. Cette espèce doit se placer dans mon quinzième groupe, entre le fulvicolle et le scutellare. Elle ressemble un peu à ce dernier, mais s'en distingue parfaitement par sa coloration et la structure de ses élytres. Bembidium BREVicoRNE Chaud. Flavo tesiaceum, nonnumquam brunneum; pronoto sub- trawsvcrso, subquadrato, postice subangustato,basi lateribus leviter obliquo , angulis poslicis obtusiusculis ; elytris oblon- go-ovatis, utrinque distincte unistriatis, cceterum omnino levibus ; antennis totis, palpis, pedibusque pallide testaceis. — Long., 0,0014 ; larg., 0,0005. B. brevicorne Chaud, Enumér. des Carab. du Caucase, p. 193 à 320. Dessus du corps d'un testacé jaunâtre ou parfois plus ou lof» Jacquelin du Val. — Glanurts entomologiijues. moins brunâtre. Palpes d'un teslacé pâle. Antennes visible- ment plus courtes que la moitié du corps, en entier d'un testacé pâle. Yeux à peine saillants. Pronotum légèrement convexe , plus large que la tête , plus large que long, sub- transversal , un peu rétréci en arrière , presque carré ; im- pression transverse antérieure peu marquée , la postérieure forte, enfoncée; fossettes latérales assez bien marquées, base un peu oblique de chaque côté, angles postérieurs un peu 'obtus. Elytres ovales-oblongues, peu convexes, deux fois environ larges comme le prolhorax à sa base, offrant une seule strie distincte de chaque côté, entièrement lis- ses quant au reste , offrant quatre assez gros points en- foncés le long du bord externe et les deux petits points ordinaires sur le disque 5 partie recourbée de la première strie isolée au milieu, légèrement courbe, mais extrême- ment courte. Dessous du corps d'un teslacé jaunâtre , avec la poitrine et l'abdomen brunâtres. Pattes d'un teslacé pâle. Piémont. Communiqué sous le nom de T. minutissinuty Baudi. Doit se placer dans mon quinzième groupe entre YAlgi- ricum et le bistriatum ; c'est un des plus petits Carabiques que je connaisse. Nouveau pour la faune d'Europe , il est fort remarquable que cet insecte, découvert par M. Chau- doir dans la Mingréhe (Pr. tr.J Caucas.), se retrouve en Piémont ^MXB» REMARQUES SUR LE GENRE TRIAMMATUS, DE LA FAMILLE DES CÉRAMBYCmES. Par M. JAMES THOMSON. (Séance du 22 Avhl 1857.) Ce genre, fondé par M. A. Chevrolat (Rev. et Mag. de Zoo!., 1857, mars, p. 105) sur une espèce qu'il avait déjà désignée dans le même ouvrage sous le nom spécifique de Saundersii (1), me paraît avoir été caractérisée par cet auteur d'une manière très incomplète. En effet, dans sa diagnose générique, M. A. Chevrolat n'a cité que des carac- tères propres aux d* , négligeant ainsi de parler de ceux de l'autre sexe, qui sont très différents des premiers. Je donne ci-après la partie de la diagnose de M. A. Che- vrolat qui a rapport à ce que je viens de dire : (Genre Trîammatus Chevr. loc. cit.) Antennes de onze articles; premier grand, épais, rebordé transversalement avant le sommet ; deuxième court, troi- sième , quatrième et cinquième fortement noduleux : sui- vants très allongés, égaux ; onzième plus grand que les pré- cédents, et comme brisé et recourbé. Prosternum étroit , parallèle, allongé , arqué à sa partie postérieure , longitudinalement sillonné. Mésosternum moyen, subconiquement élevé. (1) Loc. cit. 1856. Janvier. Triammatus Saundersii, Chevrolat. Alatus, cinereus, elytris nigro-flavoque variegatis, basi tuberculatis. Capile thorace pectore infra in lateribus albidis ; antennis basi cine- reis, articulis tribus nodosis apice elongatis nigris. Long. 32 mill; larg. 11 mill. — Patrie : Bornéo. lOS J. Thomson. —Genre Tnamtnaïus. Possédant un certain nombre d'individus d* et $ du Trïam- matus Saundersii, et ayant étudié attentivement leurs carac- tères génériques et spécifiques, je crois devoir modifier la diagnose ci-dessus citée de la manière suivante : Premier article des antennes le plus gros, un peu renflé en arrière, où il est coupé transversalement 5 deuxième très petit, inséré près du bord latéral interne du précédent; troi- sième plus long que chacun des deux suivants; chez les c?, les troisième et quatrième articles fortement noduleux à l'extrémité ; le cinquième noduleux un peu après le milieu de sa longueur; les suivants aussi longs que le troisième; le dernier le plus long de tous. Chez les ?, le troisième arti- cle le plus long; le quatrième plus gros, renflé d'avant en arrière, plus long que les suivants qui vont en diminuant de longueur vers l'extrémité. Chez les d*, la saillie prosternale en triangle très allongé et très aigu, arqué à sa partie postérieure. Saillie mésosternale petite, ronde, subconique- ment élevée. Chez les $ la plaque prosternale non en triangle, assez étroite, faiblement rétrécie au milieu. Saillie mésosternale comme chez les d*. Les Triaînmatus, quoique très voisins des Monohammus , comme l'a fait observer M. A. Chevrolat, se rapprochent encore davantage d'une espèce de Bornéo décrite par M. Pascoe sous le nom de Monohammm Blatloides. {Trans. of the Ent. Soc. of London. 2^ séries, vol. 4, p. 48). Cet in- secte n'appartient évidemment pas à ce dernier genre, et doit en former un nouveau, pour lequel j'ai déjà proposé le nom de Hoiarionomus dans mes Archives enlomologiques, vol. I,p78. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LA FAMILLE DES HISTÊRIDES (Suite) (1). Par M. S.- A. de MARSEUL. (Séance du 9 Février 1853.) Mon Essai Monographique sur la Famille des Hisiérides touche à son terme. J'ai passé successivement en revue la série des genres et des espèces, La Société Enlomoiogique, avec un empressement qui m'honore, a poursuivi sans re- lâche la publication de ce travail : chaque numéro de nos Annales, depuis 1853, a fourni son contingent; et cependant il n'a pas fallu moins de 4 ans pour le compléter. II contient, en effet, la description détaillée de plus de 700 espèces, réparties dans 43 genres, et la figure d'après nature de toutes les espèces, avec de nombreux détails génériques ou spéci- fiques, dans 23 planches tellement chargées qu'elles renfer- ment plus de six fois la matière des planches ordinaires. Lorsque j'offrais à la Société ces prémices de mes études entomologiques, j'étais loin de prévoir toute l'étendue de ma tâche. Depuis lors, l'attention s'étant portée sur cette famille, de nombreux matériaux m'ont été fournis. M. le Docteur John L. Le Conte, de Philadelphie, a mis à ma (1) Voyez 3^ série, T. 1 (1853) , p. 131 et hlxl ; T. II (1854), p. 161, 525 et 671 ; T. III (1855), p. 83 et 327, et T. IV (1856), p. 97, 259 et 549. 3e Série, TOME V. 8 110 DE MaRSECL. disposition sa riche collection de Coléoptères des Etats-Unis, avec un aimable et généreux empressement; M. Andrew Murray, d'Edimbourg, m'a communiqué des espèces cu- rieuses du Vieux Calabar; MM. Asa Fitch, des Etats-Unis, Wollaston de Londres, m'ont été d'un grand secours; je les en remercie publiquement. Cette accumulation successive a pu contrarier l'unité du plan, mais elle a enrichi mon tra- vail et l'a rendu plus utile et plus complet. Il ne me reste plus maintenant qu'à coordonner tous ces éléments 5 adonner quelques idées sur l'ensemble de la famille, son organisation, ses mœurs, sa distribution géo- graphique ; à disposer systématiquement dans un tableau clair et méthodique, les genres dont elle se compose, comme je l'ai fait pour les espèces de chaque genre : ainsi j'aurai rempli ma promesse. Malgré les nombreuses espèces nouvelles que j'ai décrites, il en est encore beaucoup que je n'ai pas connues en temps opportun; et une révision complète de mon travail pourrait offrir déjà de l'intérêt. Mais ce serait peut-être aujourd'hui une entreprise hasardeuse et prématurée. Le nombre des nouvelles espèces ira croissant rapidement, les obser- vations et les critiques que j'appelle de tous mes vœux, me mettront sur la voie des améliorations à introduire, la communication des types me permettra de reconnaître certaines espèces des auteurs qui me sont restées inconnues. Alors ce sera le moment d'entreprendre quelque chose de sérieux et de réellement profitable à la science. Je sens, d'ailleurs, que ce serait abuser do la complaisance de mes collègues; et j'ai lu\te de laisser libre à d'autres le champ que j'occupe depuis trop longtemps. Je me bornerai donc à exposer d'une manière concise: Monographie des Hislérides. 111 1" Les caractères disUnctifs de la famille; 2» Les variations de forme qu'afiectont les principaux organes externes dans les tribus et les genres. L'anatomie intérieure de ces insectes n'a été le sujet d'aucun traité spécial ; le peu que nous en savons, est dû au savant Entomotomiste M. L. Dufour, qui en a dit quel- que chose incidemment dans un mémoire publié par l'Aca- démie des sciences. Je ne me sens pas en mesure de com- bler cette lacune. Ces études sortent de mon cadre et exi- gent une publication à part. 30 Les métamorphoses et les mœurs; la distribution géo- graphique. 40 L'histoire des travaux publiés sur cette famille ; les développements successifs qu'elle a reçus; 50 Le tableau synoptique des tribus et des genres que j'ai adoptés; 6» La description des espèces que je n'ai pu reconnaître dans les auteurs et qui m'avaient échappé lors de la publi- cation de leurs genres respectifs; le signalement plus complet de celles que j'ai pu me procurer depuis; enlin un genre nouveau fort intéressant et quelques espèces remarquables. Ces généralités seront closes par une table alphabétique de toutes les espèces citées dans la Monographie. Chaque espèce est précédée de l'initiale du genre et du n" d'ordre qu'elle y occupe ; elle est suivie du nom abrégé de l'auteur et de la date de sa publication, du volume et de la page où elle se trouve citée dans la monographie. Un catalogue systématique des tribus, des genres et des espèces, présentera une vue complète de la famille 112 DE MaRSEIL. et remédiera an défaut d'ensemble. Il me permettra éga- lement d'éviter ces longues listes si fastidieuses et sans intérêt, connues sous le nom d'crrala, corrections. Il contiendra plusieurs rectifications de noms, résultat d'er- reurs typographiques ou autres. Quant aux fautes sans importance, je m'en remets à la sagacité du lecteur et compte sur son indulgence. Convaincu de l'importance du principe de n'employer qu'une seule fois le môme nom spécifique dans chaque groupe, j'ai cru devoir l'appliquer dans la famille des His- térides. Je propose donc un nouveau nom pour les espèces formant double emploi, mais seulement lorsque ces noms sont de mon fait; car je respecte ceux des autres. En un mot, j'étends au groupe le droit de priorité admis géné- ralement pour le genre, et j'espère que la Société voudra bien admettre ce principe et le consacrer. Enfin je donne dans ce catalogue la synonymie des es- pèces du Catalogue Dejean, dont j'ai vu tous les types dans la collection de M. le M»» de la Ferté-Sénectère; ce n'est pas que j'attribue un droit de priorité aux noms de collection ou de catalogue, système qui a jeté beaucoup de confusion dnns la science; mais comme cet ouvrage a servi longtemps de régulateur dans le classement des collections, ce rapprochement facilitera la reconnaissance des espèces aux amateurs qui les conservent sous ces noms. I. Caractères distinctifs de la famille DES HiSTÉRIDES. Antennœ fractœ, retractiles, scapo elongato, funiculo 7-articulato, clava solida. Monographie des Hislér ides. 113 Mandibulœ validée, arcuatae, acamïnatae. Mnxillœ corneœ, malis 2 membraneis, apice ciliatis ; palpis filiformibus 4-articulatis. Mentum corneum, ligula brevi paraglossisque membra- neis, palpis flliformibus 3-arliculatis. Pronoium antice emarginatura, basi elytris arcte ap- plicatum. Ebjtra abdomine breviora, apice truncata, sutura recta, alas penitus tegentia. Prosternum prominens mesosterno arcte connexum. Pedes retracliles , coxœ anlicae transversœ , posteriores ovatae magis inter se, ab intermediis valde distantes. Tarsi 5-articulati. {Acriius tantum apud genus postici 4-articulati). Abdomen 5 segmentis, 3o parte ventrali supra producta, pone dorsalem adnexa, 4» et 5° ( Propygidio et Pygidio ) supra corneis, detectis. Les Histêrides ont les antennes insérées au devant des yeux, rétractiles, brisées; le scape est allongé, ordinairement contourné, épaissi au bout, et logé dans une coulisse pra- tiquée à la partie inférieure de la tête entre les yeux et le menton ; le funicule est composé de 7 articles serrés, or- dinairement courts; la massue est compacte, ordinairement pubescente, de 3 articles avec un appendice en manière de 4e article , presque toujours distincts, si ce n'est dans les genres Hetœrius et Ereimotus où elle parait formée d'un seul article cylindrique, tronqué, glabre. Cette massue est souvent logée dans une fossette creusée sous le protliorax, dont la position et la forme fournissent d'excellents carac- tères génériques. 114 DE MARSELL. La tête a le labre court et sans mouvement bien visible-, elle est armée de mandibules fortes, saillantes, recouibées en pointe aiguë. Les mâchoires sont cornées, avec les lobes membraneux, inégaux, barbus. Le menton est corné, la languette courte, membraneuse, ainsi que les paraglosses. Les palpes sont filiformes, si ce n'est dans le genre Psi- loscelis où ils sont sécuriformes, les maxillaires de 4 ar- ticles, les labiaux de 3. Le prothorax est échancrc en devant pour recevoir la tête ; le pronotum est étroiiemcnt appliqué contre la base des élytres, et le prosternum contre le mésosternum. Les élytres embrassent l'abdomen sur les côtés, cachent complètement les ailes au repos, s'ouvrent largement dans le vol, jusqu'à s'opposer base à base au-dessus du pronotum. Tronquées au bout (I), elles laissent à découvert les deux derniers segments dorsaux de l'abdomen (propygidium et pygidium), qui sont toujours cornés. La suture est droite, ni imbriquée, ni déhiscente. Le prosternum est toujours saillant entre les hanches, rétréci, plus ou moins avancé sur la bouche. Les hanches antérieures sont transversales, assez rapprochées à leur in- serlion ; les autres ovalaires. Les postérieures sont très dis- tantes entre elles, et fort éloignées des intermédiaires. Les trochanters en forme de virgule sont soudés à la cuijisc et ne font qu'un avec elle. Les tarses sont toujours de 5 articles dans les 2 sexes, ex- cepté dans le genre xicriins, où les 2 premiers des postérieurs s'étant soudés, il n'en reste que 4 de mobiles. L'abdomen se compose toujours de 5 anneaux s'emboî- (1) Le Pacliylopus dispar a les élytres terminées en pointe dépas- sant l'abdomen. Monographie des Hislêrides. 115 lant les uns dans les autres: le premier segment ventral est beaucoup plus long que les suivants; le troisième ne s'arti- cule pas sur le coté du troisième segment dorsal, mais à sa partie postérieure ; s'avançant derrière les élytres, il forme une espèce de triangle sur les côtés du propygidium. Les téguments sont durs, épais, cornés, luisants. D'un faciès particulier, qui les fait distinguer au premier abord, les Hislêrides ont cependant de nombreuses affî- niés. Les élytres courtes et tronquées se retrouvent dans toute la famille des Brachélytres. Ordinairement beaucoup plus courtes encore, dépassant même à peine la poitrine et lais- sant à nu presque tous les segments dorsaux de l'abdomen, cornés à cet effet, dans la grande majorité des espèces de cette dernière famille, elles s'allongent dans quelques-unes, telles que les Omalides, et laissent dépasser à peine les derniers segments abdominaux. Elles sont également unies au repos par une suture droite, et recouvrent entièrement les ailes. Mais les segments de l'abdomen toujours au moins au nombre de 6, sont semblables et articulés sur les côtés. Le pronotum n'adhère pas fortement à la base des élytres, et la poitrine est dépourvue de saillie prosternale. Les an- tennes ne sont point brisées, ni terminées par une massue compacte. Les Pselaphes partagent encore cette disposition ; ils y joignent une massue antennaire, et, à l'exceptiou des En- plecius, un abdomen de 5 segments cornés en dessus. Mais ils sont moins rapprochés par tout l'ensemble de leur forme; leur tête est grosse et toujours sortie du prothorax, leurs antennes à massue peu serrée et sans coude, leur abdomen dépasse toujours de beaucoup les élytres, leur pronotum 1 16 DE MARSEUL. est beaucoup plus étroit que la base des élytres , leurs tarses 3 articulés et leurs hanches postérieures contiguës les séparent plus qu'il n'est besoin. Les Nitidulaires ont plusieurs points d'organisation com- nnuns iivec les Histérides. Souvent leurs élytres sont abrégées et tronquées en arrière; leur abdomen est saillant et les derniers segments sont cornés dessus. Leur tête s'en- fonce dans le prothorax, échancré en devant à cet effet, et leurs antennes coudées, sont terminées par un bouton de 3 articles qui se loge sous le bord inférieur du prothorax. Les élytres sont ordinairement de la largeur du pronotum à la base. Le prosternum prolongé audelà des hanches antérieures, s'applique étroitement au mésosternum; mais il n'est sail- lant qu'à la base et toujours dépourvu de mentonnière. Les mâchoires, toujours bilobées chez les Hisiêridcs, sont pour la plupart d'entre eux réduites à un seul lobe. Les segments de l'abdomen sont mobiles, presqu'égaux entre eux; l'arceau ventral est articulé latéralement et non à la partie posté- rieure de l'arceau dorsal, de sorte qu'il est tout entier invi- sible en dessus. Le pygidium n'offre rien de remarquable, et n'affecte pas toutes ces formes singulières et variées qu'offre celui des Histérides. Le pronotum et les élytres sont également dépourvus de ces dessins réguliers qui forment leur livrée, de ces stries dont la disposition constante et pour ainsi dire géométrique, aide si puissamment à les classer et à les distinguer. Je ne pousserai pas plus loin les rapprochements. Les Trichoptérides aux élytres encore raccourcies et dépas- sées par l'abdomen, n'ont qu'une ressemblance fort éloi- gnée. Leurs antennes capillaires de 1 1 articles , hérissées de poils, terminées par une massue lâche de 3 articles, Monographie des Histérides. 117 leurs hanches antérieures contiguës, leurs tarses de 3 articles et leurs téguments pubescents, constituent des caractères trop tranchés pour permettre une méprise quelconque. Certains silphales malgré la disposition de leur abdomen et de leurs élytres, se distinguent aisément à leurs antennes de dix articles à massue ovale bi-articulée, à leurs hanches postérieures contiguës, et à leurs trochanters saillants. Le Sphœrites glabraliis ressemble tellement à un Hister au premier coup d'œil, que Fabricius l'avait placé dans ce genre. C'est le seul élément étranger qui se soit introduit dans la famille; tant elle est homogène! II. Anatomie, variations de formes. Corps ovalaire court, épais. Allongé, presque parallèle , plus ou moins aplati (Holo- lepla, PIvjUoma, Lioderma, Macroslernns,Plati]Soma , Car- cinops, Paromalus) . entièrement cylindrique (CyHsiix, Trypanœus, Xiplwno- tus, Terctrius). arrondi, presque globuleux [Hetœrius, Noiodoma, Eret- motus , Dendropliilus , Tribalus , Ontliopliiliis , Bacanius , Abneus, Acrilus). Noir lisse et luisant, rarement avec des taches rouges. brun , plus ou moins rouge ( Noiodoma , IJetœrius , GlifiinnaJ. métallique , vert ou bleu , rarement avec des taches rouges ou jaunes (Saprinus, Pacliijcrœrus , Plielisler, Terc- trius, Cyplurus). Tête ordinairement petite, arrondie. grosse {Oxijsternm, certains Ilisler). assez large et aplatie (Hololepta, Phylloma, Lioderma). 118 deMarseil. libre, se redressant lorsqu'on les inquiète, ne s'enfon- çant pas dans le prothorax de manière à disparaître en des- sous, cachée par le prosternum, Hololeptiens , Trypa- nœus , mais ordinairement rétractile et invisible en dessous dans rétat de contraction, s'inclinant en devant. Front souvent sépare de l'épistome par une strie, un re- bord ou un sillon transversal , épistome ordinairement faisant suite au front sans ligne de démarcation aucune, rétréci graduellement et tronqué en devant, prolongé en un long museau, en pointe plus ou moins obtuse, s'avançant sur la bouche (Trypanœus) . Labre court, transverse, horizontal, coupé droit en de- vant ou légèrement sinué, ou enfin un peu arrondi ; perpendiculaire, paraissant échancré en dessus, trian- gulaire fortement excavé en devant, fermant la bouche et s'appliquant exacte ment à l'échancrure du menton : Holo- LEPTIENS ; prolongé en lobe médian , ou élargi ou conique , relevé dans le d* (deuxième groupe du genre Hister). Yeux placés verticalement de chaque côté de la tête, au dessous d'un rebord saillant, séparés de la base des mandi- bules par la coulisse des antennes, déprimés et enfoncés en tout ou en partie dans le prothorax, en croissant plus ou moins élargi, exactement arrondis et saillants (Trypanœus). Mandibules fortes, arquées en dedans, terminées en pointe assez aiguë ; égales, cependant quelquefois la gauche est plus forte et plus longue (Oxîjsternus, d* de certains Hister) ; Mono(jra]phic des Uisléndes. 119 munies quelquefois d'une ou plusieurs petites dents, d'autres fois inermes, croisées, la gauche sur la droite dans l'état de contraction, excepté dans les IIololeptiens; saillantes et avancées : Hololeptiens, plus ou moins enfoncées , et quelquefois entièrement couvertes soit par le labre, soit par le museau (Trypanœm), Bouche ordinairement étroite, resserrée entre les mandi- bules, quelquefois fermée exactement par le labre et le menton, dans ceux qui, à l'état de contraction, se liennent la tête redressée; dans les autres, ces parties sont protégées en dessous par la mentonnière, en dessus par les mandibules et le labre. Menton corné, large, transverse, rétréci et sinué ou é- chancré en devant. Lèvre membraneuse avec les paraglosses lobulaircs, al- longées, ciliées en dedans, la languette nulle ou peu sail- lante. Palpes labiaux filiformes, de 3 articles ; 1er petit, 2e et 3e allongés, à peu près d'égale longueur, l'un obconique, l'autre fusiforme, élargis et tronqués au bout (PsiloscelisJ. Mâchoires insérées derrière le menton (Hololepla, Lioder- ma, OxysternusJ, de chaque côté ordinairement, en partie derrière et latéralement (Phylloma), cachées dans une coulisse des mandibules ou derrière le menton, au moins en partie ; cornées, à deux lobes mem- braneux ciliés au bout et en dedans, arrondis, peu sail- lants (excepté 1er groupe liisierj, l'externe beaucoup plus long que l'interne. 120 DE MARSEUL. Palpes maxillaires filiformes de 4 articles : 1er petit, 2e long obconique, 3e court, obconiqueou cylindrique, 4^ fusiforme aussi long que le 2e, — renflé et tronqué au bout fPsilos- celis). Antennes assez courtes, reployées sous la tête à l'état de contraction, brisées. Scape allongé, courbé, renflé au bout, inséré sous un rebord du front, entre les yeux et la base des mandibules, à une grande distance l'un de l'autre ; quelquefois ce point d'insertion remonte un peu entre les yeux et paraît en dessus, de manière que les antennes sont placées sur le front (Xiphoîiotus, Plegaderus , Onllwphilus, Bacanius, Abrœus, Acriius). Il est logé dans une coulisse plus ou moins pro- fonde, pratiquée entre les yeux et la base des mandibules, large sur les côtés de l'épistome (Abrœus, Plegaderus), étroite et profonde {Hister, Uololepla, SaprinusJ. Funicule de 7 articles, petits, serrés, glabres, avec quel- ques cils : 1er plus loug et un peu plus fort; plus gros et plus court que le suivant (Abrœus); — 2e quelquefois plus al- longé que les suivants (Ontliopliilus, Abrœus, Bacanius, A- criitis); — les autres courts, à peu près d'égale longueur, s'élargissant souvent vers la massue. Massue velue de 4 articles très serrés, mais distincts, coupés droit ou angulairement entaillés (1). les articles tout à fait indistincts (Monoplius), d'un seul article sans trace des soudures (Heiœrius, Erct- molus). Arrondie, en pointe plus ou moins obtuse, quelquefois courte, obtuse (Tribalus), — cylindrique, tronquée (Iletœrius Ereimolus), — renflée progressivement, implantée sur l'axe (1) M. Lacordaire considère le dernier article comme un appendice du 3*, mais je le trouve séparé comme les autres articles. Movographie des Hîstérides. 121 môme du funicule ; — abrupte (Trîbalus , Tnjpanœus , Ontliophilus , Notodoma) ; — ovale , transverse , implantée obliquement (Monoplius). Fossettes anlennaires de la forme de la massue, plus ou moins marquées, pratiquées au dessus du bord pectoral, dans l'angle même, ne paraissant pas autre chose que la jonction de la lame dorsale et de la lame pectorale : Glym- ma, Cylistus. sous l'angle antérieur entre deux plis du bord pectoral dont l'interne laisse une coulisse oblique pour le passage de l'antenne, et l'autre est entier: Platysoma, Omalodes, Mar- garinolîis, Monoplius, Ep'icrus. creusées au dessous du bord pectoral qui est entaillé d'une coulisse pour le passage de l'antenne, tantôt au milieu du flanc: Plegaderus, tantôt sur le côté, un peu au-delh de l'angle antérieur, bien limitées, profondes, arrondies ; le bord ayant l'air con- tinu et seulement très étroitement entaillé obliquement: Onlhopliikis, Sphœrosoma, tantôt adossées au prosternum ; Saprinus, Pachylopus, tantôt larges et placées au devant des hanches : Xi- phonolus, Teretrïus, Carcinops, Paromalus, Bacanius^ Den- drophilus. Elles sont nulles dans les Hololeptiens et les Trypa- NÉENS; il en est de même dans beaucoup d'espèces du genre Hister; la massue se loge entre la tête et le bord interne du prothorax ; le scape seul entaille un peu le bord pectoral. Pronotum serré à la base contre les élytres ; arqué (Oxysternus, Plœsius, Placodes), ou bisinué avec le milieu un peu avancé sur l'écusson (Hister, Trypanœus, Omalodes) Angles postérieurs bien marqués , obtus , — tout à fait 122 DE MARSEUL. arrondis (Trypanœus, Oxysternus) — assez aigus, Plegade- rus, Saprinus] laissant ordinairement un intervalle plus ou moins étendu, occupé par une partie triangulaire des épimères du méso- thorax (Oxysternus, Trypanœus, OmalodesJ; plus large que long, convexe transversalement, quelque- fois plan (Hololcpia, Phylloma , Macroslernus , Vlatysoma, Paromalus), — cylindrique , plus long que large (Cylisius, Trypanœus ; abaissé et rétréci en devant, avec les angles antérieurs obtus, et une échancrure large semi-circulaire, enclosant la tôte; — avec une avance en forme de lame au-dessus de la tète : Xiplionotus -^ — garni ou dépourvu de poils sur les côtés, lisse ou finement ponctué avec une strie marginale, presque toujours interrompue en devant et à la base, une latérale, et rarement une 2^, suivant les côtés et même le bord antérieur (Hister, Omalodes, Platysoma), — tuberculeux (MargarinotusJ, — bordé d'un bourrelet latéral (Ilelœrius^ Plcgaderus), — marqué de côtes longitudinales (Onthophi- lus, GlynwiaJ. Ecusson petit, triangulaire; — rarement indistinct (Try- panœus) . Elyires formant ensemble un trapèze plus ou moins al- longé (depuis //o/o/ep/a jusqu'à Cy/éstMs^, échancré en devant, un peu rétréci par derrière ; rarement parallèles : Cylisius, IIololeptiens, Trypa- NÉENS, droites au bout : Plœsius , Ontliopliilus, Paromalus, Epie- rus, Platysoma, Placodcs , Aulacosternus , — arrondies et laissant un petit angle suturai rentrant : Ctjpturus, Mono- plius, Trypanœus, Abrœus, — tronquées obliquement de de- hors en dedans et laissant un angle suturai large, plus ou Monographie des Histérides. 123 moins marqué : Lioderma , Macrostermis , — prolongées en en pointe suturale dans le d* du Paclujlopus dispar. repliées sur les côtés et formant un bord infléchi^ ordinai- rement anguleux à l'épaule, avec une fossette dans certains Hister, sillonné de stries marginales. Le dos desélytresest plan (Hololepia, Macrosternus, Pla- tiisoma,Paromalus) — convexe transversalement fOx^/ster/?^ls, Cypluriis, Pachycrœrus, Hîsler, Dendrophilus, Abrœus, Try- panœus, CylistusJ, — bombé (Monoplius, ScapomegaSy Hetœ- rius). 11 est parcouru par des stries dont la distribution est assez constante, les extérieures presque toujours plus marquées que celles qui avoisinent la suture, depuis l'humérale avec les subhumérales , les dorsales et la suturale ; chaque genre affecte une disposition spéciale des stries ; ainsi le système n'est pas le même dans les Hister que dans les Saprinus, dans les Epierus que dans les Platysoma ou dans les Carci- nops, et encore moins dans les Hololeptiens et les Omalodes. Rarement la surface est tuberculeuse (MargarinotusJ ; cos- tiforme (Onthophilus, Glymma, Pelorus). La face sternale est très remarquable par ses formes variées. On y trouve d'excellents caractères génériques, non seulement dans la fossette antennaire, mais encore dans la forme du prosternum et dans sa jonction avec le mésosterniim . Les trois segments forment ensemble une espèce de surlace triangulaire dont le sommet est l'extrémité antérieure du proslernum et la base le bord postérieur du métasternum. Ce dernier est beaucoup plus long que le proslernum; le mé- sosternum est court, soudé au mélaslernum dont il est ce- pendant presque toujours distinct par une ligne transversale. Le prosternum forme toujours une saillie plus ou moins étroite , entre les hanches antérieures ; — très saillant et 124 DE Marseil. étroit {Oxifsternus, Hister), — large, peu saillant ( flo/o- lepta , Macrosternus, Plegaderus, Eretmotus); avec ou sans stries marginales; coupé droit à la base et juxtaposé sur la partie antérieure (lu mésosternum {Hislcr, Saprbius, Pachytopiis ^ Bacanîus , Abrœus, quelques Acrilus), — ou un peu sinué {Spliijracus , Notodoma , Epierus , Scapomegas , Ilctœrius , Erelmolus , Tribalus, Onihophilus, certains Abrœus et Acritus), — ou en- taillé et pénétré par une pointe du mésosternura : Monoplïus, Trypanœus, excepté deux, Teretrius, Xiphonotus , Pelorus, Glymnia, — ou arrondi et s'enfonçant dans une échancrure du mésosternum : Hololeptiens, Plœsius, Placodes, AiUacosier- niis, Platysoma, Cylistus, Cyplurus, Pacliycrœrus, Pkclisler, Omalodcs, Marcjarinolus , certains Hisler, Carcinops, Paro- malus, Dendrophilus , Pleyaderus^ Psiloscelis, Conûpus^ Rhypocharcs, — sinué et pénétrant néanmoins dans le méso- sternum : Macroslernus. Tantôt sans mentonnière {Saprinus, Pachylupns^ Trypa- nœus, Plegaderus, Acrilus, Abrœus, Xiphonolus)^ OU avec une mentonnière trèsin distincte : Hololeptiens, Hetœrius, Erelmotns, Pelorus, Notodoma, avec une mentonnière courte : Cyplurus^ Phelistcr, Sphy- racus, Omalodes, Spluerosoma^ Margarinotus, Hister, Epie- rus, Carcinops, Monoplius, Scapomegas, Dendrophilus, Tri- balus, Teretrius, Ontopliilus, Bacanms^ Psiloscelis, Conlipus, Rhypocharcs, ou longue, dépassant quelquefois les angles antérieurs du prothorax : Plœsius, Placodes, Aulacosternus, Macroslernus, Platysoma ^ Cylistus, Pachycrcerus, Paromalus, Glrjmma. Le mésosternum est ou droit antérieurement, ou en pointe, ou entaillé quelquefoisjusqu'àla base: Oxysternus; bordé d'une strie, ordinairement interrompue en devant. Monographie des Ilislérides. 125 Les pattes sont rétractiles, sans être reçues dans des en- foncements particuliers ; la première paire est très rapprochée de la deuxième à son insertion, la troisième est fort éloi- gnée de celle-ci ; l'intervalle qui sépare les pattes de la môme paire, est plus considérable postérieurement qu'an- térieurement. Les hanches sont transversales, antérieures plus longues, arrondies en dedans. — Les trochanters en forme de virgule joints à la hase de la cuisse. Cuisses courtes, épaissies au milieu, bordées dans le sens de la flexion d'un sillon en dessous et d'un canal en dessus pour loger les jambes; —beaucoup plus renflées: Tnjpanœus, Cylistîis^ Pachylopus. Jambes antérieures élargies en triangle, comprimées, rebordées en dedans, terminées au bout par deux épines inégales; souvent dentées plus ou moins fortement ( P/a- hjsoma, Holotepla, Lioderma, Hister, Monoplius), quelque- fois ciliées ou denticulées (Saprinus, Epierus^ Pkelister); — fortement dilatées (Dendrophilus, Erelmolus, Saprinus)^ — grêles {Otilhophilus) ; creusées en dessus d'une fossette tarsale dont la configura- tion varie, caractère dont Erichson s'est servi fréquemment, tantôt sinuée et bien entaillée : Hotolcpta, Oxysternus, Pla- codes, Plœsius, Aulacosiernus ; tantôt droite et peu nettement accusée : flister, Saprinus. Les jambes postérieures plus régulièrement triangulaires, bordées en dedans, terminées par deux épines inégales, ci- liées en dehors, dentées ou denticulées sur un ou deux rangs,— quelquefois grêles [Plegaderus, Ontophilus,Abrœus, Bacamus), — d'autre fois très élargies {Erelmotus^ Dendro- philus, Hetœrius), — rarement renflées en forme de carde ; Pachylopus. 3e Série, tome v. 9 126 DE MaRSEIL. ordinairement semblables^ cependant les intermédiaires sont dentées , et les postérieures ciliées et courbées {Try- panœus). Tarses de cinq articles, excepté dans les Acritus , où les postérieurs sont de quatre seulement , jamais dilatés, com- primés, petits, de même longueur, seulement le deuxième quelquefois plus long que les suivants ^ le dernier armé d'un double crochet , excepté dans les Xiphonoius. Abdomen de cinq anneaux. Le premier segment ventral est toujours le plus grand, bistrié entre les hanches, prolongé en pointe dans le Tacliylopus dispar ; les autres sont courts , serrés les uns contre les autres, surtout dans la contraction ; le troisième et le quatrième se voient en dessus ^ les deux derniers segments dorsaux sont visibles ordinairement dans toute leur étendue : le quatrième, ou propygidium , est en hexagone court , incliné plus ou moins fortement; le cin- quième , ou pygidium , en triangle curviligne plus ou moins allongé , affecte différentes positions : ordinairement oblique, il est quelquefois perpetidiculaire : Scapomegas, Eretmoius, d'autrefois entièrement tourné en bas : Mono- plius, Cyplurus , Pacliylopus, Onthopliilus ; quelquefois en pointe simple ou bifide, plus ou moins aiguë ou tranchante: Trypanœus. III. Métamorphoses et Moeurs; Distribution GÉOGRAPHIQUE. Les premiers états des Histérides sont encore peu con- nus, malgré la multiplication considérable des espèces. Les seules larves publiées jusqu'à ce jour sont celles des Hisier merdarius , décrite par Paykull (Mon. Hist., pi. 1, fig. 1 ), I\lonographie des Histérides. 127 que j'ai reproduite d'une manière plus exacte , H. cadave- rmî/s, observée par Latreille ( Dict. d'Hist. nat.,x, 429), du PlaUjsoma obloyigum, du Paromalus flavicornis et du Plegaderus discisus , étudiées par M. Ed. Perris dans ses Insectes du Pin mariiime (Soc. 1854, p. 85-97), découvertes précieuses dont j'ai pu enrichir mon travail. Ce nombre d'observations esttrop restreint pour en déduire une doctrine satisfaisante sur les métamorphoses de la famille en général. A en juger par celles que nous connaissons, les larves ont d'intimes rapports avec celles des Brachelytres et des Sil- phides. Allongées, charnues, linéaires, elles sont composées de treize segments. La tête est plate, cornée, l'épistome et le labre sont soudés, le bord antérieur dentelé, les stigmates nuls. Les antennes , relativement assez longues , sont com- posées de quatre articles ; le premier, très court et rétractile ; deuxième allongé, renflé en dedans vers le bout; troisième, tronqué et muni en dehors d'un très petit appendice et d'une courte spinule, et, en dedans, d'une autre spinule très petite; quatrième étroit, cylindrique, tronqué et surmonté de trois petites soies. La cavité buccale est petite, la lan- guette manque, le menton, à deux lobes divergents, porte les palpes labiaux de deux articles, sauf dans les Plegaderus, où il y en a trois. Les mâchoires très longues, étroites, cylindri- ques, de deux pièces, dont l'une , quatre fois plus longue que l'autre , est munie en dedans d'un long pinceau de poils , et l'autre d'un lobe grêle, court, papilliforme, sur- monté d'une petite soie. Palpes maxillaires de trois articles, ( de quatre dans les Plegaderus). Les mandibules sont très longues, falciformes, acérées, et munies en dedans, vers le milieu, d'une forte dent saillante, surmontée d'une apo- physe dans quelques-uns. 128 DE MaRSECL. Le thorax est de la largeur de la tôte, et muni de poils rares sur les côtés. Le prothorax, beaucoup plus grand que les deux autres segments, est corné en dessus. Les pattes sont courtes et grêles , de quatre articles , termi- nées par un seul crochet petit et subulé. L'abdomen composé de neuf segments égaux au prothorax et à peu près égaux entre eux, excepté le dernier qui est un peu plus grand et terminé par deux longs appendices biarti- culés. Il y a neuf paires de stigmates placées sur les côtés du mésothorax et des huit premiers segments abdominaux. La forme des organes buccaux dénote des habitudes car- nassières. Il est probable que les larves des Histérides sont toutes dans cette catégorie, même celles qui vivent dans les bouses 5 et toutes celles dont on a étudié les mœurs le sont réellement. Ainsi, comme je l'ai décrit (ï853, p. 252) d'après les observations de mon ami M. Ed. Perris, le Pla- tysoma obloncjnm à l'état de larve vit aux dépens des larves et des nymphes du Tomicus stenographus , de même que le Paronialus flavicornis ; le Plcgaderus discisus, de celles du Crypiurgus pusillus. Le développement est assez rapide, et ne dure qu'environ cinq mois. Quand le moment de la métamorphose est venu, les larves se construisent une coque à parois Usses avec les débris des substances dont elles ont vécu. La nymphe n'offre d'autre particularité que deux appendices divergents à l'extrémité de l'abdomen. Les habitudes des Histérides à l'état parfait sont les mômes que celles des Staphylins et des Silphales. Il vivent dans les cadavres, les excréments, les détritus des végétaux et sous les écorces des arbres morts. Quelques-uns ont été rencontrés Monographie des Hislèrides. 129 dans les fourmilières (V. Mserkel, Insectes myrmecophiles, Germ. Zeit. t. v, p. 345). Ils sont communs au printemps et en automne. Ils volent assez bien. Leur démarche est peu agile, et ils se contractent quand ils veulent échapper au danger qui les menace. Distribution géographique. Le nombre des espèces d'Histérides que j'ai décrites et figurées est de 620; celui des espèces qui ne me sont con- nues que par la description des auteurs, de 126. Elles sont répandues sur tout le globe, mais inégalement réparties : 92 appartiennent à l'Europe; 107 à l'Afrique ; 64 à l'Asie ; 294 aux deux Amériques, et 16 seulement à l'Océanie. 13 sont communes à l'Europe et à l'Afrique^lO à l'Europe, et à l'Asie, 4 à l'Afrique et à l'Asie ; 12 se retrouvent dans tout l'ancien continent, et 8 à la fois dans l'Ancien et dans le Nouveau-Monde. Des 43 genres que j'ai admis , les suivants : Hotolepta Platysoma, Saprinus, ont des représentants dans tout l'uni- vers; Paroma/î(s, Teretrius, Onthophilus et Abrœus, répandus dans toutes les parties de l'ancien continent, Contipus, Epie- rus, Carcinops, Hetœriiis , Dendrophilus, Tribatus, Pacliy- lopus, Plegaderus, Bacanius et Acritus, dans quelques-unes seulement, se rencontrent également dans le nouveau con- tinent. Un assez grand nombre sont purement américains : PhjUoma, Lioderma, Oxysternus, Cylistix, Phelisler, Sphy- racus, Omalodesik l'exception d'une espèce douteuse des îles Marquises ), Psiloscelis, Scapomegas et Trypanœus. Glymma est Européen ; Placodes, Macroslernus, Pacliycrœrus^ Rfiypo- chares , Monoplius , Pelorus, Eretmotus, Sphœrosoma et Xi- 130 DE Marseul. phonotus sont africains; Plœsms, CypUtrus et Notodorna sont asiatiques. Enfin Aulacosternus est commun à l'Afrique et à rOcéanie, et Margarinotus répandu sur les plages méditer- ranéennes, soit en Espagne, soit en Afrique. IV. Histoire des travaux sur les Histérides. 1735. Linné réunissait dans un même groupe les 6 espè- pèces d'Histérides qui lui étaient connues. Ce genre, sous le nom d'Hister, adopté parles auteurs qui vinrent après lui, vit grossir peu à peu le nombre de ses espèces. Fabricius en dé- crit 10 dans son Sijstema Entomologlœ (1175); Olivier, 24 dans le premier volume de son Entomolocjïe (1789) ; Herbst, 30 dans son Natursystem (1791) ; Fabricius , dans son En- tomoLocjia systeniatka en décrit le même nombre, en y com- prenant celles du supplément (1792), et plus tard, en 1811, dans son Systema Eleul lier alor uni, il en porte le nombre à 43. C'est dans cet ouvrage qu'il décrit trois espèces du genre Trypanœus, en les réunissant au genre Bostnjchus. 1803. Le premier ouvrage spécial sur ce groupe est la monographie des espèces des anciens départements deDon- nersbimj, de Saar et de Rhein und Mosel, publiée à Franc- fort-sur-Mein dans les Cahiers d'Entomologie de Hoffmann , Koch, Millier et Linz, connus sous le nom d' Entomologische Hefte. Les limites restreintes de ce travail ne l'empêchent pas d'être fort utile. Le groupe y est distribué en 9 familles, d'après la disposition des stries du pronotum et des élytres, que tous les auteurs ont employées après eux avec succès. 34 espèces y sont décrites avec soin ; des figures , un peu grossières encore, mais reconnaissables, limitent bien cer- taines espèces nouvelles ou litigieuses. (1805) Sturm , dans Monographie des Hislérides. 131 sa Faune d'Allemagne et Duftschmidt, dans celle d'Autriche, décrivent chacun 38 ou 39 espèces!, mais sans apporter au- cun jour nouveau, et sont loin de valoir le précédent. (1808) Gyllenhal fait bien connaître les espèces de Suède. 1811. La principale monographie générale, celle de PajkuU, divise les Hislérides en deux genres //is fer et Holo- lepta, décrit d'une main de maître et représente, par des figures au trait d'une grande exactitude, 93 espèces. Voici le tableau de ses divisions et subdivisions : Genre Hïster. I^ Sectio : prolliorax longitudinalîler strialus. la Tribus : prothorax lateribus bistriatus. ctpécei, nouTelleS, 1' Familia : elytra stria marginali unica. 15 dont 7 2' Familia : elytraabsque stria marginali. 6 3 IP Tribus : prothorax lateribus unistriatus. 1" Familia : elytra absque stria marginali. 4 1 2* Familia : elytra stria marginali unica. 5 IP Sectio : prothorax longiludiiialiter haiid siriatus. I' Tribus : corpus ovatum. 1^ Familia : elytra striis 5 dorsalibus. . . 5 2 2=' Familia : elytra striis dorsalibus 4 vel paucioribus. V Subdivisio : stria elytrorum suturali a 4a dorsali distante 9 4 2» Subdivisio : stria suturali antice cum i^ dorsali connexa 17 4 y Subdivisio : stria suturali nulla. . . 4 l 132 DE MARSEUL. espèces, nouvelles. 3» Familia : 6 2 11=» Tribus : corpus oblongum. 1" Familia : elytra liaud striata 2 2» Familia : elytra striala. 4 1 IIP Seclio : Pronolum sulcatum. h Tribus : pronotum utrinquc longitudina- iiter uni-sulcatum 4 lia Tribus: pronotum longitudinaliterpluri- sulcatum 3 1 84 26 Genre Hololepta 9 Toutes ces espèces sont bien définies à peu d'exceptions près : les divisions quelque systématiques qu'elles soient, ne s'éloignent pas trop de l'ordre naturel. Les caractères sur lesquels elles s'appuient sont tranchés et d'un usage facile. PaykuU est le premier qui ait fait connaître la larve d'une espèce, VHisler merdarms. Dans les années qui suivent jusqu'en 1834, un grand nombre d'auteurs publient des espèces nouvelles dans des ouvrages isolés ou dans des Faunes locales : Wiedeman, 4 (1817); Germar, 6 (1813, 1817, 1824); Kirby, 4 (1817, 1827); Fischer de Waldheim 3 (1823); Sahlberg, 2 (1817, 1823); Say, 22 (1825); Stephens, 4 (1830), et Brullé, 3 (1832). Leach, dans le tome iiF du Zoological misceUany (1817), sépare du groupe les 4 genres Platysoma, Dendropliilus, Onihophilus et Ahnms, qui sont bien établis et ont été con- servés. Eschschollz, dans le Zoolofjkal allas (1829), crée le Monographie des llistérides. 133 genre Trypanœus, qui avait jusqu'ici passé inaperçu des entomologistes, et qui s'est enrichi dans mon travail de tant d'espèces nouvelles. 1834. Erichson, de regrettable mémoire, dans le seul volume du Jahrbiicher publié par Klug, en étudiant la col- lection du Musée de Berlin, a formé une famille de ce groupe et l'a remanié tout entier d'une manière très métho- dique et rationnelle. Il l'a répartie en 21 genres, que j'ai tous adoptés, et il a fait connaître bon nombre d'espèces nou- velles. Voici le tableau de sa classiflcation : Jer Groupe : Tête saillante (prosternum sans mentonnière) : Hololepta, Pk., PhijUomu [IIol. coriicalis Pk.), et O^ysfermts (Dj.). 7/c Groupe : Tête s'enfonçant dans le prothorax, et reçue par une mentonnière ou prolongement anté- rieur du prosternum. A. Fossettes pour la réception de la massue des antennes, située au bord antérieur du dessous du prothorax. a. Fossette des jambes antérieures pour loger les tarses nettement limitée des deux côtés : Plœsius (N. G.)^ Placodes (N, G.), Platijsoma Leach., Omalodes (Dej.), Ctjpiurus (IV. G.). b. Fossette des jambes antérieures pour loger les tarses effacée au moins d'un côté : Hetœrius (Dej.), Epierus {H'isler fulvicornis F.), Tribalus (Hist. capensis Payk.). B. Fossettes des antennes situées au milieu du dessous du prothorax : Dendrophilus Leach., Paromalus {Hist. flavi- cornis F.). 134 DE Marseul. ///e Groupe :Téie se retirant dans le prothorax; menton- nière nulle, bouche appuyée immédiatement sur le bord antérieur du prosternum. A. Antennes insérées sous le bord du front : Saprinus (Hist. nitidulus), Pachylopus (N. G.), Tnjponœus Esch.. B. Antennes insérées sur le front môme : Teretrius (Hist. picipes F.J, Plegaderus {Hist. cœsus V.),'OnthophilusLeaiCh.,Abi-œus Leach.. Plus tard dans sa Faune de la province de Brandebourg (1839), dans le voyage de Wagner en Algérie (1840), dans la Faune de Van Diémen et dans celle d'Angola (1842), il a fait connaître un certain nombre d'autres espèces. Plusieurs autres auteurs ont ajouté successivement quel- ques nouvelles espèces^ parmi lesquels je citerai MM. Aube, le Comte de Mannerheim, Le Guillou, Rosenhauer, de Motschulsky, Lucas, Solier, Léon Fairmaire, Blanchard, Fahrseus, Truqui et Reiche. Mais en terminant cette revue historique, je ne puis pas- ser sous silence M. le Maior J. Le Conte et son fils, le doc- teur J.-L. Le Conte, dont les travaux ont jeté une si grande lumière sur les Histérides des États-Unis d'Amérique. Le premier en a donné une Monographie complète en 1845. Les espèces y sont groupées d'après les genres d'Erichson ; toutes sont figurées au trait et reconnaissables ; 37 sont nou- velles. Le second, en 1851, décrit environ 40 nouvelles espèces de Californie, provenant du périlleux voyage que son dé- vouement à la science a pu seul lui inspirer. En 1852, le môme auteur, dans un travail intitulé : Hinds towards a Monographie des Histérides. 135 natural classification, discute !e système d'Erichson, rejette les genres Omalodes, Plalysoma, Plœsiiis, Placodes, qu'il fait rentrer dans le genre Hisier^ subdivisé en 15 sections. Il réunit également au genre Saprinus, le genre Pachylopus, d'Erichson. dont il n'a pas connu le type et auquel il avait rapporté, peut-être à tort, beaucoup d'espèces califor- niennes dans son travail précédent. Ce genre est distribué en neuf catégories. Il fonde pour deux espèces assez dispa- rates, inconnues à Erichson, le genre Cœrosiernus, que j'ai préféré réunir aux Tribalus. Voici le tableau synoptique des genres qu'il a conservés : .4. Caput porrectum antice non lobatura. Rïandibulœ edentatae. .... Hololepta Pk. — dentatse; prosternum latum planum. . . . Oxjjslernus Er. (Exot.). — dentatae; prosternum elevatum subacumi- natum Phijlloma Er. (Exot.). B. Caput retraclum ; prosternum antice valde lobatum. a. Scrobiculiantennalesantici. 1. Tarsianticiunguiculounico. QjpturusEr. (Exot.). 2. — biunguiculati. Mandibulœ porrectîe, an- tennœ subfrontis mar- gine insertae, capitule S-articulato Hisler L. (Ce genre comprend Omalodes Er., Platij- soma Leach; Plœsius, El ., Placodes Er.) 136 DE Marsell. — porrectee ; antennsB sub frontis margine in- sertae, capitule solido truncato Hetœriiis Er. — retractae ; antennae in frontis margine inser- tae, capitule 3-articuIo rotundalo Epierus Er. — retractœ; antennae in frontis margine inser- tae, capitulo 3-articu- lato, truncato Tribalus Er. b. Scrobiculi antennales medii latérales, antennae articuloSolatiore. Dendrophilus Leach. — — non latiore. Paromaius Er. C. Caput retractum ; proster- num antice non lobatum. a. Antennae sub frontis mar- gine insertae. Mandibulae exsertœ; scro- biculi antennales antici. Cœrostemus N. G. — exsertœ; scrobiculi antennales medii . . . Saprinus Er. — clypeo obtcctae . . . Tnjponœus Er. (Exot.). b. Antennae in frontcm insertœ. Scrobiculi antennales medii, latérales, proslerno sub- produclo Terelrius Er. — ad prostcrni latera siti. . Pleçiaderus Er, Monographie des Histérides . 137 — antici Onthopliilus Leach. — medii, latérales, prosterno truncato Abrœus Leach. Enfin, dans un dernier mémoire (1853), il tonde les genres Bacanius et Acritus^ qui méritent bien d'être séparés du genre Abrœus. Auteurs cités. AuBÉ(Ch.). Description de deux Coléoptères nouveaux des genres Ptîlium et Hister. V. Société Entom. de France 1833, pag. 94-96. Notes sur quelques Coléoptères nouveaux. V. Soc. Ent. 1842, p. 225-237. Description de deux Coléoptères nouveaux appartenant à la Faune parisienne. F. Soc. Ent. 1843, p. 73-76. Description de quelques insectes Coléoptères apparte- nant à l'Europe et à l'Algérie. V. Soc. Ent. 1850, p. 299- .346. Bach (M.). Kaferfauna der Preussischen Rheinlande mit beson- derer lliicksicht auf Nord-und Mitteldeutschland, 4 vol. 1849-1854. Blanchard (Emile). V. Voyage dans l'Amérique méridionale, par M. d'Or- bigny, 1850, p. 68-73. BoHEMAN (Carolus-H). Insecta Caffrariae annis 1838-1845 à J.-A. Wahlberg collecta, amici auxilio suffultus descripsit, 1er vol. Hol- miœ 1851. 138 DE Marseil. Brillé (Auguste). Expédition scientifique de Morée : animaux articulés, tom. m, Ire partie, 1832. Creutzer. Entomologische verzuciie. Wien in-S» 1799. DuFTSCHMiDT (Gaspar). Fauna Austrise oder Beschreibung derOsterreichischen Inseeten, Linz 1805-1825, 3 vol. Entomologische Hefte. F. Hoffman. Erichson. Die Kiifer der Mark Brandenburg, 1 vol. Berlin 1837- 1839. Uebersicht der Histeroides der Sammlung. V. Jahrbii- cher der Insectenkunde von D' Fr. Klug, 1er vol., Berlin 1834, p. 83-208, pi. ii. Beitriige zur Inseeten Fauna von Van Diemen, 1842. Beilrage zur Inseeten Fauna von Angola, 1843. Insect. Berber- F. Wagner Reise, 1840. ESCHSCHOLTZ. Zoologischer Atlas, enthaltend und Beschreibungen neuer Thierarten, Berlin 1829 et suiv. Fabricius. Systema entomoiogiae, 1 vol. in-S», 1775. Species insectorum, Hamburgi, 2 vol. in-S", 1781. Manlissa insectorum, Hafniae, 2 vol. in-8o, 1787. Entomologia systematica, Hafniœ, 4 vol. in-8'% 1792- 1798. Supplementum Entomologiœ systematicre, Hafniae, 1 vol. in-8", 1798. Systema Eleutheratorura, Hafniae, 2 vol. in-S", 1801. Monograpkie des Histérides. 139 Fahr^cs. V. Boheman, Insecta Caffrariae, p. 529-557, Holmiœ 1851. Fairmaire (Léon). Essai sur les Coléoptères de la Polynésie. V. Guérin-Méneville, Revue zoologique 1849, p. 410- 411. Fairmaire et Labollbène. Faune enlomologique française ou description des in- sectes qui se trouvent en France ; Coléoptères, Paris, 1854-1856. Description de quelques Coléoptères nouveaux d'Eu- rope et de France. V. Soc. Ent. 1849, p. 419-427. Excursion entomologique dans la baie de la Somme. V. Soc. Ent. 1852, p. 663-691. Falderman. Fauna entomologica transcaucasica, 3 vol. in-4''. V. Mémoires de la Société des naturalistes de Moscou, 1836-1838. Fischer de Waldheim. Entomographia imperii rossici, 3 vol. in-4% avec planches, 1820-1828. Fuesly. Verzeichniss der ihne bekannten Schweitzerischen Insekten, in-4o Zurich 1775. Magazin fiir dieLiebhuber der Entomoiogie, 2 vol. in- 8o, Zurich 1778-1779. Neues Magazin , 3 vol in-S», Ziirich 1782-1786, 140 DE Marseul. Gêné. De quibusdam insectis Sardiniœ novis aut minus cogni- tis, 2 fasc. F. Memorie délia reale academia délie scienze di Torino, ire série, lom. xxxix (1838) et 2« série, tom. p«- (1839). Germar. Reise nach Dalmatien et in das Gebiet von Ragusa, in- 8«, 1817. Species insectorum novae aut minus cognitae descriptio- nibus illustrât®, in-S», Halle. 1824. Magazin der Entomologie, tre année, Ire partie, Halle 1813. Grimmer. Hister ruficornis, nov. spec. V. Entomologische zeitung von dem Entomologischen Vereine zu Stettin 1852, p. 221. Gcérin-Méneville. Insectes de Nouvelle-Zélande, 1846. V. White, voyage de l'Erebus et Tcrror. Revue et Magasin de zoologie, 1838 et suiv. Gyllenhal. Insecta suecica, 4 vol., Scaris et Leipsig, in-8o, 1808- 1827. Heer. Fauna Coleopterorum helvetica, 1vol., Turin, 1841- 1842. Herbst. Natursystem aller bekannten in-und AusUindischen Insecten forgesetztvon J.-F.-W. Herbst : Kiifer, iv theil, lerHeft, t. 4, in-8<), Berlin 1791. Monographie des Hîstérides. 141 HOFFMAN, KOCH, MÙLLER, LiNZ. Monographie der in d. Departementc von Donners- burge und der Angrenzende Gegende des départ. V. d. Saar und V. Rhein und Mosel einheimisch beobacteten Stufzkœfer. Entomologische Hefle i, Francfort 1803. Illiger. Verzeichniss der Kaefer Preussens enlworfen V. Kugel- !an, in-80, Halle 1798. Magazin fur Insectenkunde, 6 vol. 1807. Portugiesische Kaefer, tom. 6% p. 29-49. Jacquelin du Val. Description de deux genres "nouveaux et de plusieurs espèces nouvelles de Coléoptères propres à la Faune fran- çaise. V. Soc. Ent. 1852, p. 695-718. Klug. Jahrbiicher der Insectenkunde, t. ler, Berlin 1834. KiRBY. Centurie d'insectes. V. Transact. soc. Lin. Lond., t. xii (1817), Paris, Lequien 1834. Fauna boreali-americana by Richardson assisted by Swainson and Rirby, in-4°, 1837. KOLENATI. Meletemata entomologica; insccta Caucasi, ye fasc, 1846. Krynicki. EnumeratioColeopterorumRossiae meridionalis et prœ- cipue in Universitatis Caesarese Charkoviensis circulo obveniensium. Se Série, tome v, 10 142 DE MaRSEUL. V. Bullet. Soc. Natural. Moscou, t. v (1833). Ed. Lequien, p. 167-186. KUGELLAN. Verzeichniss der in einigen Preussens bis jezt en- deckten Kœfer-Arten, i^r vol. p. 252-306 et iv^ 477-582. V. Schneider, Neuestes Magazin fur die Liebhaber der Entomologie, 5 vol. in-S», 1791-1794. KiiSTER. Die Kaefer Europa's nach der Natur beschreiben , 28 liv. , Niirnberg 1844-1854. Latreille. Gênera Crustaceorum et insectorum secundum ordinem naturalem in familias disposita, 4 vol. in-S», Paris 1806- 1809. LEACH et NODDER. Zoological Miscellany, 3 vol., Lond. 1814-1817. Le Conte. (John). Monography of the norlh american Ilisteroides, ext. Boston journal of natural history, t. v, 1845. Le Conte (Dr J.-L.). Descriptions of new species of coleoptera from Cali- fornia. Exir. Annals of the Lyceura of natural history of New- York, t. v, 1851. Hinds towards a natural classification of the family ïlistrini of Coleopterous Insects. V. Proceedings of the Academy of natural sciences of Philadelphia, 1852. V. Proceedings of the Acad. Philad., t. vi (1853). Monographie des Histérîdes. 143 Le Guillou. Description de vingt insectes Coléoptères, recueillis pendant le voyage de l'Astrolabe et la Zélée. V. Guérin-Méneville, Revue zoologique 1844, p. 220-225. Linné. Systema naturae, U^ édit. 1735; 12e, 3 vol. 1706-1768. Fauna suecica, 1746. Lucas. Exploration scientifique d'Alger, Animaux articulés, 1849. Manneriieim (comte de) Coléoptères de la Sibérie orientale. V. BuUet. Soc. Nat., Mosc. 1852. V. Mémoires Soc. Natur., Mosc. 1843. MÉNÉTRIÉS. Catalogue raisonné des objets de zoologie recueillis dans un voyage au Caucase, in-4o, Petersb. 1832. MoTSCHDLSKY. (Victor de) Remarques sur la collection des Coléoptères russes de M. de Motchulsky. — F. Bull. Soc. Natur. Mosc. 1845, i, p. 55. F. Bullet. Soc. Natur. Mosc, 1849, m, p. 94, 98. MuLLER(0.-Fr.). Fauna insectorum fridrichsdalina sive methodica des- criptio insectorum agri fridrichsdalensis.... Hafniœ et Lipsige, in-80, 1764. Zoologiœ Danise prodromus, etc. Hafniae, in-80, 1776. MULSANT. Opuscules entomologiques, 6 vol. 1852-1855. 144 DE Marseul. Olivier. Entomologie ou Histoire naturelle des insectes, 6 vol. in-40, 1789-1810. Palisot de Bauvois. Insectes recueillis en Afrique et en Amérique, ainsi que dans le Royaume d'Oware et de Bénin, à Saint-Do- mingue et dans les Etats-Unis, in -fo, Paris 1805. Panzer. Entomologia germanicaseu DeutschlandslnsectenFauna oder Entomologisches Taschenbuch, Nuremberg, in-12, 1795. Fauna insectorum Germaniœ, Nuremberg 109 fasc, 1796-1805. Paykull (Gust. de). Fauna suecica, 3 vol. in-S^ Upsal 1798-1800. Kongl. Svenska vetenskaps Academiens Handiingar, Stockolm, in-80, 1809. Monographia histeroidum, in-80, upsal 1811. Perris. Histoire des insectes du Pin maritime. F. Soc. Ent. 1854-1856. Preyssler. V. Mayer : Sammlung Physikalisclier Aufsœtze beson- ders die Bœhmische Naturgeschichte. 4 vol. in-80, Prague 1791-1794. Verzeichniss Bœhmischer Insecten in-80 , Prague 1799. Quensel. Descriptions de quelques Histérides, V. Scliœnherr, Synonymia insectorum, 1. 1 (1806). Monographie des Histérides. 146 Redtenbacher (Ludwig). Fauna austriaca : Die Kœfer, in-S», Vienne 1849. Beiche. Voyage en Abyssinie, dans les provinces du Tigré, du Samen et de l'Amhara, par Ferret et Galinier, in-f», 1851, atlas in-fo, Paris 1847. ROSENHAUER. Beitrsege zur Insecten Fauna Europa's. In-8o, Erlangen 1847. Rossi. Fauna etrusca sistens insecta quse in provinciis floren- lina etpisana prœsertim coUegit, in-4o, Livounie 1790. Mantissa insectorum exhibens species nuper in Etruria collectas, 2 vol. in-4o, Pise 1792-1794. Sahlberg. Dissertatio entomologica insecta fennica enumerans, in-8o, 1817. Periculi entomologici, species insectorum nondum descriptas proponens, in-8o, Aboœ, 1823. Say. Descriptions d'espèces nouvelles d'Hister et d'Hololepta des Etats-Unis. F. Annales Soc. Pliilad., t. v, p. 32-47 (1825). Schneider. Magazin. 5 vol. 1791-1794. Schoenher. Synonymia insectorum. 3 vol. in-S», Stockholm 1806- 1817. 146 DE MARSEUL. SCHRANK. Enumeratio Insectorum Austriae indigenarum. In-S", Augustœ Vindel., 1781. Fauna Boica. 6 vol. in-S», Nuremberg et Ingolstadt 1798-1804. SCRIBA. Journal fur die Liebhaber der Entomologie. In-S», Francfort 1790. Beitrœge zu der Insecten gesichte. In-4°, Francfort, 3 Hefte 1790-1793. SOLIER. F. Gay, Historia fisica y politica de Chile, Paris 1849. Stephens. Illustrations of British enlomology : Mandibulala. 5 vol. 1827-1835. Steven. F. Mémoires de Moscou, 1806, N» 1. SXURM. Deutsclîlands fauna in Abildungen nach der Natur mit Beschreibungen, v« abtheilung, Kœfer 22 vol. Nuremberg 1805-1853. Catalogue 1843. Thunberg. Dissertatio entomologica sistens insecta Siieciœ. 9 part. Upsal 1784-1795. Truqui. Novee Histerinorum et Cryptocephalorum species. V. Soc. Ent. 1852, p. 61-68. Weber. Obscrvationes entomologicœ in-S", Kiel 1801. 147 Monographie des Hinérides. White. Insectes de Nouvelle-Zélande, 1846. Voyage de VErebus et Terrer. WlEDEMAN. New Ksefer Bengal et Java. V. ZoologicalMagazin, 2 vol., 1817-1823. V. Germar, Magazln der Entomologie. T. iv (1821). V. Classification. De toutes les difficultés inhérentes à mon sujet, je n'en ai pas trouvé de plus grande que celle de distribuer la famille des Histérides en tribus-, c'est-à-dire de répartir les genres en groupes naturels, tranchés et faciles à reconnaître les uns des autres par des caractères simples et saillants. Après maints essais infructueux, je me suis arrêté à la méthode suivante, qui est loin de me satisfaire pleinement, mais qui renferme au moins quelques bonnes coupes dont les Ento- mologistes pourront tirer parti, comme les tribus des HoLOLEPTiENS, des Trypanéens, des HÉTÉRiENS et des Sa- PRiNiENS. Celle des HiSïÉRiENS a besoin d'être subdivisée; elle est composée d'éléments trop nombreux et peu homo- gènes. Jusqu'ici mes efl'orts ont échoué; j'en laisse le succès à des mains plus habiles ou plus heureuses. Dans certains genres, à forme allongée, aplatie ou cylin- drique, vivant toutes sous les écorces dans des conditions identiques, la tête reste toujours avancée et saillante, sans se retirer dans le prothorax à l'état de contraction; ces genres formeront une première division composée de deux tribus, dont l'une est composée d'espèces aplaties, à mandi- 148 «eMarseil. bules longues et saillantes, à tête grosse et large, à épistome tronqué et laissant le labre à nu, à pygidiunn court et rabattu, il raésosternum large et peu saillant. . . . Hololeptiens. et dont l'autre l'est au contraire d'espèces cylindriques, à mandibules courtes, couvertes ainsi que le labre par un long prolongement de l'épistome, en forme de museau, à pygi- dium conique, en pointe plus ou moins aiguë, et à mésos- ternum comprimé et très élevé Trypanéens. Dans les autres genres, la tête se retire dans le prothorax pendant la contraction. Reçue par le prosternum ou par son prolongement ou mentonnière, elle est invisible en dessous. La forme est plus ordinairement ovalaire ou arrondie. Les uns ont le prosternum muni d'une mentonnière; soit que la massue des antennes, arrondie ou ovalaire, ait quatre articles distincts serrés, pubescents. . Histériens. soit qu'elle paraisse d'un seul article lisse, cylindrique, tronqué au bout ; la soudure des articles ne laissant aucune trace Hétériens. Les autres ont le prosternum dépourvu de mentonnière. Ils forment deux tribus: ceux dont les antennes sont insérées sous un rebord latéral du front, et dont les fossettes antennaires sont adossées au prosternum Sapriniens. et ceux dont les antennes sont insérées snr le front et les fossettes antennaires situées au milieu du bord pectoral ou au devant des hanches Abri'ENS- Monoyraphie des Hislérides. 149 c« a H u ;â CQ iii4 as H Q S C H & O < 1 km CQ < eu '^ ^ 150 DE MaUSEIL. e « mm il P9 a M «ï 1» s ts •«* o C<5 «j e c s; Ail s: «9 O "s lO co es e o Su 05 o CD •a a o o 0.1 U3 3 O S O a . B a^ _ o b. a o — OJ o V3 B t3 3 S .^^ ». 3 B ■/s .3 Su o B u • t. o • t- .a-.a .'S I •»«> a I 2 a 3 a.'" « a,® s «^ O) es « I >'I3 o ai a i t. t- 3 3.2 ï 3 o o a ^^^ a > t/i «S ; _, C aj s -r; re e; ei a ôJ o- -a a) —; J= o NU ■g2aS-3 ^ S -S 3 Oj a cap "S " o; a o «•^ 3 t^ •a aS B .^ -aj 43 p a tq tq « a;' - a a..-2 S a => -a «s «2® B^ 5r ^ (A , «J _,_ es I -« a es •-S a; (i 5^2:= "3 «s ■£ a t_ :~ '4.' r- r* (A C O tn ^ O — a;> es ' © © tn o — .^ b) « Monographie des Histéridcs, 15t ^1 tri us v.^^ (d S ^ o s •^ O «>» *Ï1C Q« a"! a^ 3 u Si u o »5 O e "*» e e s a. ss o u o t^ OOD ■— (f* 05 00 •^^ es , ««M * a? . « H . es ta — V -ra_e "S.S «j q^ t« -^ 3 4-> es S = M = S (Si .2 a :22 o «3 «-« a-^t: »- o _« i- "^ ■— r-r aascaf^ g s Oi « 3 .-„ -«- ■-! 55 ? "^ •1 1 • a . '.é o • a 53 . s ts •2 S ' • O ÙD • 1 L. •a a t/? ï • •a c . =1 «5 * •"S «53 ' '5c 23 s -b • * *rf U3 " t- ij; • s Ui © S • o O ■ • "S "S • 6r «r - L. « • ce > > '— • «s • • a . o si: a • o « • . C5 o • y! a . JS o • c tn • . ^^ 'S. . .a 5 V • »>^ eo-cf a o NU a a o NU — ■s 3 a ^ a ^' '— tn ~^ (U «Q -OJ i g s ■" s «! !" OJ t- ^ « se OJ t_.s a ■o OJ a a .•Cû Q • ci faot^ «Sa a t- s ;_ ea '-.S ■u "^ > (s « 03 03 ta T-* !« >» ta '^ 1^ . «3 S . «-2 NU -a 'a -a 6- — -S ^ 3 5 g «3 *j CD =:: o O^ c- C9 o 3 © 613 -55 ^"^ ■ ^ 03 ,03 a 3 ^ 6 ^ ^ t- t/î 0^) ti3 ^ W3 J-* -J ^^ >,- ^ = S« --^ "^ es y? ^ cu fi ^ W .^j ^ © c; ■a I ■ s.. - a •£:'b 3 a — £= •-• 03 a © 2 ■g 1 fij « «s 03 3 03 -a 3 -s — ~ 1- a m Oj 3 3 Tf — - ^ a 3 o^ 5,2?"" a 03 «3—, jMJ aj--; a. vu "^ 3 I 3 -23 a - 03 , 3 " 03 ~ ' ' " -.j fc- C3 1* trj -3 m K| fc* ft^ vu 4, 3 « e so ^ •^ s> "S p£t rfS s^ a. cc^ fel eo .-a Cl ■aTc ^ o •S "S £ I > 1=) 0.) a •C o o 3 o ■Se , « . t- « IZJ E3 „ O ^ Ci « «2 « B aj . • t- W) ïi c t. -ij . C 3 o O) g t« «5'— I O 3 a- . a. G^ t/3 s— "^ Çr" ^^ rji r^ £7"- P3 "1= E oj s j2 £= S xi::3^ ^ s -s; ^~ « ïî (Xi k< 73 • «a a:> « w ai o, dj .5; t- ■ «■ «£--■— ofi o^ Q _ a fc. 3 g g C C re ni ^ S S ^ t; t« Si S Sri-; (« o a; ^ ^ a> >;; «5 «î >« 3 OP -r; 55 r/j « H = 9' C CJ o OJ en S5 CO eo ■-- 3 6D • ''-' ta Ë- 1 _ >■ .w 1 a cs->" Q, ~ © ■<» . ' co .— S s- O • otL . « 3 a 5> w^ ■ ~ i ^ 'S *i op OJ 5 -r-rS o 3 -o ^ -3 g .- = sr^'êc-TS r,.,^ !«.« r^^ tnvqj ïz 3 <1J M î: " 'S o a -^î S « oi a V (/5 C ;^ C t^ "2 ■— fa S tJCOJ o ' u ■ •Ha , — I -a V5 »- «^ :t3 2 I ai 3 3 c-4 O eo O" a.: ■ ^O S '^ (/3 .1— « •S. S a • 2 .a •a . ^ a. C/3 -^ Wî 6D S es ii a F ja t- bCa « Q 'OS — ''hr\ r vj •^ 05 ' Oi dî ï^ S-w fc- ôi !" E > n i=r- 55 :^.ï 3 *-^ _ 3 WOi "ï: « o ajbî t« fc- ^'ï ■ s ■« ±3 ô. ■" — - a=^°-ss t/3 S*^ en *-» Zi ^ .i ^ t/i -a.) t- *j t- -^ n ^ !3 co =5 o 5;^ a:j ij ,-4 (^ OJ o ,^ "— I >^ '^ '-^ ^"^ a^-«-s|ë. eo 3 (O O b- .2 eu eo -3^ Ci CÙ ti ^ Monographie desHistérides. 153 ta S b 9 ë •s s "S yj es •2 o 'S "» Ocg- as S "e S o o a. «o a. o •S e •S S -a g e e tel a « B3 » t5 es ^ O — > co «g« J^ C3 (M O a M I -o o .va; c a "2 C . .t= "3 ■a /-> es XI -a Sa. P « re -^ S o a-° .s ,S g £ ■a» txDtn ï 3. a s. aS2fe'« • -55 u ..^'^ a ^ I = 3 t- ^ 05 « «^ a a « Sa -« 55 t/3 — ' ^ OJ ©"C S © « 09 I •£ .5 u: c« o ■Sa 55 s 55 T3 « X 05 "a © C/3 ë a V? 0) a ^ L. S> O 3 ' a 3 a 0) ^ a'^ - - o S^' 05 n " ?» c :2 a ,^ « p . en 05 .,2? '■S ■ tn •-3 . tn O C5 ■OJ •a • 3 a Oi< a " .^ t- © a5_a tn tn '2 'S r- -=£««=^© agsSs cj a ?: a t- ^ es -? a a 3 b £- -a^ j>iD32-«i;- ■J'.S^ r a ^ E © o tn"*» O. ' i~ tn t/ï k^ 55 ±: o oj 2^ «a I ^ I "15 . ^— tn « a 3 (« O 45 — ' a 3 es -55 3 W c o >> u tn -OJ 'a o; a~o;> — to a> •M tn tn 45 ;;; ©"3 a y s- 05 ,55 a tn 3 't. Jr tn .2 " a -^ gi « ]^ ro t^ tn "^ •— « 55 1 tn _, tn — S ® O " P 05 a.« e.g^ a-^-aS-S,^ -^ « w tr - - — en ©.ï 3 «3 613 rs ^^ UJ ^' "U tft X Oï ç •Sa -Ti = â; «'âi-S ^ J^^SS. ï «s 3 "== «-,2 M. ■ s «s -o &> O Xi TS a -3 tn W5 .•a ai ' ■ — » ce a © B re " ■© »i © S © &s -.Si ©c2 C-3 »§- 1.) en ^ S « a =■ t/3 ce 3 « © '^ 3._r «'' S .« O ï«t 3«' © S •3® - •5r © S eo 6D C © 3^ C O •- — -5 "" .•3 C t/3 3 ^ t/3 55 2 c ■" 3 o-o c2 S:S « © ti <«*^ © '-•3 r- =- ScgO- CjO ~ I "t© S3 ' C '=■5.2 2 s ®c ^" 3 «] e " 1 ©- S © a «i ra "S _ Œ — C 03 _= a © © 2; = 3 rt O 'bî)-» a t. (5 tO = © S S © S = 2 î^^c 1 © • *© S" «A 3 I .'©S ^ © G I ■© S" n ■© «3 i; . e oj 3 ^ Np aj .— ^ .— o ^T w4 ^—1 •■^ ti V ^^ lO-S to re © t- -^ 3 I ©- " .i2 © ■? © «; 4j © -fi -3 •= 45 ©— t_ 3 3 s- «r "•- -S a =^ -' CQ a "Si ce •a © © s vjj a c -©•^ © 5 • su-— ,"3 î/3 «î '.a O B 3 eo • « B "" 2 3 tn •23 © _ >,3 ■^ '.Siis — •© I 6C rf C I >» ^ t- o O 3 -i: w .a a b. 3 I S © brt - — 3 © scu Î3"*S 3 I «3 bx) " CO t- •::; tel 05 '© ^3 >■ C O ^ «5 «) '-'3 5 !i< ©: «5 © — — =>B «iQ, © 23 B 3^ I ©Ï^^S ' '- co H H Monographie des Histérides. lÔô VI. SPECIES AUCTORUM INVISiE ET OBLlTiE. HOLOLEPTA FLAGELLATA. Kirby, Cent, d'insect, Trans. Soc. Lin. deLond., Xll, 395, 27 (1817) Edit. Léq., 20, 27. Atra, elyiris bistrîatis, abdomine segmenta penulthno {propy- gîdîo) ulrinque sulcato. Long. 12 mill. Corps ovale oblong, déprimé, luisant, lisse, noir, côtés ponctués en dessous. Tête avec des mandibules saillantes relevées. Pronotum marqué de chaque côté d'un sillon mar- ginal. Elytres obliquement tronquées au bout, avec l'angle externe arrondi, tristriées ; strie intérieure entière, intermé- diaire raccourcie à la base, externe à l'extrémité. Toutes les jambes quadridentées. Propygidium ponctué de chaque côté et bisillonné ; sillons formant un angle obtus à ouverture latérale. Pygidium ponctué, infléchi. — Australie. HOLOLEPTA GLABRA. Fahr. in Bohem. Insect. Cafr. I, 556 608, (^1851j. Depressissinia, nigra, nilida, antennis ferrugincis, fronte tcBvi, pronolo antice utrinque marginato, strigis punctorum obsoletio- rum in medio basées lateribusquc ; elytris striolis 2 liumera- libus obliquis, pygidio segmetito 1° horizontali, apice utrinque punctidato, basi stria marginali utrinque; tibiis anterioribus dentibus k, poslicis o armatis. Long, 6 mill., larg. 2 2/3 miU. Eab. in tractibus fluvii Gariepis superioribus. Tout noir, excepté les antennes et les tarses, très luisant. Tête subtransversale, presque plane, légèrement impres- sionnée en devant; échancrée de ptiit et d'autre au-dessus des antennes, lisse ; mandibules saillantes, de la longueur de la tête, médiocrement arquées, acuminées. Antennes plus longues que la tête, ferrugineuses, massue d'un flave soyeux. Pronotum postérieurement, presque deux fois plus 156 DE Marseul. large que sa longueur, subtronqué au milieu de la base, avant les angles postérieurs qui sont arrondis, linéaire au delà du milieu, alors bientôt rétréci, distinctement échancré au bout, avec les angles saillants; très déprimé en dessus, côtés rebordés seulement en avant, marqué de quelques points au-devant de l'écusson, et de strioles de points assez obsolètes sur les côtés, ailleurs très lisse. Ecusson très petit, ponctiforme. Elytres de la largeur du pronotum, à peine plus longues que lui en dedans, sublinéaires, presque tron- quées à la base, triangulairement sinuées au bout conjoin- tement, avec les angles postérieurs subarrondis; déprimées en dessus, très lisses, à l'exception de deux strioles de chaque côté en dedans des épaules, obliques, bientôt rac- courcies, et d'un sillon dans le côté même. Pygidium ample, segment basai plan, marqué d'une strie marginale de chaque côté, raccourcie après le milieu, limbe postérieur couvert de points épars, le reste de la surface lisse, seg- ment apical très court, infléchi, presque lisse. Dessous du corps très déprimé, lisse; côtés de la poitrine et du ventre ponctués seulement à la base. Pattes très courtes, mais robustes, jambes antérieures et intermédiaires munies cha- cune de 4 dents, postérieures seulement de trois, tarses d'un ferrugineux obscur. Platysoma castaneum. Ménétr., Cat. rais. 171 iVo 713 (IlololeptaJ — Fald., Fn. Transe. I, 215 (1836). Castaneum, nitidum ; capîte discoque thoracis nigro ; elytris utrinqueprofundc 6-striatis, slriis omnibus integris ; tibiis an- ticis late dentatis. Long. 1 3/i mill.; larg. 1 mill. Stature en quelque sorte de VHololepia deplanata Gyli. Cependant deux fois plus grand et surtout plus élargi. Mojiograpliie des Histérides. 1 57 Tête courte, saillante, médiocrement convexe ; très obso- lètement mais très densément pointillée; front légèrement impressionné; épistome ferrugineux, très saillant, luisant. Pronotum grand, carré, un peu rétréci en devant; arrondi à la base avec les angles obtus ; côtés très étroitement re- bordés ; profondément et largement échancré au bout, avec les angles saillants aigus; marge apicale un peu plus obs- cure; médiocrement convexe en dessus, lisse, noir au milieu du disque, brun marron vers les côtés ; en dedans du bord latéral, deux stries étroites entières de chaque côté. Ecusson triangulaire lisse, déprimé en dessus, brun marron. Elytres de la largeur du pronotum, et à peine plus longues que lui, parallèles, subquadraugulaires, brunes, marquées de noir, réfléchies sur les côtés, très aplanies en dessus, six stries entières pointillées, réunies sur chacune à la base et à la marge ; interstries lisses, luisants, imponctués. Des- sous du corps d'un marron clair, luisant, un peu rembruni, rudement ponctué. Pattes fortes, brunes, luisantes, garnies 'de quelques soies roides, testacées, éparses; jambes anté- rieures très dilatées, quatre larges denticules dont les deux externes plus grands. HiSTER (PHELISTER) NANUS. Le Conte, N. Amer., Hist. 31, 29, T. iv, ficj. i, (1845). Pronoto stria marginali subintegra, anticc non ambiente. Elytris striis dorsalibus integris, b^ inlrorsum arcuata. Tibiis anticis serrato-dentatis. Long. 2 l/Zi mill. Noir de poix, luisant. Tôte ponctuée, front concave, sans impression; antennes rousses. Pronotum ponctué, mais davantage sur les côtés, strie rapprochée du bord, courbée 3e Série, tome V. 11 158 DE MaRSEIL. en liant à l'angle et s'éloicrnant de la marge, non continuée en devant. Elytres rousses en dehors à l'extrémité, stries dorsales entières, cinquième arquée en dedans à la base, réunie à la suturale, suturale ordinairement entière, mais quelquefois un peu raccourcie à la base: humérale distincte, deux latérales, supérieure raccourcie en devant après le milieu, inférieure entière. Pattes rousses, jambes anté- rieures finement dentelées. Etats-Unis. 7' HiSTER LABIATUS Mots. Bull. Mosc. 1845; 1, p. 55, 150 Sibérie. Deux fois plus grand que le //. inœqual'is, et facile ù recon- naître par le prolongement du labre dans la ? ; du reste, il ressemble au Hisier inœquaLts. Steppes des Kirguises. 88' HiSTER ATRAMENTARIUS. Suffr. in Stet. Zeit. 1855, p. 142. Ohlongo-ovalis, nigcr nilidus, thorace lateribus bistrialo, eiijtris striis dorsalibiis tribus inlcrioribus obsoletis, margi- nali abbrcviata ; tibiis anticis o-dcnlatis. Long. S mill. Cette espèce atteint la taille des plus grands individus du H. unkulor, tient pour la forme le milieu entre lui et le H. icrricola Germ., et ressemble aux deux par la surface polie, mais non vernissée, comme dans les/i. cadaverinus et vierdarius, du corps qui est d'un noir uniforme, par les jambes antérieures fortement Iridentées, par le pronotumbis- trié sur les côtés et par la sculpture des élytres dont les trois stries externes sont entières et les trois internes rac- courcies, et dont la deuxième est réduite à un rudiment Monographie des Hisléindes, 159 obsolète. Elle se distingue des deux par la disposition de la strie prothoracique externe, qui se rapprochant toujours davantage du bord externe et placée enfin presque sur lui, touche presqu'à l'externe au bord postérieur, parla massue d'un rouge de rouille, et par la disposition des stries laté- rales des élytres, dont l'interne manque, tandis qu'il n'y a de visible qu'un court, mais bien distinct rudiment de l'ex- terne, vers le bout de la strie humérale, comme dans le H. stercorarius.Qxmnlh la forme, il n'est pas aussi arrondi laté- ralement que le H. unicolorj mais plus que le H. terricola : il ressemble davantage au H. merdarius, et se rattache au //. nnicotor, comme le H. merdarius au H. cadaverinus. Le pygidium est grossièrement et densément ponctué, avec les intervalles très finement ponctués et rendus mais par cette ponctuation ; sur le propygidium, la ponctuation est encore plus grossière, mais plus espacée, et celle des inter- valles moins serrée ; le fond est plus luisant surtout au mi- lieu du bord postérieur où les gros points s'alTaiblissent peu à peu et disparaissent presque entièrement. La fossette sub- huraérale du bord infléchi n'est pas ponctuée, les stries marginales sont distinctes. Lac Baïkal. 108' HiSTER RUFICORNIS, Grlm. in Stet. Zeit. (1852). 221. — H. myrmecopliilus Mais. Opusc. II, 97 (1853). Ater, nîtidus ; elytrorum stria marginali externa basim non attingente, 1* et prcesertim 2^ antice abbrevialis ; pygldio pro- [jygidioque fere cequaliter et sat fortiter punctatis ; prothorace subtriangulari, posiîce arcuato, lateribus unistriato, punctu- lato; mesosterno emarginato; tibiis anlicis h-vel h-denticulatis. Long, k 1/5 mil!., larg. 2 9/10 mill. Corps d'un noir brillant. Front uni ; superficiellement 160 DE MARSEUL. pointillé; marqué d'une ligne peu profonde, en demi-cercle, presque tronqué en devant. Labre en demi-cercle, plus long que large. Mandibules une fois et demie à deux fois plus longues que le labre; convexes en dessus ; pointillées. An- tennes noires, à bouton rouge, d'un tiers environ plus long que large. Prothorax élargi en ligne un peu courbe sur les côiés, peu ou point émoussé aux angles postérieurs; faible- ment arqué en arrière à la base ; lisse, rayé près des bords antérieurs et latéraux, d'un seul trait Gnement ponctué ; chacun des latéraux à peu près en ligne droite, et sensible- ment recourbé en dedans à son extrémité postérieure. Elytres sensiblement élargies dans leur milieu; à stries flne- ment ponctuées; la première nulle dans son tiers antérieur ou un peu plus ; la deuxième dépassant à peine les deux cinquièmes postérieurs de la longueur; la marginale n'attei- gnant pas la base ; la troisième presque aussi longue que les autres qui sont à peu près entières, ordinairement marquée en devant de son extrémité antérieure de deux points obli- quement dirigés en dedans. Fossette latérale densément ponctuée, extérieurement bornée par un bord lisse et im- ponctué. Pygidium et propygidium couverts de points aussi rapprochés et à peu près aussi gros et aussi marqués. Des- sous du corps noir; densément ponctué sur les côtés. Pros- ternum triangulairement élargi datis son tiers postérieur ou un peu plus; visiblement pointillé et rayé d'une strie de chaque côté de cette partie ; arqué à son bord postérieur. Mésosternum échancré, lisse, ainsi que les parties suivantes du miheu du corps. Pieds d'un rouge ferrugineux un peu obscur ou d'un rouge brun. Jambes de devant armées ordi- nairement de cinq, quelquefois de quatre petites dents à peu près égales. Monographie des Hislcridcs. !61 Patrie : le département du Rhône, dans les troncs de chêne en compagnie de la Foi-mica futiginosa. Cette espèce a tout le faciès de VH. corvinus, dont elle se distingue par ses mandibules convexes en dessus ; par son labre plus long que large ; par la strie marginale du pro- thorax ordinairement plus droite ; par l'existence de la strie marginale des élytres ; par le pygidium à peu près aussi fortement ponctué que le propygidium ; par son prosternum arqué à son bord postérieur, pointillé sur sa surface, strié latéralement; par son mésosternum visiblement échancré. Elle doit être placée entre les H. carbonariits et purpurascens; elle diffère du premier par sa taille toujours moindre, par la troisième strie des élytres toujours presque entière; par les première et deuxième moins oblitérées; par son prosternum plus triangulaire, plus visiblement ponctué, strié latérale- ment. Ce dernier caractère du prosternum , la strie du front sans sinuosité en devant, celle du prothorax plus droite, ses élytres sans tache, etc , la distinguent sans peine de VHister purpurascens. 117" HlSTER PARALLELOGRAMMES. Fald. Fauna Entom. Transe. I, 212 (1836). Truncato-ovatiis, subdepressus, ater nitidiis ; clytris sublinea- ribus angustads lineis 3 integris, profunde impressis et U dimi- diatis obsoLetissimis ; tibiis anticis denticulis 5 siinplicibus. Long. 2 1/6-2 2/3 lin., larg. 1 1/^-2 lin. Voisin pour la stature du U. siercorarius Payk. Tête petite, abaissée, plane, glabre, strie semi-circulaire bien marquée; front un peu impressionné. Antennes ferru- gineuses, avec le dernier article noir. Pronotum transverse. 162 DE Marsell. presque deux fois plus large que long, un peu plus étroit en devant, très lisse, luisant, médiocrement convexe; large- ment et assez profondément échancré au bout; côtés sub- linéaires, épaissis au bord. Ecusson petit, triangulaire, dé- primé. Elytres courtes, de la largeur du pronotum, un peu dilatées au milieu ; médiocrement convexes sur le dos -, quatre stries entières, crénelées, peu obliques, profondes; externe beaucoup plus courte, les suivantes unies à la base et au bout sur chaque élytre; on observe des rudiments obsolètes de strie suturale, interstries très lisses, luisants. Pygidium très saillant, densément et profondément ponc- tué. Dessous du corps épaissi, densément couvert de points plus grands; abdomen brun. Pattes plus épaisses, très gla- bres, noir de poix, luisantes ; jambes antérieures à cinq den- ticules; tarses roux. Var. Presque deux fois plus petit, la plupart du temps surtout plus étroit. 117'" HlSTER PARALLELES. i\lénétr. Cat. rais. p. 171, 707. — Fald. Fauna transe. I, 213 (1836). Alcr nilidukis ; clytris subparaUclis, striis Z-extcrnis intc- gris, internis 3 antrorsum abbveviatis ; libiis unticis k-dcntatis. Long. 2 olk lin., larg. 1 1/3 lin. Stature et taille du //. paralletogrammus, mais un peu plus grand; distinct par ses élytres pour l'ordinaire plus dilatées et par ses jambes antérieures quadri-denticulées. ïête petite, un peu enfoncée, lisse, avec une strie semi- rirculairc profonde ; front à peine impressionné, très obso- Ictement pointillé; épistome glabre incliné. Antennes en- tièrement d'un noir de poix. Pronotum grand, de moitié MonograpUie des Hisiéiides. 163 plus large que long; arrondi à la base, largement et profon- dément échancré au bout, et là avec les angles aigus. Con- vexe en dessus, très lisse, épaissi à la marge, et une strie marginale profonde de chaque côté; en outre une petite fovéole arrondie, basale, profonde audessus de l'écusson. Ecusson petit, triangulaire, lisse. Elytres carrées, de la lar- geur du pronotum ; ensuite dilatées un peu au milieu, sub- parallèles; très lisses en dessus, convexes; six stries exté- rieures entières, parallèles; intérieures très raccourcies, unies à la base et n'atteignant pas le milieu du disque, fond des stries ponctué. Dessous du corps noir, rudement ponc- tué. Pattes de poix, jambes antérieures très dilatées, quatre denticules larges acuminés. 120' lïISTER ARCUATDS. Kolenat. Melet. Ent. V, 60, 262 (1846;. Subovalis niger nitidissimiis, pronoti iatcribus subbistriatis, stria interiore medio flcxa, extcriore brevissinia, elyiris stria dorsaU 1" abbreviata, 2% 3" que nidla, macula scmilunaris externa rubra. Long. 5 niill., larg. Um\\\. Tête avec une strie marginale, ponctuée. Pronotum très finement et rarement pointillé, 3-fovéolé postérieurement, une fossette médiane et deux latérales, strie latérale externe finissant au milieu, interne coudée en dedans en angle obtus au milieu ; élytres noires avec une tache externe réniforme rouge, première strie dorsale courte s'étendant au milieu de l'élytre, deuxième et troisième nulles, deuxième for- mant une trace de points jusqu'au milieu, troisième mar- quée de même sur toute l'élytre, les trois autres stries externes entières, quatrième droite, cinquième très coudée en dehors, sixième un peu en dedans, rapprochée de la cin- 164 DE MaUSEI L quième; ces trois stries externes, poinlillccs posléricure- nient, interstries vaguement pointillés le long de la suture ; antennes et pattes d'un roux de poix ; abdomen variole. Karabaga, au delà du Caucase. HiSTER DISTANS. Fisch. Enlom. Ross. I, 205, 2 (1823). Noir^ strie extérieure du corselet très courte ; élytres à cinq stries dont l'extérieure très courte et l'intérieure interrompue. Long. 4 lin,, larg. 2 1/2 lin. Daurie. 11' Carcinops, Dendrophilus delicatulus. Fâhrs. in Bohem. Insect. Caffr. I, 350, 601 (1851). Breviter ovalis, niger, nitldus capite thoraceque punctulatis ; clytris 9-striatis, striis 2 intimis approximatis, antice cvanes- centibusy reliquis integris, 3-8 dorsalibus, cequaliter arcuatis, 9» laterali; antennis ferrugincis, pedibus piceis, tibiis dilata- lis, anticis medio subserrulatis. Long. 1 1/2 mill., larg. 1 mill. Habitat in tractibus ^Invii Gariepis superioribus. Noir dessus et dessous, luisant. Tête transversc pointitlée, front terminé en devant par une ligne semi-circulaire élevée. Antennes courtes, ferrugineuses, plus obscures à la base. Pronotum deux fois plus large que long à la base, rétréci en devant, peu échancré au bout, angles abaissés aigus; obtu- sèment arrondi postérieurement, peu convexe en dessus, finement pointillé, faiblement rebordé sur les côtés. Ecusson très petit, ponctiforrac Elytres conjointement écliancrées à la base et là de la largeur de la base du pronotum, légère- ment arrondies et dilatées avant le milieu, rétrécies de nou- veau postérieurement et tronquées au bout, presque trois Motiograpilie des Hisléridcs. 165 fois plus longues que le pronotum, médiocrement convexes en dessus, sillonnées de neuf stries pointillécs, deux rappro- chées près de la suture, n'atteignant pas la base, les autres entières, 3-8 dorsales également arquées, neuvième sur le bord latéral même, fléchie avant le milieu; interstries lisses. Pygidium presque perpendiculaire, arrondi, presque lisse. Dessous du corps peu convexe, lisse au milieu, ponctué sur les côtés. Pattes médiocres, de poix, jambes dilatées, comprimées; antérieures munies en dehors vers le bout de quelques denticules obsolètes. De>drophilus minutus. Fahr. in Bohem. Insect.Cafîr. i, 551, 602 (1851). Ovaiis, nîger, nitidus, capite pronotoque punclulatîs, elytris dorso G-strialis, stria sulurali antice evanescenlc, reliquis dis- tinctioribus , integris, pimctatis, antice introrswn flexis, niar- gine latcrali inflexo, stria crenata insculpto; anlennis i cdibus- queferrugineis, clava illaruin flavescente, libiis anlicis dilatatis, cxtus bidentatis, U posterioribus bispinosis. Long. 2 niill., larg. ll/Zimill. Habitat in tractibus fluvii Gariepis superioribus. Tout noir, excepté les antennes et les pattes, très luisant. Tête subtriangulaire déprimée, densément et très finement pointillée, front très faiblement rebordé. Antennes un peu plus longues que la tête, ferrugineuses, massue flavescente, Pronotum deux fois plus large à la base que sa longueur, et là obtusément arrondi, médiocrement rétréci en devant, côtés étroitement rebordés, angles antérieurs acuminés; peu convexe en dessus, très finement et densément pointillé avec des points épars plus distim ts sur les côtés. Ecusson très petit, ponctiforme. Elytres à la base de la largeur du 166 DE Marseul. pronolum, et étroitement serrées contre lui, un peu dilatées à lu base, mais bientôt légèrement rétrécies, plus de deux fois plus longues que le pronotum, tronquées au bout, avec les angles extérieurs arrondis; peu convexes en dessus, sil- lonnées de six stries dorsales ponctuées, suturalc raccourcie par devant, les autres entières, fléchies en dedans antérieu- rement, interstries pointillés ^ en outre sur le bord infléchi même, une strie subcrénelée entière, avec deux autres stries (ines, obsolètes, imponctuées, adjacentes en haut. Pygidium fléchi à la base, ponctué, segment apical subinfléchi, arrondi, lisse ; dessous du corps médiocrement convexe, presque lisse au milieu, ruguleusement ponctué sur les côtés. Pattes médiocres, ferrugineuses ; jambes antérieures comprimées et dilatées, bidentées en dehors, quatre postérieures munies de deux spinulcs plus distinctes, l'une au milieu, l'autre au bout. 1' Dendrophilus sulcatcs. Mots. Bull. Mosc. 1845, I, p. 55, 149. Beaucoup plus petit que le D. jnmciaius,ci facile à recon- naître par les stries fortement imprimées qui traversent ses élytres et qui sont entièrement ponctuées. Mingrelie. Saprinus estriatus Le Conte. Caput antice marginatum, prostermim striis valdc approxi- matis, poslice divergcnlibus, anlice non divcrgcntibiis. Pros- tcnium comprcssuni, striis anlicis aiUice convergcntibus. M. le Dr Le Conte dans son tableau des Saprinus, place celte espèce entre le mancus et le bujcmmeus dans son S'' groupe; mais il n'en donne pas les caractères. L'a-t-il dé- crite ailleurs? Monographie des liislêridcs. 167 IIlSTER (SAPRINUS) CUPRATUS. Koleri. Melet. Ent. v, 62, 276 (18i6). Viridi-cuprcus ; frontc glabra, slria marginaii ; elylris pos- ticc piinctatis, striis ad dimidium vcrgentibus ; antemûs pedibus- que ru fis. Long. 2, Zi ; larg. 1, 9. Pronotum très finement ponctué, bisérialement ponctué transversalement h la base, strie antérieure courte, côtés du pronotum pointillés. Elytres à cinq stries, ponctuées sur leur moitié postérieure» strie suturale entière et réunie par devant en arc avec la troisième, deuxième nulle, les quatre autres obliques et graduellement plus courtes, ne dépassant pas le milieu de l'élytre, stries obsolèlement ponctuées ; mar^^e pos- térieure des élytrcs roussâtre. Abdomen ponctué. Karabagh (Arménie). HiSTER (sAPRiNus) Krynickiï (Fald.) Krynk, in Bul. Mosc. Ed. Léq. î, 174, 32. Ovalus, niger, supra nigro-amcus, nilidus ; thoracc anticc utrinque foveolalO', clytris antice kevibus; striis 5 obliquis ab- brcviatis, capilulis antennarum tarsisque pieds, tibiis anticis paupcre denticulatis. Long. 2 1/2 lin., larg. 1 3/i lin. Charkow, dans les cadavres. 6' Saprinus flexuoso-fasciatus Motsc. Bull. Mosc. 1845, p. 55, 148. Très jolie espèce d'Astrabad. De la taille et de la forme des grands exemplaires du S. JEneus, mais avec une bande transversale d'un blatic jaunâtre un peu sinuée sur le milieu des élytres. ESPÈCES NOUVELLES OU PEU COiNNUES DE COLÉOPTÈRES , RECUEILLIES PAR M. F. DE SAULG Y MEMBRE DE l'INSTITUT, DANS SON VOYAGE EN OrIENT, et décrites par MM. L. REICHE et Félicien de SAULCY. (Suite (1).) (Séance du 24 Mai 1854.) Fam. LAMPYRII. 113. LUCIOLA LrciFER, R. et S. Longit. 6 1/2-8 mill. (2 5/6-3 1/2 lin.); latit. 2 1/2-3 mill. (1 1/8-1 3/8 lin). Elongatus, parallelus, griseo-tomentosus, fusco-pîceus ; thorace ferrugineo, anticè fusco-maculato ; scutello teslaceo; ehjlrorum linibo rufo-testaceo. Caput rolundum, deplanatum, grosse punctatum, canaliculatum; oris parlibus avtennarum- que basi piceo-teslaceis ; oculis mediocribus ; anlennîs crassis thorace paulo longioribus. Thorax semicircularis, capite duplo lalior, transversus, antice rolundalus suprà capitem paulo protensus^ postice reclè truncatus, laie marginatus, cana- lîculalus, crebre punctatus, macula longiludinali, mediatia, antica, pîcea. Scutellum oblongum, apice rolundatum, grosse punctatum. Elytra thoracis basi latiludme, granulato-punc- tata, margine lalerali apicalique angustèrufo-teslacea. Subtits segmenta ultimo tôle, pœnultimo, parce alb'ido phosphores- centibus, femoribus infrà testaceo-piceis. Allongé, parallèle, avec une tomentosité grisâtre, d'un (1) Voyez 3' série, tome III (1855), page 560, et tome IV (1856), page 353. 170 L. Reiche et F. de Saulcy. brun de poix ; le corselet ferrugineux taché antérieure- ment de brun ; l'écusson testacé, le bord externe et l'extré- mité des élytres très étroitement d'un testacé roussàtre. ïête arrondie, aplatie, grossièrement ponctuée, canaliculée avec les parties de la bouche et la base des antennes d'un testacé brunâtre; yeux médiocrementgros; antennes fortes, un peu plus longues que le corselet. Celui-ci semi-circu- laire, transverse, arrondi en avant et un peu avancé sur la tète, tronqué carrément en arrière avec ses angles droits, convexe, largement reborde, largement canaliculé, criblé de points enfoncés avec une tache brune longitudinale au milieu de sa partie antérieure. Ecusson testacé, quelquefois brunâtre à la base, oblong, arrondi au sommet, grossière- ment ponctué. Elytres aussi larges que la base du corselet, d'une longueur égale à deux fois et un tiers de leur largeur, couvertes de points formant une granulation transversale avec leur bord externe et leur extrémité d'un testacé rous- sàtre; cette bordure remontant même au bord suturai jus- qu'à près du quart de leur longueur. Les cuisses ont leur dessous d'un testacé brunâtre, le dernier segment abdominal en partie ou totalement et quelquefois une grande partie du pénultième segment, d'un blanc phospho- rescent qui quelquefois disparaît entièrement et quelque- fois se transforme en quatre points de même couleur par paire sur chaque segment. Des environs de Beyrouth. Cette espèce qui pour la taille se rapproche un peu de la Luc. Iialica, Linné {Pedemoniana, Bonellij, en diftère par sa forme beaucoup plus étroite, sa tête beaucoup plus petite, ses yeux moins renflés et surtout par son corselet arrondi en s'avançant sur la tête. Coléoptères nouveaux. 171 Fam. TELEPHORII. llî. TeLEPHORIS MARGINIVENTRIS, R. et S., Cat. 13-385. Longit. 11 1/2 mill. (5 1/4 lin) ; latit. 3 1/4 mill. (1 1/2 lin). T^'iger ferruijineo variegatus, Telepli. nigricajite Fabr. proxinius.CapiU lalum, nicjruui, granulaium, nigro tomenlo- sum, milice tesiaceo-ferrugineum; palpis testaceis, opîce pi- ceis; antennis nigro-piceîs, basi iestaceis; ocuiis promimdis. Thorax capitis laliludïne trmisversiis ; margine réflexe; ferru- gineo testacens; macula discoidali nigra postice lobata. Scu- tellum atrum. Elytra nigra nigro lomenlosa, granulala, haud nilida. Subtiisnilidus; abdomine nigro, margine apiceque ut in supra ferruginco testacea ; pedibus anlicis teslaceis ; fenio- ribus inlermediis nigris, tibiis testaceis, tarsis piccis ; pedibus posticis nigris genubus tibiarumque basi testaceis. Variât pedibus totis nigris. Voisin du Tel. nigricans,, Fabr. — Noir varié de ferrugi- neux et pubescent de la couleur du fond. Tête large, gra- nulée de points enfoncés, noire avec toute la partie en avant des yeux d'un teslacé ferrugineux; parties de la bouche testacées avec l'extrémité des mandibules et des palpes bru- nâtre. Antennes noirâtres avec les deux premiers articles et la base des troisième, quatrième et cinquième testacés; yeux proéminents. Corselet transverse de la largeur de la tête, très peu moins long que large, avec ses bords relevés, d'un testacé ferrugineux orné dans son milieu d'une large tache noire, brillanic, plus rapprochée du bord postérieur où elle est découpée dans son milieu ; il est lisse avec quel- ques petits points enfoncés peu distincts ; son bord antérieur un peu arrondi, le postérieur coupé presque carrément, les côtés droits, tous les angles obtus et arrondis au som- 172 L. Reiche et F. de Saulcy. met. Ecusson triangulaire noir légèrement cafialiculé, gra- nulé. Elytres moitié plus larges que le corselet, noires, gra- nulées avec une pubescence noire. Dessous brillant; abdo- men noir bordé comme en dessus de testacé ferrugi- neux. Pattes antérieures testacées, cuisses noires en dessous; intermédiaires à cuisses noires; jambes testacées et tarses brunâtres ; postérieures noires avec les genoux et la base des jambes testacés; ces couleurs varient jusqu'aux pattes entièrement noires. DeNapIouse. Cette espèce voisine du Tel. ingricans, Fabr., en diffère par sa taille plus grande, ses élytres beaucoup plus noires, la tache du corselet plus éloignée du bord antérieur et la distribution de ses couleurs. 115. Telephorus DiMiDiATiPES, R. et S. Cat. 13-386. Longit. 8 9 mill. (3 2/3-4 lin) ; latit. 2 1/3-3 mill. (1-17 lin). Tel. nigrîcanie Fab. affinîs. Niger tomento griseo veslîlus caput nigriim nïlidum, anlè ociilos fenmgineO'testaceum; fronte piano, vix pxinclato; epistomo leviter emarginato; palpis aiit mgr'is, aiit piceis, mit testaceis; antcnms nigris, arliculo primo vel duobus primis teslaceis dorso nigricante. Thorax capite dimidio latior, transvcrsus; margiJie refiexo ; antice a latereque roiiindatus,poslice sinuatus; a7igulis oblusis, rotundalis ; disco nilido, vix punctato, medio convexo, macula nigra magna in convexitate ornalo. Scutelluni griseotomen- iosum, oblongum. Elyira ihorace paulô laliora appresso griseo tomenlosa. Sitbtus abdomine Icstaceo marginalo; pedibus nigris; jemoribus ferrxicjineo-teilaceis, apicè nigris, tibiis intiis apiceque teslaceis. Noir avec une pubescence grise. Tête noire brillante, rouge en avant des yeux ; front uni à peine ponctué; épis- Coléoptères nouveaux, 173 tome avec une petite écliancrure dans son milieu, plus mar- quée dans la femelle; palpes noirs, ou d'un brun de poix ou testacésavec l'extrémité brunâtre; antennes noires avec le premier ou les deux premiers articles testacés à dos bru- nâtre; yeux peu saillants. Corselet moitié plus large que la tête, transverse, relevé dans tout son pourtour, arrondi en avant et sur les côtés, sinué au bord postérieur, tous ses angles obtus, arrondis ; son disque brillant, à peine ponc- tué, convexe dans son milieu, où il est orné d'une grande tache noire occupant cette convexité, ne touchant ni le bord antérieur ni le postérieur, moitié plus étroite en avant, sub- bilobée en arrière. Ecusson oblong couvert d'une tomento- sité grise. Elytres un peu plus larges que le corselet, fine- ment rugueuses et couvertes d'une tomentosité grise, serrée et couchée. En dessous, l'abdomen, recouvert comme la poitrine de la même tomentosité, est bordé de fauve testacé; les cuisses ferrugineuses, noires h l'extrémité, les jambes noires teslacées en dedans et à l'extrémité, les tarses noirs à crochets testacés, les trochanters testacés avec le dessus brun. Des environs de Beyrouth. Cette espèce est encore plus voisine du Tel. nigricans, Fabr. , en diffère par sa taille un peu moins grande , la sinuosité médiane du bord postérieur du corselet , la couleur de ses pattes et surtout celle de ses antennes-, elle a de même quelques rapports avec le Tel. disckollis, Brullé, dont elle diffère par sa taille plus grande, la coloration des pattes, etc. 116. TeLEPHORUS HOEMORROIDALIS, R. et S., Cat. 13-387. Longit. 6-9 mill. (2 2/3-3 3/4 lin) ; latit. 2-3 1/4 mill. (9/10-1 1/2 lin). Teleph. thoracico, Oliv., affinis , niger, antennamm pal- ^*> Série, tome V. 12 174 L. Reiche et F. de Saulcy. porumque bas'i, thorace, pcdtbus, aùdomînis segmeiitu apicale rufo-lebtaceis. Capul vix piinclatum ; epislonio piceo, punc- lalo; oculis prominidh; anlennh pîccis nrliculo primo vel duobus prhnis teslaceis. Thorax capile paulo latior^ Irans- versus, antice paulo rotundatus, reflexus, altenuatus, poslice laiior fere recte truncatus ; lateribus rectis^ aiigulis anticîs obtusis, rotundatis ; poslîcis redis; disco inœquali vix punc- lato. Scutellum triangulaire, gr-iseo - lomenlosum. Ehjtra tho- race dimidio laliora, atra, granulala,griseo parce tomentosa. Subtils abdomine griseo-tomentoso segmento apicale rufo, pœnullimo supra eâdem colore. Voisin du Tel. thoracicus, Olivier. Non brillant, noir avec la base des palpes et des antennes, le corselet, les pattes et le dernier segment abdominal roussâtres. Tête un peu ré- trécie à la base, coriacée avec l'épistome ponctué et bru- nâtre en avant; antennes d'un brun de poix avec le premier ou les deux premiers articles testacés; yeux proéminents. Corselet un peu plus large que la tète en avant et moitié plus large en arrière ; son bord antérieur arrondi, un peu relevé avec ses angles obtus arrondis ; son bord postérieur presque droit, faiblement sinué, un peu relevé, les côtés presque droits avec les angles postérieurs droits ; surface inégale, un peu gibbeuse de chaque côté en arrière. Ecusson triangulaire revêtu d,'une tomentosité grise. Elytres moitié plus larges que le corselet, granulées, noires avec une faible tomentosité grisâtre. Abdomen en dessous revêtu d'une tomentosité grise, dernier segment roussâtre, pénultième segment de même couleur en dessus. Des environs d'Athènes, en Grèce. Celte espèce qui se retrouve en Syrie, diffère du Teleph. thoracicus, Oliv., par sa taille plus grande, son corselet plus carré avec ses angles droits, la couleur de l'abdomen, etc. Coléoptères nouveaux. 175 117. Telephoris ïRiPDNCTATUs, R. et s., Cat. 13-388. Longit. 6 mill. (2 2/3 lin); latit. 1 3/4 mill. (3/4 lin). Piceo-niger^ (jriseo tomentosus, ore, antennarum basi, tho- race, abdominis segmenlo ulthno, femornmqiie basi testaceo- ferrugineis. Caput nigrum, vilidum, milice piceiim,vix ptinc- tatum ; antennis piceis, arliculo primo mfesceiUe; oculis vix prominulis. Thorax nilidns, capile vixlalior, lalitiidine paiild brevior, anlice parum roiundatus, laleribiis rectis; posiice parum sinualus-^ angnlis antîcis obliisis, roUindalis : posticis rectis; disco inœquali, postice bi-gibbo, vicdio punclis tribus nigris transversim positis ornato.Sculellum oblongum, griseo- tomentosum. Ehjlra tliorace paulo latiora nigro picca, gra- nulata. Voisin du Telepli. ihoracicus, Oliv., d'un noir de poix avec une légère tomentosité grise. Tête noire brillante, brunâtre en avant, à ponctuation à peine sensible; organes de la bouche d'un testacé obscur; antennes obscures avec le pre- mier ou les deux premiers articles roussâtres ; yeux médio- crement saillants. Corselet brillant, un peu plus large que la tête, un peu moins long que large; son bord antérieur un peu arrondi ; ses côtés droits ; son bord postérieur légè- rement sinué dans son milieu; tous ses bords relevés; ses angles antérieurs obtus, arrondis : les postérieurs droits; son disque lisse, inégal, avec deux gibbosités postérieures, et trois points noirs placés transversalement dans son milieu. Ecusson oblong, couvert d'une tomentosité grise. Elytres d'un brun de poix, un peu plus larges que le corselet, granulées transversalement. Abdomen en dessous avec une tomentosité grise plus forte que sur les élytres, le segment terminal roussâtre; les pattes d'un brun de poix 176 L. Beiche et F. de Saulcy. avec la base des cuisses, les hanches et les trochanters testacés. De Beyrouth. Cette espèce se distingue du Teleph. thoracicus, Oliv., par la distribution des couleurs et les points noirs du corselet. 118. ÏELEPHORUS ÀPICALIS, R. et S. Longit. 10-12 mill. (4 1/2-5 1/2 lin); lat. 2 3/4-3 1/2 mill. (1 1/3-1 3/5 lin). Niger, tomento griseo veslitus; capîte antîce, thoracîs marginibus, cmtennarum pedunique basi, abdominis lateribus ultimoque secjmetUo fitlvis; elytris testaceis. Capnl latum, subquadralum infrà anlennas fulvtnn; orts puriibus piceis; oculis v'ix promimdis ; antentiis fiiscis articulo primo secundo- que basi fulvis. Thorax transversus, nitidus, fulvus, macula discoklali lata sub-biloba; marginibus rejlexis, angulis rotun- datis ; disco ptmclulato, subcanaliculalo. Scutellum piccum. Elylra tkoracis lalitudine, parallela, lesiacea, basi interdum angnstè picea; sutura, limbo laterali infrà médium apiceque anguslissimc nigris. Subtîis abdominis segmeniis nonnun- quam fiilvo marginatis pedibus vel piceis femorumque basi fulvis, vel fulvis genubus piceis. Noir avec une pubescence grisâtre. Tête presque carrée, large, un peu brillante, avec toute sa partie antérieure, à partir des antennes, fauve ; palpes d'un brun de poix ; an- tennes de même couleur, avec le premier article et la base du deuxième fauves, le deuxième article à peine moins long que le suivant; yeux à peine saillants. Corselet moitié plus large que la tête, transverse, avec tous ses angles arrondis et tous ses bords relevés, brillant, fauve avec une tache Coléoptères nouveaux. 177 noire occupant le tiers de son disque, de forme irrégulière, paraissant bilobée; son disque convexe, à peine canaliculé, légèrement ponctué. Ecusson d'un noir de poix, arrondi au sommet, ponctué. Elytres à peine plus larges que le cor- selet, parallèles, testacées, quelquefois un peu glauques, avec la base quelquefois enfumée, la suture, l'extrémité et le bord latéral à partir du milieu très étroitement noirâtres. Dessous du corps d'un noir de poix avec le dernier segment abdominal roussâtre, les côtés de l'abdomen et quelquefois l'extrémité de chaque segment de même couleur; pattes soit roussâtres avec les genoux et les tarses noirâtres, soit noirâtres avec la base des cuisses roussâtres; crochets simples. Des environs d'Athènes. Cette espèce a quelques rapports avec le Tcleph. assimîlis Paykull, il en diffère par sa taille plus grande, moins étroite, par la base de ses antennes testacée et le roussâtre plus ou moins étendu de ses pattes. Elle se retrouve en Italie et en Piémont; des individus de celte dernière localité portent dans plusieurs collections le nom mammrii , que nous avons conservé. 119. MALTHODES BERYTENSIS, U. etS., Cat. No 391. Long. 2 1/2-3 mill. (1 1/4-1 1/2 lin); lat. 3/4-1 mil!. (1/3-1/2 lin). Fusco-pîceiis griseo lomentosus ; thoracis, aiujul'is posticis late, clytris apîce flav'is ; abdominis segmenlis tcstaceo mar- ginntis utrinque maculalh. Caput ovaiuni, oculis paruni pro- viimdis; antennis corporis longiludme arlicido lerlio secundo pcmlo longîori. Thorax capite dimïdio latior, subquadralus ; limbo posteriori rotundalo ; fusco-piceus angulis posticis plus 178 L. Reicue et F. de Saulcy. minhsve flavis. SculeUiim apice rolnndatiim. Elylra thornce paulo lalîora, latiludine duplo lovg'iura, abdomiiic breviora, parallela, apice rotundala ac plus viinnsve flava. D'un brun de poix avec une tomentosité grisAtre. Tête ovale avec les mandibules jauntUrcs ; antennes de la lon- gueur du corps avec le troisième article un peu plus long que le deuxième : yeux peu saillants. Corselet un peu plus large que la tête, presque carré, très légèrement arrondi en avant, davantage en arrière, ses côtés droits, ses angles un peu arrondis, ses bords relevés, sa surface brillante, un peu inégale, avec ses angles postérieurs d'un jaune fauve plus ou moins étendu et envabissant quelquefois les côtés jusqu'au tiers de la largeur. Ecusson arrondi au sommet. Elytres à peine plus larges que le corselet, d'une longueur double de leur largeur, plus courtes que l'abdomen, parallèles, à som- met arrondi teint de jaune soufré; ailes noires. Abdomen en dessous, avec le bord postérieur de chaque segment jau- nâtre et une tache de même couleur de chaque côté. De Beyrouth. Cette espèce ressemble un peu au M. bicfuttaïus, Linné , il en diffère par sa taille plus petite, sa tête oblongue non transverso, ses élytres plus courtes, etc. 120. Malachics miniatus, R. et S. Long. 4 mill. (1 3/4 lin); lat. 1 3/4 mill. (3/4 lin). Vircscen& griseo-lomentosus ; ore, capile antice, llioracis lateribus, elytrisqiie coccineis his basi ap'iceque virescenlibiis^ abdomine coccineo apice virescenli. Caput subtriangulare, transversum, deplanatinn, oculis valdè prominiUis; anlenuis corpore paulo breviuribus, flabcllalis. Thorax nilidiis lœvi- gains, capilis latiludine, quadralo-roliindalus ; angulis rolun- Coléoptères nouveaux. 179 datis; marginibus reflexis. Sculellum apice rolundatum. Elytra ihorace paulo laliora, apice parum dilatata et plicala cum appendice nigro. D'un vert bronzé couvert d'une pubescence grisâtre avec la bouche, les côtés du corselet, les élytres et l'abdomen rouges. Tête sub-triangulaire, transverse, déprimée, avec l'épistome à partir des yeux et le bord du labre rougeâtres; yeux très saillants; antennes un peu plus courtes que le corps, flabellées. Corselet de la largeur de la tête, transverse, très arrondi en avant, presque droit en arrière, un peu ondulé sur les côtés, brillant, ses bords latéraux déprimés, son bord postérieur relevé, ses ani>les arrondis, son milieu longitudinalement d'un vert bronzé, ses côtés largement d'un rouge de vermillon. Ecusson arrondi au sommet. Elytres un peu plus larges que le corselet a leur base, s'élargissant vers l'extrémité, d'une longueur égale à deux fois leur largeur, d'un rouge de vermillon avec la base ver- dâtre, et l'extrémité plissée et découpée à partie saillante verdâtre, le fond des plis donnant naissance à un appendice noir, courbé, sub-épineux. En dessous l'abdomen est de la couleur des élytres avec le segment terminal verdâtre. d' De Naplouse. 121. Malachu's maculiventris, Chevrolat, Revue et Mag. de Zool. 1854, Coléopt. de Syrie N» 11. Syn. Mal. cavernosus, R. et S., Cat. N° 394. M. Chevrolat ayant décrit cette espèce depuis l'impression de notre catalogue, nous avons dû abandonner le nom que nous avions proposé pour adopter le sien. A la description de l'auteur, il convient d'ajouter que le 180 L. Reiche et F. de Saulcy. dernier article des palpes maxillaires et l'extrémité des mandibules sont noirs, que l'extrémifé des élytres du mâle, que M. ChevTolat parait n'avoir pas connu, est plissée et découpée, et y forme un creux irrégulier, profond et noir, d'où sort un appendice en forme de cuilleron surmonté d'une petite épine. 122. Malachius humeralis, R. et S., Catal. IN» 395. Long. 4 1/2 mill. (2 lin); lat. 2 1/2 mill. (1 lin). Viridi obscunis cjriseo tomentosiis, haud nilidus ; capile antice, elytris ad liumcros apiccque nibris. Capul sublrian- (julare, rugosum ; oadis -prominulis ; antennis dimidio cor' poris lo7igiliidine, serratis articidis intus angulalim dilalalis. Thorax capite paido lalior, iransversus, subrottindalus, an- gulis rolundalis, depressiis, ad angulos posiicos reflexus. Sculellum apice rolundalum. Elglra basi ihorac'is latiiudinc apkem versus laliora, lalitudine sesqui longiora, apice piicala et laciniosa; laciniis nigris mill. (2 1/3 lin). Nigra, ovalis, vix vitida. Cajmi mbrolundalinn, crcbre piincialum, aniïcc iransvershn hnprcssinn; cpislomo rcclc Irnncalo, mcd'io angnUuim mbaciiminalu. Thorax caphe du- plo lat'or, laiïindinc teriia parle brevïor convexus, medio lalior, aniicc poslïccqnc fcrc œqualiler augnstalus ; lateribus rolundalis ; marginc posl'ico simialo avgulis aculis, promi- nnlis; disco crebre punciato. Scutcllum pimcliformc. Elijlra basï llioracc paiilo laliora, anlè médium umpliora apice pro- lojufala, acunûnala, minnlissime punclala. Sublns proslerno medio siibsulcalo; pcclorc punclalo; abdomine lœvigalo. Coléoptères nouveaux. 201 Ovale, noire, peu brillante. Tête presque arrondie, un peu déprimée, criblée de points enfoncés avec les carènes oculaires peu saillantes ; épistome séparé par une impression transversale, très peu convexe, finement ponctué avec des rides transversales peu marquées, tronqué presque carré- ment en avant, avec une petiîe saillie anguleuse à peine sensible; antennes à troisième article moitié plus long que le deuxième. Corselet convexe, transverse, de deux l'ois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, forteuicnt arrondi sur les côtés, rétréci presque également en avant et en arrière ; ses angles antérieurs un peu aigus et émoussés ; bord postérieur sinué avec ses angles aigus et saillants; sa surface criblée de points enfoncés. Elytres convexes, uk peu plus larges que le corselet à leur base, et s'élargissant immédiatement jusqu'à moitié de plus que cet organe, maintenant cette largeur jusqu'au delà du milieu et s'ntté- nuant ensuite jusqu'à l'extrémité qui est prolongée et un peuacuminée ; l'angle humerai est légèrement saillant et l'on remarque en dessous de lui et un peu en dedans une petite saillie épineuse qui n'est visible qu'en abaissant un peu le corselet(l) ; leur surface est très finement ponctuée, un peu inégale avec quelques rides irrégulières. En dessous, la tête est profondément sillonnée en travers, les côtés du pro- thorax sont ridés longitudinalement, mais les rides s'elTacent près du bord; le prosternum est grossièrement pont:iué, avec sa saillie médiane lisse et peu profondément sillonnée; la poitrine est couverte de gros points enfoncés moins marquées au milieu; l'abdomen est lisse avec quelques points à la base du premier segment. (1) Celle peiile saillie se retrouve dans les autres espèces, mais à un degi'é moins prononcé. 202 L. Reiche et F. de Sailcy. De Syrie, trouvée par M. A de Rotschild, un des mem- bres de l'expédition. Nous avons conservé à cette espèce le nom Manuscrit, que lui avait imposé Solier, dans sa collection, en le dédiant à notre excellent ami et savant collègue M. A. Chevrolat. Cette espèce constitue la quatrième de celles qui sont dé- crites du genre Dicliomma ; elle dillère des autres par sa taille plus grande, son corselet plus convexe, plus arrondi sur les côtés, etc. Les quatre espèces connues se rangeront dans l'ordre suivant : 1. Dicliomma (1) Maillei, Solier, Anv. de la Soc. Enl. 1835, p. 273, pi. V[, fig. 4. . de Grèce. 2. — C/itwo/aîii (Solier), R.etS. de Syrie. 3. — (2) Glabra, Brullé [Hegeler), Expéd. scient, de Moirée, t. III, p. 201 de Grèce. 4. — (3) Caraboides, Brullé {Hege- ter), hoc. cit. p. 201. . d'Athènes iGrècc). Syn. Duponli, Solier, Loc, cit. p. 274. (1) M. Vesco a retrouvé cette espèce en Grèce, mais les individus qu'il en a rapportés et qu'il a bien voulu nous donner sont un peu plus grands que celui qui a servi à la description de Solier. La plan- che VI, fig. k, que nous citons, en offre un dessin très défectueux ; les côtés du corselet sont bien arrondis au lieu d'être en semi-hexa- gone, et la dent de l'épistomc est beaucoup moins forte. (2) Cette espèce n'est pas la Pimelia glabra d'Olivier ni YAkis glabra de Fabricius (espèces qui ne sont pas même synonymes), ainsi que l'a cru M. Brullé. Ces deux auteurs ont décrit des insectes très différents appartenant sans doute au genre Tentyria. M. Vesco a aussi rencontré celte espèce en Grèce. (3) Celte espèce a été retrouvée aux environs d'Athènes, près du Coléoptères nouveaux. 203 136. Tentyria subsulcata, R. et s. Long. 12 mill. (5 1/2 lin); lat. 5 mill. (2 1/3 lin). Ovaiis, niyra subsericea. Cajmt roiiindalum, punclaluni prœsertim nlatere; epistomo rolundatim truncato, inerme; carînis oculariOus obsolelis ; ocuits mediocribus, prominulis; labro, palpis mitennisque piceis, fulvo pilosuUs. Thorax Iransversus subrotundatus^ capile dimidio latior, latiludine quaria parle brevior , postice rolundalus lUrhique , avgulos versus, sinuatus ; angulis posticis obtusis, rotundatis; scutel- luni punctiforme, roiundatum. Elylra convexa, basi tlioracis latititdine, ponè médium duplo latiora, apice acuminala, sub- coslata; costis obsoleûs, punclalis; interslitiis scoriaceis. Subtus capite foveatojiaudtraiisversim canaliculalo ; processu prosternali subacuminalo, incurvo ; pectore abdomineque lœui- gatis nilidis. Ovale, noire, d'un aspect soyeux. Tête arrondie, ponc- tuée, surtout sur les côtés; épistome légèrement arrondi, sans dent médiane ; carènes juxtà-oculaires presque effacées; les yeux assez grands, saillants 5 labre, palpes et antennes d'un brun de poix avec une villosité roussâtre. Corselet arrondi, transverse, moitié plus large que la tète, un quart moins long que large, très légèrement échancré en avant avec les angles presque droits, arrondi en arrière et sinué de chaque côté près des angles qui sont arrondis ; les côtés arrondis ; sa surface à ponctuation assez marquée, analogue à celle de la tête avec la trace d'une ligne longitudinale, lisse au milieu; son pourtour marginé à rebord plus forte- Pyrée, par nou-e ami et savant collègue M. Signoret. Il est à remar- quer que Solier n'a pas reconnu cet insecle dans la description de M. Brullé, et que même il ne le cite ni à propos de ce genre ni à propos du genre Hegeter. 204 L. Reiche et F. de Saulcv. ment marqué en arrière et interrompu en avant au milieu, Ecusson punctiforme, lisse. Elytres convexes, ovales, forte- ment rétréciesà la base où elles ont la largeur de la base du corselet, dilatées de là jusqu'au delà du milieu où elles sont élargies du double, et s'atténuant ensuite vers l'extrémité où elles sont un peu prolongées et acuminées, elles ont chacune sept côtes arrondies, peu marquées, irrégulière- ment ponctuées au sommet avec les intervalles linement rugueux. En dessous, la tête porte une fossette arrondie sans trace de sillon transversal; la saillie prosternale re- courbée en dedans, un peu aiguë à l'extrémité; la poitrine et l'abdomen lisses, brillants avec quelques points épars sur la première. De Naplouse. Par la fossette non sillonnée du dessous de la tête, cette espèce appartient à la première division de Solier, et à sa deuxième subdivision par le corselet non bidenté 5 la base; elle vient s'y placer avant ïOEgypiiaca. 137. Tentyuia Herculeana, R. et S., Catal. N° 417. Long. 2( mill. (9 lin) ; lat. 8 1/2 mill. (3 3/4 lin). Oblonçia, aira, niiida. Capnt subcjuadraium punctulatwn ; carinis ociUaribus acui'is ; epistomo incrassalo apice acnmi- nato ; palpîs pîceis ; labro occullo; ocuUs minuits, vix pro- mhnilis. Thorax subrolunclalns, transversus, capke v'tx duplo lalior anlice vix emanjinaitis; angulis redis : poslicc sinuatus angulis oblusis prominidis ; alatcre rolundaius , basi valde marginalus ; disco punctulalo. Sculetlum punctiforme, punclulalum. Elijlra thoracis basi paiilo laliora, ponc médium paido ampliora, apice stibacuminala, minute punclidala. Sublus capile Iransversim profmide sulcalo; processu pros- ternale obtuso ; peclore abdomineque punctidalis. Coléoptères nouveaux. 20S Oblong, d'un noir brillant. Tête presque carrée, finement ponctuée avec une impression arrondie, obsolète au milieu du front, entre les yeux, émettant postérieurement un petit canal qui remonte au vertex; carènes juxtà oculaires bien marquées, saillantes -, épistome renflé en bourrelet épais, plus large dans son milieu qui est armé d'une dent qui s'avance entre les mandibules ; yeux très petits, peu sail- lants ; labre caché sous l'éplstome ; palpes bruns. Corselet sub-orbiculaire, transverse, à peine de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, largement mais très peu profondément échancré en avant, avec ses angles presque droits, sinué postérieurement avec le milieu angu- leusement arrondi; les côtés fortement arrondis, brusque- ment rétrécis en arrière où ils se relèvent à l'angle même qui est saillant ; sa surface légèrement convexe est finement ponctuée, avec la trace d'une ligne longitudinale lisse dans son milieu ; son pourtour est marginé ; le rebord antérieur interrompu dans son milieu ; le postérieur renflé en bour- relet très saillant. Ecusson punctiforme, pointillé. Elytres plus larges à leur base que celle du corselet, s'élargissant légèrement jusqu'au delà du milieu où elles sont à peine moitié plus larges, et s'atténuant vers l'extrémité qui est acuminée sans être prolongée; leur disque est plus finement ponctué que la tête et le corselet, et leur base est fortement rebordée, avec le rebord renflé aux angles huméraux où il forme une petite dent. En dessous la tête est creusée d'un sillon transversal profond ; le prothorax est rugueux 5 la sailhe prosternale obtuse a quelques petits tubercules ; la poitrine et l'abdomen sont ponctués; les pattes robustes. Un seul c? trouvé à Jéricho. Par sa tête profondément sillonnée en dessous, cette 14 206 L. REirHE et V. de Saii.cy. espèce appartient à la deuxième division de Solicr, et par ses élylres unies et la dent de son épistome fait partie de sa première subdivision, section A, où sa forme la rapproche de la T. Latreïllti. Elle se distingue surtout par sa forme sub-parallèle, oblongue, peu atténuée en arrière, quoique ce soit un mule, et le brillant de sa surface. 138. Tentyria SoLiERi, R. et S. Long. 16-19 mill. (7 1/4-8 1/-2 lin); lat. 6 1/4-8 mill. (2 3/4 3 1/2 lin). Prœcedent'i affinis, siibovalis, nigra, opaca. Caput stibqua- dr aluni, punclulalum ; cariiiis ocularibus vix prominenlibus; epistomo incrassalo npice acuminato; labro occulto; palpis piceis ; oculis minutis, vix promhinlis. Thorax, subrotim- datus, transversiis, capite hciud duplo latior, auiice vix emarginatus ; unguHs subreciis ; posiice sinuaius; angnlii obtusis, prominulis ; a tatere rolundatus, basi valde margi- natus; disco punclulato. Sciitellum pujulifornie, piinctU' latum. Elyira ihoracis basi paulo latiora, porte mcdium paulo ampliora, apice siibaawiinata ; minuta punclulata. Subtus capite iranw parallèles, dont l'extrémité antérieure, avancée sur la tête, y forme trois petites dents saillantes; les côtés caréni- formes, un peu arrondis au milieu, rétrécis en arrière, avec les angles antérieurs aigus et avancés, et les angles posté- rieurs droits et saillants. Ecusson très petit, triangulaire, peu apparent. Elytres ovales, un peu plus larges que le cor- selet à leur base, s'élargissant en s'arrondissant de là jusqu'au delà du milieu ; leur base rebordée fortement, ce rebord formant une petite dent saillante à l'épaule; elles ont quatre carènes longitudinales, aiguës, dont la première et la troisième, plus longues que les autres, se réunissent à l'extrémité; entre ces carènes on voit deux séries de gros points enfoncés, qu'on retrouve aussi sur les épipleures. Le dessous du corps est entièrement couvert de gros points enfoncés, comme ceux du corselet ; les pattes sont grêles. Des environs de Beyrouth. Nous avons longtemps hésité à admettre cette espèce dans le genre Microtelus, de Solier (Annales de la Soc. Ent. 1838, p. 9, pi. I, fig. 1 à 3), dont il diffère par ses yeux non trans- verses, ses antennes à troisième article aussi long que les trois suivants réunis, dernier caractère qui le rejetterait près ûu genre Psammeticîis, et son épistome à peine échancré; nous ne nous y sommes décidés que par la forme identique du menton et des palpes, et surtout par le faciès de l'in- secte qui, sauf les caractères signalés, ressemble exacte- ment à la figure de Solier (nous n'avons pu voir en nature l'espèce typique), il ne serait pas impossible que cette flgure fût inexacte, à en juger par les palpes qui y sont figurés aigus tandis que Solier les dit tronqués; les yeux probablement sont mal rendus; quant aux antennes 230 L. Reiche et F. de Sailcy. nous ne pensons pas que ce caractère isolé soit suffisant pour établir un nouveau genre. Comme toutes les espèces du groupe des Tagénites, ce Microtelus a les antennes très mobiles à leur point d'inser- tion, le moindre mouvement imprimé à l'insecte desséché les fait vaciller. 153. Tagenia comata , R. et S., Cat. N" 446. Long. 5 1/2 mill. (2 1/2 lin); lat. 1 1/2 mill. (3/4 lin). Gracilis, nigra, antennis fuscis; pedibus palpis antennis- que apice riifescentibus; pilis albidis undiquè vestita. Caput oblongum, latitudine dimidio lomjiore, punctis oblonqis pro- fonde impressiim ; epistovio rotundato; antennis crassis^ articulo tertio secundo liaud longiore. Thorax obloncjns, sub- quadratus, capitis latitudine vel poliîis paululo angtistior, eadem longitudine, punctis oblongis profunde cribralus, mar- ginatus, augulis rectis, anticis haud prominulis ; disco liaud canaliculato. Elytra elo7igata, subcîjlindi'ica, basi thorace latiora ponè médium vix ampliora, basi valdc emai-ginata; angulo humerali producto; profunde ptinctato striata; inters- titiis scoriaceis. Sublus capiie, protliorace pectoreque crebre profunde punctalis; abdomine laxe punclato. Grêle, noire, avec les antennes brunes, à dernier article roussâlre; les palpes bruns, avec le dernier article d'un roux testacé; les pattes roussâtres; tout le corps revêtu de poils écailleux, blanchâtres, assez caduques. Tête grande, ovale, près de moitié plus longue que large, criblée de gros points enfoncés, oblongs et profonds; épistome arrondi; antennes fortes, à troisième article pas plus long que le Coléoptères nouveaux. 231 deuxième. Corselet oblong, moins large ou à peine de la largeur de la tête, presque carré, à côtés droits avec tous ses angles droits, non saillants; son disque rebordé, non canaliculé, criblé de points oblongs et profonds. Elytres un peu plus larges que le corselet à leur base, très allongées, subovalaires, atteignant à peine au delà du milieu le double de la largeur du corselet, leur base profondément échan- crée avec les angles huraéraux avancés ; elles sont striées de points enfoncés profonds, avec les intervalles coriaces. Le dessous du corp est criblé de points enfoncés, ronds, plus espacés sur l'abdomen. De Naplouse. Cette espèce qui appartient au premier groupe de ce genre, suivant Solier, par l'échancrure notable de la base des élytres, devrait faire partie du second par la brièveté du troisième article de ses antennes; elle diffère de toutes celles qui nous sont connues, par la réunion des deux ca- ractères précités et par l'étroitesse de sa forme. Les poils écailleux, qui revêtent cet insecte, tombent très facilement surtout ceux du dessus du corps ; c'est sous la tête et sur les pattes qu'ils se conservent le mieux. 154. Tagenia Orientalis, Brullé, Expéd. Scient, de Morée, p. 194. Syn. Grœca, Solier, Ann. Soc. Entom. 1838, p. 28. Lors de la rédaction de notre catalogue, nous n'avions pu consulter l'ouvrage de M. Brullé, qui nous a fixé sur l'exac- titude de la synonymie que nous établissons ici. Il y aura par conséquent lieu de changer le nom de la Tatf. Orientalis.. 232 L. Reiche et F. de Saulcy. Solier, Ann. de la Soc. Entom. 1838, p. 20, qui appartient à la division A du premier groupe, tandis que l'espèce de M. Brullé fait partie de la division B, nous proposons le nom de Tag. brevicoUis, que Solier mentionne. 155. Tagenia fulvipes, R. et S., Catal. N® 444. Long. 7 3/4 raill. (3 1/2 lin), lat. 2 1/3 mill. (1 lin). Fusca, capite thoraceque piceis. Capiit oblongum punctis oblongis, convenientibus, .sidciformibus instriictum ; epistomo rotundato; antennis mediocribus, rufo tome7itosis, ariiculo tertio secundo ferè duplo longioii. Thorax oblongus^ laiitu- dine paulà loiigior, anlice capite paiilo lalior, deplanatus, subquadratus poslice parùtn anguslatus; angulis anticis obtuse rotundatis, posticis rectis; disco crebre puncluto ; punciis ut in capite; medio subcanaliculatus. Elytra thorace laliora, ponè médium parum ampliora, subovata, basi valdè emargi- nata; angulo liumerali prodnclo ; punctalo striata, interstitiis vix scoriaceis, rare fulvo villosis. Sublus capite, prothorace pecloi^eque crebre punctatis abdomine laxe punclato. Brune, avec la tête et le corselet d'un brun de poix. Tête oblongue, guillochée de points enfoncés, allongés, anasto- mosés, sulciformes; épistome arrondi, simplement ponctué; antennes moyennes, avec une tomentosité roussâtre, leur troisième article près de deux fois aussi long que le deuxième. Corselet en carré, un peu plus long que large, un peu atténué en arrière, un peu plus large que la tête antérieurement, avec ses côtés presque droits, ses angles antérieurs oblusément arrondis, les postérieurs droits ; il est légèrement marginé et sa surface est guillochée longi- Coléoptères nouveaux. 233 tudinalcment comme la tête, avec un canal médian distinct. Elytres ovales, plus larges que le corselet à leur base, un peu dilatées au delà du milieu où elles ont près de deux fois la largeur du corselet ; leur base est profondément échan- crée et les angles huméraux avancés ; elles ont des stries de points enfoncés assez profonds, les intervalles sont fine- ment coriaces et ont une série de très pe!its points enfon- cés, servant d'insertion à des poils roussâtres courts et très caduques. En dessous, la tète est guillochée comme son dessus ; le prothorax et la poitrine sont criblés de gros points enfoncés ; l'abdomen a des points enfoncés écartés. De Nazareth. Cette espèce qui appartient au premier groupe, section B, de Solier, se rapproche par la forme de son corselet, des T. Orientalis, BruUé [Grœca, Solier), pilifera et Hesperica, Solier, mais s'en distingue par sa taille beaucoup plus grande, qui dans le genre entier ne le cède qu'à la T. gran- dis, par sa couleur et par les ciselures de sa tête et de son corselet. 156. ScAURis Barbarus, Solier, Ann. de la Soc. Entom. 1838, p. 165. Syn. Se. rugicollis, R. et S., Catal. N» 447. La différence de localité et quelques omissions dans la description de Solier, nous avaient fait regarder les individus trouvés en Syrie, comme appartenant à une espèce nou- velle. Nous nous sommes assurés depuis que ces individus appartenaient bien au Se. Barbarus, de Solier, quoique nous n'ayons pu voir les types sur lesquels ce savant a fondé l'espèce. 234 L. Reiche et F. de Saulcv. 157. Cephalostenis elegans, BruUé, Expéd. Scient, de Morée, t. m, p. 195. Syn. Cepkal. Dejeanii, Solier, Ann. Soc. Ent. 1838, p. 186. PI. XI, flg. 10. Solier, comme on le sait, a décrit deux espèces de ce genre le Ceph. Dejeanii et le Ceph. elegans, il s'est complè- tement fourvoyé dans la synonymie, en attribuant à M. BruUé la première description de son Ceph. eleijans, qui a été inconnu à cet auteur. La description et la flgure de M. BruUé, s'appliquent au mAle du Ceph. Dejeanii, de Solier. Les deux espèces sont parfaitement distinctes par les jambes antérieures du mâle. Nous proposons de conserver les deux noms avec la synonymie suivante : 1. Cep /i. e/e^arîs, BruUé, ut suprà. . . . Grœcia. Syn. Dejeanii, Solier, ut suprà. 2. Ceph. Dejeajjii, Eeiche et Saulcy. . . Grœcia, Romelia. Syn. elegans, SoUer, Ann. de la Soc. Entom. 1838, p. 187. 158. Blaps longula, R. et S. Long. 25 mUI. (11 lin), lat. 10 miU. (4 1/2 lin). Nigra, nitidula elongato-oblonga, Bl. miicronata, Latr. affinis. Caput subrotundatum laxe vix punctalum ; vertice €rebre punctato-granuloso ; epistomo ferè lœvigato ; antennis ihoracis basim atlingentibus. Thorax capile vix duplo latior., iransversvs, antice parum postice vix angustaius, ungulis Coléoptères nouveiiu.T; 235 anticis subaculis posticis redis; margine anlico valde emar- ginato; disco undique marginato, subcanaliculalo taxe punc- tato. Scutellum parvulum vix perspicuum. Elylratlwracis baû latitudine antè med'mm ampliora, usque ponè médium paral- lela apice altenuata, mucronata; disco taxe punctato subcos- tato. Subtus abdominis basi haiid penicillalo nec tubercnlato; pedibus gracilibus. Noir, brillant, de la forme du BL mucronatus, Latreille (Ckevrolatii, Solier). Tête presque ronde, à ponctuation écartée, très peu sensible^, avec l'épistome presque lisse et le vertex densément granulé surtout sur les côtés ; antennes grêles, dépassant en longueur la base du corselet. Corselet de près de deux fois la largeur de la tête, transverse, assez fortement atténué en avant, nullement en arrière ; ses côtés parallèles depuis le tiers antérieur jusqu'à la base ; bord antérieur assez profondément échancré, avec les angles un peu aigus; bord postérieur droit avec les angles droits; disque entièrement rebordé; le rebord antérieur inter- rompu dans le milieu ; à ponctuation écartée peu sensible, et un canal longitudinal peu marqué dans son milieu. Ecus- son presque entièrement caché. Elytres de la largeur du corselet à leur base, allant en s'élargissant jusqu'au cin- quième de leur longueur, parallèles de là jusqu'au delà du milieu, s'atténuant ensuite jusqu'à l'extrémité qui se ter- mine en un prolongement caudal un peu déprimé, très peu allongé ; leur disque à ponctuation très écartée et fine, avec six côtes obsolètes, longitudinales sur chacune; les épi- pleures comme dans le mucronata. En dessous, les côtés du prolhorax ont quelques rides longitudinales; les segments abdominaux ont une ponctuation lâche, le premier a dans son milieu quelques rides transversales, et le dernier, dont 236 L. Reiche et F. de Sailcv. la ponctuation est plus dense, a une impression arrondie bien marquée -, les pattes grêles et allongées ; la plantule courte, large, arrondie au sommet. c? de Naplouse. Cette espèce qui, par l'absence de faisceau de poils ou de tubercule à la base de l'abdomen, appartient à la pre- mière division de Solier, se distingue du Bl. mucronata, par sa forme plus allongée, le brillant de sa surface, le non ré- trécissement postérieur du corselet et son rebord complet, etc. 159. Blaps suBLiNEATA, Brullé, Expéd. Scient, de Morée, t. m, p. 204. Long. 2l-:25 mill. (9 1/4-11 lin), lat. iO-11 1/2 mil). (4 1/3-5 1/6 lin). Atra vix nitidula. Capnt oblongiim, laxe "punctatnm ; epis- tomo subriKjuloso ; anlennh ihoracis bashn attingentihus. Thorax capite plus dimidio latior^ transvcrsus, anticeparum angiislatus, postice paulo dilalatiis; angulis snbaculis; disco depresso laxe punclato vix ritguluso. Scutelliim valde punc- tatiini, fulvo pilosiim. Elgtra basi ihoracis lalitudine, ponè médium valde dilaldla el basi duplo latiora, apice subcaudata; cauda subbifida, disco subcostulato et vage punctato. Sublus abdominis basi haud penicillato nec tuberculato ^ pedibtis gracilibus. Voisin du Bl. mucronata, Latreille. Noir, peu brillant, très atténué en avant et en arrière. Tête oblongue, à ponctuation fine et écartée sur la tête, plus forte et subrugueuse sur l'épistome, qui est séparé par Coléoptères nouveaux. 237 une ligne assez fortement enfoncée; antennes grêles, allon- gées, atteignant la base du corselet. Corselet de plus de moitié plus large que la tète, transverse, assez largement échancré en avant où il est un peu rétréci, avec ses angles peu aigus à sommet obtus; sa base droite un peu élargie; ses côtés rebordés, un peusinués ; sa surface déprimée, un peu inégale, à ponctuation fine et écartée, et quelques rides irrégulières. Ecusson très ponctué avec une pubescence fauve. Elytres de la largeur du corselet à leur base, s'élar- gissant de là jusqu'aux deux tiers de leur longueur où elles atteignent le double de la largeur de leur base, s'alténuant ensuite assez brusquement pour finir en un prolongement caudal assez court, subbilobé; leur surface est couverte de nombreuses côtes longitudinales, peu sensibles et d'une ponctuation fine et écartée, un peu râpeuse à la base ; les épipleures très larges à la base, diminuant graduellement jusqu'à l'extrémité. En dessous, les côtés du prothorax ont des rides longitudinales; les segments abdominaux ont une ponctuation fine et assez serrée, plus marquée sur les der- niers, tandis que les deux premiers ont, dans leur milieu, des stries transversales qui manquent aux autres ; il n'y a pas de faisceau de poils à la base du deuxième; les pattes sont grêles et la plantule très courte, arrondie au sommet. De Grèce. Nous avons cru devoir décrire de nouveau cette espèce ; la description de M. Brullé étant insuffisante et la comparaison qu'il en fait avec son Bl. subquadrata {Similis, Latr.), pouvant induire en erreur sur la division du genre à laquelle elle appartiendrait. Cette espèce diffère du BL mucronata, par son corselet légèrement élargi en arrière et à angles plus saillants, la 3e Série, TOME V. 16 238 L. Reiche et 1\ DE Saulcv. grande dilatation de ses élytres et leur ponctuation un peu rude à la base. La description très insuffisante que donne M. de Castel- nau {Hist. Nat. des Ins, Coléop., t. ii, p. 200), de son Bl. dilatata pourrait s'appliquer, sauf la taille, à notre espèce; cependant nous doutons fort que ce soit la même. 160. Blaps indagator, R. et S. Syn. Bl. tenuîcoUis, R. et S., Catal. N» 451. Long. 22-24 1/2 mill. (10-11 lin), lat. 11-12 mili. (4 3/4-5 1/4 lin). Ater, vix nitidus, oblongus, tumidus. Capul oblongum crebre punctatiim; punclis tuberosis; epistomo late arciialim truncato; antennis brevibus thoracis basim haud altingenlibus. Thorax valde transversus, capite duplo latior, latîtiidine ler- tiâ parte brevior, undique avguste marcjinalus, antice sat pro- fundè emarginatus^ a lalcre roimidalus, postice subrectè truncatus angulis vix oblusis ; disco obsoletim canaliculato crebre pmictato ; punctis plus minus ve tuberosis. Scutellum parvuLum, punctalum, villosulum. Elylra convexa, thoracis basivix latiora, pone médium ampliora, apice caudatimacu- minuta; disco taxe punctalo ; punctis luberosis. Subtus abdo- minis basi haud peniciUato nec tuberculato ; pedibus sat crassis. Noir, peu brillant, oblong, renflé. Tête oblongue, cou- verte de points tuberculeux en râpe, avec une impression transversale en arrière des yeux ; l'épistome largement échancré en arc, séparé du front par une ligne enfoncée; antennes épaisses, courtes, n'atteignant pas la base du cor- Coléoptères nouveaux. 239 selet. Corselet transverse, de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, rebordé dans tout son pour- tour, assez profondément échancré en avant avec ses angles obtus; ses côtés arrondis se redressant sur la base, celle-ci tronquée carrément avec les angles presque droits; son disque faiblement canaliculé, criblé de points plus ou moins tuberculeux. Ecusson petit, ponctué, velu. Elytres con- vexes, à peine plus larges que le corselet à leur base, s'élar- gissant de là jusqu'au delà du milieu où elles sont plus de moitié plus larges, et s'atténuant ensuite jusqu'à l'extré- mité où elles se terminent en un prolongement caudal peu épais, non divariqué, médiocrement allongé dans le mâle, beaucoup moins dans la femelle; leur disque est couvert de très petits tubercules ou de points tuberculeux écartés ; les épipleures très larges à la base, vont en diminuant in- sensiblement jusqu'à l'extrémité. En dessous, les côtés du prothorax ont des rides longitudinales entremêlées de petits tubercules ; le mésothorax et le métathorax sont ûnement tuberculeux; les deux premiers segments abdominaux ont dans le mâle des rides transversales qui en occupent le mi- lieu, et tous ont des points enfoncés plus ou moins tuber- culeux, avec quelques rides longitudinales sur les côtés ; les pattes assez fortes, sont médiocrement longues, la plantule très courte, arrondie au sommet. d* et ? des environs de Jérusalem. Cette espèce que nous avions confondue à tort avec le Blaps tenuicoUis, Solier, ? , cet auteur n'ayant décrit que le c? , en diffère par son corselet beaucoup plus transverse et par sa ponctuation tuberculeuse en râpe. Sa forme la rapproche beaucoup plus du Bt. abbreviata, Friwaldski (décrit en premier lieu sous ce nom par M. Mé- 240 L. llEicuE et F. de Saulcy. nétriés, et depuis sous celui d'Ovata, par Solier), mais en diffère par cette même ponctuation en râpe. 161. BLAPS ROTINDICOLLIS, R. et S. Long. 20 mill. (9 lin), lat. 10 mil!. (4 1/2 lin]. Ater, subniiidus, breviter oblongus, lumidus. Bl. abbrc- viata forma affinis. Capul oblongum taxe profunde piincta- lum; epistonio late arcuatim etnarginato; antennh brevibvs, thoracis basim haiid attingentibus. Thorax valde transversus, capite plus duplo lalior^ lalitud'me tertia parte brevior, antice magis postice minus anguslatus-^ lalcr'ibiis valdc rolundutis; disco valde punctalo, subcanaliculaio , undique marginato. Scutellum parvulum, punctatum. Elylra convexa, thoracis basi vix latiora, pove mcdium ampliora, apice caudatim bre- viter acuminata; disco punclalo striato; intentitiis minute laxe punclatis; pedibus sat crassis. Voisin, comme le précédent, du Bl. abbreviata. Noir peu brillant, oblong, renflé. Tête oblongue, à ponc- tuation profonde et écartée, plus serrée et granuleuse sur les côtés en arrière ; épistome largement échancré en arc, avec sa suture bien marquée ; antennes épaisses, courtes, n'atteignant pas la base du corselet. Corselet transverse, de plus de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, échancré et notablement rétréci en avant, avec ses angles un peu obtus arrondis, moins atténué en arrière avec ses angles obtus, très arrondi sur les côtés; son disque assez profondément ponctué et subcanaliculé, entièrement rebordé. Ecusson très petit, ponctué. Elytres convexes, à Coléoptères nouveaux. 241 peine plus larges que le corselet à leur base, s'élargissant de là jusqu'au delà du milieu où elles sont plus de moitié plus larges, et s'atténuant ensuite jusqu'à l'extrémité qui est acuminée et légèrement prolongée ; leur disque a des stries de points enfoncés, entremêlés de points beaucoup plus petits, peu serrés, qui recouvrent aussi les intervalles; les épipleures comme dans l'espèce précédente. En dessous, les côtés du prothorax ont quelques stries longitudinales, entremêlées de points tuberculeux ; l'abdomen est lâche- ment ponctué avec quelques rides irrégulières; les pattes courtes et robustes ; la plantule large et tronquée obtusé- ment. $ du Péloponèse. Cette espèce diffère notablement des deux précédentes par les côtés fortement arrondis de son corselet, les stries formées de points enfoncés qui ornent ses élytres, etc. 162. BiAPS TiBiALis, R. et S., Catal. N» 455. Long. 23 mill. (10 lin), lat. 10 mil!. (4 1/2 lin). Ate7', vix nilidus, obloncjus, subdepressus Bl. simili Latr. affinis. Capul oblongum, punclalum ; antennh cjracilibus thoracis ba^im liaud att'nujenlîbns. Thorax transversiis, ca- pite duplo lalior, antice parum emarciinatus, rolundaûm angustatus ; laleribus, indè ferè rectis; basi parum arcuatus angulis redis apice rolundutis; disco crehrepiinclato, a lalere sicut in basi murginato, basim versus utrinque transversim impresso. Scuteilum sublœvigalum. Elytra thoracis basi vix laiiora, paulo posl ampliora, usque ponè médium subparal- lela, indè ad apiccm attenuata, in cauda lata terminata : disço 242 L. Reiche et F. de Sallct. mimile et distante punctato, snùslriato. Subtus abdominis segmenta primo basi tuberculato, secundo basi penicillato; pedibus gracilibus, femoribus anlicis apice tibiisque basi emarcjinatis ^ . Noir, peu brillant, oblong, un peu déprimé; voisin du Bl. similis, Latreille. Tête oblongue, couverte de points enfon- cés, plus espacés sur l'épistome, plus serrés et confluents en strioles longitudinales sur le vertex; l'épistome tronqué carrément; les antennes grêles n'atteignant pas, en lon- gueur, la base du corselet. Corselet transverse, de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, ar- rondi et atténué en avant, où il est un peu échancré avec ses angles obtus, les côtés, à partir du tiers antérieur, pres- que droits jusqu'à la base ; celle-ci un peu arquée avec ses angles droits à sommet arrondi ; le disque est rebordé sur les côtés et à la base, et il y a un commencement de rebord de chaque côté de l'échancrure antérieure, il est densément ponctué et porte de chaque côté de la base une impression transverse peu marquée. Ecusson presque lisse. Elytres à peine plus larges que le corselet à leur base et atteignant peu après leur plus grande largeur qu'elles conservent jus- qu'au delà du milieu, s'alténuant ensuite de là à l'extrémité pour s'y terminer en un prolongement caudal, large, dé- primé ; leur disque est couvert d'une ponctuation fine et peu serrée, et de nombreuses stries peu marquées. En des- sous, le prothorax est fortement strié longitudinalement; l'abdomen a quelques rides irrégulières et des points espa- cés, le premier segment porte à sa base un gros tubercule sillonné en travers et audessous plusieurs rides transver- sales, le deuxième segment porte à sa base une échancrure donnant issue à un faisceau de poils roussâtres; chaque Coléoptères nouveaux. 243 segment porte, en outre, une impression de chaque côté, à l'exception du terminal qui la porte dans son milieu ; la plantule entre les crochets des tarses est courte et arrondie. um, ayiijulaùm profuncle cmarginuluni crcbre uc profundc punctalum ; punclis in verticc lonyiludiv ailler confluai lih us; unlcnnis lliorace brcvioribus. Thorax iransvcrsus, capilc dnpJd lalior, anlicc posiice(pie œqualilcr anijuaUilua; /alcribus roiundalis antc busim sinua- lis, apice rcficais ; aniice parum profundc eniarcfimilus an(ju- lis uhlusis, poslicc niedio rolundalus ulrhiquc s'inualus an- gulis acuiis^ prorninulis; disco crcbre ne profundè punelalo; punclis sœpè eonf'luentibus ; in mare mcdio nonnunqiium bi- impresso. Sculellum crcbre punclalum. Edjlra lliorace parum laliora, ponè médium paulo anipliora, crebre rucjoso-punC' Inta; punclato-slriala; slriis apicem versus prof un diorihus. Noir, peu brillant, oblong. Voisin du Biopl. crassiusculus, Mulsant. Tête transverse, fortement échancrée anguleuse- raent à l'épistome -, les lobes de l'échancrure arrondis ; for- tement ponctuée de points serrés sur l'épistome, confluents sur le vertex où ils forment de petites strioles longitudi- nales-, antennes n'atteignant qu'aux trois quarts de la lon- gueur du corselet, grêles ù la base, légèrement renflées vers l'exlrémité. Corselet transverse, de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, légèrement convexe, également rétréci en avant et en arrière, avec ses côtés ar- rondis, sinués en arrière où ils se relèvent pour former avec la base un angle un peu aigu, avancé; base arrondie au 256 L. KmcHE et F. de Saulcy. milieu, un peu sinuée de chaque côté; bord antérieur lar- gement, mais peu profondément échancré avec les angles obtus ; disque criblé de points enfoncés, gros et profonds, qui se confondent longitudinalement , souvent avec deux impressions dans son milieu antérieur chez le mâle. Ecusson petit, criblé de points. Elylres un peu plus larges que le corselet à leur base, s'élargissant à peine dans le mâle au delà du milieu, arrondies à l'extrémité; leur disque criblé et rugueux de points enfoncés, et strié de points beaucoup plus gros; les stries, plus marquées dans le mâle, sont plus enfoncées vers l'extrémité dans les deux sexes. La femelle plus renflée, plus convexe, plus élargie au delà du milieu des élytres. Jérusalem. Cette espèce se distingue du Biopl. crassmsculus, par son corselet également rétréci en avant et en arrière avec ses côtés plus arrondis et ses angles postérieurs plus avancés, sa ponctuation générale plus forte, surtout dans le mâle, etc. 176. BiopLANES viDUUS, R. et s. Long. 9 mil). (4 lin) ; lat. 4 mill. (1 5/6 lin). Ater, nitidulus, oblongo-e/ongaius. Caput latum, profunde subangulntim emarqinatum, crebre punctatum; punctis sœpè confltientibus ; antennis thorace brcvioribus. Thorax trans- versiis, cupite vix duplà latior, ontice posticeqiie œqualiter angustatus ; (ateribus rotundatis ; antice late vix emarginatus ; angufis obtusis; postice rnedio vix rotundalus utrinque sinua- tus; angtdis oblusis parum prominulis; disco convexo, crebre oc profunde punctcilo ; punctis sœpè confluenlibus. Scutellum punctatum. Ehjtra ihoracis basi pauJo latiora, ponè médium ampUora; disco crebre rugoso punctalo striata; striis grosse punctatis; interstiis convexis d" . Coléoptères nouveaux. 257 Noir, assez brillant, oblong-allongé. Tête large, profon- dément échancrée anguleusement, avec le fond de l'échan- crure un peu arrondi, profondément ponctuée, à ponctua- tion confluente longiludinalement surlevertex; antennes n'atteignant qu'aux cinq sixièmes de la longueur du corselet. Corselet transverse, tout au plus de deux fois la largeur de la tête, rétréci presque également en avant et en arrière, quelquefois un peu moins en avant avec ses côtés arrondis, à peine sinués postérieurement; sa base un peu arrondie, sinuée de chaque côté, avec les angles obtus et un peu sail- lants ; son bord antérieur à peine échancré avec les angles obtus; son disque légèrement convexe, criblé de points enfoncés, souvent confluents. Ecusson petit, criblé de points. Elytres un peu plus larges que le corselet à leur base, se dilatant un peu au delà du milieu et arrondies à l'extrémité; leur disque rugueux de points enfoncés serrés, avec des stries enfoncées, grossièrement ponctuées; les in- tervalles convexes, le septième subcaréné cf . De Syrie. Nous n'avons vu que des mâles de cette espèce qui, voi- sine de la précédente et du Biop. crassiusculus, en diffère par sa taille beaucoup plus petite, les côtés de son corselet à peine sinués postérieurement, les intervalles des stries de ses élytres plus convexes, subcarénés sur les côtés, etc. 177. BlOPLANES SYRIACUS, R. et S. Syn. Phyfax elongatus, R. et S., Catai. N» 473. Long. 10 1/2-12 mill. (4 3/4-5 1/3 lin), lat. 4-5 mill. (1 3/4-2 lin). Piceo niger, nitidulus, oblongo e/ongalus. Caput fatum ro- 258 L. Reiche et F. de Sallcy. tundalim emurginatum, crebre pimclulum, punctis m vertice sœpè conflucntibus ; antennis gracilibiis thorace brevioribus. Thorax trmisversiis, capile vix duplo lalior, anlice posticeque subœqunliter angustaiiis; lateribus rolnndalis; antice vix emarginatus ; anguHs oblusis ; poslice medio vix roiundalus, utrinque sinualus angutis obtusis; disco convexiuscufo crebre ptinctato; punctis passim confluenlibus. Sculellum crebre punctaUim. Elgtra lliorace licnid latiora ac duplo longiorco subparal/e/a, rugoso punclata grosse punciato striala -, inlcrs' litiîs convexis a lalere siibcarinatis, fœinina pnulo lalior, minus rugosa. D'un noir de poix, brillant;, oblong, très allongé. Tête large, assez profondément échancrée avec l'échancrure ar- rondie, criblée de points enfoncés, serrés, qui souvent se confondent sur le vertex ; les antennes grêles, n'atteignant pas la base du corselet. Corselet transverse, atteignant à peine deux fois la largeur de la tête, presque également rétréci en avant et en arrière, avec ses côtés arrondis 5 son bord antérieur à peine échancré avec ses angles obtus; le bord postérieur légèrement arrondi, un peu sinué de chaque côté avec ses angles obtus, très peu saillants; sa surface un peu convexe, criblée de points enfoncés, souvent con- fluents. Ecusson criblé de points. Elytres de la largeur du corselet et de deux fois sa longueur, parallèles, arrondies à l'extrémité, très rugueuses de points enfoncés, serrés, avec des stries enfoncées , grossièrement ponctuées , les in- tervalles convexes et même carénés sur les côtés. La femelle est un peu plus large et moins rugueuse. Cette e«pèce se dislingue bien de ses congénères par sa forme très allongée, etc.; elle a au premier aspect l'appa- rence d'un Microsiius de la dernière division de M. Mulsant Coléoptères nouveaux. 269 mais ses yeux non complètement coupés par le Canthus des joues ne permettent pas de le mettre dans ce genre. Nous n'avons pu conserver le nom spécifique que nous avions d'abord appliqué à cet insecte, parce que ce nom a été appliqué par M. Mulsant à une espèce d'un genre tout à fait voisin Paroderus ehngatus. 178, OPATRUM {Gonocephalum, Muls), soricinljm, R. et S., Cat. N» 479. Long. 12 1/2-14 raill. (5 1/2-6 1/3 lin), lat. 6-6 1/2 mill. (2 3/4-2 4/5 lin). Atro-piceum, grtseo tomentosum, oblongum, alatum. Caput sublrigonum crebre punctatum; epistomo profundè. angulatim emarginato, utrinque sinuoto ; sutura epistomi valde impressa; antennis fiUformibus, gracilibus. Thorax crebre punctatus, capite haud duplo Jatior, latttudine terlia parte brevior, ant'ice posticeque subœqualiter angustatus; lateribus rolundatis; antice valde emarginatus angulis acutis prominulis, poslice sinualus angulis rectis, parum promi- nulis. Scutellum transversum apice subrotundatum. Efytra thoracis basi paulo laliora, plus tripla longiora, subparal- lela, subtiliter granulata, punctato striata. D'un noir brunâtre, couvert d'une pubescence grisâtre, oblong, allongé, ailé. Voisin de YOp. siibsulcatum (Dejean), Reiche, voy. de Ferret et Galinier, Append. p. 367. Tète presque trigone, criblée de points enfoncés avec l'épistome profondément et anguleusement échancré, ondulé de chaque côté, sa suture profondément marquée; antennes grêles, filiformes. Corselet de moins de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, presque égale- 260 L. Reichk et F. de Saulcy. ment rétréci en avant et en arrière; ses côtés arrondis; profondément échancré antérieurement avec ses angles aigus, avancés, sinué postérieurement avec ses angles droits peu avancés; son disque criblé de points dont les in- tervalles présentent, sous une forte loupe, de petites rides subtransversales; ses côtés déprimés assez largement et un peu relevés. Ecusson transverse, à sommet arrondi, criblé de points. Elytres un peu plus larges que la base du corse- let, un quart plus larges au delà du milieu et de plus de trois fois sa longueur, presque parallèles ; leur surface fine- ment granulée avec des petits points pilifères, à huit stries de points enfoncés. Dessous du corps entièrement couvert de points enfoncés pilifères. Des bords de la mer Morte. Cette espèce, une des plus grandes que je connaisse, qui se retrouve en Egypte, a quelque ressemblance avec VOp. suOsulcatum, mais en diffère par sa taille, sa forme plus allongée, son corselet plus rétréci en arrière et les stries ponctuées de ses élytres. 179. ScLEKON AUBREViATUivr, R. et S., Catal. N» 481 . Syn. ScJerum, R. et S., Cat. Long. 6 1/2-7 mill. (2 7/8-3 1/4 lin), lat. .3 1/3-3 2/3 mill. (1 1/2-1 5/8 lin). Piceurn indumento terroso sœpius vcsthum, obJongum, brève, tiimiduhim. Sel. foveofato. Oliv. affine. Capiit laturn rugosum proftmdr transversim foveolatum ; epislonio angu- laltm emarginato; antennh brevîbus subclavatis. Thorax Iransvcrsns, capile dupfo latior fatitudive tenir/ parle phia brevior, antice laùor et medio parum e/evatvs, enwrginnius; Coléoptères nouveaux. 261 (imjulis obtnsis, rolundatis ; postice paruni altenuatus, subro- tundatus, rnedio sublobatus, utrinque subsinuatiis ; disco inœquali, piinclulato. Scutellum transversum. E/ijlra basi thorace paulo angusliorn, ponè médium eadem latiludine, punctato striata; interstiliis aliernis, prœsertim basi, elevalis. Subtus abdominis segmenlis tribus primis conjunclis; tibiis anticis triangulariter valde dilatatis, intermediis extus valde apice cal carat is. D'un brun noirâtre, presque toujours couvert d'un enduit terreux, oblong, court, renflé. Voisin de l'O/jamim foveo- latum, Olivier [Encyclop. 1811, p. 500). Tête large, trans- verse, rugueuse, profondément creusée transversalement dans son milieu; épistome anguleusement échancré; an- tennes courtes, grossissant vers l'extrémité. Corselet trans- verse, de deux fois la largeur de la tète, de plus d'un tiers moins long que large, plus large antérieurement, un peu rétréci postérieurement, assez largement échancré en avant avec ses angles obtus, arrondis, arrondi et même lobé en arrière, et un peu sinué sur les côtés; son disque inégal, ponctué ; les points squamifères. Ecusson transverse, ponc- tué. Elytres un peu moins larges que le corselet à leur base et de sa largeur vers leur milieu, à peine de deux fois sa longueur, arrondies à l'extrémité, à huit stries de très gros points enfoncés, avec les intervalles alternes, obUisément élevés, surtout à la base. En dessous, les trois premiers segments de l'abdomen sont soudes; les jambes antérieures triangulairement dilatées, les intermédiaires munies d'un fort éperon à l'extrémité externe. De Péloponèse. Cette espèce diflfère du Sel. foveolatum, Oliv., [conirac- tum, Klug. Mss.j, par son corselet prerque arrondi posté- 262 L. Reiche et F. de Saulcy. rieurement sur les côtés, sans angles relevés saillants, par les côtes non aiguës et sans crénelures de ses élytres ; il s'en rapproche par sa forme courte et trapue, qui l'éloigné de VArmatum, Waltl (Algiricum, Lucas). C'est à tort que j'ai dit {Ann. de la Soc. Ent., p. cxu), que M. Costa avait le premier (en 1847) caractérisé ce genre sous le nom de Cnemaplaiia, ce nom ne doit venir qu'en synonymie de celui Scleron, Hope, Coleopterist Manual, t. m, p. 111. 180. Crypticus inflatls, R. et s., Catal. No481. Long. 10 1/2 mill. (4 1/2 lin), lat. 6 mill. (2 2/3 lin). Niger, vix niiidus, lurgidus. Cr. obcso Lucas {Expl. Se. de l'Algérie, t. m, p. 331), affinis at mullo major. Caput subrotundum, crebre punclatum, transversim siibimpressum; epistomo pî'ofimde rolundat'im emarginalo; antennis apice rufescentibus. Thorax convexus, transversus, basi capite ferè tripJo lalior, latitudine dimidio brevîor, anlice val de angus- tatus,p)ofiinde emarginatus ; angulis aculiusculis prommulis; poslice dUalatus.^ arcualus; angulis acuùs parum prodiiclis; latcribus pnrum rotundatis ; disco crebre punctalo; punctis longitudi7ialiter convenienlibus coelato. ScuteUum trans- versum, pimctiilatum. Ehjtra basi llwrace paulo latiora, ultra médium dilatata, valde convexa, striato punctata ; in- terstitiis subplanis, scoriaceis. Sublus prolhorace ulrinque longitudinaliter strigalo; pectore grosse punctalo^ abdominis segmentibus punctulalis, longitudinaliter strigalis. Noir, à peine brillant, très renflé. Voisin du Cr. obesus, Lucas. Tête arrondie, criblée de points enfoncés; l'épis- tome profondément échancré avec le fond de l'échancrure Coléoptères nouveaux. 263 arrondi, sa sulure peu marquée ; antennes brunâtres vers l'extrémité. Corselet convexe, transverse, de près de trois fois la largeur de la tête à sa base, moitié moins long que large, fortement atténué et profondément échancré en avant, avec ses angles un peu avancés, aigus ; son bord postérieur un peu arqué, avec ses angles un peu aigus et descendant sur les élylr^s; ses côtés un peu arrondis; son disque criblé de points enfoncés, qui s'anastomosent longi- tudinalement et le font paraître ciselé dans ce sens. Ecusson transverse, pointillé. Elytres très convexes, un peu plus larges que le corselet à leur base et allant en se dilatant jusqu'au delà du milieu, elles ont huit stries formées de points enfoncés, assez gros, et les intervalles sont coriaces. En dessous, les côtés du prothorax sont ridés longitudinale- ment; la saillie prosternale assez large, obtuse, repose son extrémité sur l'échancrure de la saillie mésosternale ; la poitrine est criblée de gros points qui se confondent longi- tudinalement,- les segments abdominaux sont pointillés et les trois premiers sont ridés longitudinalement, surtout sur les côtés; les jambes, surtout les antérieures, dilatées vers l'extrémité. Du Péloponèse. Cette espèce a quelque analogie de forme avec le Cr. obestis, Lucas ; mais elle en diffère par sa taille beaucoup plus grande, ses stries ponctuées, avec les intervalles coria- ces et la sculpture du dessous du corps. 181. Crypticus longulus, R. et S., Catal. N» 482. Long. 6 1/2 mill. (3 lin), lat. 3 mill. (1 2/5 lin). Fusco-piceus,vix nitidus, oblongus. Crypi. gibbulo (Quen- sel) nffinis. Caput xnbrotundum, crebrepunctatum; cpistomo 264 L. Reiche et F. de Saulcy. emarcjinato ; antennis apicem versiis incrossatis. Thorax transversus, capite vix duplo latior, antice paulà angustatus, late cniarginalufi, angiilis obtusiusciilis, poslice ferè rectè truncalus angulis ohiusis; lateribus pariim rotundalis; disco crebre punctato, basi utrinque levitcr impresso. ScuteUum transversum, ptincliilatum. Elytra thoracis laiitudine, subpa- rallela, octo punclalo slriata ; inlerslitiis sublilissime punc- tatis. Subiiis prothorace punctato rugoso, abdomine laxe subtilissime punctato ; libiis anticis triangulariter dilatath. D'un brun plus ou moins foncé, peu brillant, oblong. Voisin du Cr. gibbuhis, Quensel. Tête presque ronde, cri- blée de points enfoncés ; épistome échancré avec le fond de l'échancrure arrondi; antennes s'épaississant vers l'exlré- mité. Corselet transverse, à peine de deux fois la largeur de la tête, un peu rétréci antérieurement, largemeni échancré, les angles légèrement obtus, tronqué presque car- rément en arrière avec ses angles obtus ; ses côtés légère- ment arrondis; son disque criblé de très petits points en- foncés. Ecusson transverse, finement pointillé. Elytres de la largeur du corselet et de deux fois el demie sa longueur, presque parallèles, ayant huit stries dépeints enfoncés, à peine plus gros que ceux du corselet avec les intervalles coriaces. En dessous, le prothorax est rugueux de points enfoncés qui s'anastomosent, la poitrine et l'abdomen sont très finement pointillés ; les jambes un peu élargies au bout sont, aux pattes antérieures, dilatées triangulaire- ment. De Syrie. Le renflement des antennes vers Textrémilé et la forme du corselet sans angles postérieurs avancés, joints à la forme allongée, parallèle, nous portaient à rapporter cette espèce au genre Opntroidcs, de M. Brullé; mais les niles faisant Coléoptères yionveuux. 26& défaut, nous avons dû le laisser dans le genre Crypikun; il diffère du Cr. Gibbulus, par les caractères que nous venons de citer et par la ponctuation insensible des intervalles des stries sur les élytres. Fam. TENEBRIONII. 182. Iphthinus CROATicus (Stentz), Truqui in Stettin Entomol. Vcrein. 1857? Syn. Iphthinus haJicus (I)ejean), R. et S., Catal. N» 484, Cet insecte devant 6tre décrit par M. Truqui, dans l'ou- vrage précité, nous nous abstiendrons de le faire, nous avions eu tort de le rapporter à l'espèce de Dejean. Nous nous contenterons de faire ressortir la légèreté avec laquelle le catalogue de Stettin a changé en Iphih. angu- latus, Rossi, le nom d'iphih. italicus, que Dejean lui avait innposé dans son catalogue, et sous lequel il figurait dans toutes les collections. Rossi n'a jamais décrit cet insecte, ainsi qu'on aurait pu le croire par ce catalogue, et d'un autre côté, Erichson (Beitracf ztir Insectenfauna von Vandie- mensland, N" 92) a décrit en 1842, un Upis (Iphthinus) an- gulata qui est un insecte très différent. On comprend dans quelle confusion pouvaient être jetés les entomologistes qui ont confiance dans l'exactitude de l'ouvrage précité. Fam. HELOPII. 183. Helops tubercl'liger, r. et s., Catal. N» 489. Long. 11 1/2 mill. (5 1/6 lin), lat. 4 2/3 mill. (2 lin). PI V, fig. 10. Fuico piceus, snhnitidns, oh/ongns. Capul suhrotuvdaluui 266 L. Keiche et F. de Sau.cy. rugoso pimctatîim, arcuaûm hnprc&sum ; anlennis gracilibus, ihoracis basi inultù longioribus, ciim pa/pis fusco teslaceis. Thorax transversus, capile plus dimid'io hilior, latitudinc tcrtia parte brevior, antice post'iccqiie subœqualiler parum angustatus, laleribiis paido rotundatus ; angu/is anticis obtu- sis, poslicis antè basim reflexis, reçus ; disco crebrc punctato. Scutellum iransversum vix punctaium. Elylra basi ihoracis ferè latkudine, indè usque ultra médium anipliora, thorace duplo latiora, apice attenuata subproducta, punclalo striata; inlerslitiis scoriaceis lubcrculis distantibus, prœsertim a latere, scriatim instructis. D'un brun de poix, peu brillant, oblong. Tête presque ronde, rugueuse de points enfoncés, moins forts sur l'épis- tome qui en est séparé par une impression arquée très en- foncée; les palpes testacés; les antennes, d'un brun pâle, sont très grêles, allongées et dépassant de beaucoup la base du corselet. Corselet transverse, plus de moitié plus large que la tête, un tiers moins long que large, presque égale- ment atténué en avant et en arrière avec les côtés légère- ment arrondis, à peine échancré antérieurement, coupé car- rément en arrière; tous ses angles obtus, les postérieurs légèrement réfléchis; son disque entièrement rebordé, cri- blé de points assez marqués avec les intervalles coriaces, et une petite impression arrondie de chaque côté, un peu au- dessus de la base. Ecusson transverse, à peine pointillé. Elytres à peine plus larges que le corselet à leur base, s'é- largissantde là jusqu'au delà du milieu où elles atteignent deux fois sa largeur, allant en «'atténuant de là vers l'extré- mité où elles sont très légèrement prolongées; leur surface à huit stries ponctuées avec les intervalles coriaces, et char- gés surtout en arrière et sur les côtés de petits tubercules espacés, sérialement disposés, penchés en arrière et un peu Coléoptères nouveaux. 267 aigus. En dessous, l'abdomen est finement ponctué et irré- gulièrement ridé ? . Des environs d'Athènes. Cette espèce a un peu la forme de X'ilel. assimilis ? (Dej.), Kuster (d. Kafer Europa's, t. xxi, p. 36), les tuber- cules de ses élytres le rapprochent de VHel. asphaltinus (Friwaldski), Kuster (Loc. cit., p. 55), du Tuberculatus {Ibid. t. XXII, p. 67) et du Badius [Ibid. t. xxi, p. 57) ; il diffère de Y asphaltinus, par sa taille plus grande, sa forme non cylindrique, son corselet non élargi en avant, les intervalles coriaces de ses stries, le plus grand nombre de ses tuber- cules et leur plus grand volume; il se distingue du Tuber- culatus, par sa couleur non bronzée, son corselet non caré- né, ses élytres ni sinuées, ni carénées latéralement près de l'extrémité; enfin du Badius, par sa couleur non bronzée, les angles antérieurs de son corselet non aigus, ni avan- cés, etc. 184. Helops FULviPES, R. et S., Cat. No491. Long. 6 1/4 mill. (2 3/5 lin), lat. 2 1/5 mill. (1 lin). Ater, nitidissimus , ore^ antennis pedibusque fulvis, oblon- go-elongatus, subcylindricus. Caput subrolundatum, crebre punctaturn, ante oculos transversim valdè impressum; an- tennis longissimis ultra médium elytrorum atlingentibus, articula ullimo incurva prœcedenlis dimidio longiare. Thorax capitis latitudine, longiludine vix angustiar anlice posticeque vix rectè truncatus, subœquaiitcr angustatus ; lateribus pa- rum rotundatis, angulis oblusis; disco crebre punctalo postice média impresso. Scutellum triangulariter tramversum, vix punctulatum. Elytra basi ihoracis ferè latitudine.^ ovata, medio 2G8 1>. Reicuk et F. de Sai lcî . umpliora, striata; striis vix punctatis; inlerstitu& convexis siibtilissime piinclulatis . Noir, brillant, comme vernissé, avec les organes de la bouche, les antennes et les pattes fauves, oblong-allongé, presque cylindrique. Tête presque ronde, criblée de points enfoncés, plus marqués sur le vertex, largement et profon- dément creusée transversalement à la base del'épistome; yeux saillants, arrondis ; antennes très longues, dépassant le milieu des élytres, à dernier article un peu courbé, moi- tié plus long que le précédent. Corselet de la largeur de la tête, un peu moins large que long, tronqué presque carré- ment en avant et en arrière, et presque également rétréci à ses deux extrémités, avec ses côtés légèrement arrondis et tous ses angles obtus; son disque criblé de points enfoncés avec une légère impression au milieu de la base. Ecusson triangulaire, transverse, linement pointillé. Elytres un peu plus larges à leur base que celle du corselet, ovales, allant en s'élargissant jusque un peu au delà du milieu où elles atteignent une fois et demie sa largeur, s'atténuant de là jusqu'à l'extrémité qui est légèrement arrondie; elles ont huit stries eni'oncées dans lesquelles on n'aperçoit aucun point; les intervalles sont convexes et rugueux de points enfoncés. En dessous, l'abdomen est finement pointillé ; les points donnant naissance à des poils grisâtres. De Naplouse. Par la longueur de ses antennes, par sa taille et sa forme, cette espèce se rapproche du Hel. agonus, Mulsant [Lati- gènes, p. 377), Angustatus, Lucas (Expl. de l'Algérie Ins., p. 354) et Gracile, Kuster (Kafer Europas, t. xxi, p. 43) ; il en diffère par sa couleur, son brillant et la forme de son corselet un peu plus long que large, etc. Coléoptères noiiveauA-. 269 185. Helops ACUTiPENMS, R. et s., Calai. N" 492. Long. 5 1/.3 mill. (2 1/3 lin), lat. 1 4/5 mill. (5/6 lin). Piceo-œneus, nitidulus ; untenms prdibusqnc fulvis ; tomento brevi rare vestiuts, elongalo-oblongiis, cmguslus. Capui sub- quadratum, transversum, rugosidum, inter antennas deplana- tum; antennis ijracilibus, brevibits, ihoracis basim vix prœ- currentibus. Tliorax capite paulo latior, latimdine vix bre- vior, antice suprà capiteni rotundntus ; postice parum atte- nualiis^ subrolundatus; angiilis omnibus obtusis, roluudaiis; lateribus parum rolundaiis ; disco tenuiss'nne pnnctalo, mar- gine riifescente. Scutellmn transversum vix punctulalum. Elijlra basi ihoracis laliludine ac proxime latiora, meditmi versus parum ampliora, indè ad apiccm atlemiata; apice sub- acuta ; subslriala^ punclulata. Brun avec un reflet bronzé, brillant, la bouche, les an- tennes et les pattes d'un brun fauve, oblong-allongé, étroit, revêtu d'une courte pubescence grisâtre, peu sensible. Tête presque carrée, rugueuse, déprimée entre les antennes qui sont grêles, courtes, dépassant de très peu la base du cor- selet. Corselet un peu plus large que la tête, à peine plus large que long, s'arrondissant en avant sur la tête, un peu atténué et légèrement arrondi en arrière; ses côtés un peu arrondis; tous ses angles obtus, arrondis; son disque très finement pointillé, d'une couleur plus claire sur ses bords. EcQSSon transverse, peu sensiblement pointillé. Elytres de la largeur du corselet à leur base, s'élargissant immédiate- ment jusqu'à une fois et demie sa largeur dans leur milieu, s'atténuant de là à l'extrémité où elles se terminent en pointe; leur surface à huit stries ponctuées très fines, à peine marquées; les intervalles finement pointillés. 3* Série, TOME v. 18 270 L. Rëichë et F. de Saulcy. Des bords du Jourdain. La taille et la forme de cette petite espèce la rapprochent de la précédente, mais elle en diffère complètement par son corselet arrondi en avant, les intervalles plans de ses élytres, et la gracilité et la brièveté de ses antennes. Ce dernier caractère l'éloigné même de toutes les espèces dé- crites. 186. Stenochia saracena, R. et S., Cat. N» 494. Long. 13 raill. (5 3/4 lin), lat. 4 1/2 mill. (2 Un). PI. V, Gg. 11. Cylindrica^ fusca, subtus brunnca. Caput subrotundatum , rugosum; epistomo rectè truncaio apice tcstaceo lœvigaloque; lobis antennaru& elevatis ; anlennis ihoracis ùasi superanli- bus, articulo tertio quarto dimidio longiore, quatuor ultimis brevioribus, ultimo rotundato ; oculis lateralibus, antice lobo antennario emargmatis. Thorax capitepaulà latior, latitudine paulo brevior, subcijlindricus, antice parkm angustatus, an- tice posticeque marghiatus; disco punctis granulisque valde rugoso. Scutellum triangiilare, rugosum. Elylra lliorace di- midio latiora, parallcla, apicc subacaminata, profunde striuta; striis punctalis\ intcrstitiis convcxis, transversim grosse rugatis. Subtùs rugoso punctala. Cylindrique, brune en dessus avec la bouche, les an- tennes, les pattes et le dessous du corps d'un brun rous- sâtre ; les élytres légèrement brillantes. Tête presque ar- rondie, très rugueuse de granules et de points enfoncés; épistome tronqué carrément avec son bord extrême lis.se, testacé ; lobes antennaires élevés, arrondis ; antennes dé- passant la base du corselet, à deuxième article très couri. Coléoptères nouveaux. 271 le troisième moitié plus long que le quatrième, celui-ci et les trois suivants allant en décroissant légèrement, les quatre derniers courts, renflés, coniques, à l'exception du terminal qui est arrondi; yeux latéraux, échancrés en avant par le lobe antennaire. Corselet presque cylindrique, un peu plus large que la tête, un peu moins long que large, légèrement rétréci en avant en s'arrondissant sur les côtés, rebordé en arrière et en avant; son disque couvert de gra- nules et de points enfoncés, qui le rendent rugueux, est à peine canaliculé dans son milieu. Ecusson triangulaire, rugueux. Elytres moitié plus larges que le corselet, paral- lèles, faiblement acuminées à l'extrémité, profondément striées, presque sillonnées ; les stries ponctuées; les inter- valles convexes avec de grosses rides transversales. Dessous du corps un peu moins rugueux que le dessus et légère- ment tomenteux. Des environs de Beyrouth. Cette espèce, très intéressante par sa localité, ne se ratt tache au genre Stenochia, tel que l'a créé Kirby sur une espèce brésilienne, que par son faciès, ses palpes et ses tarses ; ses antennes, dont le troisième article est de beau- coup le plus long, l'en éloignent ; je n'ai vu aucune espèce de ce genre, même parmi celles de l'ancien continent, qui ofiFrît ce caractère. Fam. CANTHARIDII. 187. Meloe coelatds, R. et S., Catal. N° 502. Long. 13 1/2-21 mill. (6-9 1/2 lin), lat. 6-12 mill. (2 2/3- 5 1/3 lin). Niger, suhopacus. CapiU snhquadrattim, scorinceum, vage 272 L. Reiche et F. de Saulcy. jmnctoinm, obsolète canaliculatum ; antennis in utroque sexu ^racilibus lojicjhisciilis, clytroriim mcdio alùngcnlibus; coUo scoriaceo. Thorax capile pau/o (mgiistior, latitudine quarta porte brevior, anlice parum emcfuslatus, angnlis nuUis, postice arcuatim cmarginatus cmgu/is siibrect'is ; a latere paulo ro- tundatus; disco obsolète canalicu/ato, scoriaceo, vage punc- tulato. Mcsollioracis scutnm apice angulalum, scutelluni simulante. Elijtra basi tliorace parum latiora, ulirà médium valde ampliora, thorcice triplo longiora^ subtile cœlala, seria- tim impressa. Abdomen scoriaceo-rugulatum, breviter sub- lomtnlosum, liaud areolatiim, margine valde reflexum. D'un noir obscur un peu soyeux. Tête presque carrée, coriacée, avec quelques points enfoncés, espacés, faible- ment canaliculée; antennes grêles dans les deux sexes, longues et atteignant à la moitié de la longueur des élytres; cou coriace. Corselet un peu moins large que la tête, un quart moins long que large, un peu rétréci en avant avec les angles effacés, échancré en arc en arrière avec les angles droits; les côtés arrondis 5 le disque coriace avec des points enfoncés, épars, plus rapprochés sur les côtés, son milieu faiblement canaliculé. Scutum du mésothorax anguleux, saillant, simulant un écusson. Elytres un peu plus larges que le corselet à leur base, allant de là en se dilatant consi- dérablement et écartées à leur extrémité, de trois fois la longueur de cet organe, à surface finement guillochée de strioles, disposées le plus souvent transversalement, et mar- quées de six séries longitudinales d'impressions descendant en zigzag du haut en bas. Abdomen rugueusement coriace, sans aréoles sur ses segments, ses bords fortement relevés de chaque côté. Trouvé sur la rive i^auche du Jourdain Coléoptères nouveaux. 273 Cette espèce n'offre de points de comparaison avec aucun des Meloe décrits ; la longueur de ses antennes la rappro- cherait des espèces de la première division de Brandt et Erichson, si elles n'étaient simples dans les deux sexes. 188. Meloe sericellus, R. et S., Cat. N» 503. PI. V, fig. 12. Long. 8-17 mill. (3 1/2-7 1/2 lin), lat. 5-8 mill. (2 1/4- 3 1/2 lin). Cincreus, pube brevi fufvo-grisea veslitus; capite rubro, vel nigro, vel nigro rubroque variegato. Caput [in mare latius) quadrotiim, obsolète canaUculatum, crebre ac grosse punc- talum; epistomo laxe punclato; antennis filiformibus, gra- ctlibus,terliam partcm ehjtrorumaltingenlibus; colJo rngoso. Thorax cordalus (in corde inverso), capite angustior, latku- dine tertîa parte brevior, anlice valdc angustatus ; angulis nullis; postice, a latere, dilatato-roluiidattis, medio sinuatus, subbilobus ; disco crebre punctato^ obsolète canaliculato, basi medio impresso. Efytra thoroce duplo latiora, ullrà médium ampliora, plus duplo longiora, subtile rugosa. Abdomen ru- goso punctatum, haud areolatinn. Cendré avec la tête rouge sur le vertex et le front, noire audevant des yeux et sur l'épistome, et un point noir au milieu du front; le noir envahissant quelquefois plus ou moins sa surface, mais laissant toujours quelques traces de rouge; il est revêtu d'une pubescence courte d'un gris jau- nâtre, assez abondante dans les individus très frais. Tête presque carrée (plus développée dans le mâle), avec une carène longitudinale peu marquée, criblée de points enfon- cés, moins serrés sur l'épistome ; antennes grêles, fili- formes, atteignant en longueur le tiers des élytres; cou 274 L. Reiche et F. de Saulcy. rugueux. Corselet en cœur renversé, plus étroit que la tête, transverse, un tiers plus court que sa largeur, très rétréci en avant sans angles latéraux, dilaté en s'arrondissant sur les côtés en arrière; sa base un peu échancrée en arc dans son milieu, subbilobée; son disque criblé de points, très légèrement canaliculé avec une impression au milieu de la base. Elytres rugueuses, de deux fois la largeur du corselet et de deux fois et demie sa longueur, dilatées au delà du milieu et s'écartant l'une de l'autre, un peu avant l'extré- mité chez le mâle, avant le milieu dans la femelle. Abdo- men sans aréoles sur ses segments, faiblement rebordé sur ses côtés, légèrement rugueux et très flnement ponctué. Des environs de Naplouse et de Nazareth. La forme du corselet, l'aspect soyeux et la couleur de la. tête éloignent cette espèce de toutes les autres. 189. Mylabris intersecta (Latreille), R. et S., Gâtai. No 506. Long. 21-23 mill. (9 2/5-10 1/3 lin), lat. 6-8 3/4 miil. (2 2/3-3 3/4 Un). Atra, nigro hirta ; ely tris g l abris testaceis nigro-trifascia- tis. Caput oblongum, crebrc punctatum, subcanaliculatum, inter oculos arcuatim impressum; antcnnis longiuscuJis arti- culo uliîmo prœcedenli sesqui longiore. Thorax capîte paulo anguslior, laùludine brevior, anlice vaJdecoarcialus, impres- sione transversa strangulalus, angulis nuUis, posticc ferè recte truncatus anguHs rrclis ; disco crebre rugoso-punctato, hasi mcdio impvfsso. Scutellum apice rotundatum, ptinctu- Intnm. Ehftra basi thorace dup/o medioqup Iriplo /atiora. Coléoptères nouveaux. 275 ferè quinque iongiora, rugosula, lineis tribus tenuibus ele- vatis; ferrugineo testacea, basi auguste nigra; ante médium fascia prima margine haud attir^genti, antice média sinuaia secuîidumque suturant ad basim conjuncta ; média vel pane médium fascia secunda latiora antice posticeque dentata mar- ginem attingenti; apice fascia tertia apicali antice dentata, nonnunquam cum secunda canjuticta; his fasciis nigris. Noire, hérissée de poils noirs ; élytres testacées, trifas- ciées de noir, glabres. Tête oblongue, criblée de points en- foncés avec une ligne arquée ou anguleuse, enfoncée trans- versalement entre les yeux ; antennes assez longues, à der- nier article moitié plus long que le précédent; vertex légèrement canaiiculé. Corselet un peu plus étroit que la tête, un peu plus large que long, très rétréci en avant et même étranglé un peu audessous par une large impression transversale, un peu dilaté noduleusement sur ses côtés au milieu, et se rétrécissant légèrement de là jusqu'à la base qui est coupée presque carrément avec ses angles obtus; son disque criblé de points enfoncés, avec une impression arrondie au-dessous de son milieu et une autre un peu plus large contre la base. Ecusson arrondi au sommet, pointillé. Elytres de deux fois la largeur du corselet à leur base et de trois fois dans leur milieu, de près de cinq fois sa lon- gueur, glabres, couvertes de rugosités et ayant chacune trois petites lignes longitudinales, élevées, moins rugueuses que le fond ; elles sont d'un testacé ferrugineux avec la base très étroitement noire ; une première fascie transversale un peu audessous, n'atteignant pas le bord externe, un peu creusée au milieu en avant, et remontant le long de la suture jusqu'à la base; une deuxième plus large commen- çant vers le milieu et se prolongeant au delà, touchant le 276 L. Ueiciie et F. de Sallcy. bord externe, sinuée ou dentée en avant et en arrière; une troisième tout à fait à l'extrémité, bidentée en avant; toutes ces fascies noires, les deuxième et troisième se confondant quelquefois en une seule, sur laquelle se détachent une ou plusieurs taches de la couleur du fond. Des environs d'Athènes, d'Asie Mineure et de Syrie. Celte espèce, à laquelle nous avons conservé le nom que lui avait imposé Latreille, dans sa collection, a quelque ana- logie de taille et de couleurs avec les Myl. cincta, Olivier, et oleœ, Castelnau ; elle en diffère par sa forme plus étroite, plus allongée, ses fascies plus sinuées ou dentées; elle a comme la cincta, sa première fascie n'atteignant pas le bord, mais l'espèce d'Olivier n'a pas la base des élytres noire; cette base est noire dans Voleœ, mais sa première fascie touche le bord. DIPTERES NOUVEAUX PROVEIVANT DU CHILI, Par M. J. BIGOT. (Séance du 11 Février 1857.) Malgré la répugnance que j'éprouve à publier, dans un recueil comme celui-ci, destiné surtout à faciliter les pro- grès de la science entomologique, des descriptions isolées d'espèces nouvelles, je me suis néanmoins déterminé à présenter aujourd'hui celles de quelques insectes Diptères exotiques pour deux bonnes raisons. La première, est que nos annales, contenant trop rare- ment, au grand dommage des entomologistes sérieux, de bonstravaux sur les ordres d'insectes autres que celui des Co- léoptères, il m'a paru fort à propos de rappeler un instant à notre souvenir, ces Diptères infortunés, toujours délaissés, toujours dédaignés! La seconde, que j'ai conçu l'espoir, en publiant des types curieux et rares, d'encourager les intelligents efforts d'un habile naturaliste, M. Germain, voyageur au Chili, et grâce aux soins duquel j'ai déjà pu obtenir de précieux envois Diptérologiques. J'ai donc choisi dans ces envois quelques nouveautés gé- Z^ Série, tome v. 19 278 J. Bigot. nériques et spécifiques, afin d'en faire le sujet de cette no- tice. Je crois devoir ajouter que la contrée d'où elles pro- viennent, mérite toute la sollicitude des entomologistes ; car leur immense majorité n'est point décrite dans le grand ouvrage de Gay, non plus qu'ailleurs; or, je ne puis m'empê- cher d'exprimer ici le regret que les diagnoses des Diptères publiées dans ce beau livre, soient faites en général trop succinctement pour servir à la détermination d'une foule de sujets intéressants. Genre Pangonia. (Fabr. Meig. Latr. Macq., etc.) P. Conique. P. Conka. (Nov. spc J. B.) (PI. VI , fig. 4.) Grisea; rostrata, proboscide longâ oculis midis, anten- nis griseis, apice nigro, abdomine brunneo, segmentis griseo marginalis, lineâ dorsali albidâ pilosâ. Alis griseis^ nervis brunnescentibus. Thorcea antice attenuato. — Long, trompe comprise, 0,030 mill. Tarses, trois pelottes. Jambes dépourvues d'épines. Tête petite, trois ocelles prolongées par un rostre assez allongé. Antennes, premier article assez allongé, légèrement courbé ou fléchi en dehors, vers le milieu de sa longueur, le deuxième court, cyatiforme, le troisième conique, allongé, formé de huit segments. Trompe longue, un peu moins que la tête et le corps réunis. Palpes allongés, couchés sur la trompe, composés de deux articles distincts, le pre- Diptères nouveaux. 279 mier cylîndroïde, le deuxième beaucoup plus long, com- primé, étroit, arrondi à l'extrémité. Corselet un peu rétréci en avant, salure bien marquée. Ailes grandes et longues dépassant l'abdomen. ïête grise, yeux nus, brun foncé, orbites blanchâtres. Antennes, les deux premiers articles grisâtres, le troisième rougeâtre, noir à l'extrémité. Palpes, trompe brun foncé, barbe courte, grise. Thorax gris en dessus et en dessous, deux lignes longitudinales, rapprochées, parallèles, entières, brunes sur le milieu de la face dorsale, deux autres lignes parallèles, une de chaque côté des premières, brunes, un peu plus larges, interrompues. Flancs, poitrine velus, grisâtre. Ecusson brunâtre, des reflets gris sur les bords. Abdomen brun, segments finement liserés de grisâtre. Une îigne médiane longitudinale, interrompue vers le milieu, formée de petits poils denses, courts, blanc de neige. Bord des segments, deuxième, troisième et quatrième, marqués de blanc, de chaque côté. Ventre brun grisâtre. Ailes grises, bord externe, et nervures frangés de brunâtre plus foncé sur les transversales. Pieds, hanches, gris, cuisses, brun grisâtre, clair, tarses bruns en dessus, Chili. Celte espèce, qui présente d'ailleurs les caractères géné- raux du genre Pangonia, est surtout remarquable par la forme de ses palpes et du premier article de ses antennes. Elle présente une physionomie toute particulière qui résulte de la petitesse relative de la tête prolongée en avant d'une façon singulière, et du notable rétrécissement de la partie antérieure du thorax. Peut-être l'ensemble de ces carac- tères pourrait-ils autoriser l'établissement d'une nou- velle coupe générique? 280 J. Bigot. Genre Hirmonevra. (Meig. Wied. Latr. Macq.) H. A BEC COURT. H. Brevirostrata c? $ (Nov. sp. J. B.) (PI. VI, fig. 1.) Nigerrima, pUosa, pedibiis hirtîs; brevissime rosir ata, palpîs brevissimis, antcnnis nigris, thorace flavo bivittato, abdomine basi, late flavo, alis nigro-briinneis , inlus auran- tiaco marginatis. — Long. 0,024 mill. Caractères généraux du genre Hirmonevra, excepté : bouche et trompe peu visibles, ne laissant saillir au dehors qu'une espèce de bec fort court, conique, dirigé perpendi- culairement en bas. Palpes très courts, peu distincts, coni- ques accuminés appliqués sur la trompe. Corps entièrement couvert d'un duvet dense velouté, pieds pareillement ve- loutés. Yeux nus. Noire, excepté : une fine bande de chaque côté du thorax, depuis l'épaule jusqu'à la base de l'aile, une tache arrondie située en dessous de chaque côté, à la base des hanches antérieures, un petit pinceau de poils de chaque côté au-dessous de la base de l'aile, une large zone trans- versale sur l'abdomen, couvrant le premier segment et la moitié du deuxième, joignant les bords, enfin toute la su- perficie du ventre jaune serin. Ailes, bord interne largement frangé ainsi que toutes les nervures de couleur orangée. Le reste brun-noirâtre. Chili. Cette magnifique espèce se distingue par la conformation de la trompe extrêmement raccourcie sur l'individu dessé- ché. J'aurais créé pour elle un nouveau genre si je n'avais pas dû tenir compte de la dégénérescence graduée de cet or- Diptères nouveaux. 281 gane dans la série des Hirmonevres (Macq.)- Ainsi, p!u- sleurs des espèces qui s'y trouvent circonscrites présentent un siphon très allongé, très aminci, sans lèvres distinctes, chez d'autres, cet organe est de plus en plus réduit, épaissi et muni de lèvres de plus en plus visibles. Or, celle-ci paraît, au premier coup d'œil, privée de trompe; elle indi- que par conséquent, selon moi, le passage évident et sans lacune qui conduit des Hirmonevres jusqu'à ces deux types excentriques, auxquels MM. Westwood et Macquart ont donné les noms de G. Colax et G. Trichopsidea, sans oser leur assigner une place définitive dans la classification de l'or- dre, (le G. Colax en particulier, présente les nervures alaires et le faciès général des Némestrines, tandis que la bouche est totalement atrophiée). J'ai déjà placé ces deux derniers genres à la fin de ma tribu des Nemestrinidi {An- nales 1856), et j'ose espérer que cette opinion se trouvera désormais confirmée par la découverte de l'espèce actuelle. H. Barbarossa (Nov. sp. J. B.) Grisea, subtiis rufa; barbarufa, oculis hirtis, thorace brun- neo triviltato, scutello testaceo, abdomine brunneo, univittato, lateribiis brunneo maculatis, alis griseis^ margine brunnes- cenlibus. — Longueur, 0,020 mill. Trompe à peu près aussi longue que la tête et le thorax réunis. Antennes manquent. Corps très finement velouté de poils fort courts en dessous, épais', assez longs en dessous. Tête, partie supérieure de la face , grise , partie inférieure, orangé-rose, barbe orangé-roux prononcé, joues de même 2«2 J. Bigot. couleur. Yeux velus, brunâtres. Trompe brune. Antennes, base, orangé (le reste manque). Derrière de la tête gris. Thorax, portion dorsale, gris bleuâtre clair, une large bande longitudinale, médiane, gris brunâtre, divisée par une ligne fine, brunâtre foncé et s'élargissant un peu en arrière; deux larges bandes longitudinales, parallèles, une de chaque côté, doublement interrompues dans leur longueur, noi- râtres. Partie postérieure du thorax et épaules couvertes de longs poils roussâtres. Côtes et poitrine velues, les premiers gris roussâtre, la dernière orangée. Ecusson testacé, une tache médiane triangulaire et deux autres latérales irrégu- lières, brunâtre foncé. Abdomen, ventre, gris, rosé clair, à reflets blancs. Une large bande longitudinale au milieu de la face dorsale, légèrement retrécie vers le centre de cha- que segment, une tache presque carrée de chaque côté du premier segment, une autre grande triangulaire, de chaque côté des deuxièmes et troisièmes en dessus, brunâtre foncé. Ailes grisâtres, bord extérieur lavé de brun; nervures brunes. Pieds orangé jtâle. Chili. H. Barbe de neige. H. Niveibarbis d* $ (N. sp. J. B.) Pilosa, subtils candida; barbà nivcà, anlennis nîgris, tho- race griseo, i'meis tribus bninneis; pectore cUbo piloso; ab' domine griseo, segmenta primo nigro, sequentibus brunneo trimaculatis , alis hyalinis, margine exteriore brunneo, di- lacerato ; pedibus testaceis. — Longueur, 0,017 mill. Trompe au moins aussi longue que la tête et le thorax !;éunis. Corps couvert en dessus de poils iiouviè clair semés, en Diptères nouveaux. 283 dessous, épais, assez allongés. Tête, vertex noirâtre, face grisâtre dans sa portion supérieure très légèrement brunâtres ; nervures brun foncé, extrémité foncée, enfumées sur le quart postérieur du disque; quelques poils jaunâtres, veloutés, le long et audessous de la nervure costale. Hanches garnies de soies rigides, blanc de neige. Diptères nouveaux. 291 Cuisses, jambes et tarses noir brunâtre en dessus, d'un fauve vif en dessous; poils et épines noirs; pelottes fauve clair. Chili. Dédiée à M. Germain qui l'a découverte. Genre EMPIS. (Linn., Fabr., Meig., Latr., Wied., Macq., etc.). E. VARIABLE. E. variaèilis (N. sp. J. B.). d* Picea, thorace griseo quadrivitlato, lateribus griseo ma- tulatis, alis griseis subhyalinis, pedibus nigris. Ç Segmentis ultimis abdominis flavis, alis subhyalinis. — Long. cT 0,008 mill.-, $ 0,010 mill. Caractères généraux du genre Empis. d* Entièrement d'un noir de poix, excepté :yeux bruns, palpes bruns; thorax, deux lignes parallèles longitudinales, rapprochées sur le milieu de la face dorsale, deux autres lignes plus courtes, plus élargies, atténuées à leur extré- mité, une de chaque côté des précédentes, gris bleuâtre clair ; flancs semés de larges macules irrégulières, de la même couleur ; écusson à reflets gris noirâtre, peu dis- tincts. Cuillerons petits, jaunâtres. Balanciers jaune pâle. Ailes brunâtre clair. Pieds foncés, noir brun. ? Diffère du mâle par la : trompe plus courte; face, ver- tex à reflets grisâtres ; derniers segments abdominaux orangé fauve très vif; ailes plus hyalines, à base jaunâtre ; soies plus rares sur les pieds. Chili. 292 j. Bigot. Genre CYRTOPHORIJS. [JSov. gen. J. B.). Deux pelottes aux tarses. Corps épais. ïête hémisphé- rique, face un peu saillante, vertex plan, front large, yeux saillants. Antennes, trompe allongées, dépassant la lon- gueur de la tête. Antennes cylindroïdes, premier article cylindrique, à peu près de la même longueur que le troi- sième; deuxième court : tous les deux hérissés de soies; troisième glabre, fusiforme, atténué à l'extrémité qui paraît obtusément tronquée. Trompe dirigée en avant pendant le repos, lèvres étroites, palpes presque filiformes, allongés, atteignant la moitié de la longueur de la trompe, hérissés de soies; dernier article atténué et tronqué à l'extrémité; face, front garnis de soies et de poils rigides, allongés. Une collerette de soies rigides entourant la partie postérieure de la tête. Corselet renflé, gibbeux. Flancs munis de longues soies rigides peu nombreuses. Abdomen conoïde, peu volu- mineux, abaissé. Ailes dépassant beaucoup l'abdomen. Pieds grêles, hérissés de soies et de poils assez courts. Ce genre, qui ofl"re beaucoup d'analogie avec quelques autres types de la tribu des Bombyliers, tels, entre autres, que les Ploas, Amictus, Lepidophora, Cijlknia, etc. (Macq.), présente néanmoins un ensemble de caractères qui me pa- raît suffisant pour autoriser la nouvelle coupe générique que je propose ici. Voisin du genre Lepidophora (Macq.). C. AUX AILES PEINTES. C. pictipetinis (N. sp. J. B.). PHosvs hnmncus, griseo pilosus, setis muUiSy longia Diptères nouveaux. 298 nigricanlibus, scutello lato lestaceo, antennis niyiis hirtis, abdomine velutino, vigro, lineh transversis inlerruptis albi- dis, alis subliyalinis, antice brunnescentibus, nervis brmmeis, pedibus hiriis, nigricantibus . — Longueur sans la trompe ; 0,016 mill. PI. VII, fig. 1. Tête, antennes, palpes noir brunâtre, couverts d'un duvet serré de poils gris brunâtre et de soies noires. Vertex, front garnis de soies. Menton garni de poils courts, gri- sâtres. Trompe noire. Yeux noir brun foncé. Collerette noire. Thorax noir brun foncé. Partie supérieure dénudée en son milieu 5 côtés, flancs, poitrine couverts de poils courts, serrés, gris brunâtre, quelques soies allongées, noires ; soies semblables en arrière. Ecusson testacé, quel- ques poils gris et longues soies noires sur les bords. Balan- ciers, bouton blanchâtres. Abdomen, ventre noirs, couverts de poils noirs, courts, denses, couchés à plat. Troisième et quatrième segments portant en dessus deux zones légère- ment interrompues au milieu, de poils courts, couchés, serrés, blanc grisâtre à reflets, se prolongeant sur les côtés; quelques petites taches blanchâtres formées des mêmes poils sur le bord du deuxième segment, quelques poils semblables disséminés sur les derniers. Ailes, les deux tiers antérieurs brun noirâtre, plus foncé sur les nervures trans- versales, centre des cellules plus clair, bords internes et postérieurs, extrémité presque hyalins, légèrement enfu- més , deux taches brunes sur les nervures transversales. Pieds noirâtre foncé, soies noires. Chili. 3e Série, tome v. 20 294 J. Bigot. Genre GYLLENIA. (Latr., Meig., Macq.) C. Coquette. C. Elegantuta â (n. sp. J. B.). (PI. VI, fig. 6). Brunnea, facie testaceâ, antennis lestaceis, apice nigri- cante, thorace hrunneo, albido circumdato^ et obscure trivit- tato, lateribus brunneo bilineatis ; abdomine, segmenta basi- lari griseo, vitlâ transversali lineâque longiludinali, albidis ; pedibus ieslaceis; alis hyalinis, margine externo late brunneo, nervis brunneis. — Long. 0,010 mill. Caractères du genre Cyllenia : seulement, la trompe est au moins aussi longue que la tête et le thorax réunis, les antennes plus longues que la tête. Face un peu saillante. Yeux contigus en haut ; vertex brun à poils bruns; front et face testacés à reflets blancs et quelques soies brunâtres ; épistome testacé ; bouche idem, entourée de soies brunes, clair semées. Menton garni de poils courts, gris. Trompe brune ; antennes, les deux pre- miers articles à reflets blancs, troisième brun noirâtre foncé. Yeux bruns. Derrière de la tête brun ; orbites posté- rieurement gris blanc à poils gris. Corps très Gnement velouté. Corselet portant un large disque brun foncé, coupé droit en arrière, entouré de tous les côtés par une fine marge blanchâtre, nettement tracée, plus élargie sur les côtés et garnie d'un duvet blanc très fin. En avant, sur le milieu du disque, trois courtes lignes grisâtres peu Diptères nonveau.r. 295 distinctes; deux lignes brun foncé sur les côtés, depuis l'épaule jusqu'à l'écusson. Quelques soies rousses allongées. Ecusson brun chocolat foncé. Flancs, poitrine testacés, à reflets gris blanc, formant des taches. Abdomen parsemé de soies roussâtres. Premier segment gris, à poils touffus gris; les suivants brun foncé, le premier portant une bande transversale blanchâtre qui atteint les côtés; une ligne fine de même couleur s'étend sur le dessus de l'abdomen depuis la précédente jusqu'à l'extrémité; une large ligne blan- châtre dentée en scie de chaque côté. Ventre brunâtre, anus brun à reflets gris. Cuisses, tarses brunâtres en dessus. Balanciers bruns. Ailes hyalines, dépassant beaucoup l'abdo- men, largement bordées de brun noirâtre foncé, cette bor- dure irrégulièrement dentelée intérieurement et s'étendant depuis l'épaule jusqu'auprès de l'extrémité , émet à ce dernier point une très courte ligne récurrente de même couleur. Nervures transversales, marquées d'une tache brun foncé à peu près carrée. Chili. Genre PHALACROMYA (Rondani). M. Rondani a donné dans son jouvrage, intitulé Esame di varie specie, etc., Turin 1848, la description succincte de ce genre et le dessin de l'aile. En l'absence de renseigne- ments plus circonstanciés, j'ai cru devoir y rapporter l'in- secte dont suit la description. Voici du reste une esquisse de ses caractères génériques. Face saillante, prolongée inférieurement en forme de bec court et épais, concave au milieu ; front saillant; une 296 J. Bigot. callosité prononcée audessus de l'épistome. Antennes insé- rées sur la saillie du front ; premier et deuxième articles courts; troisième comprimé, oblong, obtus et arrondi à l'extrémité, très légèrement concave à la partie dorsale ; style très plumeux. Ailes, cellule marginale ouverte au bord externe avant l'extrémité; sous-marginale non dilatée ni pédiforme. Yeux velus, contigus. Trois ocelles. Très voisin des Voluceltes, l'insecte dont il s'agit, n'en diffère sensible- ment que par l'ouverture de la cellule marginale. P. A PIEDS NOIRS. P. nigripes, ^ (N. sp. J. B.). Obscure cuprina : fronte, facie, epistomate, antennisque aurantiacis; pedibus nigi^is; (dis hijalinis, ad castam brunnes- centibus.— Long. 0,013 mill. PI. vu, Gg.9. Caractères génériques des VoJucellcs. — Entièrement cui- vreux rougeâtre brillant. Yeux velus. Antennes, face, front, épistome et joues orangé vif. Vertex rougeâtre. Tho- rax, abdomen finement veloutés de poils clairs, très courts, noirs. Flancs, poitrine noir bleuâtre, assez brillant. Pieds noirs. Ailes hyalines, nervures près la base et le long du bord externe, brun foncé. Chili. Genre HELOPHILUS. (Meig., Latr., Wied., Macq.). H. EN DEUIL. H. Luctuosus, (^ (N. sp. J. B.). ISiger, tliorace, veluttno quadiivittato, vittis albicantibus, txternis inierruptis; frotite auratâ, facie nigrâ nitidà, an- Diptères nouveaux. 297 lennis aurantiacîs; abdomine nîtido^pedibus nigris, alîs hya~ Unis. — Long. 0,011 mill. Caraclères généraux des Hélophiles. — Néanmoins, la coloration obscure de cet insecte fait exception dans un genre qui jouit en général d'une livrée beaucoup moins triste Noir. Front haut de la face, jaune doré clair, duveteux. Base des antennes noir brillant, le reste orangé vif, et style noir. Face, menton, joues noir brillant 5 quelques traces d'un duvet jaunâtre sur les côtes de la face. Yeux bruns, nus. Thorax noir, très flnement revêtu de poils courts ve- loutés; quatre lignes longitudinales, parallèles, blanc bleuâtre, les deux intermédiaires n'atteignant pas l'écusson, entières; les deux autres interrompues, atteignant l'écus son, terminées postérieurement par deux points plus pâles^ deux autres points sur les épaules, un de chaque côté, presque blancs. Ecusson légèrement bordé, chagriné, ter- miné par quelques soies noires, glabre en dessus. Flancs, poitrine noir bleuâtre brillant. Abdomen nu, noir brillant à reflets verdâtres, obscurs en dessus. Ventre noir terne ; quelques poils blanchâtres sur les côtés et en dessous, au bord des segments. Cuillerons blancs. Pieds noirs. Ailes hyalines. Chili. Genre CHEILOSIA (Megerle, Macq.). Sgrphus (Meig., Latr., Wied., Zetterst.). Eristalis (Fabr., Fall.). Elophilus (Latr.). C. A Pieds orangés. C. aurantipes (N. sp. J. B,). lyjgrn, obscure metaUica; aniennis brunnescevtibus, arli- 2U8 J. BiGOT. cnlo îtllimo subrulundaio dilatalo; facie niyrâ tiitidâ; iho- race nigro nilido, obscure metallico ; abdomine metallico, nigro violaceo, cnpreo micmite ; pedibiis aiiranliacis, femo- ribus basi nigricantibus ; aiis flavescentibus. — Long. 0,012 mill. PI. VII, Gg. 8. Vertex, front, face, yeux velus, ces derniers distants, ? . Face légèrement concave et front très peu saillant, épis- tome peu saillant, point de callosités. Abdomen élargi, dé- primé. Front uni. Antennes, troisième article fort élargi, irrégulièrement orbiculaire. Style inséré assez loin de sa base. Les deux premiers articles des antennes brun rougeâtre, troisième brun foncé. Face noire, à poils gris très courts. Front, vertex noir brillant, à poils noirs. Derrière de la tête et des yeux noir brillant. Yeux bruns. Thorax, écusson à peu près nus, brillants, presque noirs, reflets obscurs, d'un cuivreux rougeâtre. Flancs, poitrine lisses, noir bleuâtre brillant. Abdomen à peu près de la même couleur que le thorax, mais un peu plus claire et plus brillante ; segments marqués d'une légère impression transversale. Pieds entière- ment orangé vif, excepté : base des cuisses, jusque vers la moitié de leur longueur, noire, un anneau brunâtre, peu distinct aux jambes postérieures, ailes entièrement jau- nâtres, presque orangées à la base. Cuillerons, balanciers jaunâtres. Chili. Les diagnoses dont on s'est servi jusqu'ici pour séparer les genres Cheilosia et Chnjsogaster, ne m'ont pas semblé tellement fixes et positives que j'aie pu rapporter, sans une certaine hésitation, cotte espèce au genre Cheilosia (iMacq.,. La dilatation remarquable du Iroisième article antennaire. Diptères nouveaux. 299 me paraît justifier les doutes qui me restent encore malheu- reusement à ce sujet. Genre JURINIA. (Eob. Dev. Macq., Dip. Exot). J. Callipyge. J. Callipyga $ (N. sp. J. B.) Nigra, setosa, chalybescens ; fronte griseo setosâ, lineâ média depressâ testaceà, fade flavidâ, epistomate seloso, an- tennis testaceis, apice brunneis, stylo nigro, thorace nigro chalybescente , griseo vittato, abdomitie nigro chalybescente, apice aiirantiaco ; pedibiis brunneis; alis subhyalinis, calyp- tris albidis. — Long. 0,012 mill. Caractères généraux du genre Jurinia. Vertex, front à côtés noirâtres, reflets gris, quelques lon- gues soies noires, une ligne médiane enfoncée, testacée, à reflets brunâtres, inférieurement d'un testacé vif. Face, épistome, joues, menton d'un jaune doré pâle, à reflets gri- sâtres. Menton garni d'une collerette de poils denses courts, jaune doré. Epistome muni de soies noires allongées. Yeux rougeâtres; orbites postérieurs finement liserés de blanc. Antennes testacées vif, troisième article brunâtre, plus foncé en dessus; style noirâtre. Trompe brune; lèvres roussâtres. Corselet noir bleuâtre ; plusieurs bandes grises longitudi- nales; parsemé de longues soies noires. Flancs, poitrine noirs à reflets grisâtres. Ecusson noir à reflets bleus et bordé de reflets gris, parsemé de soies noires, aUongées. Abdomen, ventre noirs, changeant en bleu avec reflets gris. Bords des segments hérissés de soies ou épines, noirs. 300 J. Bigot. Anus, moitié postérieure du dernier segment orangé vif. Pieds noirs, légers reilets gris; soies et épines noires. Ailes un peu grisâtres. Cuillerons blancs. Chili. Je ne puis malheureusement encore rapporter cette espèce, avec une entière certitude, au genre Jurinia, aussi ne négligerai-je pas cette occasion d'exprimer le regret profond que m'inspire l'éternel chaos des classifications et synonymies qui entravent l'étude des innombrables indi- vidus dont se compose la Curie des Tachinaires; chaos au sein duquel languissent aussi la plupart des Muscides, surtout les plus infimes. Appelons donc de toutes nos forces la lumière au sein de cette déplorable obscurité ! Genre SAUCONESIA (Nov. gen. J. B.). {Sarcophoga Wied.., Onesia Macq., D. Exot.). Autennes ne touchant pas l'épistome ; les deux premiers articles courts; troisième au moins quatre foisaussi long que le deuxième, comprimé, assez élargi, droit en dessus, courbé en dessous, et se terminant en avant par un angle en pointe mousse. Style velu seulement jusqu'à moitié de sa longueur, poils un peu plus courts en dessous qu'en des- sus. Palpes en massue. Front plus étroit chez les mâles que chez les femelles. Yeux séparés, d" et ? . Face légèrement concave. Front, épistome peu saillants. Ailes, trois cellules sous-marginales, première divisée par une courte nervure oblique et transversale, première postérieure, entr'ouverte Diptères nouveaux. 301 auprès de l'extrémité du bord antérieur, extenio-inédiaire d'abord fortement concave après le coude, ce dernier affectant la forme d'un angle aigu, ensuite presque droite, coudes des première et deuxième cellules postérieures, émettant un rudiment de nervure. Cuillerons grands. Tarses, ongles antérieurs courbés, aigus. Point de soies sur la face dorsale de l'abdomen. L'ensemble de ces caractères m'engage à créer une coupe nouvelle; l'avenir décidera si j'ai eu raison, point que je n'ose décider. On comprendra d'ailleurs mon hésitation en lisant les réflexions que je me suis permis de consigner en décrivant l'espèce précédente (Jurhia). Je comprends dans le présent nouveau genre, la Sarcophaga (Wied.), Onesia (Macq., D. Exot.), Clilorogastcr, dont je suppose avoir rencontré un exemplaire parmi les insectes ré- coltés par M. Germain, exemplaire, au reste, que je vais décrire ci-après. Ce genre me paraît très voisin du genre Onesia. S. A VENTRE VERT. S. Chlorogaster, cJ* (J. B.). {Sarcophaga, id., Wied.; Onesia.^ id., Macq., D. Exot.). Nigra, facie pallide flava; antennis brunneis, articulo secundo supra rubescente, stijlo nigro; palpis testaceis; thorace nigro, griseo quadrîvillato; abdomine smaragdino micante; pedibiis brunneis; alis subliyalinis ; calyplris albidis. — Long. 0,013 mill. Tab. VII, fig. 5. Vertex, front noirâtres à reflets gris et soies noires. Face grise à reflets noirâtres: côtés blanc jaunâtre; épistome 302 J. Bigot. légèrement testacé, muni de soies allongées, noires ; joues noirâtres. Yeux bruns, orbites postérieurement bordés de blanc. Antennes noirâtres, extrémité du deuxième article rougeâtre en dessus, style noir. Trompe noire. Palpes testacées. Thorax, en dessus, noir; quatre lignes longitudi- nales grises. Ecusson noir, bords à reflets grisâtres et mu- nis de nombreuses soies noires. Flancs, poitrine noirâtres. Abdomen, ventre vert émeraude très brillant, à reflets blanchâtres, segments portant à la marge, sur les côtés et vers l'extrémité, quelques soies courtes et noires. Caille- rons blancs. Ailes un peu grisâtres. Pieds noirâtres, munis de poils courts, rigides, noirs. Chili. S. Changeante. S. versîcolor c?? (N. sp. J. B.). ISigra, facie nigrâ, gr'iseo micanle; antennis nigris; thorace nigro mkanie, griseo guadrivittato ; scutello nigro violaceo ; abdomine cupreo, verticolore, albidoque micante segmenlis nigro marginatis ; alis subivjaiinis, ad basin flavicanlibus ; pedibus nigricantibus ; calijplris é, fiavo-pallidls $, testaceis. — Long. $, 0,011 mill.; le d* un peu plus petit. Tab. VII, flg. 6. c? Vertex petit, noir. Front noirâtre. Face noirâtre à reflets gris. Côlés argentés. $ milieu du front enfoncé, gri- sâtre à reflets plus pâles, d* et ? quelques soies allongées, noires. Antennes noires. Palpes, trompe noirs. Yeux rou- geâtres. Thorax noir luisant, quatre lignes longitudinales grises à reflets argentés, des soies noires. Flancs, poitrine noir luisant. Ecusson noir luisant, un peu violacé et reflets blanchâtres sur les côtés. Abdomen brillant de couleurs Diplères nouveaux. 303 changeantes, cuivreuses, bord des segments liserés d'un noir violet brillant en dessus, côtes à reflets gris soyeux, (? premier, deuxième et troisième segments, $ premier et deuxième segments violets ; rf* quatrième segment, $ troi- sième et quatrième cuivreux et dorés, fort brillants. Ventre cuivreux à reflets gris, soies noires. Ailes un peu grisâtres, un peu jaunâtres à la base. Cuillerons : d* blanc jaunâtre, ? orangé pâle. Pieds noirâtres, soies et épines noires. Chili. Genre PEG0MYI4 (Rob. Dev. Macq.). {Anlhomijia Meig., Miisca Fall., Phorea, Chlorina, Phyllis, etc. Rob. Dev.). P. A UNE BANDE. P. un'iviltaia c? ? (N. sp. J. B.). Testacea, nitida, vertice., nigro, fronte auranliacâ, antennis lestaccis, apice nigris, stylo brunneo; thorace lineâ latà dor- sali nigrâ; pectore nigro; abdomine nigro micante ; pedibus brunneis; alis pallide flavescentibus. — Long. 0,007 mill. PI. vu, fig. 2. Ailes dépassant beaucoup l'abdomen. Vertex noirâtre. Front orangé. Face, joues teslacées. Côtés du front, de la face et des joues à reflets gris. Antennes, les deux premiers articles fauves, troisième brun; style brun. Yeux bruns. Orbites postérieurement jaunâtres. Trompe noire. Tête mu- nie de quelques soies noires. Thorax, dos, flancs, écusson lestacé brillant. Poitrine noir brillant. Milieu du thorax orné d'une bande longitudinale d'un noir brillant, n'attei- gnant ni le bord antérieur, ni le bord postérieur. Quelques 304 J. Bigot. soies noires, allongées, clairsemées. Abdomen entièrement noir brillant et muni de soles noires. Pieds brun noirâtre foncé. Ailes presque hyalines, très légèrement teintées de jaunâtre. Chili. Je rapporte cette espèce, avec quelques doutes, au genre Peçfomyia (Macq.). Genre AMETHYSA (Macq.). A. BELLE DAME. A. caUigyna â ? (N. sp. J. B.). Nigra, micans, verlice nigro brunneoque variegato Ç; fronte facieqiie nigris. medio rubricanlibus, antcnnis obscure lesta- ceis. Abdomi7ie nigro Ç, apice, flavido sedibus nigris, genubus tarsisque ad basin testaceis ; alis hqalinis, margine anteriore quadrimaculatà maculis quadralis, nigris ; oviscaplo elo7igalo. — Long, d* 0,004 miU.5 ? (sans l'oviducte) 0,006 mill. PI. VII, fjg. 3. t? Vertex muni de soies noires. Côtés du front, face et menton noir brunâtre, lisses. Milieu du front, joues rou- geâtre foncé en dessus. ? Vertex varié de noirâtre, le noir moins sensible sur les côtés du front. Corps c? entièrement d'un noir brillant. Ventre brunâtre. Genoux rougeâtres. Article basilaire des tarses, testacé obscur. Ç Dernier seg- ment abdominal jaune d'or, oviducte, assez allongé, cylin- droïde, acuminé, épais à la base, d* et ç, ailes hyalines, quatre taches sur le bord externe, la première assez longue et commençant près de la base ; la deuxième irrégulière- ment carrée, située vers le tiers postérieur de la longueur de l'aile, toutes les deux brunâtres, troisième rapprochée Diptères vouveaux. 305 «ie la précédente et presque carrée, la quatrième, enfin, Irigonale, située près de l'extrémité : ces deux dernières presque noires. Chili. Genre UROPHORA (Rob. Dev. Macq.). (MuscaLinn.; Tephritis Latr., Fabr., Fall.-, Trypeta Meig. Wied. Lœw., etc.). U. FLEXUEUSE. U. flexiiosa ? (N. sp. J. B.). Flavescens, facie auranûacà, fronle puncto nigro, qua- drato ; antennis stylisque rubricantibus ; thorace flavido tomentoso; abdomine nigricante glabro; pedibus testaceis ; alis htfalinis, vittis, flexuosis, arborescentibus, nigris, ornatis. — Long, (sans l'oviducte) 0,006 mill. PI. VII, fig. 4. Caractères généraux du genre Urophora (Macq.) : Tête, vertex, sommet et côtés du front, face, menton, joues et derrière des yeux testacé orangé ; une tache carrée brun rougeâlre, audessus de la base des antennes. Antennes brun rouge, plus foncé en dessus; style rougeâtre, brunâtre à l'extrémité. Yeux arrondis, noirs. Epistome légèrement saillant, muni de quelques soies roussâtres. Thorax, écus- son, côtés, poitrine tomenteux, jaune grisâtre; quelques longues soies clair semées, noires. Abdomen, glabre brun noirâtre. Oviducte noir, allongé, tronqué au bout, convexe en dessus. Pieds testacés; cuisses postérieures un peu bru- nâtres au milieu. Balanciers testacés. Ailes hyalines, un peu jaunâtres à la base, une tache transversale affectant la forme d'un triangle allongé, dont l'hypoténuse s'appuierait 306 J. Bigot. au bord externe, tout auprès de la base de l'aile, brun foncé. Disque orné d'un dessin noirâtre, compliqué, ayant à peu près la figure d'un tronc à plusieurs branches si- nueuses, le tronc naissant au milieu du bord postérieur, se bifurquant presque aussitôt, envoyant obliquement en ar- rière, une première branche sinueuse, à travers le disque de l'aile jusqu'au bord extérieur, d'où elle se replie brus- quement en sens inverse et se dirige obliquement vers la base de l'aile qu'elle atteint presque, pour prendre fin au bord interne ; chemin faisant, cette branche émet un ra- meau recourbé en crochet arrondi dont la pointe atteint le susdit bord, un peu en avant de l'extrémité de la branche mère; une deuxième branche, également sinueuse, presque en droite ligne à travers le disque de l'aile, jusqu'au bord externe avec lequel elle se confond ; chemin faisant, cette deuxième branche émet un rameau, lequel se dirige obli- quement en arrière vers le bord externe ; mais la branche, parvenue à ce dit bord externe, se recourbe brusquement, se confond, comme on vient de le dire, avec lui jusqu'au delà de l'extrémité de l'aile, qu'elle contourne, et près de laquelle elle prend fin; pendant ce nouveau parcours, elle émet un second rameau mince, dirigé vers le bord posté- rieur; ce dernier, enfin, se bifurque à son extrémité en deux branches très courtes. Chili. EXPLICATION DES PLANCHES. Planche vi. Fig. 1. Hirmonevra brevirostrata gr. nat. a. Tête. b. Antenne. Diptères nouveaux. 307 Fig. 2. Cœnura longicauda, gr. nat. a. Tête. b. Antenne. c. Aile. — 3. Lycomya germainii, gr. nat. a. Tête. ^. Antenne. — 4. Pangonia conica, gr. nat. a. Tête. — 6. Heterostomus curvipalpis^ gr. nat. a. Tête, profil. b. Id. face. c. Antenne. rf. Palpe, profil, e. Id. face. — 6. Cyllenia elegantula. a. Tête, ô. Antenne. b'. Aile grossie. Planche vu. Fig. t. Cyrtophorus pictipennis ?, gr. nat. a. Tête. b. Antenne. c. Aile. — 2. Pegomyia univittata, grossie. a. Tête. — 3. Amethysa calligyna ?, grossie. a. Tête. 308 J, Bigot. Fig. 4. Urophora flexuosu $ , grossie. — 5. Sarconesia chlorogaster, gr. nat. a. Tête. ù. Antenne. c. Abdomen, profih — 6. Sarconesia versicolor ? , gr. nat. — 7. Helophilus fuctuosus. Tête. a. Antenne. b. Aile. — 8. Cheilosia aurantipes. Tête. a. Antenne. h. Aile. — 9. Phalacromya nigripes. Tête. a. Antenne. à. Aile. — 10. Jurinia callipyya. Tête. a. Antenne. b. Aile. ]\OTE SUR LES POLISTES AMERICAINS Par M. H. de SAUSSURE. (Séance du 25 Mars 1857.) Le genre Polistes est d'une étude extrêmement difficile . Toutes ses espèces ont une forme bien identique ; leur corps n'offre presqu'aucune différence de sculpture, en sorte qu'on est obligé de chercher dans la couleur les principaux caractères spéciflques propres pour les différencier. Mais cette couleur est tellement variable dans la plupart des espèces, qu'elle- même, loin de servir de guide certain, devient le plus sou- vent un indice trompeur. Il n'est peut-être pas de groupe parmi les insectes dont les espèces soient aussi sujettes à varier, comme on le comprendra facilement par la lecture de ce qui suit : La plupart des Polistes sont peints de ferrugineux, de noir et de jaune. Le ferrugineux paraît être la couleur na- turelle des téguments, c'est elle qu'affectent ces der- niers lors qu'aucune matière colorante ne vient s'y déposer. Les autres couleurs, telles que le jaune et le noir, sont le résultat d'un dépôt de matière colorante. Or chez 3e Série, tome V. 2t 3 10 H. DE Saussire. les Polistes, comme chez les insectes sociaux en général, ces dernières couleurs ne se développent jamais également bien. Le développement plus ou moins parfait de chaque individu est essentiellement soumis aux agents extérieurs et dépend d'une multitude d'éléments, de chaleur, de saison, d'alimentation, etc., etc. Les insectes sortis d'un même guêpier seront plus ou moins grands, et surtout ils offriront des couleurs plus ou moins complètes, selon qu'ils auront ou non joui des chaleurs de l'été ou d'une alimentation abondante durant leurs états transitoires. Ainsi, un Poliste éclos au cœur de l'été sera peint exclusivement de jaune et de noir, car son développement aura été parfait, et la ma- tière colorante se sera déposée sur toute la surface de son corps; tandis qu'un autre Poliste, sorti du môme nid en automne, laissera voir dans ses nuances bien des lacunes où la couleur ferrugineuse des téguments apparaîtra; un autre individu, éclos dans l'arrière-automne ou en hiver, offrira à peine quelques rudiments de jaune ou de noir, ou sera même entièrement ferrugineux. Ces variations portent aussi sur la couleur des ailes, sur leurs reflets, sur la taille de l'insecte. Ainsi le jaune passe au ferrugineux, et le ferrugineux au noir. On conçoit donc qu'une espèce bariolée de mille taches de ces trois couleurs peut, par la combi- naison diverse de leurs variations, se présenter sous une infinité de variétés d'un aspect très différent. Chaque localité offre donc ses variétés, car chacune d'elles a une influence directe sur le développement plus particu- lier de telle ou telle couleur^, et dans chaque localité il existe une multitude de variétés dues aux années, aux sai- sons et aux circonstances ambiantes. Il résulte de là que, lorsqu'on a sous les yeux une collection de Polistes, on PoUstes umérkuivs. 311 croit trouver presque autant d'espèces que d'individus. Puis un examen plus attentif révèle une inGnité de transitions embarassantes, et l'on finit par ranger tous les individus sous un nombre d'espèces bien moins considérable, en réunis- sant par analogie autour de certains types parfaits les indi- vidus plus ou moins décolorés, c'est-à-dire ferrugineux. Ce travail est toujours très épineux, attendu que des individus décolorés de plusieurs espèces n'offrent plus aucune diffé- rence entre eux, et qu'à moins de posséder un grand nombre d'individus de chaque espèce, il est bien difficile de dire ce qui est individu normal et individu décoloré. On comprend donc qu'on ne puisse fixer les espèces sans être fourni d'une abondante collection d'individus. Mais la plupart des auteurs qui les décrivaient n'avaient sous les yeux que des sujets isolés, et ils ont décrit des individus, non des espèces. Le nombre de ces dernières a été infiniment trop multiplié, et il serait, en effet, impossible de croire à l'identité spéci- fique d'un grand nombre de variétés très différentes, lorsque les transitions qui les relient sont ignorées. J'ai été ainsi conduit, dans ma Monographie des Guêpes sociales, à réduire de beaucoup le nombre des Polisfces connus, mais je suis loin de les avoir réduits suffisamment, et d'ailleurs je suis tombé dans la même erreur que mes devanciers, en décri- vant comme de nouvelles espèces des variétés isolées. Depuis que j'ai pu observer les Polistes vivants, aux An- tilles, au Mexique et dans l'Amérique du Nord, et recueillir un grand nombre d'individus de chaque espèce, j'ai fini par saisir avec clarté les limites de celles qui peuplent ces con- trées, et dont je donne la liste plus bas. Les Polistes sont très nombreux en individus, mais le nombre de leurs espèces est relativement très peu considé- 312 H. DE Saissire- rable. Il est bon de se tenir en garde contre la tendance de faire des espèces nouvelles, car l'on ne doit pas oublier que les Polistes sont des insectes sociaux et par là même très communs. Leurs espèces ont donc été trouvées sans peine par la grande majorité des voyageurs^ Fabricius et les au- teurs anciens les connaissaient presque toutes, et il est plus que probable qu'il n'en reste que peu à découvrir sur le continent américain. Fabricius et d'autres auteurs ont très probablement méconnu quelques espèces en les confon- dant avec d'autres voisines (P. cavapyta), mais le nombre de ces omissions est très restreint. Pour la grande majorité des Polistes, il est impossible de déterminer des individus avec le seul secours des livres. On aura bien rarement sous les yeux précisément la variété qui aura servi de type à l'au- teur. Ce n'est que par une élude longue et patiente, faite sur des collections nombreuses en individus, qu'on pourra établir les espèces en les rapprochant par analogie. Je dé- sire par là mettre le lecteur en garde contre une multitude d'erreurs qu'entraînerait infailliblement la méthode trop souvent suivie, de déterminer l'espèce en tenant l'insecte d'une main et en feuilletant l'autre jusqu'à ce qu'on ren- contre une description qui lui convienne plus ou moins bien. 11 est chez les Polistes un détail de forme d'une grande importance, quoique très spécieux et difficile à saisir ; il devient, lorsqu'on l'a bien compris, d'une haute utilité, en faisant distinguer à première vue certaines espèces iden- tiques de couleurs (par ex., P. minor et P. americanus). Ce caractère réside dans la configuration de l'abdomen. 10 Certaines espèces ont l'abdomen grêle, très fusiforme, très conique, le premier segment étant allongé et les der- niers comprimés. L'abdomen dans son ensemble n'est nul- Polisles. umerica'ms. 313 lement déprimé. Cette forme correspond à un métathorax conique, assez allongé. 2" D'autres ont l'abdomen plus ovale, moins conique, pas du tout comprimé, en général infléchi en bas; le pre- mier segment plutôt ampuUiforme, et l'abdomen dans son ensemble étant sensiblement déprimé. Le métathorax est alors plus plat et moins prolongé en arrière. Ces deux formes offrent un faciès particulier, plus facile à saisir sur l'ensemble de l'abdomen qu'à décrire, et qu'un œil exercé distingue à première vue sur les individus qui n'ont pas été déformés. (Voyez ma MoJiographie des Guêpes sociales, pi. xii et explication). Les Polistes aiment la chaleur, ils abondent dans les pays chauds. Je n'en ai remarqué aucun individu sur le plateau du Mexique. Enumération des Polistes américains propres A l'hémisphère roréal. A. Espèces appartenant à la première forme. (Abdomen conique, comprimé à l'extrémité). 1. P. CAWADENSis, LiuH.; Sauss. Monog. Guêp. sociales 12, No 32. 2. P. annularis, Linn.; Sauss. loc. cit. 79, No41. 3. P. CAVAPYTA, Sauss. loc. cit. 87, No 51. 4. P. AMERiCANus, Fabr.; Sauss. loc. cit. 93, No 55. (Ses variétés sont : P. Billardieri, P. lineaius, Fabr. — Vespa tricolor, Fabr. — P. lineatus, P. instabilis, Sauss.; loc. cit.). 314 H. DE Saussure. B. Espèces dont l'abdomen a une forme ïnlermédiaire entre, les deux formes décrites. (Abdomen déprimé, mais ayant son extrémité comprimée). 5. P. CARNiFEX, Fabr.; Sauss. loc. cit. 90, N» 53. 6. P. AiRiFER, Sauss. loc. cit. 78, N" 40. 7. P. COMANCHUS, nov. spec. Sat validus. Clypei marge rotundata, haud acute dentata. Abdomen aurantia- cum; ejus segmentis flavo marginatis; primo basi nigro. Thorax ater, antice ferrugineo limbatus. Caput ferrugineum, vertice et antennarum medio atris. Aise ferruginese. (Ex Novo-Mexico.) C. Espèces appartenant à la seconde forme. (Abdomen dé- primé, plus ovale, moins conique). 8. P. RUBiGiNOSus, Lepel.; Sauss. loc. cit. 74, N» 34. 9. P. FDSCATUS, Fabr. (dont les var. sont : P. Nestor, P. pacifica, Fabr.; P. mctrica, Say.; P. pallipes, Lepel.; Sauss. loc. cit. 82, No45; P. exilis (d*), P. pacificus et P. ïnstabil'is var., P. cinerascens, Sauss., loc. cit.). 10. P. MiNOR, Pall. Beauv.; Sauss. lue. cit. p. 96. 11. P. APACHUS, nov. spec. Ferrugineus, flavo multipictus. Abdomen subdepressum, ovoïdeum, segmentis sal- phureo bimaculatis. Mesothorax lineis duabus sulphu- reis ornatus. Alae ferrugineae. (Novum-Mexico et Sonora.) Ces observations seront développées dans un travail gé- néral que je prépare sur la Faune hyménoptérologique de de l'Amérique septentrionale. DESCRIPTIOfV DE QUELQUES VESPIOES HOUVEAUX. Par M. H. de SAUSSURE. (Séance du 25 Mars 1857.) ISCHNOGASTER DUEWSENI. Les Ischnogasters ne diffèrent presque que par les cou- leurs, et sont pour cela aussi difficiles à bien distinguer les uns des autres que les Polybies. L'espèce dont il s'agit offre cependant des formes très caractéristiques. d* Grandeur de VI. Mellyi, ayant les mêmes formes grêles. Tête très grande, aussi large que le thorax est long. Ocelles très grosses et rangées en triangle régulier. Front bombé, partagé par un sillon vertical, qui se termine à un petit espace granuleux, placé audessus du chaperon et sur le milieu duquel on voit une petite carène, surmontée d'un petit tubercule. Sinus des yeux creusés en gouttière pour loger le scape des antennes. Chaperon lisse et luisunt, bosselé, se terminant inférieurement en une longue épine acérée qui s'avance devant les mandibules. Antennes ayant 316 H. DE Saussire. leur premier article gros et étant très singulièrement com- primées à partir du cinquième article, de façon à s'élargii et à former une espèce de massue terminale, plate en des- sous. Thorax petit, à prothorax très large et à métathorax très petit et comprimé. Pétiole très long et linéaire, comme chez 17. Melhji, mais étant bidenté à son premier tiers ou même plus en avant, s'élargissant postérieurement en un très petit renflement, moins grand et moins déprimé que chez l'espèce citée. Le reste de l'abdomen pédicellé, puis renflé en une poire régulière dont la base serait à l'anus, (l'évasement est bien plus subit que chez l'espèce citée, dont l'abdomen est plutôt en ellipsoïde ou en losange), en sorte que le deuxième segment (ou le premier segment de la poire) est plus large que long. Les segments suivants ont leur bord postérieur arqué et convexe en avant. La poire de l'abdomen , vue de profil, est renflée en dessous. tandis que chez 1'/. MeUyi elle est plus convexe en dessus. Insecte d'un brun luisant : front couvert d'une bande jaune-citron échancrée ou interrompue au milieu , qui entoure la base des antennes et remplit les sinus des yeux. Mandibules et antennes jaune-soufre; ces dernières un peu orangées vers le bout et brunâtres sur leur face dor- sale. Bord postérieur du prothorax, une tache sous l'aile, deux lignes sur le disque du mésolhorax, écusson, post- écusson et une ou deux bandes au métathorax, ainsi que la face dorsale du renflement du pétiole, jaune-soufre. L'anus, la base des segments de l'abdomen et deux ou quatre taches à la base du deuxième segment sur les côtés et en dessous, de cette même couleur. Pattes brunes; tibias jaunes en toutou en partie. Ailes transparentes, nervures et stigma bruns ; troisième cubitale égale à la moitié de la deuxième et plus petite que la quatrième.— Long. 12 mill; aile 8 milL Vespides nojweaux. 317 Celte remarquable espèce m'a été envoyée par M. Drewsen. Elle vient de Poulo-Pinang, île de l'Archipel Indien. MlSCHOCYTTARUS DrEWSENI. Celte guêpe me parait différer spécifiquement du M. labiaius, Fahr., car son pétiole est à peine aussi long que le thorax, tandis que, chez l'espèce citée, il est considéra- blement plus allongé. Du reste les formes de ces deux espèces sont identiques. c? Tête et thorax noirs ; prothorax bordé de ferrugineux postérieurement. Chaperon et devant de la tête couverts de poils argentés. Antennes ferrugineuses, avec des teintes obscures en dessus. Abdomen et pattes ferrugineuses. Ailes enfumées, lavées de ferrugineux. Du Brésil. Rhynchium carbonarium. ? Grandeur du R. argentatum, Fabr. Chaperon, tête et thorax rugueux, criblés de grosses ponctuations. Métathorax formant de chaque côté un angle spiniforme aigu ; sa plaque postérieure offrant une grande concavité lisse, finement striée, bien plus large que haute. Abdomen franchement tronqué à sa base, à la manière de celui des Vespa, rugueux plutôt que ponctué. Crête du premier segment portant une suture assez indistincte. Insecte entièrement noir; ailes brunes, à reflets violets. Ce Rhijnclùum ressemble au R. ni- tidulum, mais il s'en distingue nettement par ses écussons qui ne sont pas saillants. Il pourrait aussi être confondu avec les R. arcjeniatum et metallicum, sans l'apparence ru- 318 H. DE Saussire. gueuse de son abdomen et sans ia présence des angles de son métalhorax. — Long, de l'aile 10 millim. De Tranquebar. Cet insecte rentre dans la division Pararhynchium de ma Monographie des Guêpes Solitaires. Odynerus Drevvseni. ? Voisin pour les couleurs du Rliyncliium flavopiincta- tiim, Smith, mais s'en distinguant par son métathorax sans angles spiniforraes. Chaperon très large, rugueux et bom- bé, arrondi au sommet, presque carré dans sa partie infé- rieure, et se terminant par un large bord faiblement arqué, placé entre deux dents très obtuses. Tête et thorax très rugueux, grossièrement chagrinés. Sur le vertex est une petite bosselure lisse, au milieu de laquelle on voit une double fossette. Ecussons et métathorax excessivement rugueux, criblés de gros enfoncements. Postécusson séparé de l'écusson par un sillon très profond en forme de fissure ; postécusson séparé du métathorax par un sillon. Plaque postérieure de ce dernier, concave, lisse au milieu, mais portant de très grosses ponctuations sur ses bords, lesquels sont émoussés et inermes. Abdomen velouté, ponctué, sur- tout sur le premier segment, lequel est bien moins large que le deuxième, tronqué en devant, et offre à la rencontre de ses deux faces un tranchant un peu élevé de façon à imiter une suture indistincte ; sa face supérieure porte un sillon longitudinal. Insecte noir. Chaperon, une tache sur le front, et dessous des antennes, en tout ou en partie, orangés, Écailles brunes. Segments premier et deuxième de l'abdomen Vespides nouveaux. 319 ornés chacun d'une large bordure orangée. Pattes noires, soyeuses. Ailes d'un brun jaunâtre avec des reflets violets. — Long, de l'aile 14 millim. De la Nouvelle-Hollande. On pourrait confondre cette espèce avec les Rhynchium de la division Pararlupiclimm, si l'on négligeait d'en disséquer la bouche. Les articles des palpes maxillaires diminuent régulièrement de grandeur du premier au dernier, ce qui lui assigne très positivement sa place dans le genre Odyne- rus. Elle appartient de plus au sous- genre Ancistroccrus, section des Ancistr. proprement dits. Var. Je crois qu'un individu étroite, à peu près li-^ fiéaire; un peu plus large cependant dans son tiers anté- rieur qu'au milieu, ets'atténuant insensiblement à son tiers postérieur; convexe et d'un brun mat en dessus, avec le bord des segments roussâtre; d'un roussâtre livide en des- sous, où elle est déprimée, surtout à la région thoracique. Tête munie de quelques petits poils, grande, aussi large que le prothorax, assezbombée, presque droite sur les côtés, d'un roux livide antérieurement; marquée sur le front de deux sillons très fins et convergents en forme de V, et de rides très déliées ; bord antérieur largement et peu profon- dément échancré, avec un petit tubercule à chaque bout de l'échancrure ; épistome assez grand et en demi-ellipse trans- versal ; labre de même forme mais plus petit et marqué de deux légères fossettes; mandibules fortes, d'un ferrugineux livide avec l'extrémité noirâtre. Vues en dessus elles sont très arrondies en dehors, crochues en dedans, bidentées à l'extrémité et comme taillées à deux facettes longitudinales; vues de côté, elles sont triangulaires, avec les côtés un peu concaves et la pointe découpée en deux dents inégales et très courtes. Mâchoires coudées, lobe cylindrique, surmonté de petites soies et atteignant l'extrémité du deuxième ar- ticle des palpes maxillaires, qui sont arqués en dedans et composés de trois articles courts et égaux; menton ellipti- 344 E. Perris. — Insectes que; lèvre inférieure cordi forme, surmontée de deux palpes labiaux de deux articles égaux, et qui ne dépassent guère le lobe des mâchoires. Ces organes sont d'un roussàtre livide. Antennes de même couleur, formées de quatre articles : le premier court et gros; le deuxième un peu plus long; le troisième plus long que les deux autres ensemble et un peu en massue; le quatrième grêle, pas tout à fait aussi long que le second et surmonté d'un long poil et de deux ou trois très petits. Sur chaque joue, près de la cavité antonnaire, un groupe de quatre ocelles roussâlres, dont trois en série transversale et un elliptique, plus grand, en dessous, vis-à- vis le premier. Prothorax presque aussi grand que les deux autres seg- ments thoraciques réunis ; ces trois segments munis d'un poil de chaque côté, et marqués sur le dos d'un sillon mé- dian longitudinal qui se continue sur l'abdomen en s'affai- blissant, et d'un réseau de très petites rides; bords anté- rieur et postérieur du prothorax et bord postérieur seule- ment des deux autres ayant un Gn liseré roussàtre. Pattes assez fortes et de cinq pièces, y compris un ongle subulé ; tibias armés en dessous de longues soies spinifor- mes. Abdomen de neuf segments , dont les huit premiers semblables, pour la couleur et les rides, aux segments tho- raciques; le neuvième plus petit que les autres, conique, un peu relevé, hérissé de quelques poils, et ayant de chaque côté, près de l'extrémité, une très petite épine conique. A la base, en dessous, surgit un mamelon pseudopode, profon- dément divisé en deux lobes papilliformes qui s'appuient sur le plan de position lorsque la larve marche, et qui, dans l'état de repos, s'appliquent contre le segment et recouvrent l'ouverture anale. dît Pin maritime. 345 Stigmates au nombre de neuf paires : la première près an bord antérieur du mésothorax, les autres au tiers anté- rieur des huit premiers segments abdominaux. Nymphe. Elle n'offre que les particularités suivantes : de petits poils, portés sur des tubercules, aux bords antérieur et la- téraux du prothorax; de chaque côté des segments abdomi- naux une expansion submembraneuse divisée en deux lo- bes inégaux, surmontés chacun d'un poil; dernier segment muni de quelques poils et terminé par deux appendices grêles, coniques, rapprochés et à peine divergents. Insecte parfait. Longueur 6 mill. Elliptique, d'un noir foncé, avec les antennes et les pattes d'un ferrugineux rougeâtre. Tête marquée antérieurement de points très petits, et sur le front de points plus forts et peu serrés. Prothorax d'une largeur plus que double de la longueur, sensiblement plus étroit antérieurement qu'à la base, qui est sinuée ainsi que le bord antérieur ; couvert de points plus marqués sur les côtés qu'au milieu ; à bords latéraux relevés, Elytres re- bordées, à stries ponctuées peu profondes, plus prononcées vers l'extrémité, et dont les intervalles sont parsemés de points peu apparents. Dessous du corps ayant souvent une teinte ferrugineuse, et assez fortement ponctuée, avec de fines stries longitudinales sur l'abdomen. Je dois à mon ami Fairmaire la communication de la larve et de la nymphe du Plaiijdema curopœa, trouvés à la Teste par M. Dert. Cet insecte n'est pas, à proprement parler, un parasite du pin ; mais son existence se lie pourtant à celle de ces arbres résineux, car sa larve vit exclusivement sous leurs écorces, se nourrissant des productions fongueuses 346 E Perris. — Insectes qui s'y développent. Je l'ait rouvéeune seule fois à Mont-de- Marsan, en compagnie d'une trentaine d'insectes parfaits, sous l'écorce soulevée d'une souche de pin maritime; mais elle paraît être assez commune en Espagne, sur les pins sylvestres des montagnes du Guadarrama ainsi que dans la Provence, probablement sur le pin d'Alep. Durant la période de son développement, elle n'offre aucune particularité in- téressante; mais lorsque le moment de sa transformation en nymphe est venu, elle se retire dans une onfractuosité de l'écorce et y file une coque ellipsoïdale et d'un roux jaunâ- tre dont le tissu est un peu lâche, et dont les fils extérieurs sont libres et crépus. C'est là qu'elle subit ses métamorphoses dans le courant du mois de juillet. Ce que l'on sait des métamorphoses du petit groupe des Diapériens se borne aux espèces suivantes : Diaperis boleti, (Hammerschmidt, De Ins. agric. damn. etL. Dufour, Ann. des se. nat., 1843, p. 290), et Scaphidnna bicolor (Westwood, Introd., t. 1, p. 314). Je connais en outre la larve du P/«- tydeina violacea, qui ressemble entièrement à celle du P. europœa , et vit sous l'écorce soulevée des vieux chênes. Celle du Scaphidcma présente comme cette dernière, les deux petites épines du dernier segment, et paraît aussi avoir sa consistance et sa couleur ; mais d'après la figure de West- wood, elle est plus trapue et elliptique. Quant à la larve du Diaperis, elle diffère des précédentes par sa couleur blanche, sa consistance charnue, l'absence d'ocelles et les pattes moins épineuses ; toutes circonstances qui s'expliquent par l'existence de cette larve dans l'épaisseur des champi- gnons, tandis que les autres vivent à l'air libre. Le segment anal n'a pas non plus le moindre vestige d'épines, mais on y remarque de petites aspérités subcornées et roussâtres. M- Dufour a parfaitement décrit et figuré l'ellipsoïde que la du Pin maritime. 347 larve taille dans la masse même du champignon, pour s'y loger ensuite avant de passer à l'état de nymphe; mais mon savant ami aurait pu ajouter qu'elle s'enferme en outre dans une coque soyeuse, analogue à celle des Platydema, mais un peu moins fournie. Ainsi, toutes les larves connues de ce groupe sont sérifères. Uloma Perroddi, Muls. Fig. 413 420. LARVE. Longueur 13 mill., largeur 1/2 mill.; rousse, cornée, li- néaire et entièrement cylindrique, sauf un léger aplatisse- ment au sternum. Tête bombée, ferrugineuse, munie de quelques poils fauves antérieurement et sur les côtés, et finement pointil- lée; épistome lisse, labre pointillé, semi-elliptique et cilié ; mandibules planes en dessus, canaliculées en dehors à la base, divisées à l'extrémité en trois dents visibles lorsqu'on les regarde de côté, et dont l'intermédiaire est plus longue que les autres ; munies intérieurement d'une dent au tiers supérieur et d'une autre beaucoup plus forte près de la base. Elles sont ferrugineuses avec l'extrémité noire. Mâchoires mobiles, un peu coudées; leur lobe arrondi et armé de cils spinuliformes de diverses longueurs. Palpes maxillaires de trois articles à peu près égaux, arqués en dedans. Lèvre inférieure prolongée au milieu en une petite pointe ; palpes labiaux de deux articles, ne dépassant pas les lobes des mâ- choires; tous ces organes de la couleur delà tète. Antennes de quatre articles : le premier assez grand, d'un blanc rous- sâtre et un peu rétractile; le second presque de moitié plus petit que le premier, dans lequel il peut se cacher; d'un 348 E. Perris. —Insectes blanc roussâtre comme lui, avec un petit anneau plus foncé; troisième aussi long que les deux autres ensemble, un peu en massue arrondie; le quatrième très court et très grêle, surmonté d'un long poil et de deux ou trois autres plus petits; ces deux derniers de la couleur de la tète. Au dessous des antennes, sur chaque joue, on remarque à la loupe deux petites taches noirâtres, et à un plus fort gros- sissement, on constate que la tache la plus rapprochée des mâchoires est formée de deux points et l'autre d'un seul. Ce sont, à mon avis, des ocelles; mais ils ne sont pas sail- lants, et on les dirait recouverts par le tégument extérieur, et visibles seulement par transparence. Prothorax de la couleur de la tète, avec une fme ligne ferrugineuse et transversale près du bord antérieur, et une autre plus large sur le bord postérieur ^ pointillé, plus étroit que la tête antérieurement et plus large postérieurement. Les deux autres segments thoraciques de moitié au moins plus petits que le précédent, d'un joli roux isabolle, avec une ligne transversale ferrugineuse près du bord antérieur, et une autre sur le bord postérieur. Chacun des segments thoraciques porte une paire de pat- tes courtes, robustes, de cinq pièces, canalicuiées en dessons, îivec quelques longues soies et de fortes spinules d'un brun ferrugineux de chaque côté de la rainure. Abdomen de neuf segments égaux ou bien peu s'en faut ; les sept premiers d'un roux Isabelle, avec deux bandes ferru- gineuses comme les segments thoraciques ; le huitième de la couleur de la tête avec les deux bandes aussi-, le neuvième arrondi, semi-ellipsoïdal, de la couleur du précédent, avec la bande anlérieure seulement, et terminé par une très petite pointe conique et obtuse. Mamelon anal très petit, rétractile et ordinairement caché parle bord postérieur du 8^ segment. (lu Pin maritime. 349 Les deux derniers segments Ihoraciques et les huit pre- miers segments abdominaux sont marqués d'assez gros points un peu écartés, surtout sur le milieu du dos; la bande ferrugineuse antérieure est occupée par des points oblongs très serrés, et la bande postérieure, parfaitement lisse, est bordée antérieurement d'une série régulière de petits points. La ponctuation s'efface sur les côtés, et il n'en existe pas la moindre trace en dessous. Le dernier segment est pointillé serré en dessus et moins en dessous. Des poils fauves et clairsemés se montrent sur les flancs et autour du dernier segment, et tout le long des premiers segments abdominaux règne en dessous, près des côtés, une fine rainure au-dessus de laquelle sont les stigmates. Ceux-ci sont circulaires et au nombre de neuf paires placées la première près du bord antérieur du mésothorax, les au- tres près du bord antérieur des huit premiers segments ab- dominaux. NY3IPHE. Elle m'est inconnue. Insecte parfait. Longueur 8 à 9 mill. Entièrement d'un roux ferrugineux luisant. Têtecouverte de points, moins denses, mais plus forts et oblongs au vertex ; marquée antérieurement d'un sillon en demi-cercle, et d'un autre transversal qui passe par dessus les yeux. Prothorax presque carré, largement échancré au sommet, sinueux à la base, à ponctuation peu serrée; uni dans la femelle, ayant dans le mâle, au bord antérieur, une dépression médianederrière laquelle on voit deux tubercules, Ecussonun peu ponctué. Elytres marquées destries profon- des, finement et doublement crénelées ; strie extérieure plus 350 E. Perris. — Insectes profonde que les autres ; intervalles parsemés de points à peine visibles. Les quatre tibias antérieurs denticulésen dehors. J'ai trouvé la larve de VU. Perrondi au mois d'août dans de vieilles souches habitées par des larves d'Ergates et ré- duites en partie à l'état de vermoulure. Des deux individus que j'ai conservés dans un bocal avec des fragments desdi- tes souches, un a péri, l'autre m'a donné, au mois de juin suivant, un Uloma. La crainte de la déranger m'a privé du plaisir de voir sa nymphe. Comme dès la fin de l'été et pendant tout l'automne et tout l'hiver, on trouve des insectes parfaits sous les écorces, je suis porté à croire que la dernière métamorphose a lieu généralement dans le courant de l'été. J'avais considéré cette espèce comme une variété de YU. culinaris, L., qui se trouve aussi, mais très rarement, dans les souches du pin. La description donnée par M. Mulsant (Opusc. Ent. 6e cahier, p. 201) de VU. Pcrroudi, trouvé à la Teste dans de semblables souches, devait attirer mon atten- tion, et j'ai recommencé mes recherches etmesétudes com- paratives. Il en est résulté pour moi la conviction que l'espèce de mon savant et perspicace ami est bien légitime. Elle se distingue, au premier coup d'œil, de l'espèce linnéenne par sa taille plus petite et l'absence de rebord au milieu de la base et du sommet du prothorax. Mais le caractère le plus positif est donné par les mâles. Celui de VU. culinaris a le menton recouvert d'une brosse de poils roux et l'impression transversale de son prothorax est limitée latéralement par deux saillies assez fortes. Dans le mâle de VU. Perrondi ces saillies n'existent pas; l'impression est môme moins marquée et moins étendue, et le menton n'a pas le moindre vestige de brosse. du Pin maritime, 351 Phtora crenatà (Dej. Cat.)? Mulsant. Fig. 421-429. LARVE. Long. 8 mill., larg. 1 mill., entièrement blanche, coriace plutôt que cornée, parfaitement lisse, luisante, filiforme et cylindrique. Tête aussi large que le corps, convexe, arrondie ; épistome trapézoïdal, étroit et avancé ; labre semi-discoïdal ; mandi- bules assez longues et triangulaires, roussâtres à la base, ferrugineuses au milieu et noires à l'extrémité ; vues en dessus paraissant bidentées ; la dent interne plus courte que l'autre; vues de profil présentant une autre dent du côté des palpes, de sorte qu'elles sont terminées par trois dents dont l'intermédiaire est la plus longue. Antennes de quatre articles cylindriques : le premier court, le deuxième un peu plus long, le troisième plus long que les deux premiers réunis; le quatrième court, beaucoup plus grêle que les autres, inséré obliquement sur le précédent et couronné de trois ou quatre soies dont une centrale beaucoup plus longue que les autres. Mâchoires assez fortes, leur lobe cy- lindrique, assez long et cilié de spinules en forme de dents de peigne ; palpes maxillaires un peu arqués en dedans, coniques, de trois articles égaux, dépassant le lobe des mâ- choires presque de la longueur des deux derniers ; lèvre cordiforme ; palpes labiaux droits et de deux articles. Tous ces organes ainsi que les contours de la bouche roussâtres. Ocelles nuls. Prothorax sensiblement plus grand que les autres seg- ments ; mésothorax et métathorax les plus petits de tous, mais pas de beaucoup. Pattes blanches, courtes, de cinq pièces, dont la première, ou la hanche presque aussi grande que les trois suivantes ensemble ; trochanter à peu près de 352 E. Pehris — Insectes môme dimension qne la cuisse; celle-ci et le tibia égaux et hérissés de spinules très courtes; ongle petit, peu crochu. Segments abdominaux égaux ou à peu près jusqu'au hui- tième inclusivement et tous bien distincts parce qu'ils sont un peu plus étroits antérieurement qu'à leur base. Dernier segment grand, s'élargissant un peu d'avance en arrière ; arrondi postérieurement ; ayant en dessous un petit mame- lon rétractile , parfois invisible ; déclive et creusé en cuiller sur le dos ; muni à la naissance de la déclivité de deux crochets cornés, ferrugineux, avec l'extrémité un peu plus foncée, et qui, au lieu de se diriger en haut comme dans les autres larves, sont très sensiblement arqués en bas et ne dépassent pas le milieu du segment. Tète et dernier segment pourvus de poils très fins et d'un roussâtre pâle ; les autres segments ayant quatre poils sem- blables, mais plus courts, sur le dos, un de chaque côté et deux en dessous, en série annulaire. Stigmates très légèrement elliptiques et peu visibles, parce qu'ils sont de la couleur du corps : première paire près du bord antérieur du mésolhorax, les autres vers le milieu des huit premiers segments abdominaux. NYMPHE. Elle est blanche et ne se fait remarquer que par les ap- pendices et les soies blanches et un peu épaisses à la base, effilées et roussûtres à l'extrémité, dont son corps est hé- rissé. On voit deux de ces soies, assez longues, sur le bord antérieur du prothorax, plusieurs autres sur les bords laté- raux, une à chaque angle postérieur et une série transver- sale de six près de la base. Des huit segments dont se com- pose l'abdomen, les sept premiers ont de chaque côté une papille divisée en deux longues branches dont la supérieure est à peu près horizontale et l'inférieure assez fortement du I in maritime. 353 arquée en arrière. Sur le septième segment la bifurcation commence à la base. Ces papilles et leurs brancbes, vues à la loupe, paraissent charnues ou membraneuses jusqu'à la moitié environ de leur longueur, puis elles s'atténuent assez longuement en une soie fuie, roussâtre et semi-cornée. Au microscope, celte soie est parfaitement lisse, mais la portion charnue des papilles est parsemée de petils tubercules, et l'extrémité où s'insère la soie parait obliquement déchique- tée. Le septième segment porte en outre, près du bord postérieur, six mamelons piligères, dont quatre en dessus et deux en dessous; les trois segments qui précèdent ont à la région ventrale deux mamelons semblables et écartés. Le huitième segment est terminé par deux appendices subulés, organisés comme les papilles ci-dessus, mais simples, un peu divergents et munis extérieurement d'un petit poil. Insecte parfait. Longueur 3 à 3 1/2 mill. d'un brun ferrugineux luisant, avec la bouche, les antennes et les pattes plus claires. Tête subconvexe, très finement ponctuée, marquée antérieure- ment d'une ligne en demi-cercle très déliée. Prothorax trans- versal, à peine arrondi sur les côtés qui sont assez fortement rebordés; à ponctuation plus forte que celle de la tête et médiocrement serrée. Ecusson petit, lisse et un peu con- vexe; élytres parallèles, sinuéesau bord infléchi , marquées de stries assez fortes, très visiblement ponctuées-crénélées; strie marginale plus profonde que les autres ; intervalles un peu convexes et lisses. La larve du Pliiora crenata vit du bois des souches et des troncs des vieux pins en voie de décomposition. Elle ne de- meure jamais sous l'écorce, et pénètre plus ou moins pro- 354 E. Perris. — Insectes fondement dans l'aubier, où elle creuse en tous sens des galeries très étroites comme son corps. Son existence est d'un peu moins d'une année ; les œufs sont pondus durant toute la belle saison, et les larves qui en proviennent ont subi toutes leurs métamorphoses de juin à août de l'année suivante. Lorsqu'elles ont atteint tout leur développement, elles creusent à l'extrémité de leur galerie une cellule dans laquelle, après s'être courbées en arc et être demeurées quelques jours immobiles, elles se transforment en nymphe. Les papilles et les soies dont celle-ci est hérissée lui per- mettent de se retourner et de se mouvoir facilement dans sa loge. Les insectes parfaits hivernent en grand nombre dans l'aubier ou sous les écorces, et on les y rencontre quelque- fois par centaines. On en prend aussi abondamment au vol, en mai, juin et juillet, vers le déclin d'un beau jour. Hypophloeis FERRUGiNEUS, Creutz. Fig. 430-438. Larve. Longueur 6 mill. ; lisse, linéaire, subcornée, assez con-* vexe en dessus, un peu moins en dessous. Tête un peu plus étroite que le corps, d'un roux pâle, avec le vertex plus clair, arrondie sur les côtés; épistome assez grand, d'un roux plus foncé que la tête; labre semi- discoïdal et cilié. Mandibules fortes, bidentées à l'extrémité, munies intérieurement d'une dent au tiers supérieur et d'une apophyse à la base. La base est rousse, le milieu fer- rugineux et le bout noir. Mâchoires longues ; leur lobe sur- du Pin maritime. 355 monté de soies spinuliformes, oblong, arrondi supérieure- ment et atteignant le milieu du deuxième article des palpes maxillaires; ceux-ci arqués en dedans, de trois articles dont le second un peu plus court que les deux autres. Lèvre inférieure légèrement échancrée ; palpes labiaux de deux articles, ne dépassant pas les lobes des mâchoires. Antennes de quatre articles ; le premier, roussâtre, et presque entiè- rement rétractile; le second, de même couleur, de même longueur, mais plus étroit et susceptible de rentrer un peu dans le précédent; le troisième plus grand que les deux premiers ensemble, droit en dedans, ventru au dehors; le quatrième, le plus court de tous, grêle et surmonté d'un long poil et de deux ou trois très petits. On voit aussi des poils sur les autres articles et principalement sur le troisième. Au dessous des antennes, on aperçoit sur chaque joue un groupe de quatre ocelles noirs, ronds et luisants, dont trois en série transversale, presque contigus, et un sous celui des trois précédents qui est le plus rapproché du front. Certains de ces ocelles, ce dernier surtout, ont parfois une taie rous- sâtre qui les rend plus difficiles à apercevoir. Prothorax plus grand que tous les autres segments, un peu plus étroit antérieurement qu'à la base, roux isabelle, avec le bord postérieur plus clair; les deux autres segments thoraciques de la même dimension que les segments ab- dominaux, de la couleur de la tête, avec la base et le bord antérieur plus pâles. Chacun de ces trois segments porte une paire de pattes assez longues, pâles, hérissées de quel- ques soies et formées de cinq pièces dont la dernière est un ongle un peu arqué et roussâtre. Abdomen de neuf segments : les huit premiers égaux ou à peu près, d'un jaunâtre pâle aux bords antérieur et pos- 35G E. Perris. — Insectes térieur, le reste occupé par une large bande de la couleur de la tête, ce qui fait paraître le corps annelé de roux. Les bandes sont d'autant plus sensibles qu'on s'approche plus de l'extrémité du corps; celle du pénultième segment en oc- cupe presque toute l'étendue. Dernier segment entier, ar- rondi, semi-discoïdal, à bords tranchants, et d'un roux Isa- belle sur toute sa surface. Près de son extrémité, en dessous, se trouve un mamelon charnu, extractile et trilobé, au centre duquel est l'anus. Les quatre ou cinq derniers seg- ments abdominaux paraissent, à une forte loupe, très fine- ment ponctués. Tout le dessous du corps est uniformément d'un blanc jaunâtre et hérissé de longs poils pâles. On voit aussi de ces poils sur les côtés de la tête, tout le long des flancs, sur le dos, et autour du dernier segment. Stigmates au nombre de neuf paires : la première, plus grande que les autres, située près du bord antérieur du mésothorax, et visible seulement en dessous ; les autres franchement latéraux, placés au tiers antérieur des huit pre- miers segments abdominaux. Nyaiphe. Elle n'offre de remarquable que les caractères suivants : prothorax cilié, sur les côtés et antérieurement, de soies longues, roussâtres, relevées et très rapprochées; deux courtes soies de chaque côté des segments de l'abdomen, portées sur un petit mamelon ; dernier segment terminé par deux appendices aussi longs que lui et un peu divergents. Insecte parfait. Longueur 3 mill. 1/2 d'un roux ferrugineux assez luisant, du Pin mariiimc. 357 avec les yeux noirs et le labre jaunâtre. Tête imperceptible- ment pointillée; marquée de deux rainures transversales, l'inférieure passant sous les yeux, l'autre un peu moins profonde, immédiatement au dessus de ces oryanes. Prolho- rax carré, un peu arrondi vers les angles antérieurs ; fine- ment rebordé sur les côtés et au bord postérieur; à surface régulièrement subconvexe et à ponctuation très fine et ser- rée. Ecussori arrondi et pointillé. Elytres convexes, parallè- les, ayant des séries striiformesde points presque invisibles, dont les intervalles sont parsemés d'une ponctuation exces- sivement fine; extrémité des élytres pour ainsi dire lisse. Le Hijpoplilœusfcrrngîncus se trouve sous les écorces, ainsi que son nom générique le fait supposer, et c'est là aussi qu'il faut chercher sa larve; mais, contrairement à l'opinion généralement admise, celle-ci ne se nourrit pas, comme les deux précédentes, de substance ligneuse, elle rappelle par ses mœurs celles des Anlonium, des Rkizopliagus, etc., dont j'ai plus haut signalé les appétits carnassiers. Elle est, en effet, Carnivore comme elles, et comme elles aussi elle se dévoue exclusivement à la destruction d'un insecte nuisible au pin maritime. Celui dont elle est, chez nous du moins, l'ennemi obligé est le Tomicus stcnoyraphus. Le Hypoplilœus, averti par son instinct, pénètre sous l'écorce par les trous que le xylophage a pratiqués, et dépose ses œufs dans les galeries qu'il a creusées. Ses larves éclosent en môme temps que celle du Tomicus, et dès leur naissance portent le ravage dans leurs rangs, de concert avec celles du Platijsoma oblon- gum qui, comme je l'ai déjà dit, choisit les mêmes victimes. Comme les larves du xylophage se développent plus rapide- ment que celles du IJijpoplilœus, un nombre plus ou moins grand échappe à ses atteintes et parvient à se métamorpho- sa Série, tome v. 21 358 E. Perris. — Insectes ser. Aussi trouve-t-on souvent la larve, presque adulte, seule sous les écorces, et dépourvue de toute proie vivante. Elle est réduite alors, comme celles qui ont les mêmes appétits et dont j'ai parlé antérieurement, à dévorer les matières excrémentilielles déposées dans les galeries des larves du Tomicus. C'est ainsi ordinairement qu'elle complète sa crois- sance. Lorsque le moment de la métamorphose est venu, elle pratique au milieu des détritus et des excréments une petite cellule elliptique où elle se change en nymphe. Le H. ferrucjincus se montre habituellement en avril et mai, et c'est à cette époque qu'il fait sa ponte. Les insectes qui en proviennent prennent leur essor vers la fin de l'été, et alors une nouvelle ponte a lieu de la part des plus préco- ces. Les larves de cette seconde génération hivernent pres- que toutes; mais quelques unes pourtant se transforment à la tin de l'automne; leurs insectes parfaits, ainsi que ceux de la première génération qu'une circonstance quelconque a rendus plus tardifs que les autres, passent l'hiver sous les écorces. M. Westwood a connu la larve du H. bicolor qu'il a trouvée en compagnie de l'insecte parfait. Malgré l'incor- rection de la figure et l'extrême laconisme de la description qu'en donne ce savant auteur, il est aisé de voir que cette larve a de grands rapports avec celle que je viens de faire connaître. Elle lui ressemble par la forme linéaire du corps plus convexe en dessus qu'en dessous, et par celle du der- nier segment qui est entier et arrondi. HYPOPHLOEUS LIiNEARlS. Fig. 439-443. Larve. Longueur 4 mill., largeur 2/3 mill. ; semblable par la du Pin marilime. 359 forme ù la précédente, sauf qu'elle est plus convexe et même cylindrique, avec la région sternale un peu aplatie. Tête roussâtre, légèrement déprimée, à peu près discoï- dale; épistome court, labre semi-elliptique et cilié; mandi- bules ferrugineuses, bidentées à l'extrémité, avec une dent interne, assez forte, au tiers supérieur. Palpes maxillaires arqués en dedans, de trois articles à peu près égaux et dont les deux premiers ont à l'extrémité un petit poil de chaque côté. Lobe des mâchoires court, garni d'assez longues soies ou spinules en forme de dents de peigne ; palpes labiaux courts, de deux articles. Antennes de quatre articles : le premier court et gros ; le second moins gros mais plus long ; le troisième un peu plus long que les deux autres ensem- ble, plus large au milieu qu'aux deux bouts, à peu près fu- siforme, portant deux petites soies à la partie renflée; le quatrième très court, conique, surmonté de trois soies dont celle du milieu plus longue que les autres. Ocelles au nom- bre de quatre, contigus ou à peu prés, et disposés en arc oblique. Corps uniformément d'un blanc livide ou très légèrement roussâtre en dessous ; d'un roussâtre livide en dessus ; agréa- blement orné de bandes brunes qui s'étendent transversale- ment jusqu'aux bourrelets latéraux et deviennent de plus en plus foncées ù mesure qu'on s'approche de l'extrémité. Les bandes du premier et du dixième segments occupent presque toute l'étendue de l'arceau dorsal; du deuxième au neuvième, elles sont placées près du bord antérieur et s'étendent un peu au delà du milieu; le onzième et le douzième en sont entièrement couverts. Ce dernier seg- ment est court, arrondi postérieurement, presque semi- tite dent se voit aussi en dessus, à la naissance de chaque apophyse. Sous ce segment on remarque un pli en arc de cercle dont la base du segment précédent serait la corde ; la portion renfermée dans cet axe constitue un mamelon pseudopode anal, extractile, simple, c'est-à-dire dépourvu de lobes ou appendices. La région sternale et ventrale est uniformément d'un roux jaunâtre, un peu livide et lisse. Tout le long du corps, tant en dessus qu'en dessous et sur les côtés, ainsi qu'autour du dernier segment, on aperçoit à la loupe des poils assez longs, fins et roussâtres. On compte, comme à l'ordinaire, neuf paires de stigma- tes : la première elliptique, plus grande que les autres, pla- cée au bord antérieur du mésothorax, un peu en dessous ; 364 E. Perris. — Insectes les suivantes au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. Nymphe. D'abord blanche, elle devient peu à peu roussâtre, et pré- sente, emmaillotées comme à l'ordinaire, les diverses parties de l'insecte parCiiil. Elle offre les particularités suivantes : les pattes sont obliques ; les fourreaux des ailes sont courts et ne dépassent pas le deuxième segment abdominal; les bords du prothorax sont garnis de tout petits tubercules charnus, surmontés chacun d'une soie; on voit sur chaque genou deux tubercules semblables, également piligères. De chaque côté des six premiers segments abdominaux, on re- marque une expansion aplatie, divisée en deux lobes iné- gaux, dont le supérieur, un peu en crochet, porte deux dents sur son bord, et l'inférieur, presque en fer de lance, est muni d'une dent. Chaque lobe et chaque dent sont sur- montés d'une soie. Le septième segment n'a, de chaque côté, qu'un seul lobe dont les deux dents sont sétigères; le huitième est sensiblement plus étroit à l'extrémité qu'à la base, muni de quelques petites soies latéralement et au- dessous, et terminé par deux longs appendices grêles, su- bulés, à pointe acérée et rousse, d'abord divergents, puis un peu arqués en dedans. Ces organes, ainsi que les dilatations des segments, servent à la nymphe à se retourner dans sa cellule. Insecte parfait. Longueur 12 à 14 mill. Déprimé , d'un noir lui- sant en dessus. Antennes d'un ferrugineux brunâtre ; tête ponctuée, marquée sous le front d'un sillon semi-hexagonal du Pin maritime. 365 dont le côté supérieur est parfois en arc renversé. Prothorax ponctué comme la tête ou un peu plus fortement; rebordé tout autour, sauf au milieu du bord antérieur; légèrement arrondi sur les côlés; un peu rétréci près des angles pos- térieurs qui sont prolongés en épine conique. Elytres mar- quées de stries assez fortement crénelées ; intervalles peu convexes et finement pointillés. Dessous du corps noir ou d'un brun ferrugineux; abdomen finement ponctué; pros- ternum et mésosternum à gros points; métasternum pour ainsi dire lisse. Pattes ponctuées, d'un brun ferrugineux ; ti- bias antérieurs assez fortement arqués, avec une touffe in- terne de poils roux à l'extrémité. La larve du Meneplùhis curvipes vit un an ou deux dans les souches et les autres parties du pin dont la décomposi- tion est avancée et qui ont déjà été habitées par d'autres larves, notamment par celles de la Leptia-a mbrotcsiacea, du Crîoceplialus rusiicus et de VErgates; elle se nourrit ou des détritus et des excréments laissés par ces larves, ou du bois lui-même, ou plutôt de toutes ces choses à la fois. Lorsque le moment de la transformation est venu, ce qui a lieu du mois de juin au mois d'août, elle se pratique, au milieu de la sciure ou du bois, une cellule elliptique dans laquelle, après quelques jours d'inertie, elle subit sa métamor- phose. Les larves de Tenebrio sont connues depuis longtemps; et déjà enl720, Frisch donnait la description et la figure de celle du T. MoUtorL., si commune dans les farines, et dont se sont occupés aussi Degéer, Olivier, Latreille, Posselt, Sturm, Westwood. Ce dernier auteur a publié aussi celle du T. obscurus Fab., que j'ai trouvée plusieurs fois dans les caves et les celliers. A part la couleur, qui est brune dans 366 E. Perris. — Insectes cette dernière, ces deux larves se ressemblent tellement, qu'on les prendrait l'une pour l'autre ; mais elles diffè- rent de celle du T. Ciirvipes par les caractères suivants : les dents des mandibules sont moins saillantes; le troisième ar- ticle des antennes est plus long que le deuxième, au lieu d'être plus court; les ocelles manquent; le corps est rela- tivement plus allongé, moins trapu, Onement et non forte- ment ponctué en dessus ; le dernier segment, au lieu d'être aussi large que les autres, est plus étroit, conique, canaliculé en dessus, près de l'extrémité, et terminé par deux petites pointes rapprochées, fines, relevées, presque droites, au dessous desquelles, à droite et à gauche, une forte loupe fait apercevoir deux petites spinules courtes et déliées; le mamelon anal se dilate beaucoup plus et est pourvu de deux papilles assez épaisses, bien saillantes et un peu arquées en avant. Dans la nymphe, les expansions latérales des segments abdominaux ne sont point lobées, mais coupées carré- ment, avec des spinules coniques portant un très petit poil inséré non à l'extrémité mais plus ou moins en dessous. Ces différences m'en faisaient supposer d'autres dans les insectes parfaits, et il en existe réellement. Si l'on compare en effet, le T. curvipcs avec les T. molilor et oOsairus, on remarque que, dans le premier, le troisième article des palpes' maxillaires est un peu plus sécuriforme ; que la tête est plus bombée en dessus; que les antennes sont plus courtes et plus en massue; que leurs articles sont plus ser- rés, que le troisième, au lieu d'être deux fois et deux fois et demie plus long que le quatrième, n'est pas beaucoup plus long que lui; que le prothorax est moins largement re- bordé; que ses angles antérieurs sont arrondis et non aigus; du Pin maril'une. 367 que ses angles postérieurs sont prolongés en pointe triangu- laire; que les cuisses sont relativement moins larges et les éperons des tibias sensiblement plus courts; qu'enfin le corps, indépendamment de la ponctuation, de la couleur et du poli, a les côtés moins parallèles. On fait de nos jours des genres nouveaux pour beaucoup moins, et je ne déses- père pas de voir le T, cnrvipescxdu. de la place qu'il occupe aujourd'hui (1). IIeloi'S sïiiiATUS, GeolTr., C(iraOoïdcs,Vaui. Fig. 458-405. Larve. Elle ressemble tellement, pour la forme, la taille et la cou- leur, à la larve du Tcnehrio curvipcs, qu'à l'œil nu il estdilïi- cile de ne pas les confondre. Je me bornerai donc à signaler leurs caractères dislinctifs qui sont, du reste, assez nom- breux. La tôte a une petite fossette sur le front, et à partir de cette fossette, deux petits sillons qui se rendent, en diver- geant, aux angles antérieurs. La lèvre supérieure est dé- pourvue de fossettes, ou bien elles sont très peu apparentes. (1) Ce travail était d(5jà livré à la Société entomologique lorsque m'est parvenue la première partie des Iléléromères (les Laligèiies), publiée par mou ami M. Mulsaiit. En y Mouvant rinsccle dont il s'agit sous le nom générique de Menapldlus, j'ai été heureux de la réalisation de ma prédiction. Aussi reviens je toujours à dire que les larves fournissent (l'excellentes bases d'appréciation pour la rlassificaiion et les coupes génériques. 368 E. Pehris. — Insectes Le lobe des mâchoires est hérissé de soies de diverses lon- gueurs ; il est plus large, un peu moins long et ne paraît pas canaiiculé intérieurement. Les mandibules, vues en des- sus, ne montrent qu'une dent peu saillante vers le quart de leur longueur, et à partir de cette dent jusqu'à l'extrémité, le bord est un peu sinueux. Vues de profil, elles présentent, au côté inférieur, une forte dent un peu interne, et sont entières sur le bord opposé. Les ocelles sont noirs, non saillants et seulement au nombre de deux, situés oblique- ment près de l'insertion des antennes, l'antérieur un peu plus grand que l'autre. Les segments Ihoraciques ne sont pas ponctués, mais marqués, ainsi que les cinq premiers segments abdomi- naux, de rides transversales, fines, sinueuses et peu serrées. Une forte loupe permet cependant de voir, près du bord antérieur de ces segments abdominaux, une série transver- sale de points qui deviennent de plus en plus apparents à mesure qu'on s'approche de l'extrémité. Sur le sixième segment les points commencent à se montrer sur toute la surface, mais ils sont clairsemés ; ils deviennent plus forts et plus serrés sur le septième, et le huitième est profondé- ment variole. Ce segment est, comme dans la larve précé- dente, brusquement affaissé à son tiers postérieur; mais le sommet de l'escarpement est entier et non échancré par un sillon. Les crochets du dernier segment sont très recour- bés comme dans la larve du Tenebrio, et à leur base externe surgit une dent bien marquée; mais l'intervalle qui les sé- pare est simplement échancré et ne porte ni dents ni apo- physes. Ce caractère est le plus tranché de tous. Les pattes ne diffèrent que par l'absence de toute saillie à l'extrémité du trochanter. du Pin maritime. 369 Nymphe. Elle a de grands rapports avec la précédente, dont elle diiïère par sa forme ovale allongée qui est celle de l'insecte parfait. Elle offre aussi les différences suivantes : pattes ho- rizontales, expansions latérales des segments abdominaux divisés en deux lobes égaux terminés chacun par deux dents inégales. La plus longue du lobe supérieur et la plus courte du lobe inférieur, c'est-à-dire les deux intermédiaires, sont surmontées d'une assez longue soie. Le septième segment est de moitié plus court que les autres, et le huitième est très grand; il est muni, de chaque côté, de deux tubercules sétigères, et les deux appendices qui le terminent sont co- niques, effilés, presque parallèles et pourvus extérieure- ment de deux petites soies. Insecte parfait. Longueur 7 à 11 mill. Convexe, subelliptique, d'un bronzé ferrugineux luisant. Tête subrugueusement ponctuée, avec une dépression près de la bouche ; palpes et antennes d'un brun ferrugineux. Prothorax rebordé tout autour, plus étroit antérieurement qu'à la base qui est sinueuse ; régulière- ment arrondi sur les côtés; couvert d'une ponctuation fine et serrée. Ecusson en triangle curviligne, pointillé à la base ou au milieu. Elytrcs s'élargissant de la base au delà du mi - lieu; à stries peu profondes, finement poncluées-crénelées; intervalles plans, finement ponctués. Dessous du corps et pieds un peu moins foncés que le dessus ; prosternuni ridé, le reste finement ponctué. La larve du Helops siriaiiis vit exactement dans les mê- mes conditions que la précédente, et souvent dans sa so- 370 E. Pkrris. — hisccics ciélé. Ses mœurs, la durée de sa vie, l'époque de ses méta- morphoses sont les mêmes. Cette larve est nouvelle pour la science ; mais on connaît déjà celles des H. cœruleus Fab., et Lanipes Fab. J'ai publié la première dans les Aiinalcs des Sciences naturelles^ 1840. p. 81; mais, sans le savoir, j'avais été devancé, depuis 1836, par M. Waterliouse [Truns. of tlie Eniom. Soc. of London, p. 29), et on doit la publication de la seconde à M. Blanchard (Magasin de zool. de M. Guér. Menev. 1837^ Ces trois larves offrent, il est vrai, des différences spécifi- ques que je ne crois pas utile de rappeler, et qui permet- tent de les distinguer; mais elles ont aussi tant de carac- tères communs, qu'à priori on les comprendrait dans le même genre. Leur trait de ressemblance le plus frappant est cette paire de crochets longs et en forme de griffe qui termine le dernier segment; mais je dois me hâter de dire que ce caractère, quoique bien tranché, n'est pas exclusif, car, comme on a pu le voir, il appartient aussi à la larve du Mencphilus cnrvipes. Prionychi S (Helops) ATER, Fabr. Fig. 466-472. Larve. Elle est cosmopolite, car je l'ai trouvée dans le charme, le chêne, le robinier, le saule, le peuplier et l'aulne. Elle habite aussi les vieilles souches du pin, où elle est même très commune, et à ce titre elle doit trouver place dans ce travail. Je ne la présente pourtant pas comme une nou- veauté, car Kyber {Germar mcujuz. 1817, II, p. 16); Bouché du Phi mariiimc. 371 {Nalurcj., 1834, p. 194), et Walerliousc {Trans. uf ilic En- tom. Soc. uf Londoii, 1830, 1, p. 27) ont drjà publié ses mé- tamorphoses, et moi-même, en 1840, jVri ai (ail l'objet d'un Mémoire inséré dans les Annales des Sciences milurelles, 1840, p. 83. Je ne ferai donc que résumer ce qui a été dit à son sujet. Longueur 20 à 24 mill., largeur 2 mill. 1/4 ù 2 1/2. Cor- née, linéaire, cyiindriiiue avec la région sternale aplatie, luisante et couverte d'une ponctuation extrêmement fine, visible seulement à une forte loupe; couleur roussdlre ou jaunAtre, avec le bord postérieur des segments plus foncé. ïéle convexe et lisse, avec un très léger sillon semi-ellip- tique ; bord antérieur droit, maculé de brun vis-à-vis les deux angles de la base de l'épistome; celui-ci grand, ar- rondi aux angles antérieurs et un peu sur les côtés; labre en demi-ellipse transversal et cilié. Alandibules fortes, pla- nes en dessus, rebordées, acérées, avec une dent interne un peu audessous de l'extrémité, mais ordinairement à des hauteurs inégales dans les deux, et un poil en dehors; fer- rugineuses, avec la pointe et le rebord d'un noir ferrugi- neux. Mâchoires longues et coudées; lobe un peu conique, atteignant presquel'extrémité du deuxième article du palpe; surmonté de petites soies et pectine en dedans ; palpes maxillaires un peu arqués, de trois articles dont le premier légèrement renflé est un peu plus court que le second, qui est faiblement renflé aussi et égal au troisième. Lèvre in- férieure cordi (orme ; palpes labiaux droits, de deux articles dont le premier est un peu plus long que le second. Anten- nes de quatre articles : le premier très court et cylindrique; le deuxième un peu en massue, ainsi que le troisième qui est un peu plus grand que lui : le quatrième grêle, filiforme, 372 E. Terris. — Insectes plus court que le précédent, un peu rélractile et surmonté d'un long poil ; pas d'article supplémentaire. Audessous de chaque antenne un gros point noir que je considère comme un ocelle, mais qui ne fait point saillie et qui semble môme placé sous l'épiderme. Corps à peine plus large que la tête, de douze segments égaux ou à peu près, sauf le second, ou mésotliorax, qui est le plus petit de tous. Dernier segment subconique, ob- tus, inerme; vu en dessous, il présente une cavité longitu- dinale et semi-elliptique dans laquelle se loge un mamelon extractile adossé par sa base au pénultième segment; muni postérieurement de deux papilles écartées, parallèles, simu- lant deux petites pattes un peu arquées en avant et dont le but est évidemment de faciliter la progression de la larve. Entre ce mamelon et la cavité où il se loge, se trouve l'ou- verture anale. Après Degeer, j'ai signalé tout à l'heure un organe semblable dans la larve du Tenebrio moliior. Pattes un peu aplaties latéralement; pourvues de quel- ques soies raides avec les tibias pectines en dessous ; celles de la première paire sensiblement plus fortes que les au- tres et enchâssées à la base dans une sorte de poche for- mée, en apparence du moins, par le bord antérieur du pros- ternum. Elles sont évidemment fouisseuses, et la larve en fait un grand usage pour s'enfoncer dans la vermoulure où elle vit. Stigmates elliptiques : première paire un peu plus grande que les autres, près du bord antérieur du mésotho- rax; les autres au quart antéiieur des huit premiers seg- ments abdominaux. En comparant avec la mienne la description de Bouché, j'ai constaté deux erreurs commises par cet auteur et que du Pin maritime. 373 je crois devoir relever. D'après lui les antennes sont de cinq articles dont 'le quatrième très petit et en forme de disque et le cinquième turbiné; le quatrième n'existe positivement pas, et le dernier est filiforme. Bouché place une paire de stigmates sur chaque segment, lorsque le premier, le troi- sième et le dernier en sont dépourvus. Nymphe. Semblable à la précédente dont elle diffère par les carac^ tères suivants : prothorax finement velu sur le dos; crêtes latérales des segments abdominaux entières, coupées carré- ment et finement dentelées, avec un poil sur chaque dent ; appendices terminaux beaucoup plus courts et un peu di- vergents. Insecte parfait^ Longueur 10 à 15 mill. Convexe, elliptique, noir ou d'un noir un peu ferrugineux en dessus; peu luisant. Labre et antennes d'un brun ferrugineux ; tête et prothorax densé- raent et finement ponctués; ce dernier beaucoup plus étroit antérieurement qu'à la base; régulièrement arrondi sur les côtés, qui sont très finement rebordés ; éiytres à bords rele- vés, marqués de stries peu profondes et finement ponc- tuées; intervalles très peu convexes, densément et finement pointillés. De chacun des points s'élève un très petit poil noirâtre. Dessous du corps un peu moins foncé que le des- sus. Pattes d'un noirâtre ferrugineux, avec les tarses fer- rugineux. Voici ce que j'ai dit de la larve du Prîonychus ater dans ma notice précitée : t Lorsqu'on saisit celte larve, elle s'agite avec une grande 3e Série, tome v. 25 374 E. Perris. — Insectes » vivacité, se replie et se contourne comme un serpent, et » souvent glisse des doigts qui veulent la retenir. » Elle vit en sociétés souvent nombreuses dans les souches » en voie de décomposition et se nourrit du bois môme, » dont elle paraît faire une assez grande consommation, et » qu'elle réduit en une poussière fine entremêlée de beau- » coup d'excréments. Lorsqu'elle est sur le point de se » transformer en nymphe, elle réunit et agglutine de cette » poussière, et même des ûbres ligneuses, et en forme une » coque épaisse et ellipsoïde, lisse et nue en dedans, et » très raboteuse extérieurement. Cette coque est assez so- » lide pour résister à un ballotement violent, mais elle se » brise sous une pression un peu forte. » L'insecte parfait naît dans le courant de l'été, et j'ai quel- ques raisons de penser que la durée du développement de sa larve est le plus souvent de deux ans. Les huit larves dont je viens de parler ont un air de famille qni embrasse les larves de plusieurs autres genres, tels que Akis,Blaps,Asidia,Phnefia,Misolampus,Opalnim,Crypticus, Plialeiia^ Baliiopliagus, Pcnlapliijllus, Mycetocliares, Cislcla. Quoique les faits observés ne soient pas très nombreux, il est permis cependant de supposer que les analogies de forme et d'organisation que présentent les larves s'étendent depuis le genre Erodius jusqu'au genre CAstela ou Mijcelochares. Les insectes compris entre ces deux limites ont été distribués par les auteurs en diverses familles et tribus dont certaines, établies dans le catalogue Dejean, renfermaient des éléments hétérogènes que de nouvelles études ont fait comprendre la nécessité d'éliminer. Je citerai les genres Endophlœus, Ani- soloma, Surrolrium, Corlicus, Coxehis, Diodesma delà tribu des Taxicornes; Orchesia, Dircœa, et bien d'autres de celle des Ténébrionites. du Pin maritime. 375 Un savant dont j'ai eu plus d'une occasion de reconnaître îes heureuxi nstincts en matière de classiflcation, M. Schaum, a fait mieux encore selon moi : Dans son Caialogus insecio- rum Europœ, imprimé à Berlin en 1852, il réunit sous le nom unique Tenebrionites, celte grande catégorie d'insec- tes que j'ai caractérisée en lui assignant pour limite supé- rieure le genre Erodius, et pour limite inférieure le genre Cihtela (Schaum), Mycetochares (Gaubil). J'accepte sans ré- serve, du moins quant à présent, cette classification con- forme, quant à l'étendue de son cadre, moins le genre Ele- dona ou Endophlœus, à celle du catalogue de M. Gaubil; je crois, autant qu'il est permis de le croire dans l'état actuel de la science, qu'elle correspond exactement à un groupe de larves analogues. Ces larves, par leurs formes et surtout par la consistance coriace, cornée ou parcheminée de leurs téguments, ont été assimilées à celles des Elatérides; mais à propos de ces dernières, j'ai fait ressortir quelques-uns des principaux ca- ractères qui les différencient. Je rappelle ici que les larves d'Elatérides ont, sans autre exception connue que celle que présentent les larves de Cnjpiohypnns, le labre et l'épistome confondus avec le front; qu'elles ont les mâchoires et le menton soudés ensemble, le lobe des mâchoires biarticulé, les palpes maxillaires de quatre articles, les antennes cour- tes et pourvues d'un article supplémentaire, les pattes can- nelées en dessous ; tandis que les larves des Tenebrionites ont l'épistome et le labre bien développés et libres, les mâ- choires coudées et indépendantes du menton, le lobe des mâchoires simple, les palpes maxillaires tri-articulés, les antennes assez longues et sans article supplémentaire, les pattes un peu plus longues, non canaliculées et ordinaire- ment moins épineuses. 376 E. Perris. — Insectes Si l'on compare les nymphes des deux familles, on trouve aussi des différences très frappantes : celles des Elatérides ont quelques petits mamelons sétigères, symétriquement disposés; mais celle des Ténébrionites présentent, outre les mamelons piligères du prothorax, des dilatations abdomi- nales bien tranchées, plus ou moins bizarres et telles qu'on n'en observe, à ma connaissance du moins, que dans les nymphes de cette famille. Les larves et les nymphes des Ténébrionites diffèrent donc sensiblement de celles des Elatérides; mais elles ont entre elles de grandes ressemblances. Les caractères les plus importants sont communs à toutes celles que l'on connaît, et on n'a, pour distinguer les larves les unes des autres, que leur taille, les dimensions relatives de certaines parties, leur couleur, leur ponctuation et surtout la forme du dernier segment; et pour les nymphes que les soies du prothorax et les dilatations latérales des segments abdominaux. C'est ce qui a lieu également pour les larves des Elatérides, et de même que dans cette famille si naturelle on n'a établi que des genres que l'étude des larves me paraît justifier jus- qu'ici, de même il me semble permis de ne subdiviser que par des coupes génériques la famille bien naturelle aussi des Ténébrionites, telle que je la circonscris d'après leurs larves, d'accord avec M. Schaum. Ces larves offrent deux particularités assez intéressantes. La première c'est la bizarrerie de leur démarche. Comme leur corps n'est pas susceptible de contraction, on ne remar- que point dans l'acte de la progression ces ondulations qui sont le propre des larves molles et charnues; leurs pattes seules agissent, et pour leur donner plus de puissance, la du Pin maritime. 377 nature les a armées de spinules. Le mamelon du dernier segment ne pousse pas précisément le corps en avant, il empêche seulement qu'il ne glisse et ne rétrograde. La par- tie postérieure du corps semble donc inerte ; elle se traîne comme à la remorque du train antérieur, et pendant que la tête et le thorax agissent, tout le reste semble paralysé, et avoir cessé, par un accident quelconque, de dépendre de l'organisme commun. La seconde particularité, c'est la différence énorme qui existe entre les larves et les insectes parfaits. Qui dirait que ces êtres si allongés, si fluets, si resserrés dans leur en- veloppe cornée qui semble s'opposer à toute dilatation, renferment, à un moment donné, les nymphes toutes for- mées d'insectes deux fois plus courts et trois fois plus larges qu'eux? C'est qu'alors le pli latéro-ventral qui règne le long de l'abdomen s'entr'ouvre, et rendant libre le tégu- ment membraneux qui lie la carapace dorsale au plastron ventral, facilite l'expansion qu'exige cette sorte de gesta- tion. Les larves des Ténébrionites ont des appétits variés; les unes vivent dans l'humus ou dans le bois pourri ; d'autres recherchent les matières excrémentitielles ; certaines se dé- veloppent dans les champignons ; une au moins se rencon- tre dans les farines; mais aucune jusqu'ici n'avait été si- gnalée comme carnassière et se nourrissant de proie vi- vante. J'ai constaté que tels sont les instincts des larves û'HDpophlœus, avec cette circonstance remarquable que chaque espèce semble exclusive dans le choix de ses victi^ mes. 378 E. Perris. — Insectes Hallomenus flexuosus, Payk. Fig. 473-480. L'histoire des insectes du pin m'ayant paru devoir com- prendre ceux qui vivent dans les champignons essentielle- ment parasites de cet arbre, j'ai déjà fait connaître les mé- tamorphoses de YEnncarthron cornutum, dont la larve se développe dans le Polyporus pini. Le même motif m'engage à donner l'histoire de deux Hallomenus : le H. flexuosus, Payk., et le H. humeralis, Fab. Voici mes observations sur le premier. Larve. Longueur 6 à 7 raiUim., largeur 1 1/14 raillim.; blanche, molle, charnue, cylindrico-ellipsoïdale, mamelonnée; sem- blable, au premier coup d'œil, à une très jeune larve de Longicorne. Tête un peu enchâssée dans le prothorax, roussâtre, sub- cornée, un peu aplatie, lisse, luisante et marquée de deux sillons obliques partant des angles antérieurs, et qui se réunissent vers le milieu du front pour former un sillon unique jusqu'au vertex. Bord antérieur corné, ferrugineux, largement et peu profondément échancré au milieu; ayant deux crénelures inégales à droite et à gauche de l'échan- crure. Epistorae court et trapézoïdal; labre semi-elliptique et bordé de cils écartés et spinuliformes. Mandibules fortes, ferrugineuses à la base, noires à l'extrémité : vues de côté, elles sont bifides; si on les regarde en dessus, c'est- à-dire sur leur face la plus large, on n'aperçoit qu'une du Pin markinie. 379 pointe à l'exlrcmité, mais audessous on remarque trois cré- nelures d'autant moins saillantes qu'on s'approche plus de la base. Mâchoires fortes; leur lobe très allongé et cylin- drique, atteignant l'extrémité du deuxième article des palpes maxillaires et surmonté de deux soies raides, d'iné- gale longueur ; palpes maxillaires longs, assez grêles, coni- ques, presque droits et de trois articles dont les deux pre- miers sont égaux et le troisième un peu plus petit. Menton triangulaire; lèvre inférieure affleurante peine la base du lobe des mâchoires : plus longue que large ; tronquée anté- rieurement, arrondie aux angles antérieurs ; un peu étran- glée audessous du milieu ; palpes labiaux courts, coniques et de deux articles égaux ; tous ces organes subcornés et lavés de roussàtre. Antennes bien saillantes, coniques et de quatre articles; le premier et le second égaux en longueur; le troisième de moitié plus long que le précédent ; le qua- trième un peu plus court que le troisième, grêle, surmonté d'un long poil et accompagné d'un petit article supplémen- taire, inséré à côté de lui. Audessous des antennes, sur chaque joue, trois ocelles noirs, elliptiques, presque conti- gus et disposés un peu en arc. Prothorax plus grand que tous les autres segments, lisse et marqué au milieu d'un petit sillon longitudinal ; méso- thorax et métathorax de moitié plus courts, munis sur le dos d'un large mamelon transversal et rétractile, comme interrompu au milieu, dans le genre de ceux des larves de Longicornes; chacun des segments thoraciques portant une paire de pattes assez longues pour déborder un peu le corps, hérissées de quelques soies et formées de cinq pièces dont la dernière est un ongle roussàtre. Abdomen de neuf segments, dont le premier un peu plus 380 E. Perris. — hibecies grand que !e métathorax, et les autres grandissant peu à peu jusqu'au septième ; les huit premiers pourvus d'un ma- melon dorsal et d'un mamelon ventral semblables à celui des deux derniers segments tlioraciques, et en outre d'un bourrelet de chaque côté; dernier segment entier, arrondi, muni en dessous d'un mamelon bilobé au centre duquel est l'ouverture anale, et qui, en s'appuyaiit sur le plan de posi- tion, aide à la progression de la larve, de concert avec les pattes, les mamelons et les bourrelets dont j'ai parlé. Le corps est glabre en dessus et en dessous; mais on aperçoit quelques poils roussâtres sur la tête, d'autres très courts sur la poitrine, deux ou trois de chaque côté des onze premiers segments, et huit ou dix assez longs autour du dernier. Stigmates au nombre de neuf paires, dont une très près du bord antérieur du mésothorax et les autres au milieu des huit premiers segments abdominaux. Nymphe. Blanche, molle, et présentant toutes les parties de l'in- secte parfait emmaillotées comme à l'ordinaire. Elle porte deux poils blanchâtres très fins sur le bord antérieur du prothorax et quatre de chaque côté -, le dernier segment est terminé par deux petites papilles charnues, biarticulées et divergentes, au moyen desquelles elle peut se retourner dans sa cellule. Insecte parfait. Longueur 3 1/2 millim. Tête testacée antérieurement, puis noire ; antennes plus longues que la tête et le pro^ du Pin rnaritime. 381 thorax; testacées avec le milieu brun. Prothorax plus large que long, convexe, arrondi sur les côtés, canaliculé au mi- lieu, testacé, ayant une large bande noire qui n'atteint pas les bords latéraux. Ecusson presque en quadrilatère transversal, un peu arrondi postérieurement. Elytres con- vexes, testacées, ornées de deux bandes sinueuses noires, l'une avant le milieu, linéaire et en zigzag ; l'autre au delà du milieu, plus large, formée de deux taches en croissant et se joignant à la suture. Tout le dessus du corps parait à une forte loupe très finement chagriné et revêtu d'un duvet chatoyant ; dessous du corps noirâtre avec l'anus plus clair; pattes testacées. La larve du tl. flexuosus a des rapports évidents avec celle de la Melandnja caraboides L., que j'ai publiée dans les Annales des Sciences naturelles, 1840, p. 36, et celle de VOrchesia micans, dont MM. Chapuis et Candeze ont donné une excellente description dans leur Catalogue des larves des Coléoptères, p. 179. Quand on y regarde de près, on trouve sans doute des différences, mais les ressemblances sont telles pourtant que devaient le faire présumer les affi- nités organiques de ces trois genres appartenant à la même famille. Cette larve vit, comme celle de VEnnearthron cornuhim, dans le bolet du pin, où elle pratique des galeries irrégu- lières, dont elle consomme les déblais et dans lesquelles elle se meut facilement au moyen de ses pattes et de ses mamelons. Lorsque l'époque de la transformation en nymphe approche, elle dirige sa galerie vers la surface du champignon, de manière à ce que l'insecte qui doit en pro- venir n'ait à ronger qu'une faible épaisseur, et c'est à l'extrémité de cette galerie, un peu élargie en niche, qu'elle 382 E. Pehius. — Insectes subit sa métamorphose. I/état de nymphe ne dure que huit ou dix jours, et l'insecte parfait sort du champignon en y pratiquant un trou rond et du diamètre de son corps. Il y a deux moyens de se procurer abondamment le Ilal- lomemis. Le premier consiste à recueillir, vers la fin de l'hiver, des bolets du pin habités par des larves, et de les enfermer dans des bocaux. Le second consiste à lui faire la chasse dans les bois, sur ces champignons mêmes, où on le trouve depuis les premiers jours d'avril jusqu'à la fin de mai, car il en naît pendant toute cette période. On le rencontre alors pendant le jour, soit sur le champignon, soit tout autour. Je n'en ai jamais pris que dans ces conditions. C'est sur les champignons ou dans leur voisinage qu'il s'accouple, et bientôt après l'accouplement, qui dure envi- ron une heure, pendant laquelle le mâle se tient sur le dos de la femelle, celle-ci pond des œufs sphériques et blancs, en introduisant son oviscapte dans le tissu supérieur ou les cellules inférieures du champignon. Les larves ne tardent pas à naître, et leur existence est d'environ onze mois. Hallomenus iiuMERALis , Fabric. Hallornenus bipunciatus^ Payk. Fig. 481-490. Larve*. Longueur 9 à 10 millim., largeur 1 1/2; subdéprimée, assez coriace, luisante, peu velue et linéaire. Tête cornée, roussâtre, avec les sutures du crâne blan- châtres; arrondie sur les côtés; presque orbiculaire; mar- du Pin mariiiine. 383 quée (le deux impressions longitudinales près du bord anté- rieur, de deux petites fossettes écartées sur le front et d'une autre au vertex; épistome court, labre semi-discoïdal et cilié. Mandibules se joignant sans se croiser , larges , fortes, ferrugineuses à la base, puis noires jusqu'à l'extré- mité qui est acérée; munies au bord interne, vers le milieu, d'une petite dent, et lorsqu'on les regarde de côté se mon- trant divisées en deux dents, dont l'une plus longue que l'autre. Mâchoires fortes, leur lobe assez court, large, épais, arrondi et surmonté d'assez longs cils spinuliformes ; palpes maxillaires longs, arqués en dedans, de trois articles dont le premier un peu plus court que les deux autres qui sont égaux. Lèvre inférieure visiblement échancrée ; palpes la- biaux de deux articles égaux, dépassant à peine les lobes des mâchoires. Antennes de médiocre longueur, un peu coniques et de quatre articles : les deux premiers égaux, le troisième plus allongé, surmonté de deux petits poils ; le quatrième de même longueur, grêle, muni à l'extrémité d'un long poil et de trois très courts, et accompagné extérieure- ment d'un petit article supplémentaire : tous ces organes d'un blanc roussâtre. Audessous de chaque antenne un groupe de cinq ocelles noirs dont trois inégalement dis- tants, en une ligne très légèrement en arc renversé, et deux dessous, écartés et plus petits. Prothorax un peu plus large que la tête, plus grand que chacun des autres segments, d'un blanc jaunâtre, ainsi que le mésothorax et le métathorax ; chacun de ces segments portant une paire de pattes un peu saillantes en dehors du corps, hérissées de quelques soies et formées de cinq pièces, y compris un ongle presque droit et roussâtre. Abdomen de neuf segments égaux ou a peu près ; les six 384 E. Perris. — Insectes premiers d'un blanc jaunâtre ; le septième orné en dessus d'une bande roussâtre pâle, large, mais mal limitée ; le hui- tième ayaiit une bande semblable et décidément roussâtre ; le neuvième entièrement roussâtre, assez grand, plus étroit à l'extrémité qu'à la base; terminé par deux crochets mé- diocrement arqués, ferrugineux avec la pointe noire; par- semé en dessus, à l'exception d'un espace central elliptique, et postérieurement en dessous, de petits tubercules ferru- gineux, assez régulièrement disposés, dont les plus saillants portent un long poil, et enfin muni en dessous d'un mame- lon pseudopode et rétractile dont la face inférieure pré- sente six mamelons charnus au centre desquels est l'anus. Le long des côtés de l'abdomen règne un petit bourrelet, et des poils roussâtres mais clairsemés se montrent sur la tête, sur les flancs, sur le dos et même à la région ventrale. Stigmates au nombre de neuf paires : la première près du bord antérieur du mésothorax, les autres au quart anté- rieur des huit premiers segments abdominaux. Nymphe. Elle offre les particularités suivantes : quelques poils roussâtres sur le front et le vertex ; prothorax cilié, anté- rieurement et sur les côtés, de poils semblables mais plus longs; de petites spinules sur la face externe des antennes, et d'autres un peu plus longues près du bord postérieur et dorsal des sept premiers segments de l'abdomen, six sur chacun en série transversale ; deux ou trois poils roussâtres de chaque côté de ces mêmes segments; huitième parsemé de poils de même nature et terminé par deux appendices coniques et très courts, placés aux deux angles. du Pin niaiitimc. 385 Insecte parfait. Longueur 4 1/2 millim. Tête testacée avec le vertex brun; antennes testacées, dernier article subacuminé. Prothorax plus étroit antérieurement qu'à la base, convexe, non cana- liculé, mais marqué près du bord postérieur de deux points écartés et très profonds; testacé, avec deux taches longitu- dinales noirâtres qui n'atteignent pas le sommet et abou- tissent aux deux points de la base. Ecusson testacé, assez long, arrondi. Elytres marquées de stries obsolètes; testa- cées jusqu'au sixième environ de leur longueur, puis brunes jusqu'à l'extrémité; tout le dessus du corps paraissant à une forte loupe très finement et très densément ponctué ou chagriné, et revêtu d'un duvet roussâtre, chatoyant. Des- sous du corps et pattes testacés; tibias terminés par deux petites épines. Sous l'influence des premières pluies de la fin d'août ou du commencement de septembre, se développe, sur les plus vieilles souches des pins ainsi que sur celles de leurs grosses racines qui affleurent presque le sol, un grand champignon de médiocre épaisseur, d'un brun fauve, subéro-spongieux, tantôt sessile, tantôt porté sur un épais et court pédicule, décrit par Brotero sous le nom de PoUjporus maximus, et qui appartient au genre Dedalœa. C'est dans ce champignon que le Uallomenus vient pondre ses œufs et que vit, souvent en sociétés nombreuses, sa larve dont je viens de donner la description. Elle y creuse des galeries sinueuses, et paraît plus se plaire dans les parties minces ou de moyenne épais- seur que dans les parties épaisses et plus coriaces qui avoi- sinent le pédicule. Un mois et demi lui suffit pour atteindre tout son développement, après quoi elle s'ouvre un passage .'^86 E. Perris. — Insectes jusqu'à la surface inférieure du champignon, et se laisse tomber à terre où elle s'enfonce pour ne subir sa dernière métamorphose que dans le courant de l'été suivant. Une fois seulement les métamorphoses se sont accompHes dans les champignons eux-mêmes recueillis en octobre et enfermés dans des bocaux. Les larves et les nymphes s'y sont beau- coup mieux conservées qu'elles ne le faisaient dans la terre, et j'ai eu ainsi le bonheur de pouvoir recueillir en quelques jours plus de deux cents Hallomenus. Comme on a pu le voir par le signalement qui précède et par les figures correspondantes, la larve du Hallomenus humeralis diffère sensiblement de celle du II. fiexuosns, par les mâchoires, le menton, les mandibules, les ocelles, la forme, la consistance et la couleur du corps, et surtout par le dernier segment. Sa nymphe se distingue aussi par ses spinules et par la brièveté de ses appendices terminaux de celle du II. flcxuosus qui est entièrement lisse et inerme. Enlin, le développement de la larve est rapide, elle ne sé- journe que peu de temps dans le champignon, quoique, par sa consistance, celui-ci puisse persister d'une année à l'autre, et elle s'enfonce dans la terre pour se transformer. Ces diverses considérations ont sérieusement appelé mon attention. J'avais été, je l'avoue, très surpris de voir sortir un Hallomenus d'une larve qui ressemble si peu à celle du H. flexuosïis, car je ne suis pas habitué à de pareils dispa- rates pour des larves appartenant à un même genre, et l'idée m'était venue que le H. humeralis pourrait bien n'être pas un Hallomenus. J'ai donc soumis cet insecte à un examen attentif, et en le comparant au H. flexuosus, seul représen- tant de ce genre dans ma collection, j'ai trouvé que les palpes labiaux et maxillaires ne sont pas conformés de du Pin maritime 387 môme ; que le II. Iiumeralis a • 1° les articles des antennes relativement un peu plus courts, avec les proportions réci- proques de ces articles un peu diflférentes ; 2o le prothorax moins rabattu sur les côtés, plus étalé aux angles posté- rieurs, sans parler des deux fossettes qui, à mes yeux, sont bien près d'avoir une signification générique ; 3» les tarses sensiblement plus allongés, les épines des tibias plus lon- gues. Je signale ces différences aux entomologistes qui sont en position de comparer l'insecte dont il s'agit avec un cer- tain nombre d'espèces de Hallomenus^ et je les prie d'exa- miner s'il ne doit pas être retiré de ce genre, comme me le font supposer et les caractères différentiels que je viens d'indiquer, et la conformation de la larve et de la nymphe. Les Hallomenus appartiennent à la petite famille des Ser- ropalpes de M. Redtenbacher, et des Mélandryades du catalogue de M. Schaum. Les larves connues de ce groupe ne sont pas toutes semblables : les unes sont un peu tra- pues, charnues et mutiques [Melandrya, H. flexuosus, Orcliesia micans et fasciata) ; d'autres linéaires, subcoriaces, avec deux crochets terminaux (7/ . Immeralis) ; certaines un peu en massue, charnues et munies de deux crochets (Dir- cœa discolor). Je ne parle pas du Piiho depressus que le catalogue Gaubil place à tort dans cette famille. Je le ren- voie, avec M. Schaum, dans celle des Pyrochroïdes ; sa structure et celle de sa larve lui assignent cette place. XaNTHOCHKOA CARNIOLlCxV. Fig. 491-500. Larve. Longueur 17 millim., largeur au thorax 3 millim., à l'ab- 388 E. Peruis. — 1)1 sectes domen 2 1/4 millim., un peu en massue, charnue, d'un blanc légèrement jaunâtre. Tête subcalleuse, large, un peu enchâssée dans le pro- thorax ; marquée sur le front d'une dépression ovale qui se prolonge jusqu'au vertex en un sillon assez profond ; forte^ ment arrondie sur les côtés; bord antérieur sinueux, de même consistance que le reste, avec une petite tache rousse à la base des mandibules ; épistome assez grand et trapé- zoïdal; labre bien saillant, un peu moins arrondi antérieure- ment que sur les côtés, hérissé de poils roussâtres; ces or- ganes de couleur rousse. Mandibules, vues en dessus, très larges à la base jusqu'à moitié de leur longueur, puis large- ment et profondément échancrées en dedans, acérées à l'extrémité, audessous de laquelle on voit deux petites dents ; lisses et ferrugineuses avec les bords noirâtres, de- puis la base jusqu'au delà du milieu, noires ensuite jusqu'au bout, avec quelques stries longitudinales; vues de côté, étroites, subtriangulaires, avec les côtés un peu concaves ; terminées par trois dents dont l'intermédiaire est la plus saillante dans la mandibule gauche, tandis que dans la droite la dent externe est au même niveau que l'intermé- diaire, et l'interne est très petite. Mâchoires assez fortes, coudées, leur lobe large, subtriangulaire, un peu arrondi en dedans, mince, presque membraneux, cilié de soies rousses et denses ; dépassant un peu le premier article des palpes maxillaires ; ceux-ci grêles, de trois articles, dont les deux premiers également longs et le troisième très petit. Menton allongé, lèvre inférieure cordiforme, surmontée d'une languette à peu près cvlindrique et de deux palpes de deux articles, dont le premier deux fois plus long que le second qui affleure presque l'extrémité du lobe maxillaire; du Pin maritime. 389 tous ces organes très mobiles et roussâtres. Antennes bien mobiles aussi, de la couleur de la tète et de quatre articles : le premier assez gros et un peu plus large à la base qu'au sommet ; le deuxième presque cylindrique, près de deux fois aussi long que le précédent dans lequel il peut rentrer en partie; le troisième une fois et demie au moins aussi long que le second, un peu convexe intérieurement, très légèrement concave extérieurement, faiblement incliné en dedans ; le quatrième un peu penché en dehors, grêle, court, muni de soies roussâtres au sommet et sur les côtés, de même que les autres articles. Un peu audessous des an- tennes, deux ocelles noirs et en ellipse transversal, placés l'un audessus de l'autre et se touchant presque; l'inférieur plus petit que le supérieur. Prothorax aussi large et aussi grand que la tête, droit an- térieurement, taillé en chevron postérieurement, ayant sur le milieu, contre le bord postérieur, un groupe serré d'as- pérités roussâtres sur une petite élévation coupée en deux par un sillon longitudinal et limitée à droite et à gauche par un autre sillon. Mésothorax et métathorax plus étroits et de moitié plus courts que le précédent; très convexes sur le dos; marqués d'une profonde rainure longitudinale des deux côtés de laquelle on voit un groupe d'aspérités comme celles du prothorax. Ces trois segments ont des poils rous- sâtres, disposés en série annulaire sur les deux derniers, et formant sur le dos du premier deux séries voisines l'une de la base, l'autre du sommet, et se réunissant sur les côtés. Pattes de médiocre longueur, débordant les côtés du corps, roussâtres et formées de cinq pièces ; hanche bien développée et très saillante en dessous à l'extrémité ; tro- 3e Série, TOME V. 26 390 E. Pëuuis. — Insectes chanter presque aussi grand que la cuisse ou le tibia qui sont égaux en longueur ; ce dernier ayant tout autour quel- ques soies un peu longues, et de plus cilié en dessous, comme tous les articles précédents, de petites spinules très rapprochées, entremêlées d'un ou de deux poils longs et fins ; tarse représenté par un ongle conique, à peine arqué, et brun à la pointe. Abdomen de neuf segments, un peu plus étroit que le métathorax, et se rétrécissant encore un peu plus à partir du septième segment. Premier segment de la longueur du métathorax, comme lui convexe et muni d'aspérités, mais moins profondément sillonné ; deuxième plus long, avec un groupe d'aspérités près du bord antérieur, et non divisé par un sillon ; les autres segments lisses et non convexes en tra- vers; le dernier semi-eliiptique, ayant en dessous un ma- melon rétractile traversé d'un pli dans lequel est l'anus. Ce segment est parsemé de poils roussàtres; les autres en montrent deux séries annulaires. Le long des flancs règne un bourrelet bien marqué, et le troisième ainsi que le qua- trième segment ont chacun en dessous deux mamelons pseudopodes coniques, obtus et divergents, dont la surface supérieure est couverte d'aspérités et de poils très fins. Stigmates elliptiques : la première paire un peu rous- sâtre, plus grande et plus inférieure que les autres, placée sur le prothorax, près de l'insertion des premières pattes; es autres au tiers antérieur des huit premiers segments abdominaux. Nymphe. Elle se dislingue par les caractères suivants : front muni dit Pin marhime. 391 de poils ; prothorax parsemé et bordé de poils semblables portés sur de petits tubercules ; segments de l'abdomen ayant de chaque côté une petite expansion charnue et divi- sée, presque jusqu'à la base, en deux lobes simples sur le deuxième segment, inégalement bidentés sur les autres ; chaque dent surmontée d'un poil. Les cinq premiers seg- ments ayant sur le dos deux séries transversales de poils roussâtres, très serrés dans celle qui est près du bord ; sixième segment découpé à son bord postérieur, tant en dessus qu'en dessous, en deux grosses papilles charnues, coniques et obtuses ; septième segment bilobé en dessous, denticulé sur les côtés et velu ; segment anal encore plus velu, terminé par deux papilles poilues, écartées, diver- gentes, coniques, à pointe subcornée et rousse. Insecte parfait. Longueur 11 à 12 millim. Tête d'un jaune testacé luisant, avec l'extrémité des mandibules noirâtre, et très finement pointillée. Antennes à peine lavées de brunâtre. Prothorax de la couleur de la tête, un peu plus étroit qu'elle, ayant de chaque côté, près du bord antérieur, une dilatation tuber- culiforme, une large fossette près du bord postérieur et une ligne noirâtre le long des côtés. Elytres un peu plus pâles et moins luisantes que le prothorax, deux fois aussi larges que celui-ci à sa base; ayant quatre lignes élevées, dont les deux extérieures raccourcies antérieurement et qui toutes se réunissent, ou à peu près, avant l'extrémité ; intervalles de ces lignes très densément et rugueusement ponctués ; une large ligne brune, plus foncée à l'épaule, parcourant toute la partie latérale des élytres, en empiétant plus ou moins sur la face dorsale, ou môme la recouvrant tout à fait, ainsi 392 E. Perris. — Insectes. que je le vois dans deux individus venus des Pyrénées et des Alpes. Dessous du corps d'un jaune testacé luisant, avec quelques vagues nébulosités à la région ventrale. Pattes de la même couleur, avec les tibias à peine plus foncés. Tout le corps revêtu d'un On duvet couché et roussâtre. Cet insecte est nocturne. La larve de la Xanihochroa carniolica vit dans les troncs des pins de tout âge, ordinairement dépouillés de leur écorce, et dont le bois en décomposition est arrivé presque à l'état spongieux. Elle se trouve, en un mot, dans les mêmes conditions que celles du Tenebrio curvipes et du Helops siriatus, et on les rencontre presque toujours en- semble. Elle aime à creuser entre les feuillets de l'aubier ses galeries sinueuses qu'elle laisse en partie encombrées d'excréments grumeleux. Avant de se transformer elle se rapproche de la surface, creuse entre les couches supé- rieures une cellule longitudinale, et c'est là qu'elle subit ses métamorphoses en juin et juillet. Je suis porté à croire que, dans les conditions normales, toutes les évolutions de cette larve s'accomplissent en une année. Je dis dans les conditions normales, car j'en ai con- servé dans mon cabinet qui ne se sont transformées qu'après deux ans, quoique je les eusse recueillies presque adultes. Nacerdes melanura, L. Fig. 501. Larve. La larve de la Nacerdes melanura ne ressemble pas seule- ment à celle de la Xanihochroa, elle lui est identique. Taille, couleur, forme, organes de la tète, aspérités du prothorax du Pin maritime. 393 et de l'abdomen, structure des pattes, tout est la même chose, et les seules différences que j'ai pu constater con- sistent dans une petite dent de plus au bord interne des mandibules, et dans les ocelles qui sont roussâtres, beau- coup moins apparents et comme vestigiaires. L'habitat même induirait en erreur, et sans le témoignage irrécu- sable de l'insecte parfait, il serait à peu près impossible d'éviter une méprise. Je m'abstiendrai donc de toute des- cription. Nymphe. Entièrement semblable, sous tous les rapports, à celle de la Xantliocliroa. Insecte parfait. Longueur 11 à 12 millim., entièrement revêtu d'une pu- bescence rousse; tête testacée, ponctuée; antennes ayant les deux premiers articles testacés, les autres nuancés de brunâtre; prothorax testacé, ponctué comme la tête, presque plan en dessus, avec une petite fossette médiane, et une dépression transversale près des bords antérieur et postérieur ; s'élargissant jusqu'au tiers de sa longueur, puis se rétrécissant jusqu'à sa base; écusson testacé, subtrian- gulaire, obtus, à côtés un peu concaves, ponctué et canali- culé;élytres testacées avec l'extrémité noire ; parcourues longitudinalement par quatre lignes élevées, sans com- prendre la suture; densément couvertes de rides transver- sales ondulées et ponctuées ; métaslernum noir luisant; abdomen de même couleur avec le dernier segment testa- cé 5 pattes testacées. Femelle. Le mâle diffère par les caractères suivants; longueur 9 à 10 millim.; couleur testacée, plus terne ; tête noirAtre sur le 394 E. Perris. — Insecles front; prothorax de la même couleur, quelquefois en tota- lité, plus souvent sur les côtés seulement; base des élylres souvent nuancée de brun ; dessous du corps entièrement noir, ainsi que le segment anal qui est profondément bifide; cuisses relativement plus grosses et noirâtres, avec l'extré- mité teslacée. La femelle de la Nacerdes pond ses œufs exactement dans les mêmes conditions que le Mesîtes palidipennis, c'est-à- dire dans le vieux bois de pin qui a séjourné dans la mer et que la marée humecte ou submerge périodiquement. La larve, comme celle de la Xanthochroa, creuse entre les feuillets des galeries longitudinales ou un peu sinueuses, et c'est dans la galerie même où elle a vécu qu'elle subit en juillet ses transformations, après une existence de près d'une année. C'est aussi à cette époque, et en plein jour, que j'ai pris communément à La Teste l'insecte parfait volant le long des algues déposées par la mer, et se posant sur les bois de pin mêlés à ces algues. M. Ch. Coquerel a publié dans les Annales de la Société Entomologique, 1848, p. 177, un article intéressant sur une espèce de Nacerdes qu'il nomme Marilinia, et qu'il a décou- verte en 1846, avec sa larve et sa nymphe, dans un tronc d'arbre à moitié pourri, presque enfoui dans le sable sur une plage de l'île de Marosse, très voisine de la côte est de Madagascar, et qui était entièrement recouvert à chaque marée. Ainsi, voilà, à 1600 lieues de distance, deux espèces d'un même genre, dont les habitudes sont identiques, et qui oflVent dans leur développement des particularités telles, que l'histoire de l'une devient celle de l'autre. Ces rappro- chements sont très remarquables, et prouvent à quel point la nature est fidèle à son plan. La Xaniliocliroa et la Nacerdes ont été placées dans la du Pin marilime. ' 395 famille des OEdemérides, et au point de vue de la méthode^ les caractères de leurs larves concordent avec ceux des in- sectes parfaits, car elles ont des traits de ressemblance très frappants avec celles de cette famille qui ont été publiées et qui appartiennent aux genres OEdemera, Nacerdes, Calopus et Diiijlus. Voici les variantes que présentent les descrip- tions : Aucun auteur n'a signalé des ocelles, et MM. Chapuis et Candeze, dans leur catalogue des larves, disent : « ocelles non visibles ». Ce caractère cesse d'être général, puisque j'ai signalé quatre ocelles dans la larve de la Xanihochroa et de la Nacerdes, et que celle de la Stenostoma roslraia, que je connais également, en a quatre aussi très apparents. D'après les mêmes auteurs, la larve du Calopus aurait des mamelons ventraux ambulatoires aux deuxième, troisième et quatrième segments. M. Coquerel {loc. cit.) dit avoir vu ces mamelous sur les trois premiers segments de l'abdomen de la larve de la Nacerdes mariihna. Dans les larves d'OEde- mera (M. Dufour, Ann. Soc. Ent. 1841, p. T), de Ditjjlns (M. Kolenati, Bull. Soc. impér. des natur. de Moscou 1847, p. 137), ces mamelons se trouvent, comme dans celles de la Xanihochroa et de la Nacerdes mclanura, sous les troisième et quatrième segments. M. Coquerel est le seul qui men- tionne les aspérités que j'ai observées sur le dos des deux derniers segments thoraciques et des trois premiers seg- ments abdominaux. Quant à la larve de la Stenostoma, elle ne possède ni mamelons ni aspérités. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LA FAMILLE DES HISTÉRIDES (Suite) (1). Par M. S.-A. de MARSEUL. (Séance du 9 Février 1853.) Description d'un genre nouveau et de plusieurs espèces nouvelles. PI. XXIV et XXV. (Supplément). r. HOLOLEPTA PeRRAUDIERI. Parallelo-ovalis, dcpressus, niger, tiitidus, lœvis ; fronte lata liaud striata, mandibulis validis in medlo uni-dentatis, labro bilobo ; pronoto iatcribus marginatis ; elytris striis 2 dorsalibus brevibus, sulco subimmoalî utrinque abbreviato ; proipygidlo ex- tus parce punctato; prosterno lato anlicc siibrotundato ; tibiis extus infra inermibus, anticis supra U-, posterioribus Z-denta- tîs. Long. 10 mill., larg. 7 mill. Ovale oblong, parallèle, déprimé ; noir luisant très lisse. (1) Voyez 3" série, T. 1 (1853) , p. 131 et Ukl ; T. II (1854), p. 161, 525 et 671 ; T. IIl (1855), p. 83 et 327, et T. IV (1856), p. 97, 259 et 549. 3e Série, TOME V, 27 398 DE MARSEUL. Tête large, front plan, sans strioles ni tubercules, avec une petite dent oculaire-, labre court bilobé. Mandibules fortes, saillantes, peu arquées, épaissies à la base, un peu recour- bées au bout et armées en dedans d'une petite dent médiane. Pronotum transversal, court, subbisinué à la base, avec une légère strie médiane, occupant la moitié postérieure, et les angles obtus ; légèrement arqué sur les côtés et bordé d'une forte strie marginale qui se continue à la base et se termine dans une profonde fossette d* ovale à l'angle antérieur, qui est arrondi et présente une faible entaille; largement échancré au devant. Ecusson très petit. Parapleures visibles. Elytres de la largeur du pronotum à la base, à peine plus longues que lui, presque parallèles, obliquement tronquées au bout avec les angles externes arrondis et parsemés de quelques petits points; bord infléchi lisse avec quel- ques points le long de la strie marginale; sillon subhuméral profond, sinueux, raccourci aux deux extrémi- tés ; première dorsale bien marquée atteignant le tiers, deuxième très courte. Propygidium entouré de points assez gros, très épars. Pygidium imponctué. Echancrure du men- ton très profondément entaillée â . Prosternum court, large, faiblement arrondi en devant. Mésosternum tronqué en de- vant, bordé sur les côtés. Jambes inermes à l'arête infé- rieure ; antérieures 4-dentées à l'arête supérieure, posté- rieures 3-dentées. J'ai dédié cette intéressante espèce au jeune et savant voyageur, M. Henri de la Perraudière, qui l'a découverte à ïénériffe. Elle vient se placer en tête des espèces de la deuxième division, dont elle se distingue par ses mandibules dentées. Monographie des Histérides. 399 9'. HOLOLEPTA BACLNYI, Oblongo-ovalis, nigra nitida, funiculo larsisquc bru7ineis; fronte ad oculos dcntata, pronoto iateribus slrialo parccquc punclulato ; clylris margine inflexo lavi, sidco sublmmerali in média dilalato, basi subintegro, dorsali V appcndiculata antc médium abbreviata, 2" brevissima ; propygidio grosse et parce circum, pygidio dense rugoso-punctalis ; iibiis anlicis [\-, posti cis Z-dentaiis. Long. 15 mill., larg. 7 mill. Ovale allongé, subdùprimé, noir luisant, fanicule brun. Tête arrondie un peu transverse ; front plan, lisse, avec une fovéole derrière les yeux et une dent devant; labre court, échancré. Mandibules assez saillantes. Pronotum court, large, bisinué à la base avec une striole médiane à peine visible audevantde l'écusson, et les angles arrondis, courbé sur les côtés avec une fine strie marginale entière, longée par des points fins, espacés; fortement échancré en devant avec les angles bien marqués obtus. Ecusson très petit ; pa- rapleures visibles. Elytres à peine plus longues à la suture que le pronotum, de sa largeur à la base, droites sur les côtés, formant un angle suturai très profond postérieure- ment; bord infléchi lisse, sillon subhuméral large et pro- fond au milieu, finement aiguisé vers la base qu'il atteint pour ainsi dire ; première strie dorsale forte, du tiers de la longueur, avec un appendice apical aussi long qu'elle, deuxième très courte. Propygidium entouré de points va- riqueux plus ou moins rapprochés. Pygidium densément et rugueusement ponctué. Jambes antérieures armées de quatre dents obtuses, et postérieures de 4 aiguës, sur l'arête externe. Un peu plus grand que le llol. indica, auprès duquel il vient se placerai en diffère par la ponctuation du pronotum; 400 DE MARSEUL. celle de son propygidium plus forte et plus étendue, son sillon subhuméral atteignant la base et moins brusquement terminé. Indes-Orientales (collection de M. Javet). 5' LiODERMA CACTI. Niger, nilidus, elongato-parallelus, convcxîusculus; caput magnum fronte utrinque brevi-strlata, mandibulis viagnis ; pronoto latcribus intcrmpte 7nargînato, antice fovcolato, extiis punctato; elytvis stnisidorscdibus, 1" punclis continuata, l^siib- intégra, sulco subimmerali hinc inde abbrcviato; propygidio circum parce, pygidio marginato obscure punctatis; tibiis anticis h-, posterioribus S-dentatis, carina inferiori cdentata. Long. 13 mill., larg. 7 uiill. Hololepta cacti L. Lee. Calif. (1851) p. 38. — Mars. Mon. Hister 111,1, p. 220(1853). Noir luisant, allongé, parallèle, convexe en dessus trans- versalement. Tête grosse ; front large à peine bombé, lisse, avec une courte strie au fond d'une fovéole de chaque côté, un sillon et une courte épine en dedans des yeux ; mandi- bules arquées, très longues 5 menton écliancré en devant avec une crête longitudinale de chaque côté. Pronotum court, large, avec une légère strie médiane visible posté- rieurement, subbisinué à la base, avec les angles arrondis, droit sur les côtés, bordé d'une strie interrompue continuée un peu à la base, et terminée en devant dans une profonde cavité creusée sur l'angle antérieur qui est obtus; large- ment échancré en devant. Sur les bords de la strie marginale, on voit des inégalités rugueusemcnt ponctuées. Elytres Monographie aes Uïsténdes. 401 de la largeur du pronotum à la base, presque droit sur les côtés avec l'angle postéro-externe arrondi, couvert de pe- tits points espacés, et un angle suturai profond ; deux stries dorsales bien marquées, interne atteignant l'extrémité, mais brièvement interrompue, l'externe raccourcie au quart et continuée par une ligne de points ; sillon subhuméral at- ténué et raccourci devant et derrière; bord infléchi triangu- laire, un peu creusé et parsemé de quelques points. Propy- gidium un peu convexe, transversal, lisse au milieu, cou- vert de points épars dans son pourtour. Pygidium obscur, peu distinctement pointillé, limité par un rebord élevé sail- lant. Prosternum saillant comprimé avancé en pointe vers la tête. Mésosternum assez profondément échancré avec une strie marginale interrompue. Jambes inermes à l'arête infé- rieure, armées à la supérieure, antérieures de quatre dents et postérieures^de trois. Ne connaissant pas cette espèce, qui vient de Californie, lors de la publication des Hololeptiens, je m'étais borné à reproduire la courte diagnose du Docteur J.-L. Le Conte; je puis en donner une description détaillée sur un individu que je dois à son obligeance. Elle doit se placer à la suite du Liodemia sirhjicoUis. 8' TRYPANiEUS BREVICDLUS. CylindrlcMS, brcvis, nigcr, nitidus; fronte subimpressa, 7^os- tro lato, apice rolundalo ; pronolo parce et grosse punclato, lateribiis marginato , elytris punctulatis, macula magna trian- gulari rufo-flava, pygidio conico obtuso; prosterna angustato marginato, basi subinciso, mesoslerno lato piano stria margi- nali intcrrupta; tibiis anticis 5-dentatis. Long. 3 luill., larg. 1- 1/3 luill. Cylindrique court, noir, luisant. Tète large; veux sail- 402 DE Marseul. lants ; front légèrement impressionné ; rostre large, arrondi au bout. Antennes brunes. Pronotum plus long que large, beaucoup plus long que les élytres, paraissant parallèle, mais réellement élargi aux quatre cinquièmes postérieurs, fortement rebordé sur les côtés, età peine écbancré en de- vant, avancé en pointe sur l'écusson, couvert de points forts et peu serrés. Elytres finement pointillées, élargies latérale- ment vers le milieu, arrondies au bout, et marquées d'une tache d'un jaune fauve, triangulaire ou ovalaire, s'élar- gissant vers la suture. Pygidium conique, peu con- vexe et couvert d'une ponctuation très serrée. Proster- num presque parallèle et entièrement rebordé, obtus et un peu rétréci en devant, sinué à la base; mésosternum plan, élargi, pénétrant légèrement dans la base du segment précédent, bordé d'une strie un peu interrompue ; métas- ternum sillonné au milieu, finement ponctué. Pattes brunes, jambes antérieures armées de cinq dents; posté- rieures dilatées et velues. Il se rapproche du T. pîcius par sa forme et sa couleur ; mais il est encore plus court ; le museau est plus large, le pygidium moins bombé ; le prosternum moins triangulaire et les jambes antérieures ont cinq dents, tandis qu'il n'y en a que quatre dans son congénère. Il vient du môme pays, c'est-à-dire de Cayenne. 21'. TRYPANiEUS CARTHAGENUS. Cylindrlcus. 7iiger, nîtidus; frontc leviter impressa, tiibercu' tata, rostro apice obtuso reflcxo', pronoto parce punctato, lateri- bus parallclo, antice subbitubcrculato ; pygidîo punctulato ob- tuso conîco; prosterno paraUelo titrinquc obtuse truncato, sub- concavo latcralique rnargine elevato; mcsosterno antice rot un- dato lato, intcrrupte marginato; pedibus brunncis, tibiis anlicis k-dentalis. Long. 2mill., larg.l mill. Monographie des Hislérides. 403 Cylindrique, court, noir luisant. Front légèrement con- cave avec les bords latéraux un peu élevés et un petit tuber- cule médian ; museau large terminé en pointe obtuse et re- levée. Antennes et pattes brunes. Pronotum court, un peu plus long que large, parallèle et rebordé sur les côtés, un peu avancé en pointe sur i'écusson, tronqué droit au bord antérieur avec deux très faibles tubercules rapprochés; cou- vert de points assez forts, très espacés. Elytres beaucoup plus courtes que le pronotum^ élargies au milieu, arrondies au bout, ".brunes avec le pourtour rougeâtre. Pygidium en cône obtus densément pointillé. Prosternum parallèle et même un peu plus élargi en devant, concave avec les bords latéraux élevés, tronqué aux deux extrémités. Mésosternum plus large, arrondi en devant et ne péné- trant pas dans la base du prosternum, bordé d'une strie interrompue. Jambes antérieures armées de quatre dents obtuses. Il vient se placer près du T. proboscideus, dont il se dis- tingue surtout par les tubercules de son front et de sor? pronotum. Nouvelle-Grenade, Carthagène. 3' Platysoma Murrayi. Oblongo-ov'alus, dcpressus, nigcr, nilidus; fronie plana, stria transversa inlcgra, pronolo stria latcrali liaud intert'upta, ely- tris sl?His dorsalibus 1-3 integris, 6' dimidiata; pygidio margi- nato, oceilato-punctalo ; mcsosterno sinuato marginaloqiie ; tibiis anticis h-dentalis, intermediis h-, posticis o-spinosis. Long. 7 mill., larg. 3 mill. Ovale, oblong, déprimé, noir luisant. Front transverse. 404 DE MARSEUL. plan, bordé en devant d'une strie entière, repliée slnueuse- ment en dedans des yeux; épistome concave; mandibules fortes, arquées, uni dentées en dedans. Pronotum beaucoup plus large que long, presque droit à la base, parallèle sur les côtés, largement échancré en devant avec les angles ob- tus; strie latérale forte non interrompue en devant. Ecus- son petit triangulaire. Elytres de la largeur du pronotum à la base, une fois et demie plus longues, retrécies et tron- quées au bout; stries dorsales 1-3 entières, quatrième occu- pant le tiers postérieur et se recourbant au bout vers la cinquième, représentée seulement par quelques points; strie subhumérale entière, ainsi que les marginales ; bord infléchi lisse. Propygidium court transverse couvert ainsi que le pygidium de gros points ocellés ; ce dernier triangu- laire et entouré d'un rebord élevé. Prosternum étroit avec une mentonnière avancée et rebordée, arrondi à la base. Mésosternum large, sinué en devant et bordé d'une strie en- tière. Jambes antérieures 4-dentées; intermédiaires munies de 4 épines, postérieures de 3. Cette espèce, provenant du Vieux-Calabar, m'a été com- muniquée par notre savant collègue, M. Andrew Murray, à qui je suis heureux de la dédier. Elle vient se ranger en- tre [es PL airatum etlucifiigum ; elle présente la forme aplatie elle pygidium rebordé du dernier, mais elle a trois stries en- tières, la quatrième courte et la cinquième nulle. 9'. Platysoma Confucii. Ellipticîis depressus, nigcr, nîtîdus, antennis pedibusque rufo- briinnpis ; fronte margînata, clypco concavo ; pronoto stria latcrali a marginc dislanti, anterius iidcmipta ; elytris striis dorsaiibus 1-3 integris, k-b dimidiatis; propygidio grosse at parce, pygidio anterius pwiclalisj prosterno lobo vatde promi- Monographie des Histérides. 405 nenti, mesosterno interrupte marginato; tibiis anticis k-denta- tis, poslerioribus h-vel Z-spinosis. Long. Ziinill., larg. 1 3/ù. Ovale, subparallèle, déprimé, lisse, noir luisant en dessus, brun rouge en dessous, avec les antennes et les pattes fer- rugineuses. Front transverse, entouré en devant et sur les côtés d'une forte strie; épistome concave. Pronotum beau- coup plus large que long, tronqué droit à la base, parallèle sur les côtés, largement échancré en devant, avec les an- gles obtus; strie latérale distante de la marginale, forte et un peu sinuée, interrompue en devant. Ecusson petit, trian- gulaire. Elytres une fois et demie de la longueur du prono- tum, de sa largeur à sa base, parallèle sur les côtés, retré- cies et arrondies à l'angle postérieur et tronquées au bout; stries dorsales profondes, imponctuées, droite?, 1-3 entières, 4-5 égales, raccourcies au milieu ; subhumérale entière, abaissée, bord infléchi lisse, assez étroit. Propygidium court marqué de gros points espacés. Pygidium triangulaire, bombé, lisse postérieurement et grossièrement ponctué à la base. Prosternum étroit, arrondi à la base, muni d'une mentonnière très avancée et rebordée ; mésosternum échan- cré en devant, et bordé d'une strie sur les côtés. Jambes antérieures 4-dentées, les autres garnies d'épines, dont l'extrême est double, intermédiaires de 3, postérieures de 2. Cette espèce, de Chine, vient se placer à la suite du PL Paugami; c'est en petit le PI. Luzonkum, sauf la forme du pygidium. 24'. Platysoma gracile J. Le C, Mon. Hister, 11, 5, t. i, fig. 7 (1845).— Mars. Mon. Hister. (1853), IX, 27, pi. IV, pag. 283. Cylindricus, elongaliis, nigro-brunneus, punctulalus, pcciore 406 DE Marseul. antennis pedibusque fcrrugineis; frontc stria semîcirculari pu- runi proftinda, clypeo concavo ; pronoto stria laterali margini approximata, liaud interrupta ; elytris striis dorsalibus \-k inte- gri$, 5" et suturali plus minusvc basi abbreviatis; propygidio occllato, pygidio basi parce punctatis ; prosterno valdc promi- ncnti, mesosterno emarginato, stria intégra; tibiis anticis 5- dentatis, postcrioribus Z-vel bispinosis. Long. 2 1/2 mill., lai'g. 1 mil]. Allongé subcylindrique, un peu déprimé, noir brun, sur- tout aux élytres et en dessous, avec les antennes, les pattes et la poitrine ferrugineuses. Front transverse un peu con- vexe, pointillé, bordé d'une strie semi-circulaire peu nette- ment accusée -, épistome concave. Pronotum presque carré, ponctué sur toute sa surface, avec une bordure de plus gros points à sa base, qui est tronquée, et des points plus forts et moins serrés latéralement ; parallèle sur les côtés, largement échancré en devant avec ies angles obtus ; strie latérale fort rapprochée du bord et non interrompue. Ecusson triangu- laire très petit. Elytres une fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, parallèles sur les côtés et tronquées au bout, couvertes d'une fine ponctuation assez serrée; stries dorsales bien marquées, 1-4 entières, cin- quième complétée par une ligne basale de points, suturale ne partant pas tout à fait de l'extrémité et n'atteignant pas la base, même avec la ligne de points ; subhumérale un peu abaissée, distante de la première dorsale. Propygidium obli- que, assez long, couvert de gros points ocellés peu serrés. Pygidium bombé, perpendiculaire, avec des points espacés à la base. Prosternum très étroit, arrondi à la base, avec une mentonnière très saillante; mésosternum assez étroit, for- tement échancré en devant et bordé d'une strie entière, ponctué comme le mélasternum. Jambes antérieures à cinq Monographie des Hislérides. 407 (lents; postérieures garnies de deux ou trois épines, la der- nière géminée. Cette description est faite sur un type, des Etats-Unis, que m'a donné M. le Docteur J.-L. Le Conte. II est plus étroit que le PL jMrallelum, sa ponctuation moins forte et plus serrée, différente sur le pygidium, ses stries internes moins complètes. Il diffère aussi du PL coarctaium par son pronotura plus allongé, les deux stries internes des élytres continuées par des points et la ponctuation de son pygi- dium plus forte et mieux marquée. r. HisTER cosTATUS, Mon., pi. XXIV (sup.). Ohlongo-ovatus, pariim convexus, vix nitidus ; fronte plana stria intégra ; mandtbulis canaliculatis , intus dentatis; pronoto- Iccvi laleribus bisuLcatOy slriis 2 lateralibus, interna liaud inter- rupta, impressione basait multi-sinuata ; elylris granulato- punctatis, sutura basi costisque 7 alternis tuberculatis elcvatis, margine inflexo Icevi sulcato ; propygidio margine laterali, ca- rina média, tuberculis que 2 elcvatis, pygidioque basi grosse punctatis ; prosterno marginato ; mesosterno emarginato slriis 2, postica haud interrupla; tibils anticis obtuse tridentatis ; pos- ticis biseriatim spinosis. Long. 8 mill., larg. 5 mill. Hister costatus J.-L. Le Conte, Proceed. of the Acad. of Nat. Sciences of Philad. vi (1854), p. 37. Ovale oblong, peu convexe, d'un noir mat, un plus lui- sant sur le pronotum. Antennes brun de poix. Front plan, transverse, séparé de l'épistome par une strie semi-hexago- nale plus profonde en dedans des yeux. Mandibules fortes, arrondies en pointe au bout, légèrement canaliculées, for- tement dentées au dedans. Pronotum court, transverse, un 408 DE MaRSEUL. peu arqué au milieu de la base, avec les angles obtus, courbé sur les côtés, échancré et rétréci en devant avec les angles arrondis, deux sillons longeant le bord latéral ; ils sont limités en dehors par les stries latérales à bord tran- chant, dont l'interne n'est pas interrompue en devant et l'externe se termine près des yeux; le sillon interne est large et profond ; il s'étend le long de la base, et il est li- mité en devant par la surface qui forme des festons en relief; audevant de l'écusson, s'élève une crête entre deux cavités. Ecusson petit, triangulaire, enfoncé. Parapleures visibles en dessus. Elytres un peu plus longues que le pro- notum, de sa largeur à la base, à peine courbées sur les côtés, avec le bord infléchi, lisse, sillonné, rétrécies et tronquées droit au bout, avec un petit angle suturai. Elytres rugueusement ponctuées, avec six côtes représentant les stries dorsales, 1, 3 et 5 entières à la base et continuées par des tubercules, la dernière se réunissant par un arc à la base de la suture, qui est élevée; 2, 4 et 6 com- mençant par deux ou trois tubercules et continuées par une longue crête granulée ; l'épaule est marquée par un tubercule qui se continue d'une part avec l'arête de la marge et de l'autre avec la première côte ; une côte subhu- mérale, composée comme cette dernière d'une ligne de tu- bercules, longe le bord externe. Base du pygidium et pro- pygidium couverts de gros points espacés; ce dernier bifo- véolé, relevé sur les côtés, caréné au milieu et tubercule de chaque côté. Prosternum arrondi à la base, rétréci au milieu, bordé d'une strie entière, mentonnière courte, un peu inclinée, largement rebordée. Fossette antennaire sous l'angle an- térieur du prothorax, mais mal limitée. Mésosternum échan- Monographie des flistérides. 409 cré en devant, bordé d'une strie entière profonde et d'une autre plus fine et interrompue, séparé du métasternumpar une strie transverse; ces deux segments concaves. Jambes antérieures dilatées en triangle court, armées de trois dents obtuses; postérieures assez étroites, peu épaisses et allon- gées, garnies d'une double rangée de spinules. Tarses courts, dernier article armé de 2 courts crochets. Cette remarquable espèce a été trouvée par M. Aug. Salle dans le sable éboulé d'une berge du chemin sur la Cordillère, près du village deTenejapam (Mexique), pendant le mois de mai. J'en ai vu deux autres individus provenant de la Californie, dans la collection du Docteur J.-L. Le Conte, qui l'a mentionnée sous le nom de H. costatus, en 1854» sans la décrire, et qui en fait son quatrième groupe. Elle s'éloigne entièrement pour l'aspect des autres espè- ces du genre Hisier^ dont elle conserve tous les autres carac- tères. Ses élytres à côtes tuberculeuses, son propygidium la feraient prendre pour un énorme Onihophilus. Peut-êlre devrait-elle former un nouveau genre dans le voisinage des Psiloscelis ? Mais en attendant que de nouvelles recherches m'aient fait découvrir des caractères plus importants, je la placerai dans une division à part en tête du genre. 11 ' HiSTER ASSAMENSIS. Ovalis subconvexus , nlger nilidus ; f rente plana lata, slria semicirculayi subrecta, mandibulis canaliculalis pronolo ci- liato, striis 2 latevalibus posticc approxhnatis, inletma intcr- rupta; elytris striis vaiidis, punctatis, subliumerali interna htime- rum uttincjcnle, 1-3 dorsaiibus integris, k^ hasis et apicis rudi- mento lineaque punctorum composita, fossa humcrali iini- sulcata, propygidio bifoveolato pygidiocjue punctulatis ; mesos- 410 DE MaRSEUL. tcimo simiato marginatoqtic ; tibîis anticls Z-dentatis, poste- rioribus biseriatim spinosis. Long. 7niill., larg. 5 mill. Ovale, assez convexe, noir, luisant. Tôte forte; front large, plan, séparé de l'épistome par unestrie semi-circulaire pres- que droite ; labre court, légèrement impressionné ; mandi- bules canaliculées, fortement dentées en dedans. Antennes brunes; massue grisâtre, pubescente. Pronotum court, sub- bisinué à la base avec les angles arrondis, oblique sur les côtés, échancré et très rétréci en devant, avec les angles obtus, abaissés et saillants, cilié de fauve dans son pour- tour ; strie latérale externe fine, rapprochée du bord, pres- qu'entière, cessant à l'angle antérieur; interne beaucoup plus forte, rapprochée de l'externe à la base, interrompue au milieu du bord antérieur. Ecusson triangulaire très pe- tit. Parapieures saillantes. Elytres une fois et demi plus lon- gues que le pronotum à la base, arrondies sur les côtés, re- trécies et tronquées obliquement au bout avec l'angle ex- terne arrondi, et l'angle suturai très obtus ^ fossette subhu- mérale sans ponctuation distincte, limitée par un seul sillon entier; stries fortes, ponctuées; subhumérale interne attei- gnant l'épaule, 1-3 dorsales entières, inégalement distantes entre elles, quatrième formée de deux strioles l'une basale, l'autre apicale, liées par une ligne de points ; cinquième et suturale nulles. Propygidium bifovéolé, transverse, couvert de points peu serrés ; pygidium plus terne, peu convexe, avec des points fins et espacés. Prosternum étroit, arrondi à la base, mentonnière ne dépassant pas les angles protho- raciques; mésosternum sinué et entièrement rebordé. Jam- bes antérieures fortement tridentées, postérieures garnies d'une double série d'épines brunes. Indes-Orientales. Moîiographie des Hislérides. 411 17'. HiSTER LAMiECOLA. Ovalis, convcxiusculus, nîger nitîdus; fronte piano, stria snb- sinaata, mandibidis canaliciUatis; pronotociliato, strialaterali extcrnadimidiata, interna lumdinterrupta ; elytrù marginc in- flexo bisulcato, stria subfiumerali interna unica, 1-3 dorsaiibus integris, tx^ basi vix, 5* obsoieta, mox abbreviatis , suturali bre- vissima ; propygidio basi, pygidio toto, parce punctulalis ; me • sosterno sinuato marginatoque ', tibiis antîcis o-dcntatis. Long. 11 mill., larg. 7mill. Ovale, assez convexe, noir luisant. Antenjies brunes. Front plan, transversal, entouré d'une strie forte serai hexagonale, subsinuée en devant; mandibules robustes, creusées légè- rement en gouttière. Pronotum court, transverse, bisinué à la base, avec les angles arrondis, arqué et cilié sur les côtés, fortement échancré et très rétréci en devant avec les angles abaissés;, bien marqués; strie latérale externe fine, raccourcie au milieu, interne presque entière, avec une légère fossette au tiers antérieur, non interrompue en de- vant. Ecusson très petit, visible ainsi que les parapleures. Elytres plus longues que le pronotum, de sa largeur à sa base, dilatées à l'épaule, rétrécies et coupées droit au bout ; bord infléchi bisillonné, ponctué, sans fossette profonde; strie humérale fine oblique, subhumérale externe nulle, interne forte entière ; dorsales ponctuées ; 1-.3 fortes en- tières, quatrième un peu raccourcie à la base, faible ; cin- quième courte, obsolète ; suturale réduite à un court et fai- ble rudiment. Propygidium avec quelques points épars assez petits en devant. Pygidium plan, couvert entièrement d'une ponctuation fine et peu serrée. Prosternum étroit, arrondi à la base, muni d'une mentonnière aussi allongée que les angles antérieurs du prothorax ; bord pectoral antérieur 412 DE Marseul. profondément sinué, sans fossette. Mésosternum échancré et bordé d'une strie entière. Pattes de poix; jambes anté- rieures armées de trois dents obtuses ; postérieures garnies de nombreuses paires de denticules. On dirait au premier aspect un petit H. Memnonms, mais la strie latérale externe du pronotum raccourcie, ainsi que la quatrième et cinquième dorsales, la ponctuation du py- gidium moins forte, celle du propygidium moins étendue, le distinguent aisément de cette dernière espèce, habitant d'ailleurs des contrées bien différentes. Les mêmes diffé- rences l'éloignent du //. lucluosus. Indes orientales (M, Andrew Murray). 29' HiSTER Thibetanus. Ovalis convcxus, nigcr nitidus ; fronte plana stria semicircii- lari anlicc rccia; pronolo striis 2 laleralibiis integris, interna haud inlcrrupla; clylris postice impressis, sl^His dorsaiibus 1-3 integris punctatis, U^ et 5' ad apicem vix breviter notatis, subliu- merali interna intégra, fossa Immerali lœvif bisuLcata ; pro' pygidio b'ifoveolato pygidioque parce punctatis ; mcsosterno si- nuato marginatoque, tibiis anticis o-dentatis. Long. 8 inill., larg. 6 raill. Ovale, convexe, noir luisant. Tôte médiocre ; front arrondi transversalement, plan et imponctué, entouré d'une strie semi-circulaire bien marquée, interrompue postérieurement; labre court, mandibules fortes, convexes en dessus, sans re- bord, terminées par une pointe aiguë recourbée, et garnies en dedans, la gauche d'une dent, la droite de deux. Antennes brunes, ainsi que les palpes, menues et courtes, massue arrondie, fossette antennairc peu profonde. Pronotum lisse Motwgraphie des Ilisléridcs. 413 beaucoup plus larçe que long, arque'; à la base, oblique sur les côlés, rétréci et l'ortement écbancré en devant, avec les angles abaissés et très obtus ; deux stries latérales bien accusées, rapprochées et arrivant à la base, l'interne coudée latéralement, non interrompue en devant, externe accompa- gnant sans la joindre l'interne à l'angle antérieur jusqu'au niveau des ycuxj on aperçoit là entre elles un court rudi- ment de strie. Ecusson petit, triangulaire. Parapleures vi- sibles. Elytrcs de la largeur du pronolum à la base, arron- dies et dilatées sur les côtés, arquées et un peu rétrécies au bout avec un petit angle suturai et une légère impression subapicale ; strie subhumérale interne bien marquée ; dor- sales 1-3 entières, arquées, parallèles et ponctuées, qua- trième et cinquième signalées par quelques points à l'extré- mité, suturale nulle; bord infléchi creusé sous l'épaule d'une fossette lisse et parcourue de deux sillons, l'externe entier. Propygidium bifovéolé ponctué, un peu moins den- sément et régulièrement que le pygidium, d'un noir mat comme lui. Prosternum saillant, presque horizontal, arrondi à la base, muni d'un lobe étroit arrondi, rebordé et sail- lant; mésosternum sinué et rebordé en devant. Jambes an- térieures fortement tridentées, postérieures garnies d'une double rangée de nombreuses épines. Assam (M. Andrew Murray). 33'. HiSTER MONT ANUS. Ovatus convexiusculus, niger, nilidus; fronte plana, stria semi-circutari valida semi-hexagona ; pronoto stria laterali in- terna intégra, extcrna dimidiata ; clytris striis tcnuibus, subhu- merali interna hurncrum attingente, 1-3 dorsalihus inlegris, 3e Série, TOME V. 28 414 DE MARSEUL. h-b Orcvissimis apicalibus, siiturali antcrius abbrcviata, fossd subliumcraii bhnlcata, impunclala; propygidio parce, pugidio dense punclalis ; prostcvno lobo hrcvi, mrsosterno snbsinuato et marginato ; tibiis antkis b-dentatis, poslcrioribus biserîa- tim splnosis. Long. 7 niill., larg. 6 mil!. Ovale, assez convexe, noir luisant, lisse. Front arrondi, plan, bordé d'un fort sillon semi-hexagonal; labre court, mandibules courtes, édentées, <;onvexes en dessus, termi- nées en pointe arquée. Antennes noires, massue grise, pubescenle; fossette antennaire peu nettement accusée. Pronotum court, bombé, tronqué droit à la base avec les angles obtus, arrondi sur les côtés, échancré en devant avec les angles peu aigus et abaissés ; strie latérale externe fine, n'atteignant pas le milieu, arquée à l'angle et rappro- chée de l'interne, qui est plus coudée ; celle-ci est plus forte, entière et un peu sinueuse. Ecusson très petit, triangulaire, Parapleures visibles. Elytres une fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, arrondies sur les côtés, légèrement arquées au bout, avec un tout petit angle suturai; fossette subhumérale imponctuée, bisillonnée; stries assez fines ponctuées, subhumérale interne atteignant l'é- paule, 1-3 dorsales entières; 4-5 très courtes apicales, su- turale raccourcie au tiers antérieur. Propygidinm oblique, en demi hexagone transverse, biimpressionné, et cou- vert de points espacés entremêlés de plus fins. Pygidium bombé, presque vertical, densément pointillé. Prosternum étroit, arrondi à la base, avec une courte mentonnière. Mésosternum large, à peine sinué en devant et entière- ment rebordé. Jambes antérieures 5-dentées; postérieures garnies d'une double série d'épines noires. Abyssinie. Monographie des Histéndes. 415 46' HlSTER GaLABARICUS. Ovalîs, paruin convcxus, nigcr, nitidas, antcnnis pedîbusque àrnnneis; fronte plana stria semicirailari subrecta, mandibulis cannlindatls; pronoto stria laterali cxtcrna brevi, interna inté- gra; elytris fossa subhumerali Icevi bisulcata, stria mbliumerali interna ad Immerum producta, 1-3 dorsalibns integris, h-h api' calibus, siitiirali diinidiata ; propygidio pygidioque basi parce pimctatis, ntrinque foveolatis; mesosterno emarginato stria in- tégra ; tibiis anticis o-dcntatis, posticis deme biseriatim spino- sis. Long. 7 mill., larg. 5 mill. Ovale, peu convexe, d'un noir très luisant; antennes et pattes brunes. Front large plan, entouré d'une strie semi- circulaire bien marquée, droite par devant ; labre très petit. Mandibules larges, creusées en dessus, arquées en pointe aiguë au bout et bidentées en dedans. Pronotum court, tronqué droit à la base avec les angles obtus, oblique sur les côtés, échancré et rétréci en devant avec les angles abaissés obtus; strie latérale interne entière, non interrom- pue en devant, un peu sinuée sur les côtés, externe courte et moins forte. Ecusson triangulaire. Parapleures visibles. Elytres une fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, curvilinéaires sur les côtés, arquées au bout avec un angle suturai étroit; fossette subhumérale imponctuée, bisillonnée. Stries fortes, crénelées; subhu- mérale interne atteignant l'épaule ; 1-3 dorsales en- tières, plus rapprochées au bout, quatrième et cinquième courtes apicales; suturale arquée, un peu raccourcie en devant. Propygidium court, bifovéolé, couvert de points espacés en devant. Pygidium mat et ponctué anlé- rieurement avec deux très légères impressions , lisse et lui- sant au bout. Prosternum étroit, arrondi à la base, muni d'une mentonnière rebordée et dépassant les angles protlio- 41 G DE MaRSEUL. raciques. Mésosternum échancré et rebordé. Jambes courte» et larges; antérieures 3-dentées; postérieures garnies de nombreuses épines disposées sur deux rangées. Vieux-Calabar; communiqué par M. Andrew Murray. 59'. HiSTER COELESTIS. Orbicularis, convcxiasculus, Jiîgei-, nitidus, antcnnis rufis ; frontc lata slria sernl-circulari subsinuata ; pronoto ulrinque punctato imprcssoqîtc, stria laleraLi interna hinc indc abbre- viata ; eiijtris brevibus margine inflexo iinisulcato, striis dor- salibiis crenatis validis, l-/i intrgris postice arcuatis, 5^ et su- turali antice abbrcvialis, subfmmcrali interna brcvissima ; propygidio basi punctulato ; rnesosterno niarginato vix sinuato, tibiis anticis obtuse h-dcntatis. Long. 2 1/2 mill., larg. 11/3 mill. Orbiculaire, légèrement convexe, noir, luisant. Antennes ferrugineuses. Front large, peu convexe, ceint d'une strie semi-circulaire subsinuée, avec un point sur le vertex. La- bre petit. Mandibules en pointe arquée au bout. Pronotum court, presque droit à la base, arqué sur les côtés, rétréci et échancré en devant avec les angles arrondis; marqué de chaque côté d'une faible impr;2ssion au milieu d'un espace ponctué ; de cette impression part une courte strie latérale qui n'atteint pas la base. Ecussoo triangulaire. Parapleures visibles. Elytres très courtes, de la largeur du pronotum à la base, dilatées à l'épaule, rétrécies et tronquées au bout, avec un petit angle suturai; fossette subhumérale unisillon- née ; stries fortes, crénelées ; subhumérale interne réduite h un point oblong placé audessus de l'épaule, 1-3 dorsales entières arquées au bout en dedans ; troisième atteignant presque la suture; quatrième également entière ; cinquième et suturale raccourcies vers la base. Propygidium en hexa- Monographie des Hislérides. 417 gone incliné, couvert en devant de points peu serrés. Pygi- dlum bombé, vertical, lisse. Prosternum court en carène, avec une étroite mentonnière rebordée. Mésosternum re- bordé et à peine sinué en devant. Jambes antérieures ar- mées de quatre petites dents obtuses, la dernière saillante et bifide ; postérieures légèrement épineuses. Cette espèce, provenant de Chine, le Céleste-Empire, ne peut être confondue avec aucune autre espèce ; ses stries dorsales et la strie latérale de son pronotum offrent un as- pect insolite. 62'. HiSTER Jekeli. Ovalis, convexus, nîger, nitidas ; frontc plana stria seniicir- culari intégra; pronoto utrinque grosse punctato, stria laterali externa nidla, interna intégra mwgini approxi- mata; elytris striis vatidis crenatis, i-h dorsalibus intcgris, 6" et sutiiraii abbreviatis , subtimwrali cxtiis arcu aucta; fossa subhumeruU bisulcata piinctata; propygidiopygidioque dense et grosse punctatis; inesosternio sinuato marginatoque', tihiis anticis o-dentatis, posticis biseriathn parce punctatis. Long. 9 mil]., larg. 7mill. Ovale, assez convexe, noir, luisant. Tête médiocre ; front plan, entouré d'une forte strie semi-circulaire crénelée ; labre court; mandibules convexes en dessus, édentées et terminées en pointe arquée. Antennes à massue brune, pubescente, logée dans une large fossette assez marquée audessous de l'angle antérieur. Pronotum court, droit et bordé de points à la base avec les angles arrondis, arqué sur les côtés, échancré en devant avec les angles obtus et abaissés, bordé de chaque côté de i^ros points assez serrés et légèrement impressionné en devant; strie latérale externe nulle, interne crénelée entière, fort rapprochée du bord 418 DE Mauseil. Ecussori petit, triangulaire; parapleures visibles. Elytres utic fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, dilatées à l'épaule, rétrécies et arrondies au bout, avec un angle suturai étroit et une impression transverse subapicale ; fossette subhumérale ponctuée et bisillonnée; stries fortes, crénelées, 1-4 dorsales entières, cinquième et suturale raccourcies un peu avant le milieu ; strie subhu- mérale interne, presque réduite à une ligne de points, avec un appendice arqué de subhumérale externe. Propygidium assez fortement ponctué ainsi que le pygidium, qui est bombé. Prosternum arrondi à la base, avec une courte mentonnière. Mésosternum fortement échancré et entière- ment rebordé. Jambes élargies ponctuées ; antérieures tri- dentées, postérieures garnies d'épines peu nombreuses, disposées sur deux séries. Shangaï; dédiée à M. Jekel, si connu pas ses études spé- ciales sur les Curculionites, qui me l'a communiqué. 100'. HiSTER KURDISTANUS. Oblongus, convexus, nigro-picciis nitidus, antennis, elytrîs pedibiisijuc rufis ; fronte stria forti anterius recta, pronoto stria latcraii interna lunid intcmipta, externa brevi anticc ; clytris margine injlexo subbisulcato, Iviiud excavato, stria sub- humeraii externa valida intégra, suturall et dorsalibiis l-kinle- gris, 5^ basi vix abbreviata ; propygidio pygidioque dense ocel- lato-punctatis ; mcsosterno sinuato marginato que, tibiis antlcis k-dentatis, posticis U'fariam :ipinosis. Long. 5 niilL, larg. 2 2/3 mill. Oblong, convexe, noir de poix luisant; élytres d'un fer- rugineux obscur, ainsi que le ventre. Antennes rousses. Front transversal peu convexe, entouré d'une strie semi- Monographie des llhiér'ulcs. -il9 circulaire profonde, droite en devant avec un petit onglet médian. Mandibules sans gouttière. Pronotum beaucoup plus large que long, à peine arqué et bordé de points à la base, avec les angles arrondis, peu courbé sur les côtés, échancré et rétréci en devant, avec les angles obtus et abais- sés, couvert de quelques points peu distincts ; strie latérale interne bien marquée, entière, parallèle au bord latéral, non interrompue en devant, externe réduite à un court tron çon vers l'angle antérieur. Parapleures saillantes. Ecusson petit, triangulaire. Elytres une fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, un peu dilatées à l'épaule, à peine retrécies et arrondies au bout, bord in- fléchi lisse, sans fossette subhumérale bien marquée, longé d'un fort sillon, flanqué d'un rudiment peu visible vers le milieu ; strie subhumérale externe unique entière, arquée à l'épaule ; humérale oblique, assez marquée ; dorsales ponctuées entières, troisième un peu coudée, cinquième à peine raccourcie et interrompue, suturale entière. Propy- gidium et pygidium bombés, couverts de points ocellés très serrés. Mésosternum bordé d'une strie entière, profondé- ment sinué. Prosternum court, élargi à la base, avec une mentonnière très courte. Pattes ferrugineuses. Jambes courtes, larges, triangulaires, antérieures garnies de quatre dents obtuses, postérieures de quatre masses spinifères. Cette espèce vient se placer immédiatement avant le H. Smyrnœus, dont il n'a pas le faciès, II est épais au lieu d'être aplati, la strie subhumérale est entière, au lieu d'être très courte, et la latérale externe du pronotum raccourcie au lieu d'être entière ; le mésosternum très échancré au lieu d'être presque droit. M. Ghevrolat a reçu cette espèce comme venant du Kur- distan. 420 DE MaRSEUL. 101'. IllSTER PeYRONI. Ovalis, subdepresas, nigro-'piccus, nilidiiSj antennis pedibus- que rufis ; frontc subbifovenlata, stria margincdi antice rccla; pronoto leniiUcr punctulato, stria latcraii cxterna intégra, interna haiid internipta postice simiata, approxirnatis ; elylris 5 dorsaiibus integris, sutiirali vix antice abbreviata, sub/iiirne- rali externa brevisslma ad humerum ; margine inflexo S-sul- cato ; propygidio valide pygidioque lenuiler parce punctatis ; mesostenio vix subsinuato marginato; libiis anticis h-dentatis. Long. 31/2 mill., larg. 15/3 mill. Ovale subdéprimé, d'un noir de poix luisant. Antennes brunes, scape ferrugineux. Front transversal, peu convexe, finement pointillé avec deux petites fovéolesà peine visibles, entouré d'une strie fine bien marquée, entière, droite en devant. Mandibules creusées en gouttière. Pronotum un peu plus large que long, légèrement arqué à la base, avec les angles arrondis, presque parallèles sur les côtés, un peu rétréci et fortement échancré en devant avec les angles abaissés, saillants et obtus, couvert d'une très fine ponc- tuation sur tout son disque ; strie latérale externe très rap- prochée du bord, n'atteignant pas l'interne en devant, celle-ci entière, non interrompue antérieurement, plus forte, très distante en devant du bord externe, coudée vers la base et s'en rapprochant beaucoup. Ecusson petit, triangulaire. Ely- tres un peu plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, parallèles sur les côtés, à peine rétrécies, taillées obliquement en dedans au bout et d'une couleur plus claire; stries fortes, dorsales entières parallèles; suturale un peu rac- courcie à la base; humérale obsolète; subhumérale externe, unique réduite à un arc placé audelà de l'épaule ; bord in- fléchi avec trois sillons dont l'inférieur est rudimentaire. Monographie des Hislérides. 421 Propygidium couvert d'ftssez forts points espacés; pygi- (lium d'un pointillé très fid. Mésosternum à peine sinué en devant avec une strie entière et de petits points peu visibles. Pi'osternum court, étroit, obsolètementbistrié, mentonnière étroite. Pattes rouges; jambes antérieures 4-dentées; pos- térieures garnies de six ou huit paires de denticules. Cette espèce vient des mêmes contrées que le II. Smyr- nœus, avec lequel il m'est impossible de le comparer. La seule différence est la forme de la strie latérale interne du pronotum et le raccourcissement de la suturale. N'ayant connu qu'un seul individu de chacune de ces espèces et ne les ayant étudiés que séparément à plusieurs années d'in- tervalle, je n'oserais certifler qu'elles soient bien distinctes. lir. HiSTER COGNATCS. Ovalis, convexiis, niger, nitidus ; frontc plana, stria scmi-cir- culari ; pronoto stria laterali intégra, utrinqus late punctato ; ctytris stria sublmmerali externa, \-h dorsaiibus inlcgris, hue basi versus scutellmn arcuata, 6" dtmldiata, siilurali paruni abbreviata, margine inflexo unistilcato; propygidio py(jidioqiic sat dense œqualiter punctatis ; prostertio sut lato; mesosterno subsinuato marginaloquc ; tibiis anticis 6-denticiilatis, posticis parce spinosis. Long, h niill., larg. 3 miil. Hisier cognatus Le C. N. Amer. Hister. 28, 23, pi. m, fig. 10 (t845).— Mars. Mon. Hist. (1854), xx, tîo 114' p. 548. Ovale, arrondi, convexe, noir, luisant. Tête petite ; front arrondi, plan, bordé d'une strie semi-circulaire bien marquée; labre très petit. Mandibules convexes, à peine arquées au bout. Antennes brunes. Pronotum court, arqué à la base, oblique sur les côtés, très rétréci et échancré en devant; strie latérale interne un peu raccourcie à la base, non inter- 422 DE MARSEUL. rompue, largement bordée en dedans d'une ponctuation forte, peu serrée. Ecusson triangulaire petit. Parapleures visibles. Ely très bombées, une fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, curvilinéairement dila- tées sur les côtés, rétrécies et tronquées au bout ; bord in- fléchi sans fossette, parcouru d'un profond sillon 5 strie sub- humérale externe entière 5 dorsales bien marquées, 1-4 en- tières courbées, quatrième recourbée en arc versl'écusson ; cinquième raccourcie vers le milieu, suturale un peu rac- courcie à la base. Propygidium en hexagone transverse, oblique, couvert d'une forte ponctuation assez égale. Pygi- dium bombé, presque vertical, également et densément ponctué. Prosternum court, assez large, arrondi à la base, muni d'une mentonnière petite, abaissée ; fossette anten- naire petite, bien accusée. Mésosternum légèrement sinué et rebordé. Jambes antérieures armées de six denticules, postérieures bisérialement épineuses. Cette espèce, des Etats-Unis, qui ne m'était connue que par la description de M. Le Conte, ressemble extrêmement à VH. mar()mnius pour la forme et la disposition générale des stries; mais elle s'en éloigne à la première vue par le bord infléchi des élytres , la ponctuation du pygidiura et du pro- pygium, etc. 119'. HiSTER Sennevillii. Oblongo-ovatus, convexus, nujer, niiidus, siibtus lateiibus liitco vîUosis ; antennis rufis ; fronle plana, stria semi-circu(ari recta ; pronoto striis 2 lateralUms integris; ely tris nibris, a^Hce macnlaquc scutellari trapezoidali nigris, margine inflexo uni-sulcato ; striis dorsalibus 1-3 integris, aeteris et subhumc- Monoçjraphie des nislcrklcs. 4?3 raii inlerna brevibus obsoletis ; propijgidio pygi^ioque parce fortiter punctatis; proslerno lobo brevi, mesostenw exciso m H. punctutatus, qu'on ferait mieux de nommer cavîsternus, afin d'éviter la confusion qui sera le résultat de ce nom, déjà tant de fois employé dans la famille des Histérides; 2" H. bruni- pennis; 3» H. sesquicornis. 2. Het^rius brunnipennis. Ovalus, convexus, rufo-brunneus, nitidus fronte concava 434 DE Marseul. margine elcvato; pronolo ulrhique obliqîic sufcaio, margine crasso lioloserîceo ; elijlris seriatim setidos'is, humero elcvalo, 1-3 slr'iïs dorsalîbus subliumeraliquc inlcgris ; pijgidio con- vexo; proslerno coarctato basi pfanalo, fossa aniennali exa- rata; mcsosleruo in medio elevalo, iilr'mque profunde im- presso; tibiis a medio ad apiccm di!alalîs,extus deiiliculatis. Long. 2 mill., larg. î 1/2 raill. Ovale, convexe d'un rouge uniforme tirant sur le brun, lisse et luisant. Front triangulaire, concave, entouré d'une strie et d'un rebord élevé. Fossette antennaire étroite, bien limitée à l'angle même du prothorax. Pronotum beaucoup plus large que long, tronqué droit à la base, oblique sur les côtés, rétréci et largement échancré en devant avec les an- gles peu saillants; bord latéral épaissi, limité en dedans par un fort sillon oblique, couvert d'une brosse de poils jaunes, courts, dressés, avec une petite impression vers le milieu de la marge; espace médian lisse, en forme de trapèze, avec une houppe de poils de chaque côté. Ecusson petit, triangu- laire. Elytres une fois et demie plus longues que le prono- tum, de sa largeur à la base, dilatées à l'épaule, arquées sur les côtés, rétrécies et coupées droit au bout; suture enfoncée, bordée d'une strie fine; sillonnées de soies fauves dressées, disposées par séries ; strie subhumérale One et entière, abaissée vers le bord infléchi qui présente une légère fovéole à l'épaule ; stries dorsales 1-3 entières, fines, plus rap- prochées h la base. Propygidium d'un ferrugineux plus clair, hexagonal, lisse, incliné. Pygidium bombé, entière- ment tourné en bas. Prosternum comprimé, aplati entre les hanches, échancré à la base, avec une courte mentonnière. Mésosternum élevé en devant et resserré entre deux pro- fondes fossettes. Jambes aplaties, élargies à partir du tiers, Monographie des Hislérides. 435 garnies de Gnes épines en dehors. Tarses logés dans une cou- lisse creusée sur la jambe. Cette espèce, des États-Unis, vit avec d'assez grandes four- mis, d'un noir fuligineux uniforme, avec les antennes, les jambes et [les tarses roussâtres. Je dois un individu de cet Hetœrius et de la fourmi, dont il est le parasite, à M. le Doc- teur J.-L. Le Conte. XXX. Dendrophilus Leach. Mon. Suppl. pi. xxv, g. 30. r. Dendrophilus punctulatus. Ovalis, convexus, subniiidus, niger, antennîs pedibusque brunneis, undique dense punctatus; fronte plana; pronoto brevi, mite scutelhim hnprcsso rugoso, stria marginnli inté- gra; clytris margine inflexo bislrialo, striis dorsalibus A, interna postice abbreviata, cœteris nnllis ; tibiis mox abrupte dilatalis compressis exlus parce breviter denticuîatis. Long. 3 1/2 mill., larg. 2 mill. Hister punctulatus Say, in Philad. Acad. v, 45, 19 (1825). Dendrophilus punctulatus Le C. N. Araér. Hist., 35 1, t. IV, f. 8 (1845). Ovale allongé, convexe, noir, à peine luisant sur le dos, mat sur le reste de la surface. Front plan, à peine visible- ment pointillé. Antennes brunes. Pronotum court, angu- leux au devant de l'écusson avec une impression rugueuse au milieu et les angles postérieurs droits, légèrement arqué sur les côtes, rétréci et largement échancré en devant, avec les angles abaissés et médiocrement saillants; également et 436 DE MaRSELL. densément pointillé sur toute sa surface. Strie marginale fine, rapprochée du bord, entière. Ecusson poncliforme. Eljtres bombées, deux fois et demie plus longues que le pronotura, et un peu plus larges à la base, curvilinéaires sur les côtés et un peu élargies avant le milieu, rélrécies et tron- quées au bout, couvertes d'une ponctuation assez serrée, peu régulière, un peu rugueuse postérieurement; relevées à la suture. Strie humérale oblique obsolète; dorsales bien marquées, parallèles; 1-3 entières; quatrième an peu raccourcie par derrière; cinquième et suturale nulles; un sillon subhuméral entier longeant le bord externe, et une strie marginale sous le bord infléchi, dont la partie supérieure est rugueuse. Propygidium court, presqu'en- tièrement couvert par les élytres. Pygidium presque plan, triangulaire, densément et également ponctué, avec une pe- tite impression de chaque côté à la base. Dessous du corps ponctué sur les côtés. Prosternum étroit, bistrié, arrondi et un peu élargi à la base. Mentonnière courte, rabattue. Mé- sosternum court, ponctué, échancréen devant, sans rebord, bien limité postérieurement par une strie crénelée trans- verse. Pattes brun ferrugineux. Jambes très dilatées, amin- cies, dès la base, garnies en dehors de fins et courts denti- cules. États-Unis. Je dois à M. le Docteur L. Le Conte un exemplaire de cette espèce depuis la publication du genre Dendrophilus. Il est très voisin du D. punctatus, mais sa taille est un peu plus grande, ses élytres surtout proportionnellement plus allongées ; sa ponctuation est plus serrée, plus Gne, son front plus plan, la suture de ses élytres élevée et ses stries diflFé- rentes pour le nombre et la longueur relative. Monographie des Histér'ides. 437 XXXI. Tribalis Er. Mon. Suppl. pi. xxv, genre 31. 1'. Tribalus mixtds. Ovatus, convexus, nigro-brunneus, nîtidus, punctulatus, antennis pedibus anoque fej^rugineis ; fronte plana ad oculos elevataulrinque slriata^ pronoto stria tenui marginali ; ely- tris stria subhumerali demissa, ï-3 dorsalibus et sulurali in- tegris, margine inflexo bisulcato; proslerno lato bislriato, basi sinuato, lobo brevissimo ; mesosterno tenuiter marginato ; ti- biis parum dilatalis, anticis extus denliculalîs, post'icis spino- sulis. Long. 3 mill., larg. 1 2/3 raiil. Ovale, convexe, d'un noir brun assez luisant, densément pointillé sur toute sa surface; antennes ferrugineuses, ainsi que les pattes et l'anus ; fossette antennaire bien arrêtée, creusée dans l'angle même du prothorax; front arrondi, peu convexe, élevé au devant des yeux, avec une petite strie de chaque côté, non distinct de l'épistorae ; labre court, man- dibules assez fortes. Pronotum beaucoup plus large que long, obtusément anguleux au milieu de la base, légèrement arqué sur les côtés, très rétréci et échancré en devant avec les angles obtus et abaissés ; une seule strie marginale flne complète. Elytres une fois et demie plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, curvilinéaires sur les côtés, rétrécies et tronquées droit au bout ; bord infléchi sans fossette, bisillonné; strie subhumérale abaissée, flne, entière; 1-3 dorsales et suturale entières, fines, mais assez bien marquées; les autres nulles. Propygidium en hexagone très allongé, incliné. Pygidiura en ogive bombée, rabattu entièrement. Prosternum assez large, bistrié, impressionné entre les hanches antérieures, échancré à la base, muni en devant d'une très petite mentonnière. Mésosternum large. 438 DE Marsell. bisinué en devant, finement rebordé. Jambes antérieures minces, légèrement dilatées au milieu, garnies de petits denticules ; postérieures à peine élargies au bout, garnies de spinules. Cette espèce, du Cap de Bonne-Espérance, tient le mi- lieu pour la taille et le faciès entre les T. agrestis et Capensis. Sa couleur n'est ni aussi noire que dans celui-là, ni métalli- que comme dans celui-ci ; sa ponctuation est très serrée, fine et uniforme, et ses stries beaucoup mieux accusées que dans l'un et l'autre. XXXIII. Saprinus Er. Mon. Suppl. pi. xxv, genre 33. 80'. Saprinus Tcrcicus. Ovalis, siibcouvexiis, pîceiis nîiidus, antennis, pedîbus ehj- trisque rufo-briinneis ; fronte dense punclmdala , latcribus marcjinala; pronoto stria latcrali brevi ; eliitris inlus poslice piuictulatls, striis punctalis^ sulurali intcgra, basi arcualiiii jiincta, postice apicem seqtiente, dorsalibus 1-4 scnsim longio- ribus pone médium abbreviatis, humerait paraUela, subhume- rali utraque disiincta, intenta disjimcta ; pijgidio œqualiter punctuîaio; prostcrnopJcmo, striis antice subpar ail élis; mesos- terno parce punctato marginato ; tibiis anticis b-denliculatiSy posterioribus parce spinosis. Long. 5 mill., larg. 2 3/4 mill. Ovale, assez convexe, noir de poix luisant, avec la bouche, les antennes, les élytres et les pattes rouge brun. Front den- séraent pointillé, à peine convexe, bordé latéralement d'une fine strie. Pronotum court, assez fortement convexe, bisi- nué et bordé de points à la base avec les angles droits, ar- rondi sur les côtés antérieurement, rétréci et échancré en Monographie des Hislérides. 439 devant avec les angles obtus et abaissés ; strie marginale fine entière, une assez courte latérale arquée, comme un pli. Parapleures et écusson à peine visibles. Elytres beaucoup plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, un peu dilatées à l'épaule, retrécies et tronquées au bout, cou- vertes en dedans sur leur tiers postérieur de fins points peu serrés; stries ponctuées; suturale entière, réunie à la base avec la dorsale voisine, suivant le bord apical; dorsales 1-4 raccourcies progressivement de la moitié aux deux tiers postérieurs environ ; humérale distincte, parallèle à la pre- mière dorsale, subhumérale interne assez longue disjointe, externe courte distincte de la marginale. Pygidium bombé couvert de points fins, peu serrés. Prosternum plan, étroit, un peu dilaté à la base, stries se rejoignant en devant et presque parallèles dans le môme plan. Mésosternum entiè- rement rebordé avec quelques points épars. Jambes anté- rieures garnies de cinq denticules, postérieures de rares épines. Cette espèce vient de Turquie. BI. Chevrolat en a reçu plusieurs individus de M. Baudi. Elle vient se placer dans le voisinage du Saprimis lautus Er. 83'. Saprinits Tyrius. Nigro-metal liens, nilidus, anlennis pedibnsque brunneis; fronle dense puncticuhita, stria teniii interrupta, carina nuUa; pronoto lenuiier, versus latera forlius pnncluJato, striga la- lerali brcvi ; etylris postice inlns parce pnnctulatis, stria suturaVi intégra cuni 4^ dorsali basi juncta, i" in média, 2" 4'icis; fronte dense punclala stria nulla; pronoto exlus ci- Halo, latcribiis laie rufjoso, basique punctalo ; ehjlris luicribus et poslice punclatis, stria su b humer ali externa dis- lincla, interna humerali counexa, 1-4 dorsalibus dimidiatis i et i brevioribus, 4" arcu basait cum suturali jnncta ; pygi- dio dense piinclato; mesoslcrno marginato punctis parois, prosterno slriis antice divergentibus ci ascendcntibus ; tibiis aniicis parce deniiciilaiis. Long. 3 1/2 mill., larg. 2 mill. Monographie des Histérides. 443 Ovale oblong, assez convexe, d'un bronzé luisant, avec les antennes et les pattes d'un brun rouge. Front arrondi, bombé, couvert d'une ponctuation serrée, sans strie qui le distingue de l'épistome. Pronotum court, arrondi et étroite- ment bordé de points à la base, oblique, puis arrondi en de- vant sur les côtés, trcs rétréci et peu échancré en devant avec lesang les abaissés obtus; cilié latéralement et largement bordé de points serrés et rugueux, finement pointillé au milieu; strie marginale fine, entière. Écusson très petit. Élytres presque deux fois aussi longues que le pronotum, de sa lar- geur à la base, dilatées à l'épaule, rétrécies et tronquées au bout; bord infléchi avec un sillon bordé de points. Strie subhu- mérale externe distincte et bien marquée, interne longue et joignant l'humérale, qui est un peu confuse; dorsales ponc- tuées, raccourcies au milieu; première et troisième un peu en avant, quatrième réunie par un arc basai à la suturale qui est entière; ponctuation médiocrement serrée, occupant la moitié postérieure et remontant sur le premier interstrie. Pygidium densément et fortement ponctué, avec un petit espace lisse au bout. Mésosternum entièrement rebordé avec (luelques points très espacés. Proslernum assez court, peu concave, avec les stries divergeant et remontant en devant. Jambes antérieures dilatées et garnies en dehors de sept à huit denticules , postérieures épineuses. J'ai publié, t. m, p. 715, N» 151, de cette monographie, sous le nom de Saprimis desertornin,. une toute autre espèce qui m'avait été donnée par M. Th. Lacordaire comme le type de M. le Docteur Le Conte. Mais celui-ci étant le vrai deseriornm de cet auteur, puisque j'en tiens un indi- vidu directement de lui, le premier prendra le nom de S. désert kola. 444 HE Marskul. 108'. Saprinds placidus. Suborbicnlaris convexus, nîger nitidus, antenni& pedibus- que pice'is ; fronte dense punclulata, pronoio basï et latcribus punctato; elytris postice inlus parce punclalh, slriis validis, t-A dorsalibus versus médium inœqualiter abbrevialis, sulu- rali postice abbreviata arcu basali A^ dorsali connexa; subhu- merali interna brevi disjnncla, externa nuUa; pijgidio subti- Hier, mesosterno parce et grosse punciatis : prosterno striis ascendeniibus ; tibtis anticis deniiculatis. Long. 2 mill., larg. 1 1/2 mill. Saprinus placidus Er. in Jahrb. 189, 41 (18.34).— Le C, Mon. Hister., 56, 4 (I845). — J.-L. Le C, classif. Suborbiculaire, noir luisant. Antennes et pattes noires de poix. Front bombé, couvert d'une ponctuation fine et serrée. avec un point sur le verlex. Pronotum court, avancé en angle obtus au milieu de la base avec une étroite bordure de gros points; arrondi sur les côtés, très rétréci et échancré en de- vant, avec les angles obtus et abaissés; couvert dans son pourtour d'une ponctuation serrée, un peu rugueuse sur les côtés ; strie marginale entière et bien marquée. Ecusson très petit. Elytres une fois et demie plus longues que le prono- tum, de sa largeur à la base, dilatées à l'épaule, rétrécies et tronquées au bout, couvertes de points espacés et assez forts en dedans à la partie postérieure; bord infléchi lisse; strie marginale forte et entière; subhumérale externe nulle, in- terne courte et séparée de l'humérale ; dorsales fortes et ponctuées, raccourcies, première au delà du milieu, deuxième et troisième égales, un peu plus, quatrième au Hlofwcjraphie des lhsléridc&. A Ah milieu, réunie par un arc basai à la suturale, qui n'atteint pas l'extrémité. Pygidium convexe, ponctué également, ainsi que le propygidium. Mésosternum à peine sinué en devant, rebordé et couvert de points espacés. Prosternum presque plan, à stries divergentes et remontantes. Jambes anté- rieures 6-denticuIées, postérieures épineuses. Cette espèce, des Etals-Unis, qui ne m'était connue, lors de la publication des Saprinus, que par la description d'Erichson et de M. Le Conte, doit se ranger à la suite du S. neylecius LeC. J'en donne ici la description d'après un type qui me vient du Docteur J. -L. Le Conte. Elle s'accorde de tous points avec celle d'Erichson que j'avais reproduite. 127'. SAPRINLS Fi'GAX. Ooatis, convexiusculus, piceus nîtidiis, pedibus, ehjtris an- tennisquc riifis; jronte dense punclata, aclypeo stria trans- versa dislhicia ; pronolo uniique œqiialiter parce elylrisque punctalis, slria siiturali inlcgra basî arcîialim juncta, V dor- sali niiilio fongiori, 2-4 sensim brevioribus , snblmmerali exlcrna milla, interna brcvi disjuncla; puçfidio dense punctato; prosterno concavo striis valde approximatis ; tibiis antcis G-denlalis. Long. 2 mil!., larg. 1 1/4 inlii. Ovale, médiocrement convexe, brun de poix luisant. An- tennes, pattes, élytres et extrémité de l'abdomen rou^sâlres. Front transverse, presque plan, densément pointillé, séparé brusquement de l'épistome par une assez forie strie. Prono- tum beaucoup plus îarge que long, arrondi à la base, avec une faible impression au-dessus de l'écusson, arqué sur les côtés, échancté et rétréci en devant avec les angles obtus et 3c Série, TOME v. 30 446 DE MaRSëUL. abaissés, bordé d'une fine strie marginale non interrompue, couvert sur toute sa surface d'une ponctuation espacée assez forte, plus grosse le long de la base. Elytres ponctuées de même, moins distinctement à la base, plus longues que le pronotura, de sa largeur à la base, dilatées à l'épaule, rétré- cies et tronquées au bout; stries dorsales ponctuées, raccourcies postérieurement, la première beaucoup plus longue que les trois autres, 2-4 raccourcies graduel- lement; suturale entière réunie avec la dorsale voisine par un arc basai ; humérale fine très oblique, accompagnée d'une courte subhumérale interne disjointe, externe nulle. Pygidium peu convexe, densément et également pojntillé. Mésosternum sinué en devant, rebordé, avec quelques points épars. Prosternum étroit, concave, avec deux stries très rap- prochées vers le milieu. Jambes antérieures munies de six denticules dont les plus externes assez forts; postérieures, d'épines peu nombreuses. Indes orientales (coll. Javet, Murray). Cette espèce vient se placer auprès du 5. prœcox, auquel elle ressemble beaucoup par la couleur, la ponctuation et la forme. Les stries dorsales seules sont d'une grandeur rela- tive différente. 132'. SaPRINUS BODDISTA. Ovatus, convexiusculus , œneus nitidus, antennis rn/is , pedibiis brunncis; fronte nciculata, transversim striata cari- nataque ; pronoto latcribus cilialo, marginato, undiquc punctato, circum fortius ; elytris poslice subrugose punctalis, stria subhumerati extcrna niilla, interna cum kumcrali con- Moniigiupltie des iliaié) ides. AAl tinua, longa, 1-4 dorsaliùus œquaiiter subintegris, Â'^cum sulurali intégra basi anualim juncta; pugldio convexo, sat valide punctcilo ; proslerno concavo, striis mox coales- ceniibus; libiis anlîcis extus 4-deniatis. Long. 2 mi!l., larg. 1 mill. Ovale oblong, assez convexe, bronzé luisant. Antennes rousses. Front transverse plan, rugueusementaciculé, bordé en devant d'une strie et d'une carène, qui le sépare brusque- ment de l'épistome. Pronotum arqué à la base, oblique et cilié sur les côtés, échancré et rétréci en devant avec les an- gles abaissés, arrondis; bordé d'une strie noarginale entière, et couvert en entier de points assez forts peu serrés, beau- coup plus gros à la base et vers l'angle antérieur. Ecusson très petit. Elytres plus longues que le pronotum, de sa lar- geur à la base, dilatées à l'épaule, réirécies et tron- quées au bout; stries fortes; 1-4 dorsales presqu'en- tières et à peu près d'égale longueur, suturale entière, réunie à la base par un arc à la quatrième dorsale ; humérale oblique continuée sans interruption par la subhuraérale in- terne qui est assez longue, externe nulle ; ponctuation forte, presque rugueuse, occupant seulement le tiers postérieur, mais remontant un peu vers la suture et vers le premier interstrie. Pygidium bombé, également et bien sensiblement ponctué. Prosternum étroit, concave. Stries réunies vers le milieu. Mésoslernum avec de gros points espacés et entière- ment rebordé. Pattes brunes. Jambes antérieures fortement dilatées, armées de quatre dents distinctes ; postérieures, de quelques épines. Indes orientales (coll. Javet, Murray). 448 DE MarSEUL. !50'. SaPRINUS BARPiPES. Convexus, oblongus, piceî(s, suthiiidus, ore,, antennis pe- dibiisque rufîs, fronte transversa, anlice acnte margmata , sulco arcualo medio; pronolo riigoso, caigul'is aniicis rotunda- tis ; ehjiris posticc diinidiaiïm strigoso-punclatis, slriis dor- salibns 2", 1* cf 3*, 4" ciim siiiurali arcualim connexa, sensim brcvîoribus, ultra médium abbreviulis, subliumcrali interna juncta ; propygidio pyg'idioque dense punclatis ; proslerno carinato, slriis upproximalis; tibiis aniicis b-Q deiitulis, pos- lerioiibus longius ciiialis. Long. 2 mill., iarg. 1 1/2 mil!. Sapriiius lueidiilus L. Le C-, Col. Galif. (1851). Ovale oblong, très convexe, assez luisant, brun de poix. Antennes rousses. Scape avec de longs cils ferrugineux. Bouche rougeâtre. Front en demi-cercle, plan et lisse en dessus, séparés de l'épistome par une arête aiguë Iransverse et presque droite, avec un chevron large arqué. Pronotum court, à peu près tronqué à la base, droit sur les côtés, un peu rétréci, largement et profondément échancré en devant avec les angles arrondis et abaissés; strie marginale entière; ponctuation rugueuse, un peu affaiblie au milieu. Ecusson très petit, triangulaire. Elytres courtes, un peu plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, peu arqué sur les côtés, rétrécies et coupées droit au bout, densément stri- gueuses et inégales dans leur moitié postérieure interne; stries dorsales fines ; première et troisième atteignant les quatre cinquièmes de la longueur ; deuxième un peu plus longue ; quatrième un peu plus courte, réunie par un arc basai à la suturale, qui suit le bord postérieur des élytres et va se réunir MoHO(jraphie des Hislciides. 449 à la strie marginale qui est très forte ; strie huméraie réunie à la subhumérale interne, qui est accompagnée de deux strioles; subhumérale externe nulle. Propygidium couvert d'une ponctuation forte et serrée ; pygidium convexe, plus finement ponctué. Mésosternum lisse et rebordé. Proster- num en carène, concave, avec deux stries très rapprochées, entières, adossées au milieu. Pattes rouges. Jambes anté- rieures dilatées, armées de cinq à six dents, dont les trois dernières plus fortes; postérieures garnies de longs cils fer- rugineux. Californie (coll. A. Murray). Cette espèce, que je crois être le S. lucidulus de M. Le C, dont le type m'est inconnu, vient se placer à côté du S. sabu- losus, qu'elle figure en petit. xxxviii. Plegaderus Er. Mon. Suppl. pi. xxv, G. 38. 6'. Plegaderus Barani. Ovalis convexiusculus, piceus, nitîdus, antennis pedibusque rufis; pronoto sulco tcnui iransverso inœqiiatiier divisa, vix distincte punctulato, margino crasso integro, inlus sulco basim atlingente terminalo; cUjtris parce sed sat foriiter punclalo, slriis 2 obliquis basi sutura dévala; prosierno bisiilcato, Costa média late interriiptafulvo-liolosericea, mesoslerno tri- sulcato. Long. 1 1/2 mill., larg. 4/5. Ovale oblong, bombé, d'un brun de poix, luisant. Antennes et pattes rousses. Front pointillé, déprimé, relevé au devant des yeux. Pronotura presque carré, bisinué à la base, légè- rement convexe sur les côtés, avec un bourrelet entier assez étroit, un peu abaissé au delà du milieu, bordé d'une 450 DE Maksei:!.. strie de chaque côté, et en dedans d'un sillon profond attei- {^nant la base, un peu rétréci et légèrement échancré en devant avec les angles arrondis ; couvert sur sa surface d'une une ponctuation très espacée, un peu plus visible vers la base, divisé en deux portions inégales faiblement bombées par un sillon transverse peu profond. Ecusson très petit, en- foncé. Eljtres un peu plus longues que le pronotum, de sa largeur à la base, dilatées à l'épaule, rétrécies et tronquées droit au bout, couvertes d'assez forts points peu serrés, uni- formément espacés, bombées, avec la suture très élevée, et deux stries obliques basales courtes. Pygidium finement pointillé. Prosternum profondément bisillonné avec une côte médiane, largement interrompue et une houppe de poils fauves au fond de la cavité. Mésosternum séparé du méta- sternum, profondément trisillonné. Cette espèce, découverte à Toulon par M. Berlout, m'a été communiquée par notre collègue, si zélé et si obligeant, M. de Baran, auquel je suis heureux de la dédier. Elle a beaucoup de rapports avec le P. Ottii, découvert par M. Ca- piomont dans les mêmes contrées. Elle est un peu plus pe- tite, moins ponctuée, en particulier sur le pronotum. Le bourrelet latéral un peu abaissé au niveau du sillon trans- verse, moins élargi à la base, et le sillon qui lui sert de limite en dedans, atteignant la base, me la font regarder comme fort distincte. TABLE ALPH48ËTIQIJË DES GE]\RES ET DES ESPECES. tome page 42. Abrajus Leacli. 1817. IV 577 16, 43. AcritusL. Le C. 1853. IV 595 40, 7. Aulacosterniis. I 234 4, 41. Bacanius L. Le C. 1853. IV 567 12, 31. Cœrosternus L. Le C. 34 1852. V 159 23 22. Carcinops. III 83 25, 24' . Cœloccœra. Supt. V 426 13. 18. Contipus. I 543 2. 10, Cylistix ou Cylistus. I 287 6. 11. Cyptuius Er. 1834. I 290 5. 30. Dendropliilus Lcac. 1817, ,111 146 9. 21. Epierus Er. 1834. II 671 38. 29. Eretmotus. III 141 17. 39. Glymma. IV 279 15. 28. Hetœrius Er. 1834. III 137 33. 20. HisterL. 1735. II 161 26. 1, Hololepta Payk. 1811. I 135 32, 3. Lioderma ou Lionota. I 196 14. 8. Macrosternus. I 239 36, 19. Margarinotus. I 549 31. 24. Monoplius. III 122 35, 27. Nolodoma. III 133 37, tome p.Tgi- Omalodes Er. 1834. I 498 OnthophilusLeach. 1817. IV 549 Oxystei-nus Er. 1834. I 220 Pacliycrserus. I 447 Pachylopus Er. 1834. IV 97 Paromalus Er. 1834. III 100 Pelorurus ou Pelorus. III 125 Plielister. I 462 Pliylloma Er. 1834. I 191 Placodes Er. 1834. I 229 Plœsius Er. 1834. I 224 PlatysomaLeacli. 1817. 1248 Plegaderus Er. 1834. IV 259 Psiloscelis. 1 539 Rliypochares. 1 494 Saprinus Er 1834. III 327 Scapomegas. III 129 Sphœrosoma. III 162 Sphyracus. I 489 Terelrius Er. 1834. IV 129 TribalusEr. 1834. III 151 Trypanœus Esch. 1834 IV 103 Xiphonotus. IV 141 4Ô2 DE M A lî SEUL. 82. 1. 2. 39. 18. 2. 8. 40. 17. 2i. 78. J29. 56. 1. 48, 2. 5. 43. 148. 73*. 24. 7!. 1. 6. 1. 42. 12. 18'. 4. 15. 10. 5. 138. 4. 9. îcr.lli: l'ilgc H. abbrcviatus r. 1775, 11 283 Z>. abbrevialus Rossi. 17;)0. Fiai, abruptum Er. 183î. I 257 II. Abyssiiiicus. Il 222 Acr. acaroides. IV 618 Acr.aciculaUisLrC.1845.IV 603 Pliel. acopostenuis. I 475 S. acuminatusY. 1798. III 402 Acr. aciipictus. IV 6)8 S. advenu, v. ovalis. III 382 S. xEgyptiaciis. llî 455 S. semidus llg. 1807. lU 687 S. œncicoUis. Ili 42i Cyp. feiiescpnsEï", 1834 1293 S. œueusF. 1775. III 413 Par. œqiialis Say. 1825. III 108 Bol. œqitaHs îiny. 18-25. I 147 II. reijualorius. II 227 H. sequistrius. 11 539 S. AeratusEr. Î834. Ill 737 H . JEthiops ttciT.l8il . Il 204 II.? afer Payk. i8!l. H 592 S. a/finis Payk. Î8U. lli 445 Par, affinis Le C. 1845. III 107 Ont. affinis Redt. 1849. IV 561 Tr. agrestis. III 155 S. Algériens Payk. 1811. III 405 Platysoni.Algericum Luc. 1849. I 267 Ont. alternatusSay. 1825. IV 558 Ep. alulaceiis. Il 694 Tryp. aniabilis. IV 117 Trib. Americanus Le C. 1845, III 159 H.Amcricanus Payk, 1811. II 575 Pachyc. amethyslinus. I 455 i'. amœnulus lali. tSil . IH 36i 124. S. aniœniis Er. 183î. III 681 26. H. amplicollis Er.lSSO. II 208 {h) Acr. analis L. LcC. 1853. IV 628 3, Ora.angulalus F.1801. 1508 21. Plat, angustaîum E. H. 1S03. { 273 20. Plat.angx(stattimT>nyk. 1811. I 276 26. Om.antiiracinus. I 533 21. Ep. Anlillarum. H 700 133'. S.Anti(iuulusIlg. 1807. Ill 732 142. //. apicatus Schrank. 1798, , 11 582 158, S, ap:icariiisEr, 1834, III 725 66. H. Aralàcns. Il 263 23. Ilol.aradif. rmisEr. 1831. I 181 17, Hul. arcifera. I 159 5. tp.arciger. II 684 62. Il.arciialiisSay.l825. Il 258 120'. H.areiiatiis Kolen. 1846. Siipt. V 163 132. S. arenarius, Ili 691 72, S. arcolatus Faiir, 1851, 111 4i7 105, S. arrogans. 111 487 ir. H, Assamcnsis. Supt, V 409 60. S. assiiiiilisPayk.1811. III 431 57'. S. aU'rriniusEr.I834, III 738 11. Acr. atomarins Aube. 1842, IV 611 2, ^cr. atomes Puissi. 1792, IV 612 {i) Acr,atomusL, LeC.1853.IV 628 88'.}!. atramentarius Suffr. 1855. V 4.58 3. Plat.atratumEr, 1834, I 259 102, S.atronilidusBl. 1852, III 483 24. HjI, aLlenuata Bl. 1852. I 182 28'. Plat, attenuatuni Le C. 1815. I 284 31, S. auricrtllis. HI 390 Mono(jraj)hic des Hislérhles. 453 te inifi î'agf tome page 1. Soap. auiitus. III 132 14. Tryp.iiispimis. IV 122 4. Hol. Aiisti-alica. I 146 89'. 11. bis-5-sti'iatus Germ. 55. S. azurtscens. III 423 1813. Il 309 57. S. azureusSahlb. 1823. III 426 136. H.bissexstriatusF. 1801. II 572 145. lî. bissexstriatus Diil't. 19. 11. Baconi. II 198 1805. II 586 6'. l'I.Baiani. Sup^. V 449 8. Par.bistrialus Er. 1834. lil 114 160'. , S. barbiprs. Sup'. V 448 161. S. bisti-igifrons. 11! 729 13. Liod. Bai'i.x. punctulata . I 216 12. S. Blandiardi. lil 368 (e) Acr.basalisL.LeC. 1851, ,IV 626 83. S. Blaiicliii. 111 461 9'. . Hol.Bauliiyi. Siip'. V 399 95. S. blandus Er. 1834. III 475 5. H. Bfngalensis Wied. 77. S. Blissoiii. 1 454 1821. II 182 5. Pacliyc. Bocandei. I 45b 19. Tryp.ljicaudatus. IV 127 26. Hol. Bogotana. I 184 C(i. S. l)icolorOl.l789. III 439 51. H. Boliviamis. II 235 14. Hol. Lidentata. I 156 59. S. Bonaricnsis. IH 429 83. H. bifidiis Say. 1825. II 284 ]. Om.borealisheC 1845 . I 506 5, Om. bifuveolatus. I 510 132', . S. Baudista. Supt. V 446 IIG. 11. bifrons. II 545 7. Phel. bo\iniis. I 474 144. .S. bigemmcus L. Le C. 15. Hol. brack-aEr. 1834. I 157 1S51. m 707 7. Om. Brasilianus. I 513 154. S. bigenerLeC. 1845. m 719 159. S.BrasiliensisPayk.1811, .111 726 11. S. bigiiltatus Stev. 1806. III 366 8' .Tryp. brcviciilus. Supt. V 401 142. H. biiîiaculatus L. 1735. II 582 28. Hol. brcvis. v. curta. I 187 / . Tryp. bimaciilalus Er, 9. Acr. brevistcrmis. IV 609 183i. IV 115 17. Phel. brevistrius. I 485 96. H.binolatiisEr. 1834. II 303 73' . S. breviusculus Falir '. 47' .S.bipartilusMots.l849. III 752 1851. III 757 119. H.bipIagiatiisLeC.I845 . 11 552 î. Pd. bi'uchoides. HI 128 16. Phel. bipuhinatiis. I 484 lÛD. H. brunneus Herbst . 121. H, ))ipiiiiclaUis. Payk, 1791. II 536 1811. 11 555 87 ff. brunneus Ilg. 1798. II 291 102. //. bipustiilatus 01. 18, Ep.brunnipennis.w ru - 1789. II 528 fipenuis. 11 697 141. 11. bipustulatus F. 1798. II 581 2. Hct. lininnipcimis. Supt . V 433 10. Tryp. bipustulatus F 77. H. brimiiipesEr.1834. II 277 1801. IV 117 74. S. bruniiivcstis. m 449 8. Ep. bisbistriatus. 11 687 136. S. Biiqiieli. H! 696 13. S. bisi^iialiis Er .1834. III 369 -iô'f DE MARSEI L. tome page . I 220 V 400 II 291 IV 267 i 219 I •2i:i II 188 H 186 V 415 II 5U m 395 II 311 III 474 III 471 IV 282 5'. liod. cacliL.LeC. 1851. cl Supt. 87. H. cailaveriiius E. H 1803. 3. Pleg. caesusF. 1775. Hol. Caffia Er. 1834. 2. Plac. Caffcr Er. 1834. 10. H. Gaffer Er. 1834. 8. H. Cafl^er Fahr. 1831. 46'. H. Calabaricus. Siip'. 115. H. Californiens. 34. S. Californicus Mann. 1843. 98'. H. Caligiuosus Stcph. 1830. 94. S. Campechianns. 91. S. canalistrius. 1. Glym. Candezii. 11. Plat.CapenseWied. 1821. I 266 2. Tribal. Capensis Payk. 1811. m 156 37. H. Capicola. Il 220 107. H. Carbonariiis Illiger. 1798. II 534 15. Trjp. carinirostris. IV 123 14. Plat. Caroiiniua Payk, 1811. 21'. Tryp. Carlhagenus. Supt. Plat, castaneum Mnt. 1832. Supt. 18. Plat, castanipcs. 109. //. castanipes Stepli. 1830. 75. S. Cavalieri. 69. H. cavifrons. 1. Het. cavisterniis. v. piinc- tulalus. 22. IloI Caycnmiisis. i. Liotl. cerdo. I 269 V 156 V 402 1 274 II 536 III 452 II 267 V 432 I 180 1 206 tome page 71. S. chalcites lllig. 1807. III 445 2. Pacliyc. chalybœus Falir. 1851. I 453 1. Xipli. Ciievrolati. IV 143 117. S. Cliiliensis. III 500 12. H.CliinensisQuens. 1806. II 190 S. ciliatiisL.LeC.1851. III 746 6. Plicl.circulifroiis. I 473 134. H. civilis Le C. 1845. II 570 25. Plat, coarctatum Le C. 1845. I 282 59'. H. calestis. Sup*. V 416 76. IL cœnosus Er. 1834. II 276 20. S. cœrulescens E. IL 1803. III 377 S. cœrulescens L. Le C. 1851. III 748 111'. H. cognatusLeC. 1845. Il 548 et 111' Supt. V 421 12. Hol. Colombiana, I 154 3. Par. complanatus lllig. 1798. 111 109 2. Par. complanatus Pal. 1805. 20. Ep. complus lllig. 1807. II 699 39. S.concinnusMots. 1849. lll 400 58. H. confinis Er. 1834. II 250 57. H. conformisEr.1834. 11 249 103. S.conforinisLeC. 1845. III 484 (g) Acr. conformis L. LeC. 1853. IV 627 9'. Plat. Confucii. Supt. y 404 3. Liod. confusa. I 205 12. Om. conicicollis. I 519 119. S.conjMf/afusIlg. 1807.III 503 2. Carc. conjunctus Say. 1825. III 89 135. S. conjungcnsPk.1798. III 694 61. S.coiuH'clensPayk.lSll.lU 432 Muncgraphie da Uiaiéildcs. Ahl tOIlli: i>agc 108. s. Connori, V. nejf/ecfws III 491 20. Om.consanguineus. I 527 (6) Acr. consobrinus Aube. 1850. IV 625 1. Carc. consors L. Le C. 1851. III 88 145. H. conspulus. III 708 47. H. contemptus. H 231 ill. S. convexiusculus. III 494 11. Par. convexus III 118 2. Vend. Cooperi Stepli. 1830. III 150 4. Ep. coproidcs. II 682 42. H. copropliilus Reiche 1851. II 226 100. H. coracinus Er.l834. II 307 130. S. Corsicus. III 688 1. Hiyl. corticale F. 1801. I 193 1. Dend. corticalis Payk. 1798. III 148 Carc. corticalis L. Le C. 1851. Supt. V 426 147. H.corvimisGerm.l817. II 588 * H. costalus. LeC. 1854. Supt, V 407 1. Cœl. costifera. Supt. y 430 7". Ont. costipcnnis Falir. 1851. IV 565 152. S. crassipes Er. 1834. III 717 13'. S.crenatipesSol. 1849. III 753 69. S. cribellatus. III 442 5. Acr. cribripennis. IV 605 45. II. cribrurus. Il 229 1. S. cruciatus F. 1792. III 354 24'. H.cruentus Er. 1834. II 242 88. S. Cubsecola. III 467 19. Hol. CubensisEr. 1834. I 178 3. Plu'l. Cumauensis. I 470 S. fupraliià koloii. 18i(i. tome page Supt. V 167 73. S.cupreus Er.I834. III 448 28. Hol.curta. voy. brevis. I 187 S. curtusRosenh.1847. III 751 73. H.curtatus LeC. 1845. 11 272 1'. , Abr. curlulus Fah. 1851. IV 591 65. H. curvatusEr.1834. II 262 28. S. cyanellus. III 387 7. Pachyc. cyanescens Er. 1834. I 458 26. S.cyaneus F. 1775. III 385 20. S. cyaneus Hcrb. 1791. III 377 29. S. cyaneus Payk. 1811. III 388 9', . Pachyc. cyanipenais Fah, 1851. I 460 2. Abr. cyclonotus. IV 584 1. Cyl. cylindricus Payk. 1811. I 289 23. Plat, cylindroides. I 280 22. Plat. Dalmatinum Kûst. 1850. I 279 135. S. decemitriatus Rossi, 1792. III 694 22. Ep. decipiens L. Le C, 1851. Il 702 76 H.decisusU C. 1845. II 276 14. S.decoratus Er. 1834. III 370 119. S. deletus Le C. 1845. III 503 11' . Carc. delicatulus Fahr, 1851. Supt. V 164 160. S. dentipes. III 728 16. Plat, deplanatum Cyl 1808. I 271 30. Om. depressisternus. I 537 16. Plat, depressum F. 1787. 1 271 17. Plat, depressum Le C, 1845. I 273 74. H.dppuralor Say. 1825. II 274 •î:)fî DE MarSKIL. tome pag^e (ô(. S. tlc'sinlicjln. \oy. deserlorum. 111 715 88'. S. desertonim Le C. 1851. Supt. V 442 6. Pacliyc. desidiosus. 1 457 35. S.detersus Ilg. 1807. lll 396 9. Liod. dévia. I 211 20. Tryp. Deyrolii. IV 127 i'2i. II. diadema. II 559 1. Cont. didymostrius. I 546 5. i'ai-. didymus. III 111 2. Cont. diyitatus. 1 547 149. S. diiiiidiatipennis Le C. 1824. III 713 162. S.dimidiatuslllig. 1807. III 730 52. S. diptyclius. III 418 8. Plcg. discisus Er. 1839. IV 272 18. S. discoidalis L. Le C. 1851. 111 375 (/■) Aci-.discusL.LcC. 1833. IV G27 163. S. disjuaclus. Ill 731 1. Pachyl.disparEr.1834. IV 100 129'. H.disparLe C. 1845. 11576 4. Pleg.dissectiisEr.t839. IV 268 H. distans Fis. 1823. Supt. y 164 93. H.distiuclLisEï-. 1834. II 300 68. S. disliiiguendus. IIÎ 4 41 16. H. distorsuslllig. 1807. II 195 10. Carc. Doniinicanus. III 97 79. H. dubius. II 279 145. I1.12-slrialusSc!ir.l781. II 58G 107. ^. 12-smYj/»sF. 1801. Il 534 80. H. diiplicatus. Il 280 22. Om.ebcnninusEr.l834. 1529 2. Aul. Edwardsii. 1 237 12. Pliel. egtnus. 1 480 25. S. elegansPayi<. (811. ill 383 J:<8. s. eieganUiliis 111 698 lome yiai-e 2. Plaes. ellipticiis. l 227 31. llol. elongata Er. 1834. I 190 19. Plat, elongatum Oliv. 1789. I 275 15. H. clongatiilus. II 194 29. H. encaustiis II 211 5. Tryp. ensifer. IV 113 4. S. equcstris Er. 1813. III 358 8. S. Ericiisonii. III 363 92. S, erytliroplcurus. III 472 62. S. erytliropterus Payli. 1811. III 434 142. H. erylhropterus F. 1798. Il 582 81. H Esclisclioltzii. II 282 143'. S. estriatus Le C. 1851. Supt. V 166 2. Ontli, exaratus Ilg. 1807. IV 555 I17'.H exaratus LcC. 1845. II 549 6. Hol. excisa. I 148 3. Acr. exiguus Er. 183i. IV 603 Par. exiguusFalir. 1851. III 121 S'.Abr. exilis Payk.1811. IV 594 10. S. externus Fisch. 1823. III 365 21. Oui. extorris. I 528 60. S. ea;rranews Ilg. 1807. UI 431 8. Om, exul. I 514 17. Tryp. fallax. IV 125 9. Oui. laustus Er. 1834. I 515 148 S. ferrugineus. III 712 1. II et. ferrugineus Oliv. 1789. III 140 45. S. figuratus. III i09 22. Plat. filiforme Er. 1834. I 278 112. S. fimbriatus L. Le C. 1851 111 495 102. 11. fimelarius Herlisl. 1791. Il 528 Moiioijraphic des llislér'nles. •157 1 onie page 14. Acrit. fiiHciaiiiis Le C. 59. 1845. IV 615 67. Hol.flagellataKiib.t817. 2. Supt, V 155 1. 10. Par. flavicornis Her))st 7, 1791. III 117 9. Tryp.flavipcnnis. IV 117 79. C, . S. flexuosofasciatus Mts. 1845. Supt. V 167 1. 88. n.fœdatusLeC.18i5. II 292 15. 3. Mac. foliaceusPa.vk. 181 1 . I 245 6. 2. Dend. formicetorum. 1. Aube. 1833. m 150 131. H. fossorEr.1834. II 566 5. 5. Hol.fossularisSay.1825 . I 147 11. Oni.foveola Er. 1834. I 517 40'. il. Ep. f rater. 11 690 144. 140. S frateriîHsSay. 1825. lU 701 27. 13. Plat, frontale Payk. 1798 . I 268 27. Plaiys. frontale Say. 103. 1825. I 283 134. 74" .S. frontistrius. in 450 100. 127' .S. fugax. Supt. V 445 27. 32. S. fulgidicoUis. m 392 5. 26. Ep. fulvicornis F. 1801. II 706 2. 123. S. fulvipes. m 680 7. 98. S. fulvopterus. m 479 95. 7. Acr. fulvus. IV 607 3. 135. H. funestus. II 571 153. 97, H. furcipes. n 304 15. 43. S.furvusEr.l834. in 406 43'. 23. 24. //. naqates lUig. 1807. II 204 76. H. geminus Er. 1834. H S. iiius Kr.l834. Il liXi H.mei(l:uiiisF,.ll. 1803. II 297 llol. M.'i'Klaiia. I 18i . S. Meisinx. Siipt. V 441 S.mctalh'scoiisi:r. l:'34. 111 G86 S. mi-'lallicu.s llnrbst. 1791. m 722 S. metalliciis E. II. 1803. m 721 Lioil. Mcxicana. 1 209 S. niilium. IH ^70 Tiil). iiiiiiiiniis Rossi. 1790. III t58 Cai-c. niinimus Aube. 1850. III iîO Ar.r. minimiis Aube. 1850. IV 608 P/at.minor Rossi. 1792. Ep.nniior LeC. I8i5. Il 705 Adil iiiinulus llcrbsl. 1791. IV 614 Acril. mimitus Payk. 1811. IV 612 Uo(l.niiMulaF.r.l834. I 217 S.niinulusLc'C.1845. 111 486 \). m'uiiiUiS l'alir. 1S51. Siipt. V 165 liac. inisclhis I.. le C. IV 573 m 95 m 95 V 437 m 493 m 177 II 563 1 520 IV 593 V 413 IV 1.38 11 680 V 403 tome l'îigo 1853. 8. Carc. misellus.y. miser. III 8. Carc. miser, y.misellits. III r. Trib. mixtus. Siipt. 110. S. iiiodi'stior. 97. S.modestusEr. 183î. 128. II.mœirnsEr.1834. 13. Om. inoiiilifei'. 2'.Abr.moiiilisFalir.l851 33'. ll.nioiitaïuis. Supi. 5. Tel'. Mnzaiiîbicus. 1. Ep. niuiidus El". 1834. 3*. Pl.MuiTayi. Supt^. 108'. //. nii/rmecophilus Miil. 1853. Supi. V 159 Pbcl. naïuis Le C. 1845. Supt. V 157 3. Par. nassatus Paiiz. 1792. III 109 13. Tryp. iiasulus. IV 121 73'.S.^alalcnsisFahl•. 1851. III 756 4. Acr. Nalcboz. IV COî 112. II. navus. 11 541 104. ll.iiosleclusGcrm.l813. II 530 108. S. neglectii s. v.Comiovi.Ul 491 110. II. nigcllaUis Gcrinar. 1824. II 538 40. S.nvjer Mots. 1849. 111 402 13. Ep.iiigrellus Say. 1825. II 692 12. Acr. iiigricornis E. II. 1803. IV 612 35. ri.iligrinus Fabr. 1851. Il 218 147'". H. nigiila Stcpb. 1830. Il 591 8. H. nisrita Er. 1834. II 186 S. nigrita RlancU. 1850. Supt. 5Î. H. ISiloUcus. II 237 40. S. uiUdulus Payk. 1798. III 402 9. S.iiilidus Wicd.1817. III 36i Monoijruphie aen Hiatéridcs. 4C1 liiiiH* jiage 3. Oulli. iiodalus Le 0. 1845. • IV 556 33. H. iionias Kr. 4834. Il 210 7. Oiilli. novemcoslalus. IV 5G3 17. Oui. iiovus. I 524 S. obduclus L. Le C. 1851. 111 74G 132. H. olicsus Fahr. 1851. Il 5(38 142. i/,oWù/M«sSay 1825. Il 582 (c) Acr.ohliqiiusLeC. 1845. IV 626 2. Miyll.oblilum. 1 l9i 19. l'iat. obloiigurn l'ayk. 1778. I 275 20. IHat.oblonyumnsAldS. l 27G 8. n.obscura.\A'i/.aivn. 1 150 S.obscuriisL. LcC. 1851. 111 743 3. JET. obscurus Ilciche. 1851. II 172 90. Il.ol)liisaliisUarr.l845. II 295 4. Par.oceanilis. 111 110 1. Si»liyr.oniaIoil(;Ilii.s, I 492 1. Oiii.tJincfja Kir)). 1817. I 506 65. S. oplaliilis. lil 438 Carc. opuntia; L. Le C. 1851. m 100 114. S.orhiciilalus. III 497 36. S. Origcmcrisis Le (j. 1845. 14. H.oriciitalis l'ayk. 1811. 6. PlcK.olli. 6. S.onialiisMr. 1834. 12. S. ornatm lil. 1852. 24. S. ovalis. v. advenu. 4. Macr. Ovas 44. H. ovatiilus. 1. Plat, ovatum. Er. 183î. 1 m 397 Il 193 IV 271 III 300 m .368 lil .382 1 245 II 228 I 257 Spli'tt'r. ovurn. UI 164 S. paîiiiiiiosus L. Le C. 1851. m 743 •S'' Série, TOME V. 149. S.j}almatusiiay. i82:i. III 713 50. H l'anariiensis. Il 234 1 17". H. paiallelogiammusFald. 1836. Siipi. V 161 9. l'ar. parallelipipcduslll).st. 1791. m ne 24. Plat, paiallclum Say. 1825. I 281 117"'.II.paralldus\iiitr.l8.32. Supt. V 162 3. Abr. Paria. IV 585 10. JVrr. jjarvulus Kossi. 1792. 18. Plicl.parviilusEr. 18.34. I 48C 8. Abr. paivulus Aube. 1842. IV 590 136. //.parvMsCyll. 1808. Il 572 85. S. pa.sloialis .lacq. Duv. 1852. m 463 53. S. Palagnnicus. 111 420 147. S. palruclisLeC. 1845. 111 711 9. Plat. Paugami Le Cuil. 1844. I 264 101. S. pavidus Er. 1834. ill 482 71' 11. Paykulli lUiby. 1837. 11 286 S. pcctoralis L. Le C. 1851. m 743 31'. S. Pccuinus III 391 63. S. Pcnsylvanicus Payk. 1811. m 435 5. .S. periulenuptus. lil 359 r. Hol.Perraudieri.Supt. V 397 2. S. persunatus Vis. 1S23. ni 355 47. S. />e/-,vonaf?wllg. 1807. III 41 1 lOi'. H. Peyroni.Supi. V 420 38. S. Pharao. ||i 399 118. II. Piiilippinensis. M 547 120. S. picens Payk.180». III 505 70". .S. picms Le C. 1845 11! 7i5 31 462 DE MARSEUL. lomc page IV IV I III V I 482 136 117 116 156 116 134 150 739 444 526 101. S.pifCMS Blanch. 1852.' III 4. Ter.picipesF. 1792. IV 10. Par. ptcfpesPayk. 1798. III 9. Par. picipes Stur. 1805. III 2. Trib. picipes Fali. 1851. III 8. Tryp. pictiis 1. Ter. pilimanus. . 8. Hol. Pizarri. v. obscura. 95'. S. placidus Er. 1834. 108'. Supt. 19. Om. planifions. 1. PsiLplompes J.L.LeC. 1852.. I 542 40. S. planitisculus Mots. 1849. m 402 22. Ep. plamilus Er.l834. II 702 1. Hol. plana Fiiesly. 1775. 1 143 10. Liod. platysma Er. 1834. ■ I 212 11. Carc. plebejus. III 98 S.plenusL.LeC. 1815. MI 748 3'. Ont. pluricostatus Le C. 1845. IV 564 19. Acr.politusL. LeC.1853.IV 610 6. Liod. polita. voy. piimi- cata. 1 208 2. H. ponderosus Fahr. 1851. n J7( 15. Hol. populneah. LeC. 1851. I 157 82. S. posthumus. III 460 127. S. pracox Er. 1834.' III 685 147'. H. prsetermissus Peyr. 1856. Supi. V 424 49. S. prasinus Er. 1834. 111 414 3. Plaes. preliosus. v. lœvi- gatus. I 228 îl. Trypau. proboscideus F. 1801. IV 128 1 19'. S. procerulus Er. 1834. 30. Hol. prQceraEr. 1834. 7. Par. productus. 1. Tryp. prolixus. 64. S. pseirdobicolor. 50. S. pseydocyaneus Wbile. 1846. 17. S. piilchellns F. 1798 47. S. pidcherrimus We ber. 1801. 25. Ep.piilicarius Er. 1834. 33'.H.puIlalusEr. 1834. S.puUus P,oscnh.l847. 14. Om.pulvinatusEr. 1834. 6. Liod. pumicata. v. polita 4. Car. pumllio Er. 1834. 17. Phél.pumiltisEw 1834 33. S. punctatissimus Er. 1834. 1. Dend. piinctatus Herbst. 1791 119. S.punctatusP]i..i798. 147". H. punclicoUis Heer 1841. 42'. S. puncticollisKiist.1849, 147'. H. puncticollis Kdt. 1849 67. H.punctiferPayk. 1811. 4. Bac.puncliformisL. LeC 1853. 10. Om.punclislriiis. 114. H. punctiventer. Teret. punctiilatusFahr. 1851. 13. Liod. punclulafa. v. Bari. 60. H. punctulatus Wied 1817. r.Dend. punctiilatus Say 1825. Supt. tome pa^c III 737 I 189 III 113 IV 109 ni 436 in 416 m 374 in 411 II 705 II 244 m 750 . I 5tll i. I 208 m 91 i. I 485 III 394 III 148 III 503 II 591 m 755 II 590 II 265 IV. 574 I 516 II 543 IV 140 I 216 II 256 V 43i! Mo7]ograpliic dès Uistérides. 463 tome pagi" lome [lagî 1. Het. punctulatus Luc. 21. S. Rasselas. III 379 1855. Siipt. V 432 31. H. rectistcrnus. H 213 8. Ac. punctum Aube. 1842. IV 607 48. II. rccurvus. 11 232 109. H. purpurasccns Herbst. 9. H. reflexilabris. 11 187 1791. II 536 8. Liod. Reicliii. I 210 10. Pleg.pusillusRos. 1792. IV 278 24 H. reniformis 01. 1789. Il 204 6. Phel. pusio. I 4;2 90', H. lepletusLeC. 1845. II 310 25. H. pustulosusGéné. 1838. II 206 9. Ep. retusus Illig. 1807. Il 688 71. H.putridusEr. 1834. II 270 2. Bac. rhombopliorus Aub. 2. bend. pygmœus L. 1735. III 150 18 i3. IV 571 1. Dendr. pygmœus F. 26. Plat, rimarium Er. 1834. 1 283 1775. III 148 15. Liod. rimosa. I 213 3. H.robiislusEr. 18.34. II 172 1. Hel. quadratus Kugel. 119. S.rotimdaUisIUig. 1798, .111 503 1794.V. sesquicornis. III 140 20. Phel. RoiizetiFairm. 1849. I 488 6. Tryp. quadricoUis. IV 114 27. Ep.rubelliis Er. 1834. Il 707 9. Liod. quadridentataEr • 10. Phel. rubens. I 477 1834. I 211 16. S. ruber. III 373 10. Liod. quadridentata F. 107. S. rubriculus. III 489 1792. I 212 133. S. rubripes Er. 183i. ni 692 27. Hol. quadriformis. I 186 24. Om. ruliclavis. I 531 3. S. quadrigiittatiis F. 108', .H. ruficornisGrim. 1852, V 159 1798. III 357 18. Ep. rufipennis. v. brun - 24. lî. quadrimaculatus L. nipennis. 11 697 1735. II 204 71. S.rufipesGyW. 1808. m 445 122. H. quadrimaculatus 133. S.rufipes Payk. 1798. m 692 01. 1789. Il 556 6. Ter. rufuhis. IV 139 122. II. quadrinotatus Scrib. 141. S. rufjiceps Duft.1805. III 703 1790. Il 556 1. Abr. rugicollis. IV 583 4. Phel. quadripunctulus. I 471 46', .S.rugiferPayk. 1809. m 733 141. S.4-striatus E. H. 1803. III 703 155. S. riigifrons Payk. 1798. m 721 46' . S. quadristriatus Pajk. 51. S. l'ugipennis. III 417 1798. III 7.33 16. Acr. rugulosus. IV 617 12. Try. quadrituberculatus. IV 120 11. Liod. ruptislria. v. w . 56. H. 14-strialus Gyl. 1808. II 248 terrupta. I 214 104. , H. quisquilius Steph. 87. S. russatus. 111 466 1830. II 530 19. Ep. Ru.ssicus. Il 698 95' ".S. niiiliis.Er. 1834. III 741 157, .S. radijsus. III 724 464 l>K IVlARSElL. tome page 125'.S.sabuletiRosenli.l847. III 749 150. S. sabulosusFair. 1852. III 714 143, H. Sallei. II 58 i 7. Plc^.sanatusTruq. 1852.IV 272 13. Phel. sangiiinipcniiis. I 481 1. Rhyp. saprliioides Er 1834. Plfg. saiiciusEr. 1834. Pleg. Sayi. Maig. scabor F. 1787. II. Sceevola Er. 1834. Trib. scaphidiformis lig. 1807. H. scissifcons. S. scissiis L. LeC.1851. Platys. sculplum Falir. 1851. 157. S. sculpturifer. 139. II. sctiteIlaiisEr.1834. 84. H.16-striaUisSay. 1825. II 285 2. Ter segnis. IV 135 162. S. semiœneiis Br. 1822. III 730 16. Hol. semicincta. I 159 28. H. scmigranosus. H 210 12. Par. scminulumEr.1834.III 120 (a). Acr. seminulum Kûst. 1. 5. 1. 11. 3. 55. 30. I 497 IV 264 IV 269 I 562 II 189 III 157 II 240 m 747 I 285 III C97 II 579 1848. 54. H. scmiplanus. IV 624 II 239 20. S.seniipunclatusF.1792.IiI 377 40. S. semipunctatus Hbst. 1791. III 402 40. S. semistriatus Herbst. 1791. ni 402 S. semistriatus Stepli. 1830. m 735 1. Plac. Senegalensis Payk. 1811. 1 232 119'. H. Sennevillei. Sup*. V 422 130. II..sepuIchralisEr.l834. II 565 loiue page 29. Om.serenus Er. 183i. 1536 121. S. serripes. III 677 2'. Pach. scrrulatus L. Le C. 1851. IV 102 126. IT.servus Er. 1834. Il 561 1. Het. sesquicoriiisPreyssl. i7Q0.\oy. quadratus.lll 140 10. Zf.severMsFahr. 1851. II 188 2'. Alir. selulosiis Fah. 1851. IV 592 86. H. sexstrialus E. Ee C. 1851. II 290 2. Dend. Slieppardi Curt. 1830. III 150 98. I!. Sibiricus. Il 305 13. Ilol. similis. I 155 20. Acr.simplexLeC. 1845. IV 620 15. Acr. simpliculiis. IV 6;6 28. Om. sinuaticoUis. I 535 2i. n. sinuatus Thiinb. 1784. 102. E. sinuatus ¥. 1792. 120. Il.siiuialuslllig. 1798. 101. H. Smyrnseus. 27. Om. sobriiuis Er. 1834. 14. Plalijs. sordidum Say. 1825. 136'.H.sordi(IusAubé. 1850. 40. S.sparsipunctatusMol. 1SÎ9. III 402 139. S. specillum. ïll 700 23. S.speciosus Er. 1834. III 381 112. S. specnlaris. III 704 47. S.speculikiLalr. 1807. III 411 4. Abr. spiissricus. IV 586 154, S.spbferoidesLeC. 1845. III 719 20. H.spinipes. II 199 11. Tiyp. spinigcr. IV 119 SB'.S.Spinolse Sol. 1849. III 754 22. S. splendcns Payk. 1811. III 380 I! 204 Il 528 II 553 II 308 I 534 I 269 n 577 Monographie des Hisiérides. 465 t 01 ne page 1 omc page 123. S.sprclulus Er. 1834. IFI 682 2. Pach. sulcifrons Manner 72. H.spietus Le C. 1845. II 271 18i3. IV 101 123' .H.squalidusEr.l834. II 576 90. S. Syriacus. III 469 117. H. stercorarius E. H. 1803. II 546 2. Macr. taciturnus. I 244 5. Mac. striatellus. I 246 Bac. tanlillus L. Le C 15. Plut, striatiderum. voy 1853. IV 575 strialicoUe. 1 270 6. Carc. tanlillus. vAvMis .111 93 9. Hol.striatidera. I 151 27. S. Tasmanicus. III 386 1. Ont. striatus Herbst. 14. Phel. Teapensis. I 482 1791. IV 554 7. Carc. tencllus Er. 1834. III 94 5. Ont. striatus Creutz. 6. Acr. leiniis. IV 606 1799. IV 560 80. S. tenuistrius. 111 458 5. lAod. stiigicoUis. I 207 3. Tryp. tercs. IV 111 70. S. strigil. III 444 89. H. terricola Germ. 1824. II 294 19. Acr. sti'igosus L. Le C 3. Ep. tersusEr. 1834. II 682 1853. IV 619 63. H. teter Truq. 1852. II 259 87. H. striola Sahlb. 1817. 16. Om. Texanus. I 523 Supt. 29', , H. Thibetanus. Supt. V 412 21. H. striolalus. II 200 2. Tryp.thoracicusF. 1801 .IV 110 94. II. Stygicus Le C 1845. II 301 26', , H. thoracicus Payk. 1811 . II 243 40. S. subattenuatus Mots. 146. H. torquatus. II 587 1849. III 402 46. H. torridus. II 230 21. HoL subhumilis. I 179 87. H. transversalis Duft. 7. Hol. sublucida. I 149 1805. II 291 41. S. subnitidus. III 404 9. Pleg. transversus Say. 3. Cont. subquadratus. l 548 1825. IV 277 19. Phel. subrotulîdus Say. 84. S. triangulifer. III 462 1825. I 487 118. S. ti'idens J. Duv. 1852. III 501 1. Acr. subslriatus. IV 602 6. Carc. trislis. voy. tanlil- - 38. H. subsulcatus. 11 221 lus. III 93 30. S. subustus. III 389 133. H. tristriatus. II 569 99. S. subvicinus. III 480 5. Carc. troglodytes Payk. 67' . S. subvirescens Ménétr. 1811. m 92 1832. m 736 34. H. tropicalis. II 217 5. Onth. sulcatusOl.nSd. lY 560 41. H.tropicus Payk. 1811. 11 225 1. Ont. sulcatus F. 1792. IV 554 18. Tryp. tuberculifrons. IV 126 r . Dcndr. sulcatus Motsch. 42. H. tumidus l'ahr. 1851. II 226 18i5. Supt. V 166 80'. S. Turcicus. Sup*. V 438 466 DE MaRSKDL lottiL' page 40. S. Turcomanicus Mots. 1849. Ill 402 83'. S. Tyrius. Supi. V 439 120. H. uncinatus lllig. 1807. Il 553 2. Spliyr. iincipes. I 493 105. H. uncostriatus. H 532 64. H. unicolor L. 1735. II 261 16. Tryp.nnltuberculatiis. IV 124 40. S. UralensisMols. i8i9.Ul 402 5. Plat. Urvillii Le Giiil. 184i. I 260 115. S. vafer. III 498 2. H.validusEr. 1834. II 171 108. H. vcntralis. II 535 95". S. venustus.Er. 1834. III 740 1. Phel. venustus Le C. 1845. I 468 II. Phel. vernus Say. 1825. I 478 19. S. versicolor. III 376 ^06. S. vescus. III 488 S.vestitus L. LeC.1851. III 747 1,16. S. viator. ' III 499 Hol.vicinaL.LeC. 1851. 1220 14, Ep.vicinusL.LeC. 1851. II 693 45'. II. viduus Falir. 1851 . • Il 247 tome |)age 36'. H.viIisFaIu-.1851. II 245 S.vinctusL.LeC. 1851. III 746 58. S. violaceipennis. III 428 S.violaceiisSteph. 1830. III 736 2. Phel. violaceus. voy. vio- laris. I 409 2. Phel. violaris. voy. viola- ceus. I 469 3; Ter. virens. IV 136 67. S. viresccnsPayk.1798. III 440 9. Carc. viiidicollis. III 96 67. S.viridisDuit. 1805. III 440 1. Pachyc. viridis. I 452 9. S. vlridiiliis. III 468 S.viliosusL.LeC. 1851. III 748 4. Tryp. voIvulusEr. 1834. IV 112 2. Pleg. vuUieratus Panz, 1792. IV 265 1. Pleg. vulneratus Stur. 1805. IV 264 2. H. TFatAeri Reich. 1851. II 171 17. Ep. Waterhoiisu. II 696 1. Liod. Yucateca. 1, Aul. Zelandicus. I 203 1 236 CATALOGUE DES TRIBUS, GENRES ET ESPÈCES DE LA FAMILLE DES HISTERIDES- Tribu : HOLOLEPTIENS. II. Phylloma Er. Jahr. 96, 1, 1834. 1. Corticale F. S. El. I, 91, 38, 1801. Dj. Guyane, Brésil. 2. Oblitum. Nouv. Gren. 3. Maudibulare. Guyane. 1. HOLOLEPTA Payk. Mon. 101, 1811. 1. Plana Fuess. Vers. 5, 68. 1775. Dj. Eur. Cauc. 1'. Perraudleri. Sup. Ténériffe. 2. Lissopyga. . Bengale. 3. Manillensis. Manille. 4. Australica. Australie. . 5. Fossularis(l)d'Say, Phil. v, 47,2. 1825. Etats-Unis. Mqualis ? • id. id. 1. Id. (1) 5. Hol. bifoveata Dj. 468 DE Marseul. 6. Excisa (1). Et. -Un. Mex. Venez. N.-Gren. Brés. 7. Sublucida. Nouv.-Gren, 8. Pizarri. Mexique. Obscur a. 9. Striatidera (2). Cap. 9'. Baulnyi. Sup. Ind. or. 10. Indica Er. Jahr. 90, 3. 1834. Dj. Java. 11. Marginepunctata Dj. Nouv.-Gren. 12. Colorabiana. Venez. 13. Similis. Nouv.-Gren. 14. Bidentata. Venez. 15. Bractea Er. Jahr. 91, 4. 1834. Id. Populnea L. Le C. Callf. 39, 3. 1851. CaUfornie. 16. Semicincta. Sénégal. 17. Arcifera. Id. 18. Lucida LeC. Mon. 7, 2. 1845- Et.-Un. 19. Cubensis Er. Jahr. 93, 8. 1834. Cuba. Haïti. 20. Humilis;Payk. iMon. 109, 7. 1811. Dj. Brésil. 21. Subhumilis. Mexique. 22. Cayennensis. Guyanne. 23. Aradiformis Er. Jahr. 93, 9. 1834. Guyan. Brés. 24. Attenuata Blanch. d'Orb. 68, 216. 1852 :. Bolivie. 25. Meridana. Yucat. 26. Bogotana (3). Guatera. Ven 27. Quadriformis Dj. Brésil. 28. Brevis. Nouv.-Gren. Curta. (1) 6. Lucida Dj. (2) 9. HottentoiaDj, (3) 26. ConsimilisDj. Monographie des Histérides. 469 29. Lamina Payk. Mon. 108. 1811. 30. Procera (1) Er. Jahr. 91, 5. 1834. 31. EloDgataEr. Jahr. 92, 6. 1834. in. LiODERJMA. {Lionola Dj. Déjà employé.) Amer. Java. Id. 1. Yucateca. Yucat. 2. Grandis. Mexique. 3. Confusa. Id. 4. Cerdo Dj. Guyane. 5. StrigicoHis. Mexique. 5'. CactiL. LeC. Calif. 38, 1. 1851. Sup. Californie. 6. Pumicata. Mexique. Polita. 7. Mexicana. Id. 8. Reichei. Guyane. 9. Dévia. Guyane. Brés. 4-dentata Er. Jahr. 95, 12. 1834. Dj. 10. 4-dentata(2)F.E.S.1, 74, 11. 1792. Dj. Et.-Un. Haïti, N.-Gren. Venez. Guy ane, Brés. Bol. Plalysma Er. Jahr. 95, 11 1834. 'i Sur'mamensis Herbst, Nat. IV, 51, 24. 1791. 11. Ruptiatria. Cuba. Interrupta. 12. Lata. Brésil. 13. Bari (3). Guyane, Brés. (1) 30. Subarmata Dj. (2) iO. Liod. $ brevicoUis. (3) 13. Lamina Dj. 470 DE MarsECL. punclulalu. 14. Minuta Er. Jahr. 96, 13. 1834. Brésil 15. Rimosa. Cuba. Invisœ auctorum species. Caffra Er. Jahr. 94, 10. 1834. Cafrerie. Glabra Fahr. Bohem. Cafr. I, 556, 608. 1851. Sup. Id. Vicina L. Le C. Calif. 38, 2. 1851. Calif. Flagellata Kirb. Soc. Lin. XII, 395, 27. ■ 1817, Australie. IV. OxYSTERNUS Er. Jahr. 98, III. 1834. I)j. 1. MaximusL. S. N. II, 566, 1. 1735. Guyane, Brés. Bol. Maxillosus 0\i\. Ent. L 6. 8, 5, 1. 1789. Dj. Tribu : TRYPANÉENS. XXXV. Trypan^ds Esch. Zool. Atl. I, 10. 1831. Dj. (Bostrichus F. S. El. II, 384, 151. 1801.) 1. Prolixus(l). Brésil. 2. Thoracicus(2) F. S. El. 11,^385, 4. 1801. Id. 3. Teres. Nouv.-Gren. 4. Volvulus (3) Er. Jahr. 200, 2. 1834. Brésil. 5. Ensifer (4).. ïd. (1) 1. Tryp. elongatus Dj. (2) 2. Cylindrus Dj. (3) Ix. Decipiens Dj. {h) 5. Proboscideus Dj, Monoqraplm des Histérides. 471 6. Quadricollis. Guat. N.-Gr 7. Bimaculatus (1) Er. Jahr. 201, 3. 1834. Brésil. 8. Pictus(2). Guyane. 8'. Breviculus. Sup. Cayenne. 9. Flavipennis. Mexique. 10. Amabilis. Brésil. 1 Bipuslulatus F. S. El. II, 385, 6. 1801. 11. Spiniger. N.-Gren. 12. 4-tuberculatus, Id. 13. NasutusDj. Brésil. 14. Bispinus. Amer. mér. 15. Cariniroslris. Guyane. 16. Ùnituberculalus. N.-Gren. 17. FallaxDj. Brésil. 18. Tuberculifrons. N.-Gren. 19. Bicaudatus. Id. 20. Deyrolii. Brésil. 21. Proboscideus (3) F. S. El. II, 385, 5 • 1801. Colombie. 21' Carthagenus. Sup. Carthagène. Tribu : HISTÉBIENS. V. Pl^sids (4) Er. Jahr. 101, IV. 1834. 1. Javanus (5) Er. Jahr. 102, 1. Java. (1) 7. Concinnus Dj. (2) 8. Amabilis Dj. (3) 21. Pauperculus Dj. (4) V. PL.iisiiis Er. (Platysoma Dj.), (5) 1. Plœs, Orthogonium Dj. 72 DE MARSEIL. 2. Ellipticus. Java 3. Pretiosus. Id Lœvigatus. VI. Placodes Er. Jahr. 103, V. 1834. 1. Senegalensis Payk. Mon. 13, 5. 1811. Sénég. Guin. Invisa species. Caffer Er. Jahr. 105, 1. 1834. Cafr. VII. AULACOSTERNLS. 1. Zelandicus. N.-Zél. 2. Edwardsii. Madag. VIII. Macrosternus. 1. Lafertei. Sénég. Port. 2. Taciturnus Dj. Madag. 3. Foliaceus Payk. Mon. 106, 3. 1811. Sénég. 4. Ovas. Madag. 5. Striatellus. Id. IX. Platysoma Leach. Zool. Mise. III, 76. 1817. Dj. 1. Ovatum (1) Er. Jahr. 108, 3. 1834. Dj. Java. 2. Àbruptum (2) Er. Jahr. 109, 4. 1834. Id. 3. Atratum (3) Er. Jahr. 110, 6 (1834. Coromand. (1) 1. Platys. planatum Dj. (2) 2. CavifronsDJ. (3) 3. Parallclipipeduin Dj. Monographie des Hislérides. 473 3'. Murrayi. Sup. V, Calabar. 4. Liicifugum. I. Philip. 5. Urvillii Le Guil. in Rev. Zool, 18i4, 223,12. Taïti.Vavao. 6. Humile Er. Jahr. 109, 5. 1834. Java. 7. Latistenium. V. Diem. 8. Lœve. Id. 9. Paugami Le Guil. Rev. Zool. 1844, 223, 13. L Aroë. 9'. Confucii. Sup. Chine. 10. Luzonicum Er. Jahr. 111, 7. 1834. Dj. L Philip. 11. Capense Wied. in Germ. Mag. IV, 127, Chine. 32. 1821. Gap, Nat. Hennin g il Simm, Cat. 62, pi. il, f. 11. 1843. 12. Algiricum Luc. Alg. 231, 606. 1849. Algérie. 13. Frontale Payk. Fn. I, 40, 7. 1798. Dj. Europe. ? Mmor Eossi, Mant. I, 13, 21. 1792. 14. Carolinum Payk. Mon. 45, 32. 1811. Dj. Etafs-Unis. Sordidum Say Phil. V, 44, 17. 1825. 15. StriaticoUe. Manille. Striatideriini . 16. Depressum F. Mant. 1, 32, 8. 1787. Dj. Europe. Var. dcplanalum G'^W. ¥n. l. 85, 13. 1808. Dj. 17. LeConti. Etats-Unis. Depressum Le G. Mon. 10, 2. 1845. 18. Castanipes. Sénég. 19. Oblongum F. Ent. S. 1, 75, 13. 1792. Dj. Eur. Elongatum 01. Ent. I, G. 8, 16, 18. 1789. 20. Lineare Er. Jahr. 113, 11. 1834. Eur. 474 i)È Marseul. Oùluvçjum lllig. Pruss. I, 63, 22. 1798. Anrjusinlum Payk. Mon. 92,76. 1811. 21. Angustalum Ent. Hefte, 1, 102, 25. 1803. Dj. Eur. 22. Filiforme Er. Jalir. lU, 13, 1834. France mér. Port. Dalmaihmm Jviist. Kaef. XX, 5. 1850. Dalm.Volhyn. 23. Cylindroides. Mexique. 24. ParalleUim Say. Phil. V, 42, 15. 1825. Dj. Etats-Unis. . 24'. Gracile Le G. Mon. 11, 5. 1845, et Sup. Id. Frontale Say Phil. V, 43, 16. 1825. 25. Goarctatum Le C. Mon. 11, 4. 1845. Id. Invisœ aiœlornm species. Rimarium Er. Jalir. 112, 9. 1834. Ind. or. Attenuatum Le C. Mon. 12, 7. 1845. Etats-Unis. Lœvicolle Kiist. Kœf. XX, 2. 1850. Sard. •Sculptum Fahr. in Boh. Cafr. I, 554, 605.1851. Cafr. Castaneum Ménét. Gat. 171, 713. 1832. Cauc. X. Gylistix (KvMffTïi?, roulé ; /|, ver). {Cylisius Dej. Déjà employé.) r 1. Cylindrlcus Payk. Mon. 91, 75. 1811. Etats-Unis. XI. CYPTURisEr. Jalir. 125, VIII. 1834. 1. .^nescensEr. Jahr. 126, 1. 1834. îndoust. Monographie des Histérules. 475 XII. Pachycr^ris (1). 1 . Viridis. Hottent. 2. Chalybœus Fahr. in Boh. Cafr. I, 553, 604. 1851. Natal. 3. Histeroides. Sénég. 4. Amethystinus (2), Guin. 5. Bocandei. Sénég. 6. Desidiosus Dej. Id. 7. Cyanescens (3) Er. Jahr. 155, 72. 1834. Sén. Guin.Caf. 8. Jucundus. Bissag. Invisa species. Cyanipennis Faiir. in Boli. Cafr. I, 586. 1851. . Cafr. XllI. Phelister (4). 1. VenustusDej. LcC. Mon. 56, 6. 1845. Carol. Géorg 2. Violaris. N.-Gren. Violaceus. 3. Cumanensis, Id. 4. 4-punctulus. Venez. 5. Pusio. Bahia. 6. Circulifrons. Sénég. 7. Bovinus. Venez. (1) Xlf. PAClIYCR-i-RlS (HiSTER et PlATYSOMA Dj.). (2) k. Pachyc. Westermanni Dj. (3) 7, Chalybatum Dj. [k] XIII. Pheltster (Dendrophiuis Dj.). 47G 1 UE Marsedl. 8. Acoposternus. N.-Gren. 9. Haemorrhoûs. Ital.?? 10. Rubens (1), N.-Gren. 11. Vernus (2) Say, Phil. V, 40, 11. 1825. Etats-Unis. 12. Egenus Dej. N.-Gr. Yen. 13. Sanguinipennis. Guyane. 14. Teapensis. Mex. 15. globiforrnis. Venez. 16. Bipulvinatus. N.-Gren. 17. Brevistrius. Brés. tPumilus Er. Jahr. 155, 74. 1834. 18. Parvulus Er. Jahr. 156, 75. 1834, N.-Gren. 19. Subrotundus (3) Say, Phil. V, 39, 10. 1825. Et.-Un. N.-Gren. Venez. 20. Rouzeti Fairm. Soc. Ent. 1849. 421. Bondy près Paris? Invisa species. ?Nanus Le C. Mon. 31. 29. 1845. Et-Un. XIV. Sphyracus. 1. Omalodi!us. Venez. 2. Uncipes. Boliv. XV. Rhypochares. 1. Saprinoides Er. Jahr. 146, 48. 1834. Cap. (1) 10. PheT. parvulus Dj. (2) 11. Pediculariiis Dj. (3) 19. GranarlusDj. Monograpkie des Histérides. Ail XVI. Omalodes Dej. Er. Jahr. 114. VII. 1834. 1. Oméga (1) Kirby Cent. 20, 26. 1817. iBorecdis Le G. Mon. 14, 1. 1845. 2. Laceratus. 3. Angulatus F. S. El. ï, 85, 8. 1801. 4. Lucidus Er. Jahr. 120,4. 1834. 5. Bifoveolatus. 6. Marquisicus. 7. Brasilianus. 8. Exul. 9. Faustus (2) Er. Jahr. 124, 10. 1834. 10. Punctistrius. 11. Foveola Er. Jahr. 120, 5. 1834. 12. Conicicollis. 13. Monilifer. 14. Pulvinatus (3) Er. Jahr. 123, 9. 1834. 15. Grossus. 16. Texanus. 17. Novus. 18. Haïtianus. 19. Planifrons. 20. Consanguineus. 21. Extorri.s. 22. Ebenninus(4) Er. Jahr. 118, 2. 1834. Brés. N.-Orl. Brés. Guyane, Brés. Brés. Guyane. I. Marquises. Brésil. Guyane. Guyan. Brés. Brés. Guyan. Brés. Id. Mexique. Guyan. Brés. Mex. Texas. N.-Gren. Haïti. Brés. N.-Gren. Guyane. Chili, Montev. Tue. (1) Dejean confond avec Omal. oméga, angulatus, foveola, lucidus et laevigatus, sous le nom de Schônherrl, lœvigatus et laevinotus. (2) 9. Cayennensis Dj. (0) ïk. Cognalus Dj. (1) 22. Aterrimus Dj. 3* Série, tome v. 32 478 UE Marseul. 23. LœvigatusQuens. inSch. Syn. I, 90, 15. Haïti. 24. RuGcîavis. Mex. Cuba, Haïti. Lœvigatus Er. Jahr. 121, 6. 1834. 25. Leevinotus. Guadel. 26. Anthracinus. N.-Gren.Ven. 27. Sobrinus (1) Er. Jahr. 122, 7. 1834. Mex.N.-Gren. Ven. Boliv. 28. Sinuatocollis. Brés. 29. Serenus Er. Jahr. 123,8.1834. Guyane, Brés. 30. Depressisternus. Guyane. XVII, PSILOSCELTS. 1. HarrisiiLeC. Mon. 14,2.1845. Planipesh. Le G. Classif. 1852, 39. Pensylv. XVIH. CONTIPDS, 1. Didymostrius. 2. Digitatus Dcj. 3. Subquadratus. Sénég. Id. Yucat. XIX. Margarinotus. 1. Scaber F. Mant. I, 32, 3. 1787. Port. Esp. Alg. XX. HiSTER L. s, N. II. 1735. CostatusLe C Phil. 1854, 37. Calif. (1) 27. Mexicamis Dj, Monographie des Histérides. 479 1er Groupe. 1. Gigas Payk. Mon. 9, 1. 1811. Dj. Sénég. Maxhmis Oh Ent. I, gre 8, 5, 2. 1809. 2. Validus Er. Jahr. 130, 2. 1834. Cafr. Sénég. Sennaar. Walkeri Reiche, Abyss. 298, 1. 1851. Ponderosus Fahr. in Boh. Cafr. I, 529, 573. 185Î. 3. Robustus Er. Jahr. 130, 3. 1834. Cap. Cafr. Abyss. Obsciirus Reiche, Abyss. 300, 2. 1851. Gravis Fahr. in Boh. Cafr. î, 532, 575. 1851. 4. Major L. S. N. II, 566, 2. 1735. Dj. Eur. Afr. Syrie. 2e Groupe. 5. Bengalensis (1) Wiedm.inGerm. Mag. IV, 126, 31. 1821. Bengale. Grandis Germ. Spec. 86, 147. 1824. 6. Lutarius (2) Er. Jahr. 133, 10. 1834. Ind. or. 7. InsequalisOl. Ent. I, 8e gre^ 7^ 4. 1739. I>ej. Eur. Cauc. Afr. bor. Lœvus Rossi, Fn. I. 28, 63. 1790. 8. Nigrita Dj. Er. Jahr. 131, 7. 1834. Sénég. Guin. JNat. Caffer Fahr. in Boh. Cafr. I, 531, 575. 1851. 9. Reflexilabris. Malab. 10. CaflFer (3) Er. Jahr. 132, 8. 1834. Cap. Cafr. (1) 5. Médius Stm. Dej. (2) 6. d* Indus, Ç Inequidens Ltr. Dej. (3) 10. Dregei. Dej. 480 13E MAUSEUL. 11. ir. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 17'. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. Sevems Falir. in Boh. Cafr. I, 531, 576. 1851. Scaevola Er. Jahr. 134, 12. 1834. Indoust.Chin. Assamensis. Sap. înd. or. Chinensis Quens. in Sch. Syn. I, 88, 5. 1806. Dj. Chine, Ind. Manil. Melanarius Er. Jahr. 135, 15, 1834. Indoust. Orientalis Pajk. Mon. 17, 8. 1811. Dj. Ind. Chine. Elongatulus. înd. or. Distorsus lilig. Mag, YI. 29, note. 1807. Corom. Major Herbst, Nat. IV, 48, 21. 1791. Memnonius Er. Jahr. 134, 11. 1834. Lamaecola. Sup. LuctuosusDj. Baconi. Spinipes. Striolatus Dj. Japonicus. (jiagatinus Reiche, Abyss. 301, 3. 1851. Abyss. 4-maculatus L. S. N. II, 567, 6. 1735. Enr. Alg. Syr, Reniformis 01. Ent. I, 8e g. 10, 8. 1789. Lunaïus Rossi,Fn. I, 28, 64. 1790. Dj. Smuatus Herbst, Nat. IV, 43, 18. 1791. Gagates Illig. Mag. VI, 31, 3, 1807. Marshami Steph. Illustr. III, 144, 1. 1830. jEtliiops Heer, En. Helv. 1, 453, 4. 1841. Pustulosus Gêné, Acad. Tur. 1838, 61 . Amplicoliis Er. in Wagn. Alg. 169. 1840. Abyss. Nub. Ind. or. Nubie. Ind. bor. Sénég. Id. Japon. Sard. Alger. Esp. Monographie des Hislérides. 481 27. GrandicollisIUig. Mag. VI, 30, 2. 1807. Dej. Portug. 28. Semigranosus. Ind. or. 29. EncaustQS. Indoust. 29'. Thibetanus. Sup. Assam. 30. Maurus Dej. Sénég. 31. Rectisternus. Id. 32. Helluo (1) Truq. Soc. 1852, 61, 1. France, Piém. 33. Noraas Er. Jahr. 137, 23. 1834. Abyss. Cap. Nat. 33'. Montanus. Sup. Abyss. 34. Tropicalis. Sénég. 35. Nigrinus (2) Fahr. in Eoh. Cafr. I, 533, 578.1851. Cap. Cafr. 36. Latobius. Cap. 37. Capicola. Id. 38. Subsulcatus Dej. Sénég. Cap. 39. Abyssiniens. Abyss. 40. Hottentota Er. Jahr. 136, 17. 1834. Ab. Cap. Caf. 41. Tropicus Payk. 19, 9. 1811. Guin. Nub. 42. Coprophiius Reich. Abys. 302, 4.1851. Abys. Cafr. Tumidus Fahr. in Boh. Cafr. I, 537, 584. 1851. 43. iEquatorius. Guin. Sénég. 44. Ovatulus. Cap. 45. Cribrurus. Sénég. 46. ïorridus. Id. 46'. Calabaricus. Sup. V. Calabar. 47. Contemptus. Cap. (1) 32. Nigenimus Dj, (2) 35. Atratus Dj. 482 DE Makseul. 48. Recurvus. Madag. 49. Lgevipes (i) Germ. Spec. 87, 148. 1824. Et.-Un. Mex. Brés. 50. Panamensis. Yuc. Panam. 51. Bolivianus Bolivie. 52. Loandae. Guin. Angol. 53. Niloticus. Abyss. 54. Seraiplanus. Sénég. 55. Scissifrons. Indoust. Invisce uuctorum specics. 7\ LabiatQs Mots. Mosc. 1845,1, 55. Sup. Kirguises, 11'. IncisusEr. Jahr. 134, 13. 1834. Amer. bor. 12'. Héros Er. Fn. Angol. 226, 42. 1842. Angola. 24'. Cruentus Er. Jahr. 137, 21. 1834. Cafr. 26'. Thoracicus Payk. Mon. 20, 11. 1811. Amer. bor. 30'. Ignavus Fahr. in Boh. Cafr. 1, 533, 579. 1851. Cafr. 33'. PuUatus Er. Jahr. 138, 24. 1834. Ind. or. 36'. Vilis Fahr. in Boh. Cafr. I, 536, 582. 1851. Cafr. 43'. GuinensisPajk. Mon. 26, 15. 1811. Guin. 45*. Yiduus Fahr. in Boh. Cafr. I, 535, 581. 1851. Cafr. 3e Groupe. 56. 14-striatus Gyll. Fn. I, 83, 11. 1808. Dej. Suèd. Fini. Rus. (G) ^9. vSiiupliciiuaimsi Dj, Monographie des Histéiides . 483 57. Conformisfl) Er. Jahr. 153, 68. 1834. Cap. 58. Confinis Er. .Tahr. 151, 69. 1834, Cuba. 59. Geminus Er. Jahr. 154, 70. 1834. Cap. 59'. Cœlestis. Sup. Chine. 4e Groupe. 60. PurictulalusWied. Zool. Mag. I, 162, 8. 1817. Dj. Beng. Java. 61. Longicollis. Nat. 62. Arcuatus Say, Pliil. V, 34, 3. 1825. Et.-Un. 62'. Jekeli. Sup. Shanghaï. 63. Teter Truq. Soc. 1852, 62, 2. Suis. Piém. 64. Unicolor L. S. N. Il, 567, 3. 1735. Dej. Eur. 65. Curvatus Er. Jahr. 139, 26. 1834. Brés. 66. Arabicas. Arab. 67. Punctifer Payk. Mon. 25, 14. 1811. Brés. Bol. 68. Impressifrons Dej. Guyane. 69. Gavifrons. Et.-Un. Vén. 70. Incertus. Et.-Unis. 71. Putridus Er. Jahr. 140, 28. 1834. Brés. 72. Spretus Le C. Mon. 23, 14. 1845. Georg. Louis. 73. Curtatus Le C. Mon. 24, 15. 1845. Et.-Unis. 74. Depurator (2) Say, Phil. V, 33, 2. 1825. Id. 75. Lissurus. Brés. 76. Cœnosus (3) Er. Jahr. 140, 30. 1834. El.-Un. Cuba, Decisus Le C. Mon. 21, 11. 1845. Haït. Nicar. 77. BrunnipesEr. Jahr. 141, 31. 1834. Mex. (1) 57. Africamis Stni. Dj. (2) 7û. Anthracinus Dj. (?>) 76. MclanariusDj. 484 DE MarSEUL. 78. Hipporiensis. Alg. 79. Dubius. Brés. Montev. 80. Duplicatus. Beng. 81. EschscholtziiDej. Sib. Kamsch. 82. Abbreviatus (1) F. S. Ent. 53, 6. 1775. Et.-Un. 83. Bifidus Say, Phil. V, 34, 4. 1825. Id. 84. 16-striatus (2) Say, Phil. V, 36, 6. 1825. Id. Invisa species. 71'. Paykulli Kirby, Fn. Bor. Amer. 123, 172. 1837. Amer. bor. 5« Groupe. 85. Incognitus. Ind. or. 86. 6-striatus L. -Le C- Calif. 39, 1. 1851 . Calif. Et.-Un. 87. Cadaverinus Ent. Hefte, I, 34, 2. 1803. Dej. Eur. Brunneus F. S. Ent. 1, 75, 4. 1775. Impressus F. S. El. 85, 6. 1801. Transversalis Duft. En. I, 214, 8. 1805. Var. Siriola Sahlb. Fn. IIÏ, 25, 3. 1817. 88. Fœcîatus Le C. Mon. 20, 9. 1845. Et.-Un. 89. Terricola Dej. Gcrm. Spec. 87, 149. 1824. Suisse, Allem. 90. Interruptus (3) Pal.Beauv. 180. 1805. Et-Un. Obiusatus Harris, Soc. Hartf. n° 1. (1) 82. Striatopiiuclalus Dj. (2) 8/4. ExaratusDj. (3) 90. Morio Dj. Monographie des Hislérides. 485 91. Merdarius Ent. Heft. 1, 39, 3. 1803. Dj. Memnonius Say, Phil. V, 32, 1. 1825. 92. Harrisii (1) Kirby fn, Bor. Amer. IV, 124, 173. 1837. 93. DistinctusDej.Er. Jahr. 143, 41. 1834. 94. Stygicus Dej. Le C. Mon. 18, 5. 1845. 95. Gratiosus Manh. Mosc. 1852, IV, 296, 40. 96. Binotalus Dej. Er. Jahr. 145, 45. 1834. 97. Furcipes. 98. Sibiricus Dej. 99. Gehini (2). 100. Coracinus Er. Jahr. 146, 47. 1834. 100'. Kurdistanus. Sup. 101. Smyrnseus. 101'. Peyroni. Sup. Eur. Et.-Unis, Natal. Et.-Un. Suisse, Allem. Et.-Un. Mongol. France mér., Esp. Suisse. Ind. or.? Sibér. Daour. Sénég. Indoust. Kurdistan. Syrie. Id. Invisœ auclorum species. 89'. Bisquinque-strialus Germ. Mag. 1, 120, 8. 1813. Amer. 90'. RepletusLe C. Mon. 19, 7. 1845. Et-Unis. 91'. Immunis Er. Jahr. 143, 39. 1834. Amer. bor. 98'. Caliginosus Stepli. 111. III, 152, 21. 1830. Londres. (1) 92. Ambiguus Dj. (2) 99. Gagatinus Dj, 486 DE Marsel'l. 6e Groupe. (02. Fimetarius Heibst,Nat. IV, 27, 3. 179! . Dej. Eur. Sinuatus F. Ent. S. I, 75, 15. 1792. \ini(jeri Duft. Fn. I, 213, G. 1805. Bipuslulaliis 01. Ent. I, 8^ g. 10, 9. 1809. 103. Grœcus Brul. Mor. 157, 242. 1829. Dej. Bords de la Méditer. 104. Neglectus Germ. Mag. 1, 120, 7. 1813. Eur. Alg. Ind. Sibér. Leaclm Stepli. 111. III, 150, 15. 1830. Quisquilius Steph. 111. III, 151, 17. 1830. 105. Uncostriatus. Esp. Port. 106. Ignobilis. , Eur. 107. Carbonarius Ulig. Pr^s. I, 53, 3. 1798. Dej. W. n-strialus F. S. El. I, 85, 5. 1801. 108. Yentralis. Id. 108'. Ruficornis Grim. Stet. 1852, 221. AU. France. Myrrnecopliilus Muls. Op. II, 97. 1853. 109. Purpurascens Herbst, Nat. IV, 42, 17. 1791. Dej. Eur. Caslanipes Steph 111. III, 152, 20. 1830. Bruntieus Herbst, Nat. IV, 35, 10. 1791 . 110. Nigellatus Germ. Spec. 88, 150. 1824. France, AU. 111. Marginatus Er. Jahr. 144, 43. 1834. Fr. Ail. Suis. Monographie des Hislérides. 487 112. Navus. Ind. Syr. 113. Marginicollis Dej. Le C. Mon. 28, 2i. 1845. N.-Orl. 114. Punctiventer. Mex. 115. Californicus. Calif. 116. Bifrons. Ind. or. 117. StercorariusEnt.Hclt. I, 57, 11. 1803. Dej. Eur. 118. Philippinensis. I. Philip. Invisce auctorum species. 114'. Gognatus Le C. Mon. 28, 23. 1845. 111' Sup. N.-Orl. 117*. ExaratusLe C. Mon. 29, 25. 1845. Georg. Carol. 117". Parallelogrammus Fald. 212. 1836. Transcauc. 117'". Parallelus Mntr. Gat. 171, 707. 1832. Id. 7e Groupe. 119. Biplagiatus Dej. Le C. Mon. 25, 17. 1845. Et.-Un. 119'. Senncvillii. Sup. Calif. 120. Sinuatus Illig. Prus. 57, 9. 1798. Dej. Eur. Alg. Cauc. Uncinalus Illig. Mag. VI. 32, 5. 1807. Hiimeralis Fisch. Ent. I, 205, 3. 1823. 121. Bipunctatus Payk. Mon. 27, 10. 1811. Dej. Alg. 122. 4-notatus Scrib. Beit. I, 47, 12. 1790. Eur. A-maculaius 01. Ent. I, 8e g. 9. 7. 1789. Dej. 488 DE Marseul. 123. JavanicusPayk. Mon. 30, 10. 1811. Dej. Corom. Java. 124. Diadema. Guyane, Bol. 125. Lugubris Truq. Soc. 1852, 63, 3. Piém. Nantes. 126. ScrvusEr. .lahr. 147, 51. 1834. Cuba, Haïti. 127. Limbatus Truq. Soc. 1852, 64, 4. Liban. 128. Mœrens Er. Jahr. 150, 57. 1834. Istrie, Alger. 129. Lentulus (1) Er. Jahr. 149, 55. 1834. Cap. 130. Sepuchralis (2) Er. Jahr. 149, 56. 1834. Hongr. 131. Fossor(3)Er. Jahr. 148, 54. 1834. Dej. Sénég. 132. Obesus Falir. in Boh. Cafr. I, 537, 583. 1851. Guin. Cafr. 133. Tristriatus. Cap. 134. Civilis Le C. Mon. 25, 18. 1845. Pensyl. Mass. 135. Funestus Er. Jahr. 151, 58. 1834. France, Autr. Dalm.Esp. 136. Bissexstriatus (4) F. S. El. I, 84, 4, 1801. Dej. Eur. Parviis Gyl. Fn. I, 79, 7. 1808. \2-striaius, var b., Ent. Hefte, I, 59. 1803. 137. Indistinctus Say, Phil. V, 35, 5. 1825. Et.-Un. 138. Americanus Payk. Mon. 31, 20. 1811. Dej. Id. Invisœ auclorum spccies. 123'. Squalidus Er. Jahr. 148, 53. 1834. Chine. (1) 129. Gaffer Dj. (2) 130. PoliUis Dhl. Dj. (3) loi. Ebeniiuis Dj. (fx) 136. Senariub Sim. Dj. Monographie des Jlisléridcs. 489 129'. DisparLeC. flîon.27, 21. 1845. Géorg. 136'. Sordidus Aube, Soc 1850, 322, 30. Espag. - 120'. ArcuatusKol. Melet. V,60, 262. 1816. Cauc. (Déjà employé.) 8e Groupe. 139. Scutcilaris. Er. Jalir. 151,62. 1834. Dej Sic. Dal. Syr. 140. Lentus, Sénég. 141. Bipustulatus F. Ent. S. Sup. 38, 16-17. 1798. Dej. Ind. or. 142. Bimaculatus L. S. N. II, 567, 5. 1735. Dej. Eur. Alg. Syr. Ind. Amer. bor. ErythropterusV. Eut. Sup. 38, 16. 1798. Obliqims Say, Phil. V, 37, 7. 1825. .4/jic«tMsSchranck,Fn. Boic. 1,11, 452. 1798. 243. Sallei. Venez. 144. Goudoti. Madag. 145. 12-striatus Schranck, Enum. 39, 70. 1781. Dej. Eur. Alg. Syr. Bissextrialns Duft. En. I, 215, 9. 1805. 146. Torqualus. Ind. or. 147. Corvinus Germ. Reise, 185, 37. 1817. Dej. Eur. 147'. Praetermissus P. Soc. 727 (1856). Sup. France mér. 148. iEquistrius. Madag. Invisœ auclorum species. 147". runclicollis Redt. Fn. 782. 1849. Autr. 490 DE MaRSEIIL. 147"'. Puiicticollis lleer, Fn. Ilelv. 1,457, 19. 1841. Suisse, 147"". Nigrita Steph. III. III, 149, 12. 1830. Londres. Inccrtœ scdis. Afer Payk. î^ion. 12, 4. 1811. Guin. Punctatus Sahl. Fn. Fen. 31. 1817. Fini. Distans Fsch. Ent. II, 205, 2. 1823. Daurie. XXL EpiERUS (l)Er. Jahr. 158, xi. 1834. 1. Mundus Er. Jahr. 160, 2. 1834. 2. Incas. 3. Tersus (2) Er. Jahr. 161, 3. 1834. 4. Coproides. 5. Arciger. 6. Hastatus. 7. Levistrius. 8. Bisbistriatus. 9. Relususlllig. Mag. VI, 36. 1807. /za^kusPayk. Mon. 47, 35. 1811. 10. Lucens. 11. Frater. 12. Intcrmedius Dej. 13. Nigrellus Say, Phil. V, 38, 8. 1825. 14. Vicinus L. Le G. Calif. 40, 2. 185t. Guyane, Brés. Venez. Brés. Amer. bor. N.-Gren. Id. Id. Brés. Toscane, Syr. Venez. Mex. Et.-Un. Guat. Et.-Unîs. Cahf. (1) XXI. Epierus Er. (DENDiioi'inLusDj.), (2) 3. Lucidulus Dj. Monograpliu; des Histérides. 491 15. Alutaceus. N.-Gren. 16. Lucidulus(l)Er.Jahr. 161,4. 1834. Mex.Nicar.N.-Gr. Venez. Brés. 17. Waterhousii. Haïti. 18. Rufipennis. N.-Gren. Brunnipennis. 19. Eussicus. Géorg. 20. Complus (2) Illig. Mag. VI, 36, note. 1807. Autr. 21. Antillarum. Cuba, Porto-Rico, Haïti. 22. Planulus Er. Jahr. 162, 8. 1834. Calif. Mex. Venez. Decipiens L. Le C. Calif. 40, 1. 1851. 23. Incultus. Mex. 24. Longulus. Yucat. 25. Pulicarius Er. Jahr. 162, 5. 1834. Dej. Et.-Un. Minor Le C. Mon. 33, 2. 1845. 26. Fulvicornis F. S. El. 1, 90, 35. 1801. N.-Gren. 27. Rubellus Er. Jahr. 163, 9. 1834. N.-Gr. Brés. XXn. Carcinops (3). 1. Consors L. Le G. Calif. 40, 2. 1851. Calif. Mex. 2. Conjunctus (4) Say, Phil. V, 38, 8. 1825. Et.-Un. Ven. 3. MinimusDej. Aube, Soc. 1850.322, 31. Eur. Alg. 4. Pumilio Er. Jahr. 169, 1. 1834. Fr. Esp. Alg. Egypte, Et.-Unis. (1) 16. Similis et Ellipticus Dj. (2) 20. ItalicusDj. (3) XXII. Carcinops (Dendrophili's Dj.). {U) 2. NamisDj. 492 DE Marseul. 5. Troglodytes (1) Payk. Mon. 40, 34. 1811. Uej. Cuba, Haïti, N.-Gren. Iiul. G. Tristis. Venez. Tantillus. 7. ïenellus Er. Jahr. 170,3. 1834. Calif. N.-Gren. Ven. Gilcnsis L. Le G. Calif. 40, 3. 1851. 8. Miser. Guatem. Miselhis Dej. 9. Viridicollis. Mex. 10. Dominicanus. Haïti. 11. Plebejus Dej. Cap. 12. Madagnscariensis. Madag. Invisœ auclorum spccies. Opuntia? L. Le G. Calif. 40, 1. 1851. Calif. ir. Delicatulus Fahr. in Boh. Cafr. I, 550, 601. 1851. Sup. Cafr. Corticalis L. Le G. Galif. 32, 2. 1851. Sup. Colorado. XXHL Paromalus Er. Jahr. 167, xiv. 1834. 1. Affinis Le C. Mon. 37, 2. 1845. Et.-Unis. 2. Jîlqualis Say, Phil. V, 44, 18. 1825. Id. 3. Coraplanatusillig. Prus. ï, 64, 24. 1798. Dej. Eur. Nassaïus Panz. Fn. Gerni. 67, 8. 4. Oceanitis (2). Manille. (1) 5. Tantillus Dj. (2) U. Par. micros Dj. jHlonograpliie des Hisihidea. 493 5. Didymus. Venez. 6. Inflmus Dej. Id. 7. Produclus. Cuba, N.-Gr. 8. Bistriatus Er. Jahr. 171, 7. Î834. Et. -Un. Mex. 9. Parallelipipedus Herbst, Nat. IV, 37, 11.1791. Eur. Picipes Sturm. Fn. I, 247, 30, 1805. 10. Flavicornis Herbst, Nat. IV, 40, 13. 1791. Dej. Id. Picipes Payk. Fn. I, 52, 21. 1798. Parvuhis Rossi, Mant. I, 14, 25. 1792. 11. Convexus. Venez. 12. SerainulumEr. Jahr. 171, 8. 1831 Et. -Un. Mex Invîsa species. Exiguus Fahr. in Boh. Cafr. ï. 552, 603. 1851. Nat. XXIV. Monoplus Dej. 1. Intlatus (1). Cap. XXIV bis. COELOCRiERA. Sup. 1. Coslifera Sup. V. Calabar. (2) 1. Mon. obesus Dj. 3« Séi'ie, TOME V. 33 494 DK MaHSEIL. XXV. Peloruris (■îréAcap, monstriiciix ; ojpa, queue) (Pclorus.) 1. Bruchoides. Sénég. XXVI. SCAPOMEGAS. 1. Auritus. 2. Gibbus. Guyane. Brésil. XXYII. NOTODOMA. 1. Globatiim. Intloust. XXX. Dendrophilus Leach. Zool. Mise. III, 76. 1817. Dej. i\ Punctulatus Say, Phil. V, 45, 19. 1825. Sup. Pensyl. 1. Punctatus Herbst, Nat. IV, 41, 16. 1791 . Dej. Eur. Abbrevialus Rossi, Fn. Etr. I, 30, 69. 1790. Pygmœîis F. S. Ent. I, 53, 5. 1775. Corticalis Payk. Fn. 150, 19. 1798. 2. PygmœusL.S. N.II, 567, 4. 1735. Dej. Eur. Formketornm Aube, Soc. 1833. 95. Monographie des Histérides. 495 Shcppardi CuTt.Bnt.Ent 111,131.1830. Cooperi Steph. 111. III, 159. 2. 1830. hivhœ species. MinutusFahr. iiiBoh. Gafr. 1,551, 602. 1851. Sup. Cafn 1'. Sulcatus Mots. Mosc. 1845, 1, 55, 149. Sup. Mlngrélie. XXXI. ÏRIBALUS (1) Er Jahr. 1G4, xii. 1834. 1. Agrestis. Sénég. r. Mixtus. Sup. Cap b. Esp. 2. Capensis Payk. Mon. 80, 53. 1811. Cap. Cafr. Picipes Fahr. in Boh. Cafr I. 545. 595. 1851. 3. Scaphidiformis Illig. Mag. VI, 47, 24. • 807. Port. Alg. Mauritanicus Luc. Alg. 230, 603. 1849. 4. Minimus (2) Kossi, Fn. I, 30, 71. 1791. Tosc. Dalmat. Suisse. (1) XXXI Tribalus Er. (Abrîîus Dj.). (2) U. Trib. nitens Dj. 496 DE Mahseul. B. CoEROSTERMTS I . Le C. Classif. Pliil. 1852, 39. 5. Americanus (1) Le C. Mon. 34, 1 1845. Et-Unis. G. Laevigatus (2) Payk. Mon. 84. 68. 1811. E.-Un. Yucat. N.-Gren. Venez. Cuba, Haïti. Lœvissimns L. Le C. Classif. 40, 2. 1852. XXXIl. SPHiEROSOMA. i. Ovum. Madag. Tribu : HÉ TÉRIENS. XXVIIL Het^riis Dej. Er. Jahr. 156, x. 1834. 1. Cavisternus. Alg. Punctulatus Luc. Soc. 1855. 3' Sup. 2. Brunnipennis. Sup. Et.-Unis. 3. Sesquicornis Preyssl. Mayer. Saml. Aufs. 3. 1792. Eur. Quadratus Kugel. in Scbneid. Mag. IV, 519, 21. 1794. Dej. Ferrugineus 01. Ent. I, 8e g. 19, 24 1789. (1) 5. Eryihiocenis Dj. (2) 6, Orbiculatus Dj. Monnyraphic des IlisirriUes. 497 XXIX. Eretmotes. i. Lucasi. Alger. Tribu : SAPRINIENS. XXXlll. SAPRLNOsEr. Jahr. 172, 15. 1834. 1er Groupe. 1. Cruciatus F. Ent. S. I, 75, 16. 1792. ]Jej. Alg. Trip. Mar. Seneg. 2. Maculatus(l) Rossi, ManL I, 12, 20. 1792. Médit. Cauc. Sibér. Personatus Fisch. Ent. I, 206, 5. 182.3. 3. 4-guttatus F. Ent. Sup. 39. 18-19. 1798. Indoust. Var. Latcralis Illig. Mag. VI, 36, note. 1407. 4. Equestris £r. Beitr. Angol. 226, 43. 1843. Angol. I. Cap-Vert. 5. PerinteiTuptus. Sén. Id. 6. Ornatus Er. Jahr. 176, 4. 1834. Rus. m. Arab. Interriiptus Fisch. Ent. 1, 207,7. 1823. Egypt Alg. 7. Interruptus Paylv. Mon. 50, 37. 1811. Dej. Ind. or. (l) 2. Sap. crucialiis Pk. Dj. •198 DE Marsei L. 8. Eiichsonii (1). Madag. 9. NitidusWiedm.Zool.Mag.il, 1,29,40. 1817. Gap. Cafr. 'lAmœnnlus Fahr. in Boh. Cafr. I, 544. 593. 1851. 10. Externus Fisch. Ent. I, 207, 9. 1823. Dej. Rus. Tart. Syr., Perse, 11. Biguttatus Stev. Mem. Mosc. I, 159. 180G. Dej. Russ. m. Turcom. 12. Blanchardi. Patag. Cliili. Ornatns Blanch. in d'Orbigny;, 1852? 13. Bisignatus Er. Jahr. 177, 10. 1834. Dej. Bol. Chili, ïucum. 14. Decoratus Er. Jahr. 176, 9. 1834. Pérou, Bol. Chili. 15. Lepidus Dej. La Plata, Tucura. 16. Ruber. Tripol. 17. Pulçhellus F. Ent. Sup. 38, 16. 1798. ïranquebar, Jnvisœ spccies. 6'. Flexuoso punctatus Mots. Mosc. 1845, I, 55. Sup. Astrabad. 13'. Crenatipes Sol. in Gay, Chili, 379, 3. 1849. Chili. 2e Groupe. 18. DiscoidalisL.LeC.Calif.V,43,6. 1851. Calif. (I) 8. Klii^ii Dup. Dj. Monoifraphie des Hisiérides. 499 19. Versicolor. Cap. 20. Semfpunctatus F. Ent. S. 1, 73, 4. 1792. Dej. Médit. Sénég. Cap. Cijaneus Herbst, Nat. IV, 50, 22. 1791. Cœrulescens Ent. Hefte, 173, 14. 1803. 21. Rasselas. Abyss. 22. Splendens(l)Payk. Mon. 53,39. 1811. Guinée, Cap, Cafr. 23. Speciosus (2) Er. Jahr. 179, 16. 1834. Ind. or. 24. Ovalis(corr.rt(iye?ia dans les planches). Ind. or. Chin. 25. Elegans {2)Payk. Mon. 57, 42. 1811. Sén. Âbys. Cap. 26. Cyaneus (3) F. S. Ent. 52, 3. 1775. Austr. V. Diém. 27. Tasmanicus (4). Tasman. Austral. 28. Cyanellus. Austral. 29. Lsetus Er. Jahr. 179, 15. 1834. Austral. Tasman. Cijanetis Payk. Mon. 56, 41. 1811. Dej. 30. Subustus. Ind. or. 31. Auricoîlis. 1. Philip. 31'. Pecuinus. Chine. 32. Fulgidicollis. Madag. 33. PunctatissimusEr. Jahr. 181, 19. 1834. Dej. Egypte. 34. Lugens Er. Jahr. 181,20. 1834. Galifor. Orég. Californiens Dej. Manh. Mosc. II, 259. 185. 1843. Mex. Guat. (1) 22. Capicola Dj. (2) 23-25. Splenderis Dj. (3) 26. Speciosus Dj. (^i) 27. AustralisDj, 500 DE Mausell. 35. Detersus (1) Illig. Mag. VI, 36, 11. 1807. Médit. Esp. Port. Sicil. Grec. Alg. Sénég. Détritus Rossi, Fn. I, 29, 67. 1790. Meïas Kust. XVII, 19. 1849. 36. Oregonensis LeC. Mon. 45, 11. 1845. Orég. Calif. 37. Gangeticus. Ind. Syr. 38. Pharao. Egyp. Syr. 39. Concinnus Mots. Mosc. 1849, 111,96, 5. Rus. m. Cauc. Sibér. 40. Nitidulos Payk. Fn. I, 45, 12. 1798. Dej. Eiir. Afr. b. Sibér. Syr. Ind. or. Semipiinctattis et Semistriatus Herbst, Nat. IV, 306. 1791. Acuminains F. Ent. Siip. 37, 4-5. 1798. Incrassaïus Fald. Transe. î, 2(1, 1836. Niger Mots. Mosc. 1849, lil, 95, 1. Turcornanicus Mots. Mosc. id. 2. Snbattenuatus id id. 3. Latcralis id. id. 4. Planiusaihis id. 97, 5. Sparsip7inclatits id. id. 6. Cralensis id. 98, 9. Tripnrlitus id. id. 10. 41. Subnitidus. Europe. 42. Algériens Payk. Mon. 60, 44. 1811. Dej. Esp. Portug. Sard. Alg. 43. Furvus (2) Er. .lalir. 180, 18. 1834. Fr. m. Espag. Portug. Grèce, Alger, Trip. Egypte. (1) 35. liiUicaliis Ltr. l)j. f-2) U'^. Massilicnsis Dj. Monoîjraphk des Uialéridcs. , 501 44. Immundus (1) Gyl. Fn. IV, 266, 17-18. 1827. Eur. b. Cauc. Invisœ auclorum species. 18'. Alienus L. Le C. Calif. V, 4°, 43, 7. 1851. Calif. 36'. Imperfectus Le C. Mon. 42, 2. 1845. Pensylv. 40'. Godet Brul. Mor. 157, 246. 1822. Morée. 42'. Puncticollis Kûst. XVII, 30. 1849. Sanl. Esp. 3e Groupe. 45. Figuratus. Alg.Tun.Syr. 46. Lubricus L. Le C. Calif. V, 4^, 45, 20. 1851. Calif. 47. Speculifer Latr. Gen. II, 48, 2. 1807. Dej. Eur. Afr, b. Syr. Pulcherrimus Web. Obs. 37, 1. 1801. Pcrsonatus Illig. Mag. VI. 39, 13. 1807. 48. iEneus F. S. Eut. 53, 9. 1775. Dej. Eur. Syr. 49. Prasinus Er. Jahr. 182, 25. 1834. Syr. Itai. 50. PseudocyaneusWhite,N.-Zel.95.1846. N.-Zél. 51. Rugipennis. Amer. .52. Diptychus. Yucat. 53. Patagonicus. Patag. Boliv. 54. Lacordairei Dej. Bol. Tue. Patag. (1) Uli. Caïuasicus Dj. 502 DE MarSEI L. 55. Azurescens (1). N.-Gren. Venez. Brés. 56. iEneicollis. Mex. 57. Azureus Sahib. Peric. IV, 2. 1823. Dej. Brés. 58. Violaceipennis. N.-Gr. Ven. 59. Bonariensis Dej. Montevid. B.-Ayr. 60. Assimilis Payk. Mon. 63, 47. 1811. Dej. Amer. b. Exiraneus Illig. Mag. VI, 36, note. 1807. 61. Connectens Payk. Mon. 35, 25. 1811. Dej. Brés. Monlev. 62. Erythropterus (2) Payk. Mon. 73, 57. 1811. Brés. Bol. Patag. 63. PensylvanicusPayk. Mon. 62, 46. 1811. Dej. Et-Unis. 64. Pseudobicolor. Cap. 65. Optabilis. Ind. or. 66. Bicolor 01. Ent. I, 8e g., 13, 13. 1789. Dej. Cap, Nat. Arab. 67. Virescens Payk. Fn. î, 48, 16. 1798. Dej. Eur. Cauc. Viridis Duft. Fn. J, 224, 20. 1805. IGemimis Duft. Fn. I, 224, 21. 1805. 68. Distinguendus. Et. -Unis. 69. CribellatiisDej. Rus. m. 70. Strigil. Abyss. 71. Chalcites (3) Illig Mag. VI, 40, 15. 1807. Eur. Asie, Afr. (1) 55. Bonariensis Dj. (2) 62. Canalistriiis, confondu avec rKrylhroptorus. (.3) 71. Afliiiis el Riificoinis Dj- Monocjraphie des Hisléntles. 503 Affinis Payk. Mon. 76. 59. 1811. Dej. Rufipes Gyll. Fn. 1,90, 19. 1808. 72. Areoiatus Fahr. in Boh. Cafr. I, 542, 591. 1851. 73. Cupreus Er. Jahr. 182,27. 1834, Cafr. 74. Brunnivestis. 74'. Frontistrius. 75. Cavalieri. 76. Guyanensis Dej. Cuba 77. Blissonii. 78. ^Egyptiacus. 79. Gilvicornis Er. Jahr. 184, 29. 18,34 80. Tenuistrius. 80'. ïurcicus. Sup. 81. Lautus Er. Fn. I, 675, 7. 1839. 82. Posthumus. 83. Blanchii. 83'. Tyrius. Sup. 83". Mersinae. Sup. 84. Triangulifer. 85. Pastoralis J. Duv. Soc. 1852, 704. 86. Innubus Er. Jahr. 186, 37. 1834. \ Impressifrons Sol. in Gay, Chili, 379, 4. 1849. 87. Russatus. 88. Cubœcola. 88'. Desertorum Le C. 1851. Sup. 89. Viridulus. 90. Syriacus. 91. Canalistrius. 92. Erylhropieurus. Nat. Cap, Benguel. Sénég. Chili. Cuba. , Guyan. Brés. Venez. Egypte. Id. Id. Turquie. Fr. Allem. Et. -Unis. Syr. Egyp. Syrie. Id. Yucat. France ni. Brés. Chili. Egypte. Cuba. Mts-Bocheux. Indoust. Syrie. Guyane ? N. 504 DE MARSEUL. 9.3. Hypocrita Oej. Brésil. 94. Campechiarius. Campêche. 95. Blandus (1) Er. Jahr. 188, 40. 1834. N.-Gr. Brés. 96. Milium. N.-Gren. 97. Modestus Er. Jahr. 187, 38. 1834. Brés. Urug. 98. Fiîlvopterus. Brés. Boliv. Montev. Patag. 99. Subvicinus. Brés. 100. Granatensis (2). N.-Gren. 101. Pavidus (3).Er. Jahr. 187, 39. 1834. Piceiis Blanch, in dOrb. Voy. 1852? Brés. 102. Atronitidus Blanch. in d'Orb. Brés. 103. Conformis (4) Le C. Mon. 42, 6. 1845. Amer. b. 104. Minutus (5) Le C. Mon. 43, 8. 1845. Et.-Unis. 105. Arrogans. N.-Gren. 106. Vescus. Texas. 107. Bubriculus. Amer. ? 108. Connori Neglectus. Amer. b. 108' . Placidus Er. Jahr. 189,41. 1834. Sup. . Et.-Unis. 109. Insuîaris. Guadel. 110. Modestinr. Brésil. 111. Convexiuscnlus (G). Amer. b. 112. Fimbriatus L. Le C. CaUf. V, 47, 17 • 1851. Amer. b. CaHf. (1) 95. Lebasii Dj. (2) 100. VicinusDj. (3) 101. Difficilis Dj. (il) 103. Sphœroides Dj. Confondu avec les Mediocris, Spietulus, Apricariiis et Blanchii. (5) 10^1. PatruelisDj. (6) 111. Gonvexus DJ. Monoijrajihie des Hislér'uies. 505 113. Igiiotus. Mex. N.-Gr. 114. Orbiculatus. Et-Unis. 115. Vafer. Vera-Gruz. 116. Viator. Cuba. 117. Glîiliensis. Chili. 118. Tridens .1. Duv. Soc. 1852, 704. France. Invisœ auclorum species. 44'. Inlricatus. Er. En. Angol. 226, 44. 1843. Angola. 46'. Rugi fer Payk. Act. Holm. 1809. 230. Suèd. Allem. 4-strialus Payk. En. I, 45, 13. 1798. 47'. Biparlitus Mots. Mosc. 1849, 98. N.-Gren. 57'. Aterrimus Er. Jahr. 185, 35. 1834. Brés. 67'. Subvirescens Ménét. Cat. 171, 710. 67". Incisus Er. Fn. V.-Diem. 152. 1842. V.-Diem. 1832. Cauc. 73'. .EratusEr. Jahr. 183, 28. 1834. Buchara. 73". Natalensis Fahr. in Boh. Cafr. 1, 5i3, 592.1851. Nalal. 73'". Breviusculus Fahr. in Boh. Cafr. 1, 545, 594.1851. Cafr. 76'. Impressus L. Le G. Mon. 44, 9. 1845. Géorg. 76". Infaustus L. Le G. Class. 1852, 41. Et.-Unis. Piceus Le C. Mon. 43, 7. 1845. 86'. Spinolae SoLinGay,Chi!i,1847,379,3. Chili. 95'. Venustus Er. Jahr. 189, 42. 1834. Brés. 95". Rutilus Er. Jahr. 190, 43. 1834. Egypte. 1843. Aiigol. Obscurus L. Le G. CaliL V, 4o, 42, 2. 1851. Galilorn. .^06 1>E Marseul. Pectoralis L. Le G. Calif. V, 4o, 42, 3. 1851. Californ. Pœminosus L. Le C. Calif. V, 4°, 42, 4. 1851. Id. Insertus Le C. Calif. V, 40, 43, 10. 1851. Id. Obductus id. 44,11. id. Id. Ciliatus !d. 12. id. Id. Vinctus id. 13. id. Id. Laridus id. 44, 14. id. Id. Scissus id. 15. id. Id. Vestitus id. 16. id. Id. Plenus id. 45, 18. id. Id. Vitiosus id. 19. id. Id. Cœrulescens id. 21. id. Id. 4e Groupe. 119. Rotundatus(l) Illig. Prus. I, 61. 16. 1799. Eur. Punctatus Payk. Fn. I, 49, 17. 1798. Var. Covjugutus Illig. Mag. VI, 42, 19. 1807. DeleiusLeC. Mon. 44, 11. 1845. 120. Piceus Payk. Act. Holm. 1809, 23, 1. Eur. Invisœ species. 119'. Procerulus Er. Jalir. 175, 2. 1834. Egypte. (1) 119. Dendr. rouindatus Dj. Monographie des Histérides. 507 119". Iiiterceptus L. Le C Galif. V, 4», 42, 5. 1851. Calif. 5e Groupe. 121. Serripes. Fr. Sic. Turq. 122. Mediocris. France m. 123. Fulvipes. Espagne. 124. Amœnus (l) Er. Jahr. 190, 46. 1834. Esp.Por.Aut. Russie. 125. Spretulus Er. Jahr. 192, 49. 1834. PorJ;. Alg. Mar. 126. Longistrius. Autr. 127. PrœcoxEr. Jahr. 193, 52. 1834. Egypte. 127'. Fugax. Sup. Ind. or. 128. Metallescens(2)Er. Jahr. 192,50.1834. Fr. m. Sard. Alg. Syrie. 129. .Emulus Illig. Mag. VI, 42, 18. 1807. Fr. m. Port. 130. Corsicus. Corse. 131. Herbeus (3). Autr. 132. Arenarius Dej. Id. 132'. Boudista. Sup. Ind. or. 133. Rufipes (4) Payk. En. I, 50, 1 8- 1798. Eur. Alg. Sén . Rubripes Er. Jahr. 191, 51. 1834. 134. Granarius Er. Jahr. 191, 48. 1834. Fr. na. (1) 15a. jEreusDj. (2) 128. Sardeus Dj. (3) 131. VirensDj. [U) Dejean confond Fulvipes et Longistrixis avec Rufipes. :.08 DE Marsei L. 135. Conjungcns Payk. Kn. I, 44, 11. 1798. Dej. Eur. Air. b. W-siriahis Kossi, Manl. 1, 13, 22. 1792. 136. Buqueti Dej. Sénég. Cap. 137. Sculpturifer. Indoust. 138. Elegantulus. Cap. 139. Specillum. Id. Invisœ auctorum species. 125'. Sabuleti Kosenh. Beit. I, 1847. Allem. 133'. Antiquulus Illig. Mag. VI, 43, note. 1807. Autr. PuUus Rosenh. Beit. I, 2°. 1847. Allem. Curtus Kosenh. Beit. I, 30. 1847. Hongrie. 6e Groupe. 140. Fraternus (1) Say, Phil. V, 40, 12. 1825. Et.-Unis. 141. 4-stnatus Ent. Hefte, I, 85, 19. 1803. Dej. Eur. Cauc. \ Détritus Bossi. Fn. 1,29, 87. 1790. Var. Rugkcps Duft. Fn. 1, 225, 22. 1805. 142. Specularis (2). Allem. Turq. 143. Mancus Say, Phil. V, 41, 13. 1825. Et.-Unis. 144. Bigemmeus L. Le C. Calif. V, 46, 22. 1851. Calif. (1) UO. Aciculalus Dj. (2) 1Z|'2. Zi-sUiatus Dj. yiotiograph'ic des ] liai (■rides. 509 145. Consputiis. Mex. 146. Javeti. Amer. b. 147. Patrueli.s Le C. Mon. 46, 14. 1845. Id, 148. Ferrugineus. Texas, 149. DimidialipennisLeC. Lyc.N. Y. I. Dej. Et.L'nis. PahnaliisSay, Phil. V. 42, 14. 1825. 150. SabulosusDej.Fairm. Soc. 1852,688.3. Anglet. Belg. iMariiimus Steph. Ilkist. III, 155, 27. 1830. Fr. Port. 150', Barbipes. Calif. Luddulus L. Le G. Calif. V, 4°, 42, 1. 1851. Sup. 151. Deserticola. Sup. ' Mls-Roch. Desertoriim (confondu avec celui de Le C). 152. Crassipes fl) Er, Jahr. 195, 58. 1834. Dej. Eur. 153. Grossipes. France. 154. SpliHONOT(JS. 1. Cht'VTolati, Cap. XXXVIll. Plegaderls Er. Jahr. 203, XIX. 1834 ï. Saucius Er. Jahr. 204, 2. 1834. Eur. Vubicratus Sturm, Fn. 1, 258, 37. 1805. 2. Vulneratus Panz. Fn. Germ. 37, 6. 1792. De j. Eur. ' 3. Caesus F. S. Eut. ï, 92, 43. Ï775. Dej. k\. A. Dissectus Er. Fn. I, 684, 5. 1839. Fr. Belg. Allem. 5. Sayi. Amer. b. 6. Otti. Var. 6*. Barani. Sup. Toulon. 7. SanatusTruq. Soc. 1852. 64. Chypre. 8. Discisus Er. Fn. I, 683, 3. 1839. Fr. Aliéna. 9. Transversus Say. Phil. 45, 20. 1825. Et.-Unis, 10. Pusillus Rossi, Mant. 1. 15, 26. 1772. Sarcl.Tosc. XXXIX. Glvajma. Candezii. Bel ©^ Monographie des Hhléridca. 513 XI.. Onthophilus Leach. Mise. IJl, 76. 1S17. Dej, 1. Sulcatus F. Elit. S. I, 7i, 12. 1792. Dej. Eur. Alg. Striums Herbst, Nat. IV, 38, 12. 1791. Glohdosus 01. Ent. I, 8e g. 16, 19. 1789. 2. Exaratus lilig. Mag. VI, 48, 25. 1807. Fr. m. Port. 3. Nodatus Le C. Mon. 53, 3. 1845. E.-Un. Géori^. 4. Allernatus Say,Phil. V,i, 46, 21. 1825. Pensyl. Carol. 5. Striaius Crtz. Verz. 83, 2. 1799. Dej. Eur. Sulcains Rossi, Fn. I, 30, 70. 1790. 6. Affinis Redt. Fn. 239. 1849. Autr. 7. 9-costatus Dej. Sénég. Invisœ auclorum species. 3'. Pluricostatus Le C. Mon. 51, 1. 1845. Géorg. 7'. Hispidus Payk. Mon. 93, 82. 1811. Ind. or. 7". Costipennis Fahr. in Boh.Cafr. I, 549. 600, 1851. Cafr. XLL Bacanius L. Le C. Phil. 1863, 291, 1. Humicola. Venez. 2. Rhombophorus Aube Soc. 1843, 75. Fr. Aliem. 3. Misellus L. Le C. Phil. 1853. 291. Et.-Unis. 4. Punclii'ormis L. Le G. Phil. 1853. 28S, Id. 514 DE MARSECL. Invisœ anctorum specics. Tantillus L. LeC. Phil. 1853, 291. Id. ?Marginatus L. Le C. Pliil. 1853- 291'. Id. Consobrinus Aube, Soc. 323, 32. 1850. Batoum. XLIl. Abreus Leach. Mise. 1817, III, 76. Dej. 1. Ruf,qcollis. Cap. 2. Cycloiiotum. Sénég. Abyss. 3. Paria. Indoust. 4. Sphaericus(l). N.-Gren. 5. Globulus Grlz. Verz. 83, 3. 1799. Dcj. Eur. 6. Globosus (2) Ent. Hette, I, 110, 29. 1803. Dej. Id. 7. Granulum Er. En. I, 686, 3. 1839. Eur. 8'. Parvulus Aube, Soc. 1842, 232. Fr. Allem. Invisœ' anctorum spccies. 1'. Curtulus Eahr. in Boh.Cafr. 1,548,598. 1851. Cafr. 2'. Setulosus Fahr. in Boh. Cafr. I, 547, 597. 1851. Nal. (1) ^j. Abr. exiguus Dj. (2) (3. Calenuliitus Dj. MtnKKfvttjthii' (les IliKlériiIrs, M 5 2". Motiilis Kalir. in lioli. Cofr. I, :.1<>, :><><). iHlti. Cnl'r. :V. Kxilis l'jiyk. Mon. H^, (i7. (SU. Ind. . iHM. Kl.-IJniH. /». [Nalciic/. Id. i). iA\hl\\)Vl\u\9. tel. G. Tcnuis. N.-(îr. V(!nuz. 7. l'ulvns. Ital. 8. l'urictum AiiIm", Sor. IH42, 2.T2. Mal. Fr. m. <). iWcvisUîrnus. I.oiiisiaric. 10. PoliliisL. L(! C. Tliil. 1k:):1. 2H0. Kl.-llnis. 11. Alornariiis Anliô, Soc. IKi2, 2.'{|. l'onlaitu;!)!. 12. Ni^ricorniH Mnl. lIcClc, II, 127, '28-2<). IKO.'.. iMir. Aiomos IJossi. Mant. 15, 27. I7Î)2. !\l}}iviiisVnyk. IVlon.H7, 71. ISlf. VA. Miniiliis V. S. Kl. I, »K), M. IHOI. Drj. Id. 14. l'^irriclatins l,(' (',. Mon. Ti^, J. IHM». Louis, (ii'otj,^. 1.5. Sinî|)li, la liste des genres que je n'ai pas cru devoir admettre ou conserver; 2°, celle des genres qui ne me sont encore connus que de nom;3oentln, les tableaux synop- tiques relatifs à ma tribu des Asilidi. Liste des genres qui ne sont point admis dans les tableaux pour diverses raisons. Asilidœ. — M. le docteur Lœw, dans son beau travail sur la 3e Série, TOME v. 36 534 i hiC.OT. tribu des Asilidi (Linn. Entom.), n'a pas cru devoir donner la qualiGcation de genres proprement dits aux types qu'il a désignés par les noms suivants : Eutol- mus, Machimus, Mockleriis, Stilpuogasler, Epitreptus, Ilamus, Tohnems, Anliphrisson, Cerdistus, Jlhadtur- Cjns, Pamponeriis, Aniipalus, Echthié>ius. Je me con- forme entièrement à son opinion en ne les mention- nant pas, car, à mon sens, ils n'ont actuellement d'autre effet que de rendre plus facile la détermina- tion des espèces nombreuses que renferme le grand genre Asîlus. Les genres Blepharis (Walker) et Blepharoles (Westw), me paraissent synonymes du genre Crus- pedia (Macq.) J'ai déjà dit comment je m'étais conformé à l'opi- nion du docteur Lœw en effaçant le genre Trupanea (Macq.), et comment j'avais appliqué ce nom, resté sans emploi, à l'une des nouvelles coupes génériques que j'ai proposées. Dasypogomd.e. — Le genre Leptarthrus (Steph.), me paraît identique au genre Ysopogon (Lœw. V. Schiner, Dip- ler. Austriaca, Asiliden, 1854, p. 22. Le genre Cyriophris (Lœw), au genre Dasypogon. Les genres E7ichoccra (Blancli.). E/asmocera, Opc~ giocera (Rond. ) et Xypiioccrus (Lœw), au genre Xypho- crra (Macq. Dipt. Exot.). A l'égard du genre jE/asmo- cera, je suppose qu'un nouvel examen révélera peut-être l'existence d'un style atrophié? Le genre Senobasis (Lœw), au genre Stenobasis (Macq.) Les sous-gf nrcs Saropocfon et Hcteropogon (Lœw. Classification des Diptères. 535 Linn. Entom.), ne se distinguent pas assez, à mes yeux, du genre Dasypogon. Le genre Clialcidimorpha (Westw. Soc. Ent. de France, 1835, p. 684), doit, suivant Macq. (F. Dipl. Exot., t. 1, pars. 2, p. 135), être réuni au genre Damalis. Le genre Leptogoster (Meig.), est identique au genre Gonypes (Latr. Macq. Suites à Buffon et Dipl, Exot.) Liste des genres qui jusqtià ce jour ne me sont encore connus que de nom. LaphriDjE? ^— Genres Acurana et Cormansis (Walk. ItiSi Saunders.) G. Pogonosoma et Andrenosoma (Rond. Prodr. Dipter. Italie.) G. DasiiUis (Lœw. Bemerk, 1851, p. 20-21.) AsiLiD^? — G, Dactyliscus (Rond. Prod.) DASYPOGONiDiE? — Sous-gcnre Bathypogon (Lœw, Linn,, Entom.) G. Euarmostus, Morimnia^ Prolepsis et Acurana (Walk. 1ns. Saunders", établis sur des échantillons mutilés. {V. les Ggures.) G. Philammosius , Gastricheilus et Cheilopogon (Rond., Prod.) G. Senoxericera (Macq., D. Exot, 4e supplément), établi sur un échantillon mutilé aux antennes, n'est pas susceptible d'une détermination rigoureuse. 536 J BmoT. TaMeaux synoptiques de la tribu desAsilldi. Tableau synoptique des Curies. A. Antennes; troisième article subdivisé, fortement dilaté, au moins vers son extrémité, pas de style proprement dit. Ailes; nervures postérieures pour la plupart recour- bées en dehors et dirigées vers le bord externe. u. Antennes ; troisième article épaissi en massue. Palpes; étroits, non lamelleux Curie des Mydasid^. aa. Antennes; troisième article orbiculaire, fortement dé- primé, convexe en dessous. Palpes ; élargis, lamel- leux Curie des ApiocERiDiE {Mihi). B. Antennes; troisième article tantôt subdivisé, tantôt simple, peu ou point dilaté vers son extrémité, souvent muni d'un vrai style. Ailes ; nervures postérieures, à peu près droites, dirigées vers les bords internes et postérieurs. a. Ailes; cellule marginale fermée près du bord postérieur. h. Antennes; troisième article simple, pas de style Curie des Laphrid^e. bb. Antennes; troisième article, tantôt subdivisé vers son extrémité, tantôt muni d'un style plus ou moins séti- forme Curie des AsiLiDif:. au. Ailes; cellule marginale ouverte au bord postérieur. Antennes; troisième article variable Curie des Dasypogonid^. Classification des Diptères. 537 Tableaux synoptiques des Genres. Ire Curie.— MYDASID^. A. Trompe; allongée, grêle, lèvres très étroites. Ailes; deuxième cellule sous-marginale fermée G. Cephalocera. (Latr. Macq., S. à Buff., etc.). B. Trompe; courte, épaissie, lèvres assez élargies. Ailes; deuxième cellule sous-marginale, tantôt fermée, tantôt ouverte. a. Antennes; allongées, troisième article en massue. Ailes; deuxième cellule sous-marginale ouverte ou fermée, pas de cellule stygmatique. Abdomen; de longueur moyenne. b. Antennes; troisième article en massue allongée. Ailes; deuxième cellule sous-marginale fermée. G. Mydas. (Fabr. Macq., S. à Buff., etc.). bb. Antennes; troisième article en massue courte, sphé roïdale. Ailes; deuxième cellule sous-marginale ou- verte G. Bhopalia. (Macq., Dip. Exot.). aa. Antennes; raccourcies, troisième article cylindroïde, étranglé au milieu. Ailes; deuxième cellule sous-mar- ginale fermée, pas de cellule stygmatique. Abdomen; très allongé G. DoLiCHob aster. (Macq., Dipt. Exot.). 2e Curie.— APIOCERID^ [Mihi). (Tribu des Pomcracidœ, Macq. Dipt. Exot). Anleimes; troisième article orbiculaire, fortement dé- 538 J. Bigot. primé, convexe eu dessus, concave en dessous. Palpes; élar- gis, lamelieux G. Apiocera. (Westw. genre Pomacera Macq., D. Exot.)- 2e Curie. — LAPHRIDiE. A. Antennes^ très allongées» atteignant l'extrémité posté- rieure du thorax. Abdomen ; rétréci à la base, pédon- cule G. Rhopalogaster. (Macq., Suit. àBuff.). B. Antennes; courtes ou de longueur moyenne. Abdomen-^ de forme variable. a. Face; une moustache ordinairement épaisse. Pieds; courts ou médiocrement allongés. (f. Ailes; deuxième cellule sous-marginale sans appendice. Abdomen ? ; dépourvu de prolongement en forme d'oviducte. c. Antennes; insérées vers le haut de la face. d. Ailes; première cellule sous-marginale élargie et for- mant un coude prononcé à sa base. G. Hoplisomera. (Macq., Dipt. Exot). dd. Ailes; première cellule sous- marginale ne formant pas de coude à sa base. e. Antennes; troisième article nu. f. Ailes; quatrième cellule postérieure sessile. Abdo- men; sessile. g. Antennes; troisième article allongé, acuminé, droit en dessus, convexe en dessous. Cuisses posté- rieures; épaisses G. Lampria. (Macq., Dipt. Exot.). qçf. Antennes; troisième article plus ou moins allongé,. Classificalion des Diptères, 539 ordinairement obtus à l'extrémité, convexe en dessous et en dessus. Cuisses postérieures; plus ou moins épaisses, /î. Ailes; nervures transversales postérieures, situées sur des lignes différentes. i. Ailes; première cellule postérieure fermée, j. Ailes; nervures postérieures atteignant les bords G. Nusa. (Walk. 1ns. Saunders p. 105. jj. Ailes; nervures postérieures n'atteignant pas les bords. G. Dasythrix. (Lœw., Bemerk. iib. d. Famil. d. Asilid. Berlin 1851, p. 17). n. Ailes; première cellule postérieure ouverte, j. Ailes; quatrième cellule postérieure fermée. k. Antennes; troisième article fusiforme ou en massue plus ou moins allongée. G. Laphria. (Fabr., Meig., Macq., Lœw., Walk.). kk. Antennes; troisième article linéaire, aminci, allongé G. Choerades. (Walk. Ins. Saunders. p. 109). jj. Ailes; quatrième cellule postérieure ouverte. k. Jambes antérieures pourvues d'un ergot. . . G. Therectria. (Lœw. Bemerk ùb. d. famil. d. Asilid. Berlin 1851, p. 20). kk. Jambes antérieures; dépourvues d'ergots . G. SCANDON. (Walk. Insec. Saunders p. 108). hh. Ailes ; nervures transversales postérieures, si- tuées sur une seule et même ligne droite. 540 J. B;got. i. Abdomen: large ù la base ... G. Atoaiosia, (Macq. Dipt. Exot.). il. Abdomen; rétréci à la base . . . G. Lamyra. (Lœw. Bemerk. ub. d. Famil. d. Asilid. Ber- lin 1851, p. 19). ff. Ailes; quatrième cellule postérieure pétiolée. Abdo- men; pétiole G. MiCHOTAMiA. (MaCq. Dipt. Exot). ee. Antennes; troisième article velu. /'. Antennes; premier article allongé, troisième atté- nué à l'extrémité G. Laxenecera. (Macq., Dipt. Exot.). ff. Antennes-, premier article court, troisième obtus à l'extrémité G. Blepharepicm. (Bondani. V. Schaum. bericht. 1849, p. 238). ce. Antennes; insérées près de l'épistome. G. Tapinocera. (Macq., Dipt. Exot.). Ob. Ailes; deuxième cellule sous-marginale appendiculée. Abdomen ? ; atténué et prolongé à l'extrémité en forme de long oviducte G. Phoneus. (Serville, Macq. D. Exot.). aa. Face ; pas de moustache proprement dite, quelques soies rares sur l'épistome. Pieds; fort allongés. b. Antennes; troisième article épais. Moustache; très rare. c. Thorax: très fortement gibbeux. Jambes; tarses posté- rieures simples G. Pseudorus. (Walk, Dipt. Saunders, p. 103). ce. Thorax; non gibbeux. Jambes; tarses postérieurs très dilatés , G. Ampyx. (List. of. Dipt. Ins. Brit. Muséum. Pars. 7, Suppl. 3, p. 564). Classification des Diptères. 541 Bb. Antennes; troisième article médiocrement épaissi. Deux soies rigides seulement, à l'épistome. Jambes; tarses postérieurs simples G. Megapoda. (Macq. Dipt. S. à Buff.)- 3e Curie.- ASILID^Ë. A. Antennes; troisième article, subdivisé très distinctement à l'extrémité, dernière subdivision parfois accuminée; pas de style proprement dit. a. Antennes; troisième article, première subdivision courte, dernière obtuse. Hanches et cuisses; de grosseur ordi- naire. Jambes intermédiaires; dépourvues d'ergots. b. Antennes ; troisième article, première subdivision munie en dessus d'une épine courte. Ailes; première cellule postérieure fermée G. Triclis. (Bemerk. iib. d. famil. d. Asilid. Berlin 1851, p. 17). bb. Antennes; troisième article, première subdivision inerme. Ailes; première cellule postérieure ouverte. . G. Laphystia. (Lœw., Linn. Entom. t. 2, p. 538). aa. Antennes; troisième article, premième subdivision très allongée, dernière épaissie, accuminée. Hanches et cuisses; fort épaisses. Jambes intermédiaires; pourvues d'ergots G. Polyphonids. (Lœw., Linn. Entom. t. 3, p. 407). B. Antennes; troisième article peu ou point distinctement subdivisé à l'extrémité; un style plus ou moins séti- forme et allongé. a. Abdomen; très large et déprimé, bords ornés de touffes 542 J. Bigot. de longs poils. Ailes; deux cellules sous marginales. . . G. Craspedia. (Macq. Dipt. Exot.). aa. Abdomen^ étroit, peu ou point déprimé, bords dépour- vus de touffes de longs poils. Ailes; deux ou trois cellules sous-marginales. b. Antennes ; style court, légèrement épaissi. Ailes; les deux nervures transversales postérieures disposées sur une seule et même ligne G. Lamprozona. (Lœw. Bemerk. iib. d. Famil. d. Asilid. Berlin 1851, p. 18). bb. Antennes; style allongé, sétiforme. Ailes; les deux ner- vures transversales postérieures disposées sur deux lignes différentes. c. Ailes ; trois cellules sous-marginales. d. Antennes; distantes. Ailes; deuxième cellule sous-mar- ginale au moins trois fois plus longue que la troisième. e. Abdomen; élargi, court, épais. Ailes; longues. Ongles; obtus. f. Ailes; deuxième cellule postérieure fermée. . . . G. Megaphorus. (Mihi. Mallophora lieteroptera Macq., D. Exot.). //. Ailes; deuxième cellule postérieure ouverte. . . . G. Mallophora. (Servill., Macq., Lœw., Walk). ee. Abdomen; étroit, allongé. Ailes; de moyenne di- mension. Ongles; aigus G. Promachus. (Lœw., Linn. Entom. t. 3, p. 404). dd. Antennes; rapprochées. Ailes; deuxième cellule sous- Classification des Diptères. 543 marginale à peu près égale à la troisième ou plus courte. e. Ailes; deuxième cellule sous-marginale à peu près égale à la troisième. Tarses; variables. f. Tarses; premier article plus long que les deux sui- vants. Organe cf droit; ?; pourvu d'une couronne épineuse G. Alcimus. {Lœw., Linn. Entom. t. 3, p. 391). ff. Tarses; premier article plus court que les deux sui- vants. Organe d* relevé; $; dépourvu de couronne épineuse G. Eichoichemus. (Mihi. Erax flavianalis Macq., D. Exot.). ee. Ailes ; deuxième cellule sous-marginale plus courte que la troisième. Tarses; premier article plus court que les deux suivants. f. Organe c? droit; ? ; pourvu d'une couronne épineuse. G. Philodicus. (Lœw., Linn. Ent. t. 4, p. 144). ff. Organe d' relevé; Ç; dépourvu de couronne épi- neuse G. Trupanea. (Mihi, d'après Macq., D. Exot. Erax complctus Macq. D. Exot.). ce. Ailes; deux cellules sous-marginales. d. Antennes; troisième article noueux ou bilobé à la hase G. Cerozodus. (Mihi. Asilus nodicornis'Wied.). dd. Antennes; troisième article simple. e. Antennes; style glabre en dessous. f. Ailes; bifurcation externe de la deuxième cellule sous-marginale, tantôt émettant en arrière un rudi- 544 J. Bigot. ment de fausse nervure, tantôt sans rudiment de fausse nervure, mais fortement coudée à sa base. (/. Ailes; bifurcation interne de la deuxième nervure sous-marginale réunie à la nervure suivante. Or- gane â court; ? ; pourvu d'une couronne épi- neuse G. Apoclea. (Macq. D. Exot.). yg. Ailes; bifurcation interne de la deuxième ner- vure sous-marginale ne se réunissant pas à la ner- vure suivante. Organes f? et ? ; variables. h. Ailes; bifurcation externe de la deuxième nervure sous-marginale pourvue d'un rudiment de fausse nervure bien distinct. Organe d* grand; ?; plus ou moins long, dépourvu de couronne épineuse. Face; ordinairement fort calleuse. i. Organe c? comprimé, relevé ; Ç; comprimé . . . G. Erax. (Scopol. Serville, Macq., Lœw. Walk.). il. Organe é très dilaté, gros, droit; $ ; très court, déprimé G. Eristichus. (Lœw., Linn. Ent. t. 3, p. 396). hh. Ailes; bifurcation externe de la deuxième ner- vure sous-marginale dépourvue de rudiment de fausse nervure ou ce rudiment très peu distinct. Organe d* petit, droit; ? ; allongé, pourvu d'une couronne épineuse. Face; peu ou point calleuse. G. Proctacanthus. (Macq. D. Exot. Walk.). //. Ailes; bifurcation externe de la deuxième cellule sous-marginale, n'émettant pas de rudiment de fausse nervure, et sans coude à sa base. Classification des Diptères. 545 g. Antennes; style dépourvu de lamelle ou palette à son extrémité. h. Antennes; troisième article assez allongé et fusi- forme. Face; variable. Organes d* et ? ; plus ou moins saillants. i. Face; élargie, souvent calleuse, moustache de longueur moyenne. Organes d'et ?; saillants, j. Face; très calleuse. Organe d* relevé, comprimé; $; dépourvu de couronne épineuse. k. Antennes; style légèrement renflé et obtus vers son extrémité G. Pachychoeta. (Mihi. Erax anmdipes, Macq. D. Exot.). kk. Antennes; style dépourvu de renflement et accuminé à son extrémité. . G. Eicherax. (Mihi. Erax simplex, Macq. D. Exot.). jj. Face; peu ou point calleuse. Organes «««-« MÉLANGES D'ENTOMOLOGIE ALGÉRIENNE. NOTE Sur un nouveau genre de la famille des Longicornes (Ico- sium tomentosum), qui habite les possessions françaises du nord de l'Afrique. Par M. H. LUCAS. (Séance du 26 Novembre 1856.) J'ai signalé dans le Bulletin de nos annales, 3e série, tome 2, p. 8, 1854, sous le nom d'Icosium (1), un nouveau genre des Coléoptères de la famille des Longicornes, et que je range dans la tribu des Ceranibijcins. Ce qui fixe l'attention au pre- mier aspect, lorsqu'on examine ce longicorne, c'est son pro- thorax très prolongé, renflé et dépourvu sur ses parties laté- rales de tubercules obtus, comme cela se remarque chez les Deilus, dans le voisinage desquels je place cette nouvelle coupe générique. Quoiqu'ayant de l'analogie avec ce longi- corne, néanmoins elle s'en distingue facilement par les an- tennes qui, dans les deux sexes, sont beaucoup plus allongées que chez les Deilus. En effet, ces organes dépassent de beau- (1) Nom qui autrefois désignait Alger sous les Romains. 610 H. Lucas. coup !e corps dans le mule ; ils sont grêles, filiformes avec le troisième article plus allongé que le premier. Si maintenant on compare les Icosinm avec les Obrïum, on remarque que le troisième article des antennes de ce dernier genre est au contraire plus court que le premier. Chez les Icosmni, les articles suivants sont cylindriques au lieu d'être subGliformes, à peu près d'égale grosseur partout avec le dernier égalant presque en longueur le premier article, tandis que chez les Obrium, le dernier article est sensiblement plus court que le premier. Si on étudie aussi le premier article des antennes chez les Icoshan, on voit qu'il est beaucoup plus sensible- ment courbé que ce même article dans les Obrium; de plus, au lieu de diminuer de grosseur comme chez ce dernier genre, il est au contraire épais et brusquement tronqué à son extrémité. Les palpes maxillaires sont plus courts que dans les Obrium et les Deihis et leur dernier article au lieu d'être al- longé, ovalaire, terminé en pointe obtuse ou tronquée, est au contraire court, aplati et légèrement en forme de hache. Les yeux sont gros et présentent une écliancrure profonde, dans laquelle viennent s'insérer l'article basilaire et une partie du premier article des antennes. Cette disposition se présente aussi chez les Obrium, mais l'échancrure est moins grande et surtout moins profonde. Le proihorax plus allongé que dans les Obrium et les Deilus, est renflé et dépourvu de tu- bercules obtus sur les parties latérales. L'écusson est ovalaire et déprimé longitudinalement dans la partie médiaFie. Les éiytres sont allongées, étroites avec l'angle humerai assez saillant, mais moins cependant que dans les Obrium. Les pattes sont allongées, grêles, et les fémurs renflés dans les deux sexes, mais non en massue comme chez les Deihis et les Obrium, Icosium tomentosuni' 611 Cette coupe générique a aussi un peu d'analogie avec les Cartallum et les Clytus^ mais elle s'en distingue aisément à cause du prothorax qui est sensiblement plus long, non pourvu d'un tubercule obtus et des yeux qui sont profon- dément échancrés, au lieu de l'être à peine comme dans les Cartallum. Les antennes sont beaucoup plus allongées que celle des Clytus et le prothorax au lieu d'être subglobuleux ou oblong, est allongé et sensiblement renflé; quant aux élytres elles sont allongées, planes, et non pas courtes et arrondies en dessus comme chez les Clijius. Tels sont les caractères différentiels de ce nouveau genre et qui peuvent être analysés de la manière suivante. G. Icosium, Lucas, Ann. de la Soc. Entom. de France, 3e série, t. 2, BuUet. p. ix (1854). Caput brève, latnm, inter oculos profiindè depressum. Mandibulce validœ, brèves, compressée, aniicè acutce. Palpi Viaxillares elongali, primo ac secundo articulis brevibus, quarto tertioque clongatis, articula ullimo compressa, has- tiformi. Antennœ elongatœ, abdomen in mare superantes, brèves in fœminâ; ariiculis filiformibus, pilosis, ullimis tribus allamen compressis, lomenlosis, arliculo tertio elongaliore quàm primo, hoc ad basin sensiter curvato. Oculi magni, inflati, poslicè profandè emarginali. Prothorax elongatus, ad latera lantum^ infialus laviga- lusque. G 12 H. Lucas. Scutellum mhihnum, longitiidinaliter cnnaliculatum. Elytra elo7igata, sitprà pUmata, ad humeros prominenlin, ad basin rotundala. Pedes elongati, exîles, femoribiis laniuni inflatîs sed non clavîformibus ut in Carlallis et Clytis. Abdomen elon g atum, elylrisobteclum in mare, liis abdomen superantiOus in fœminà. La tête est courte, large, profondément déprimée entre les yeux. Les mandibules sont robustes, courtes, aplaties et aigUL'S à leur extrémité. Les palpes maxillaires sont allongés; les premier et second articles sont courts ; vient ensuite le quatrième, puis le troisième qui est le plus court de tous; le dernier article est comprimé et sensiblement en forme de hache. Les palpes maxillaires sont courts avec leur troisième article comprimé, légèrement sécuriforme et de même lon- gueur que le précédent. Les antennes allongées dépassent de beaucoup l'abdomen dans le mâle ; chez la femelle au contraire elles sont courtes et ne dépassent pas les élytres; elles sont composées d'articles filiformes, grêles qui du pre- mier jusqu'au troisième inclusivement soi t hérissés de longs poils; les trois derniers au contraire sont seulement tomen- teux et fortement comprimés; le troisième ariicle est plus allongé que le premier: celui-ci est épais, sensiblement ren- llé, profondément écliancré de manière à recevoir l'article basilaire des antennes et une partie du premier article lorsque ces organes se reploient en arrière. Le prothorax est allongé, seulement renflé sur ses parties latérales: celles-ci sont lisses, c'est-à-dire ne présentent pas de tubercule obtus. Jcosmm tomcnlonîtm, 613 L'écusson est très petit, à base arrondie et canaliculé lon- gitudinalement; les élytres allongées, sont planes en dessus avec les épaules saillantes et à base terminée en pointe ar- rondie. Les pattes sont allongées, grêles avec leurs fémurs seulement renflés et non en massue comme chez les Deilus et les Obrium. Les tibias sont comprimés; quant aux tarses, ils sont allongés, le premier article surtout. L'abdomen est allongé, recouvert parles élytres dans le mâle. Celles-ci, au contraire, dépassent cet organe chez la femelle. IcosTUM TOMENTosuM Lucas, Ann. de la Société Entom. de France, 3« série, tome 1. Bulletin, p. ix. Long. 12 millim.; lat. 3 millim. 1/4 (mâle). Long. 17 millim.; lat. 4 millim. 1/4 (femelle). (PI. 13, No II). /. Rufescens, ftilvo-tomenlosiwi; capite granarîo iransver- sîm profimdè impresso lon(iiludin(dUer(\ue sublHiler niii/i- neato,mandibulis rufescentibus anlicè nicfris; anlennis rufes- cenlibus, fulvo-pilosis, tribus uliimis articulis tantum tomen- losis ; pdlpis maxillaribus et labia/ibus 7'iifescente-nîtidis ; protfiorace elongalo, ad ïatera inflato suprà rufescenle trili- iieato\ elylris latioribus prolliorace, plunis, regulariter taxé- que punclalis, sutura omnîno fuscâ; corpore pedibusque rufes- lenlibus fulvo-pilosis. Mâle. D'un brun roussâtre clair, recouvert d'une tomento- sité fauve, courte, serrée. La tête chagrinée, présente sur le front une impression transversale profonde; son bord anté- rieur est noirâtre surtout dans la femelle ; lorsque cet or- :i^ Série, tome v. 41 614 H. Lucas. ganc n'a subi aucun frottement, il présente un petit sillon longitudinnl assez bien marqué, qui part de la base et vient s'atténuer dans la dépression transversale du front. Les man- dibules assez avancées, sont d'un roussâtre clair avec leur extrémité noire. Les yeux sont noirs; leur échancrure pro- fonde, recouverte d'une tomentosité fauve, courte et serrée. Les antennes sont plus longues que le corps dans le mâle, sont d'un roussâtre clair avec les huit premiers articles hé- rissés de poils fauves, allongés et peu serrés ; quant aux trois derniers, ils sont seulement tomenteux. Les palpes maxil- laires ainsi que les labiaux sont d'un noirâtre brillant et hé- rissés de poils testacés, placés cà et là. Le prothorax coupé droit antérieurement, renflé sur les parties latérales, est placé en dessus où il présente trois lignes longitudinale roussâtres, il est irrégulièrement ponctué et chagriné, sensi- blement rétréciàsa base où il est coupé un peu en arc. L'écus- son est ovajaire, d'un brun foncé et ordinairement recouvert d'une tomensité fauve. Les élytres, d'un roux testacé, à su- ture d'un brun foncé, sont beaucoup plus larges que le pro- thorax à sa base ; elles sont planes en dessus, avec les parties humérales saillantes et arrondies; elles sont couvertes de points assez forts, profondément enfoncés, régulièrement disposés, arrondis et peu serrés; elles se rétrécissent gra- duellement du sommet à la base où elles sont arrondies. Tout le corps en dessous est noirâtre et ultérieurement recouvert de poils fauves. Les pattes sont d'un brun roussâtre et entièrement couvertes de poils fauves. Femelle. Elle ressemble tout à fait au mâle et n'en diffère que par la taille qui est plus grande et par les antennes, qui ne dépassent pas le corps en longueur. Icosium tomentosum. 615 Cette espèce habite les environs de Porliba, sur les bords du Chélif, où elle a été découverte par notre collègue M. Dours. Les environs de Sphax (Funisie) nourrissent aussi ce curieux Coléoptère, où il a été découvert par M. Du- couret. Explication des figures, de la plcmche 13, No i\. Fig. 1. Icosium tomentosum é , grossi de la grandeur natu- relle. 1. b. Icosium tomentosum Ç, grossi de la grandeur naturelle ; 1 « la tête vue de face ; 1 c la tête vue de profil. DESCRIPTION D'UNE GYMNETIDE Provenant des environs de Santa-Fé de Bogota, Par M. A. SALLE. (Séance du 25 Mars 1857.) Allorhina Lansbergei. Long. 23 mill.; larg. 12 mill. PI. 13, fig. 1, N° III. Recouverte en dessus d'une croûte jaunâtre à reflets d'or mat, parsemée de taches noires arrondies, ayant chacune au centre un point. Le dessous est très brillant, d'un vert doré changeant en bleu et à reflets magnifiques; avec des points et des stries droites et arquées, noirs et enfoncés. Tête assez allongée, profondément excavée et enchâssée dans îe corselet, jaune à reflets dorés en dessus, noire sur les côtés ; parties de la bouche avec des paillettes d'un bleu changeant. Le chaperon est un peu échancré et ponctué en avant, très relevé sur les bords latéraux, qui forment une saillie anguleuse (6g. 1 a) de chaque côté en avant des yeux et au dessus de l'insertion des antennes; celles-ci sontponc- 618 Ch. Coquerel. — Larve de la Mecf. Euphratica. chets épineux situés sur le cinquième segment abdominal, mais ces organes sont toujours au nombre de deux et pré- sentent une forme différente. De plus, la tête est beaucoup moins grande et la forme de la partie libre et interne des mandibules n'est pas la même. Chez les Cicindèles, elle se termine par une pièce unique : il y a deux articles bien distincts chez les Méga- céphales. Quant aux palpes maxillaires, ils offrent trois ar- ticles chez les premières, quatre chez les seconds. Signalons encore l'énorme développement des ocelles su- périeurs chez les Mégacéphales et la grandeur de leurs pattes. Armées de mandibules d'une puissance extrême et pour- vues d'organes de locomotion très perfectionnés, ces larves sont essentiellement actives et ne doivent pas être moins agiles et carnassières que les insectes parfaits. Explication des figures. PI. 14, fig. 1 à 1 /■. Fig. 1. Larve de la Meçjacephala Euphratica. 1 a. La lête vue en dessous. 1 b. La tête vue de profil. On remarque au dessous de l'ocelle supérieur et antérieur les deux ocelles latéraux. 1 c. Mandibule. 1 d. Mâchoire avec le palpe maxillaire. 1 e. Antenne. 1 /'. Crochet épineux du cinquième segment abdomi- nal. MEMOIRE SUR DEUX GENRES NOUVEAUX DE COLÉOPTÈRES DE LA FAMILLE DES LOÎSGICOB>fES (OXILDS ET STHELENUS), SUIVI DE LA DESCRIPTION DE PLUSIEURS ESPÈCES apparlcnaiil aux genres PLATYARTHRON, OEME (Sclerocerus Dej.), CLlTL'fe, APRIOIVA, CEROSTERNAet ACAMHODERUS. Par M. LUCIEN BUQUET. (Séances des 10 et 24 Août, 14 et 28 Septembre et 28 Octobre 1859) OXILUS lîuquet (1). Caractères rjénériques. Corps convexe en de!>sus, très al- longé, cylindrique, ailé. Tête longue, étroite; palpes grêles, à dernier article aplati, presque en forme de hache ; mandibules avancées, bien que recouvertes en partie par le labre qui est coupé (1) Nom mythologique. 620 L. Fa I RM AIRE. tous nos membres régnicoles, mais encore ceux qui habitent les contrées riveraines de la France, vous savez avec quelle ardeur la Société entière accueillitcette proposition. Grâce à la libéralité des différentes lignes de chemins de fer, le projet parvint à se réaliser, non cependant sans des démarches mul- tipliées de la part de MM. le docteur Boisduval, Bellier de la Chavignerie, Desmarest et Doué, auxquels nous devons de grands remercîments pour leur zèle et leur activité en cette occasion. Accueillis à Montpellier avec le plus affectueux empresse- ment par M. Paul Gervais, doyen de la Faculté des sciences, qui n'a pas oublié son titre d'ancien membre de la Société Entomologique, et par un de nos collègues, M. Daube, nous tînmes, le lendemain de notre arrivée, une première séance dans une salle mise à notre disposition dans le local de la Faculté des sciences. Par un sentiment que vous apprécierez, la présidence d'honneur fut offerte à U. Paul Gervais, qui, tout en l'acceptant, insista pour que M. Bellier de la Chavi- vignerie dirigeât les séances. Je ne vous répéterai pas les détails du procès-verbal 5 di- sonsseulementquecettepremière réunion, unpeuprécipitée, était nécessaire pour se reconnaître et mettre de l'ordre dans nos courses, qui commencèrent le même jour par une excursion sur les bords de la Mosson. La vallée pittoresque de Fontcaude, que nous visitâmes accompagnés de MM. Pellet et Marquet, entomologistes de Béziers, nous donna le plaisir de prendre cinq ou six espèces de Larinus sur les plantes qu'ils affectionnent, et dont plusieurs sont assez désagréa- bles pour les doigts des amateurs. h'Apion oculare fut, dans la même localité, pris en abondance sur la Riiia montana. En même temps les Lépidoptéristes, dirigés par M. Daube, Session de MonlpeUier. 621 exploraient la Vallette, le long du Lez, qui devint l'une de leurs pronnenades favorites, ainsi que le bois de Grammont, illustré par le séjour de l'immortel Linné qui y résidaquelque temps lors de son voyage dans le midi de la France, du temps de Broussonet. C'est là qu'il décrivit la Pieris eupheno,\aSca- biosa (jranmiontia^ etc., et qu'il récolta probablement une grande partie des espèces qu'il cite comme appartenant à la France méridionale. Ce clos qui était autrefois un vrai bois, appartenait au chapitre de la cathédrale. A la Révolution de 89, il fut vendu au général Fraicheville, qui en défricha la plus grande partie. Après lui, il passa à M. de Bricogne, receveur général; il appartient encore aujourd'hui à M^'^de Bricogne. Une excursion à Maguelonne nous fit voir les environs de Montpellier sous un nouvel aspect ; mais le temps, qui nous a médiocrement favorisés pendant le voyage, nous envoya ce jour là un violent mistral qui chassait vers la mer de longues traînées de sable et rendait les recherches pénibles et peu productives. Cependant, nous vîmes avec plaisir le grand Scarites jnjracmon courir rapidement dans les sables du ri- vage, et les manœuvres des Ateuchus, extrêmement abon- dants près des cabanes, nous intéressèrent beaucoup. Rien de plus curieux que les travaux herculéens entrepris par ces scarabées pour préparer le berceau de leur postérité. Avec quelle ardeur ils abattent les inégalités de leur boule pour la faire rouler plus facilement jusqu'à l'emplacement qu'ils ont choisi! Comme ils luttent consciencieusement, lorsqu'un de leurs concitoyens cherche à leur enlever leur précieux fardeau! Disons bien vite, à la honte de notre sexe, que ce sont les femelles qui déploient cette activité et que les mâles restent fort tranquillement spectateurs des rudes labeurs 622 L. Fairmaihe. de leurs épouses, ne sortant de leur dignité que pour le combat. Cette plage offre du reste un aspect assez triste, surtout à cause des lagunes intérieures qui la réduisent à une bande fort étroite. Elle rappelle beaucoup les sables de Cayeux, à l'embouchure de la Somme; mais, d'un côté, la ligne ro- cheuse des Cévennes encadrant la ville de Montpellier, dé- dommage amplement la vue de l'aridité du rivage; d'un autre côté, la mer forme l'horizon, et, à vos pieds, les sables sont égayés par les jolies touffes du Coris monspclicnsïs et par les feuilles d'un vert foncé du Pnncrathim maritimum, sur lequel l'un de nos collègues, M. Martin, découvrit une co- lonie de chenilles de \aNociua pancratii. Quelques jours après, plusieurs d'entre nous se joignirent à la Société de botanique pour revoir la mer et unir aux re- cherches ontomologiques les agréments d'un bain maritime et d'une pêche aux filets, laquelle devait nous amener, outre les poissons destinés au déjeuner, certaines espèces d'ani- maux marins, dont notre digne président, M. Gervais, avait promis d'être l'historiographe. Par malheur, nous avions compté sans les méduses, et la plupart des coups de filets n'amenèrent que ces affreux radiaires gélatineux à bordure violette, dont le contact excite promptement une démangeai- son urticaire. Ce jour là nous visitâmes pour la deuxième fois l'île où fut Maguelonne et où il ne reste plus qu'une an- cienne église, assez bien conservée, sur le toit de laquelle on monte facilement au moyen d'un long escalier oblique. Là nous attendaient une réception des plus hospitalières par le propriétaire de l'île, une dissertation archéologique par M. Ricard, de Montpellier, et une piquante lecture histo- rico-botanique par M. le comte Jaubert. Session de MonlpcUier. G23 Une course à Villeneuve, faite en compagnie des bota- nistes et de M. le professeur Martins, nous donna occasion de visiter la grotte de la Madeleine, remarquable par le lac étendu qui en occupe le fond. Nous n'y avons pas trouvé le moindre insecte hypogé; mais il paraît peu probable, d'après la configuration et la nature du terrain, qu'on puisse y faire quelque découverte intéressante. Non loin de cette grotte s'ouvre, au milieu de rochers à pic, une espèce de précipice appelé dans le pays le Crosse de Miége, qui nous avait été recommandé par M. Paul Mares. Ce précipice, entouré presque complètement par des ro- ches qui ressemblent aux ruines d'une vieille forteresse, est occupé au fond par un marécage à moitié desséché et par une prairie bien verte, heureux contraste avec l'aridité et la verdure rare et grisâtre des garrigues du terrain supérieur. Nous y récoltâmes assez abondamment les Ilijdrophilus pista- ceiiset Ilydrous flavipes, espèces méridionales bien connues, mais qu'il nous était agréable de voir vivantes. Avant de descendre, nous trouvions sous les pierres, avec des fourmis, des T ag en ia minuta, et sur VEuplioi^bia cijparisstas, YOberea crythroceplmla, dont la larve habite les tiges de celte plante. Pour compléter le cercle de nos pérégrinations autour de Montpellier, il fallait visiter Celte. Les deux Sociétés se réu- nirent pour faire ce petit voyage. Une brillante hospitalité nous fut offerte par M. Doumet, maire et représenljuit de Cette, et nous permit de visiter en détail son musée, si riche, si varié, remarquable, sous le rapport entomologique, par quelques superbes espèces de Lépidoptères exotiques qu'on chercherait vainement dans les collections parisiennes, et sous le rapport botanique, par l'herbier du célèbre natu- raliste Adanson dont M. Doumet esl le pelit-fils. 624 L. FAiUMAiRii;. La montagne qui domine Cette offrait autrefois de grandes richesses aux naturalistes ; mais aujourd'liui les terrains libres commencent à devenir bien restreints par suite du dévelop- pement des cultures qui, à cause de la nature rocheuse du sol, sont toutes entourées de murs; de plus, le terrain du bord de la mer où le Buikus occhanus était si commun autrefois, a été bouleversé pour l'établissement d'un hôpital temporaire destiné aux malades de Crimée. Aussi, malgré toutes nos recherches, n'avons-nous pu trouver de ces scorpions. En entomologie, quelques captures intéressantes ont été faites, notamment le joli Baridius opiparis que nous avons pu, grâce à l'obligeance de M. Marquet, trouver au pied d'une Sinapis, commune sur les coteaux arides. La Société Entomologique ne pouvait quitter Montpellier sans visiter quelques magnaneries, afln de se rendre compte de la déplorable épidémie qui a causé et cause encore tant de ravages dans les éducations des vers à soie. Grâce à l'obligeance de M. Gervais, dont l'affectueux con- cours ne nous a pas fait un instant défaut, nous allâmes vi- siter la magnifique exploitation agricole de M. Mares, à la Rouquette, du côté du Pic-Saint-Loup. Personne ne pouvait mieux que lui nous donner des renseignements sur la valeur des diverses graines de vers à soie. Sa première éducation de cette année, faite avec de la graine provenant d'Orient, fut à peu près complètement perdue par la maladie. Heureuse- ment il put se procurer à temps de la nouvelle graine venant probablement de Lombardie, et, au moment où nous exa- minions sa magnanerie, tous les vers se portaient bien et promettaient une récolte abondante, dédommagement in- complet des pertes de la première éducation. Nous vîmes aussi des vers à soie d'une belle santé et d'une Session de Mo7îipelliei\ 625 grande vigueur chez M. Arnaud, au Mas-Nègre, près Saint- Gely-de-Fesque, et certes la réussite remarquable de son éducation ne tenait ni à une importation de graine asiatique, ni à l'invention d'une nouvelle variété de mûrier. Nous ne saurions trop remercier M. Arnaud et M. Mares de leur excellent accueil et des renseignements qu'ils nous ont donnés sur les versa soie, renseignements d'autant plus précieux, qu'ils reposent sur une expérience journalière et sur une observation intelligente. Si nous osions émettre une opinion sur cette question difficile, nous dirions, d'après ce que nous avons vu et entendu, que le salut de la sériciculture est dans la production par chaque magnanier, de la graine destinée à ses éducations, dans le choix judicieux des individus destinés à perpétuer l'espèce et dans des croise- ments fréquents. Cette conclusion est à peu près la même que celle donnée par M. Dumas dans son rapport officiel. Seulement nous croyons, contrairement à ce qu'il énonce, que le salut d'une de nos plus précieuses industries ne doit pas venir uniquement des Cévennes, et qu'il ne peut résulter que des efforts réunis de tons nos sériciculteurs. Si nous ne vous parlons pas des insectes nuisibles à la vigne, c'est que les dommages causés par la grosse altise bleue, bien qu'assez sensibles dans quelques localités, dis- paraissent devant le terrible Oidium, qui, cette année encore, a ravagé une grande partie du midi de la France. Avant de terminer, disons que la plus grande cordialité n'a cessé de régner dans nos rapports avec les membres de la Société de botanique, que nous avons plusieurs fois accom- pagnés dans leurs courses. A la fin de la session, un banquet nous a réunis, ainsi que MM. les professeurs des deux Fa- cultés et les autorités de la ville, au milieu du Jardin des 626 L. Fairmaire. plantes de Montpellier, local désigné par lui-même pour un repas de naturalistes, et la soirée s'est terminée tout natu- rellement encore chez M. le docteur Donné, recteur de l'Académie, à la bienveillante réception duquel nous sommes heureux de rendre hommage. Enfin n'oublions pas le mo- deste, mais cordial banquet par nous offert à notre président honoraire, M. le professeur Paul Gervais, qui a pu voir com- bien tous nos collègues appréciaient son accueil et ses bons soins, et à M. Daube, dont la complaisance ne s'est pas démentie un instant; n'oublions pas non plus les spirituels couplets de notre archiviste M. Doué, et répétons ce toast de l'un de nous : A la Fraternité Entomologique, et à notre prochaine réunion dans les Vosges, les Alpes ou les Pyré- nées! Voilà, Messieurs, en résumé l'emploi de notre temps pen- dant la semaine qu'a duré notre session extraordinaire. Si le résultat matériel n'est pas très important sous le rapport de la récolte des insectes, ce qu'il était facile de prévoir d'après l'époque tardive de notre voyage, il s'en faut pourtant qu'il soit nul, ainsi que Ton peut en juger par les listes qui terminent ce rapport; mais le résultat le plus précieux de cette réunion est, selon nous, d'avoir resserré les liens affectueux résultant d'une confrater- nité de sentiments et d'études, d'avoir contribué à entre- tenir l'émulation chez nos collègues des départements, auxquels l'éloignement des centres scientifiques rend souvent bien difficile et presque ingrate l'étude de l'his- toire naturelle, et enfin d'avoir marqué lé premier pas dans une voie de progrès et de développement aussi profi- table à la science qu'à notre Société. IIVSECTES Recueillis aux environs de Montpellier et de Cette, pendant la session extraordinaire de juin 1857. COLÉOPTÈRES (1). Cicindela trisignata. circumdata. littoralis. flexuosa. Cymindis homagrica. var. lineata. Dromius linearis quadrisignatus. plagiatus. truncatelliis. punctalellus. glabratus. Lebia turcica. Brachiims humeralis. bombarda, exhalans Dysclîirius punctatus. thoracicus. cylindricus. saliiuis. Scarites pyracmon. lœvigatus. areiiarius. Ditomus clypeatus. sphœrocephalus. Procrustes coriaceus, Carabiis lolharingus. Nebria complanata. Chlœnius veliUinus. vestitus. holosericeus. Dinodes rufipes. Licinus sdphoides. Pogonus pallidipennis, chalceus. littoralis. riparius. testaceus. Calathiis piinctipennis. ochropterus. melanocephalus. Olisthopus punctatus. Feronia climidiata. viatica. ruficollis. Zabrus gibbus. (l) Cetle liste a été rédigée d'après les notes et les communica- tions qui m'ont été fournies par MM. Bellevoye, Boïeldieu, Chevrolat, Cussac, Gougelet, Mocquerys, Peyron et Puton. 028 !.. Fairmaire. Amara exioiia. Noierus lœvis. eurynola. Hydroporus conlluens. acuminata. inaequalis. apricaria. parallelogranimus. trivialis. lituratus. Aclnopiis tenebrioides. halensls. Gynandromorphus etruscus. incertus. Anisodactylus virens. pumilus. Harpalus meridionalis. geniinus. subquadralus. Cnemidoliis rotuiidatus. djspar. Elophorus grandis. distingiiendus. rugosus. sulphuripes. granularis. maxillosiis. Hydroclms nitidicoUis. serripes. Ochthebiiis margipallens. Ainblystomus nieiallescens. marinus. Bemhidium larapros. pellucidus. aspericoUa. Limnebius nilidus. pusillmn. Berosiis aericeps. Norniannum. Hydrophilus pistaceus. maculatuni. Hydrous flavipes. ^-maculaluni. Hydrobius oblongiis. Zi-gultalum. Helochares lividus. Zi-pustulatum. Cercyon quisquiliuni. callosiiiu. His-ter Zt-maculaliis. rufipes. var. gagates. nitidiilum, Marsh. 12-sirialiis. décorum. Saprinns seniipunctatus. ephippiutn. furvus. biguttatum. delersus. vulneraluni. nitidulus. bistrialuin. ;LMieiis. Dyliscus pisanus. dimidiaUis. Ilybins meridionalis. cil a Ici tes. Laccopliilus variogalus. specnlifer. Session de Monlpcl/ier. 629 Saprinus granarius. apricarius. Carcinops miiiimus. Necrophorus vestigator. Silplia granulala. puncticollis Luc. {hispa- îiica Kixsl.). sinuata. lœvigata. Choleva sericea. Calyptomerus cnshamfinsis. Myrmedonia Erichsoiiis Pcyron, nov. sp. Falagria ihoracica. sulcata. sulcatula. nigra. Ocalca decumana. Calodera nigricollis. Tacliyiisa coarctata. balteata. fcrialis. Hygronoma dimidiata. Aleochara rulipes. Xanlholinus fulgidus. glabratus. elegans. linearis. Staphyliniis lutarius. Ocypus olens. pedator. cupreus, ater. Philonihus vaiians. corvinus. Philonihus ebeninus. bimaculatus. ventralis. quisquiliariiis. salinus. xaniholoma, dimidiatipennis. punctiiin. ateirimus. sericeus. Acylophorus glabrlcollis. Quediusmonspeliensis Fni.n. sp. Dolicaon biguUulus. Scimbalium grandiceps J. Duv. Lathrobium multipiinctalum. Lilhocharis obsolcia. melanocephala. Scopaeus miiuitiis. rubidiis. Sienus nitidus. alcr. Pœderns longiponnis. liinnopliilus. Bledius fracticornis. arcnarius. verres. Platystelhus uodifrons. Trogopldaîus riparius. Acrognathus palpalis. Cercus rufilabris. Brachyplerus pubescens. gravidus. rubiginosus. Telmatophihis obscurus. Alomaria basalis. 3e Série, tome V, Î2 030 L. Fairmaire. Monotoma picipes. Corticaria fuscipennis. Dermestes vulpinus. Frischii. pardalis. undulatus. Attagenus trifasciatus. Limnichus versicolor. sericeus. Ateuchus semipunctatus. laticollis. Onitis Olivieri. Bubas bubalus. Onthophagus Hûbneri. taurus. nuchicornis. leniur. maki, punclatus. Schreberi. emarginatus. furcatus. Aphodius fimetarius. scybalariiis. sordidus. immundus. bimaculatus. lividus. granarius. Psammodius cœsus. sabulosus. porcicollis. Rhyssemus asper. Pentodon punctatus. Geotrupes typhaeus. Geotrupes hypocrita. Rhizotrogus ruficornis. Cetonia hirtella. morio. oblonga. opaca. Anomala vitis. Anisoplia arvicola. tempestiva. Capnodis tenebrionis. Anthaxia manca. hypomelaena. Corœbus elaïus. amethystinus. graminis. Trachys œnea. pygmaea. troglodytes. Aphanisticus emarginatus. Lamotei. Synaptus fdiforrais. Cratonychus cinerascens. niger. Aihous longicollis. Cardiophorus ruflpes. biguttatus. Drasterius bimaculatus. Elodes padi. Eubria marchantiae. Lampyris Zenkeri. Rhagonycha melanura. Malachius deniifrons. geniculatus. elegans. rubidus. Session de MontpelUer. 631 Malachius rufus. marginellus. pulicarius. Ebaeus congressarius L. Fairm. nov. sp. thoracicus. flavicollis. flavicornis. flavipes. albifrons. Charopus concolor. Attalus lusitanicus. Colotes trinotatus. Dasytes hirtus. ater. cylindricus. nobilis. flavipes. pallipes. Trichodes 8-punctati)s. Ochina Mariae J. Duv. ii. sp. Aliciaiia J. Duv. n. sp, Xylelinus ater. haemorrhoidalis. laticollis. striatipennis Fm. n. sp. Ptinus variegatus. lepidus. Pimelia bipunctata. Asidasericea. Scaurus striatus. lugubris. Tagenia minuta. angustata. Blapsobtusa. Blaps fatidica. gages. Dendarus hybridus. Philax crenatus. littoralis. Cryptlcus quisqiiilius. Opatrum fuscum. sabulosum. pusilluni. Leicheimm pulchelluni. Trachyscelis aphodioides. Ammobius rufus. Phaleria cadaverina. hemisphaerica, Caicar procerus. Helops assiniilis. Omophliis brevicollis. Cistela anteniiata. Notoxus major. cornutus. Mecinotarsus rhinocéros. Tomoderus compressicollis. Anthicus Rodriguei. pedestris. floralis. instabilis. humiiis. ^-maculatus. hispidus. minutus, ruficollis. plumbeus. Ochtenomus angustatus. Xylophilus populneus. Lagriaglabrata. G32 L. Fairmaire. Mordella grisea. Apion setiferum. angustata. acium. Anaspis niaculata. oculare. Meloe violaceus. rufirostre. Mylabris mutans. vernale. nielaniira. malvae. Lytta vesicatoria. ulicis. var. à bandes cuivreuses. taniarisci. Nacerdes melanura. violaceum. Anoncodes amœna. breviroslre. OEdemera barbara. ononis. cœrulea. apricans. virescens. Germaii. lurida. pisi. Bruchus variegatus. Thylacites Guinardi. rufimanus. Strophosouius hispidus. granarius. Bracbyderes pubescens. Ilvidimanus. Sitones griseus. loti. lineellus. obscuripes. humeralis. tibiclUis. Chœrodrys setifions. biuiaculatus. Pbytonomus crinitus. dispar. Coniatus tamariscis. ciiierascens. répandus. seminarius. chrysochlora. Fischeri. Cleonus excoriatus. olivaceus. Pachycerus varius. dcbilis. Rhytirhinus inipressicollis. Sperniophagus cardui. Trachyphlaeus squamosus. Urodon pygmaeus. Omias oblongus. Rhynchites populi. Peritelus senex. Ramphus œneus. griseus. Apion aeneum. necessarius. radiolus. rusticus. subulalum. Otiorhynchus bumilis. Session de Montpellier. 633 Otiorhynchus meridionalis. ligneus. Lixus ascanii. gemellatus. pollinosus. angustatus. rufitarsis. scolopax. Larinus ursus. turbinatus. llavescens. carlinae. jaceae. confusiis. sturnus. maculosus. ferriigatus. cynarae. longirostris. Rhinocyllus latirosliis. Erirhinus festuoœ. EUescus bipunctatus. Balaninus nucum. turbalus. crux. Tychius squamosus. squamiildtus. striatellus. picirostris. cuprifer. Sibynes canus. attalicus. arenaria;. Orchcsles irroratus Ksw. {dis tin- guendus J. Diiv.). Orchestes tricolor. subfasciatus. pubescens. cinereus. crinitus. rufitarsis. fœdatus. Baridius nitens. spoliatus. opiparis. cuprirostris. chlorizans. lepidii. morio. Smicroiiyx variegatiis. Cœliodes quercûs. subrufus. riibicuiidus. Bagous frit. Ceulorhyuciius syriles. constriclus. triuiaculatus. crucifer. litura. chrysanthemi. acalloidesF.n.sp. albohispidus Fm. nov. sp. niacula-alba. pollinarius. picitarsis. erysimi. cyanipennis. Gionus thapsus. Olivieri. 634 L. Pair MAIRE. Gymnaetrum labilis. Ciyptocephalus globicollis. pascuorum. gravidus. spilotus. Rossii. beccabunga;. sexpustulatus, veronicae. gracilis. teter. signaticoUis. campanulae. Pachybrachys viridissinius. Nanophyes tamaricis. Stylosomus tamaricis. pallidiilus. minutissiraiis. posticus. ilicicola. Crypturguspusillus. Chrysomela femoralis. Cerambyx héros. gypsophilae. miles. • Banlisii. Callidium unifasciatum. aethiops. Clytus (rifasciatus. diluta. ornatus. Entomoscelis adonidis. tloralis. Colaphus barbariis. Phytœcia lineola. Malacosoma liisitanica. molybdœna. Gallenica sublineata. virescens. Calomicrus circumfusiis. Agapanthia asphodeli. Haltica oleracea. siUuralis. lythri. Calamobius marginellus. erucae. Lemaflavipes. impressa. Clythra meridionalis. lineata. palmata. vitlulifera J. Diiv. tripunctata. y pubescens. cairulea. tristigma. sexpunctata. pusilla. Dia «ruginea. polygoni. Pachnephoriis cylindricus. distlnguenda J. Duv. CryptocephaUis bimaculatus. fiiscicornis. rugicollis. malvae. grandis. Psylliodes napi. sexpunclatus. chalcomera. Session de MonipeUïcr. 635 Psilliodes fusiformisî Epilachna 11-punctata. cuprea. Harmonia 12-pustulala. crassicollis Fni. n. sp. Vibidia 12-punctata. Dibolia occultans. Thea punctata. cynoglossi. Exochomus auritus. Plectroscelis chlorophana. Chilororus bipustulatus. condiicta. Platynaspis villosa. dentipes. Scymims fasciatus. concinna. Apetzii. major. frontalis. Argopus cardui. pygmaeus. Cassida hexastigma. marginalis. meridionalis. discoideus. rubiginosa. Hyperaspis reppensis. ferruginea. Rhizobius liluia. pulchella. COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 1, Myrmedonia Erichsonis Peyron(l). Long. 4 milL ; lat. elytr. 1 mill. Aptera. Supranilida, elylrîs opacis; alra, antennis ferru' gineis, palp'is pedibnsque pallidis ; punctala; thorace convexo, canaliculato , postice ançjuslalo\ elytris brevibus; abdomine segmenlis tribus pri)uis gibbosis. d* , capite impresso ; abdo- (1) Diagnose extraite par M. Peyron du Catalogue des Coléop- tères des environs de Tarsous, qui doit paraître prochainement dans les Annales. 636 L. Fairmaire. minis mjmenlo 6" emarginato. $, capile haud impresso; abdominis secfinentis 3 primis apice Iransvershn impressis. — Un d* trouvé par M. Peyron et une $ par M. iVIocquerys, aux environs de Montpellier. 2. QUEDIUS MONSPELIENSIS. Long. 5 mili. Niçiro-œneus, nitidus, elytris œncîs nitidis, abdomine nigro, subopaco; antennarum basi genubiisque pallide testaceis; scu- lello lœvi; elytris forte punctalîs, fronte inter oculos punctis 4 transverse impressa. Allongé. Tête et corselet d'un noir un peu bronzé, très brillant i quatre points entre les yeux. Ceux-ci grands, oblongs ; derrière chaque œil un gros point et deux plus petits. Antennes atteignant presque le milieu du corselet, presque moniliformes, grossissant à peine vers l'extrémité; deuxième et troisième articles presque égaux, les suivants plus courts, égaux entre eux, presque en carré arrondi, le dernier ovalaire, un peu plus long que les autres ; d'un brun noir ; le premier article testacé, parfois brun en dessus. Palpes bruns on d'un testacé obscur. Corselet aussi large que long, pas plus large que les élytres, faiblement arrondi sur les côtés, fortement à la base ; séries dorsales de deux ou trois points. Ecusson bronzé, lisse, brillant. Elytres à peine plus longues que le corselet; d'un bronzé foncé brillant, for- tement ponctuées et un peu ridulées transversalement, à fine pubescence grise. Abdomen d'un noir peu brillant, légère- ment atténué en arrière. Bord postérieur des segments très Session de MoiiipcUier. 637 étroitement marginé de rougeâtre obscur, plus largement sur les côtés et sur les derniers segments, le dernier entiè- rement decette couleur. Pubescence assez longue et couchée. Pattes d'un brun noirâtre, avec les genoux et les tarses d'un testacé pâle, quelquefois aussi les tibias.— Trouvé aux envi- rons de Montpellier par MM. Puton, Bellevoyeet Mocquerys. Cette espèce est voisine du ôoops; elle en diffère, en outre de la coloration, par les yeux moins saillants, les antennes plus courtes, moins grêles, presque monilitormes, les élytres assez rugueusement ponctuées , et l'abdomen à pubes- cence beaucoup plus longue. 3. EBiECS COKGRESSARIUS. Long. 4 mill. Niger, nilidus, clypeo nicjro, anlennanmi basi pedibusque flavis, his basi nujricantibus ; thorace rubro ; elylris alrocija- neis, apice rubris. D'un noir brillant, à pubescence blanchâtre excessivement fine. Tète entièrement noire, brillante. Palpes maxillaires testacés, dernier article ovalaire, court, largement tronqué, extrémité noire. Antennes assez longues, noires ; les trois premiers articles d'un jaune testacé, le premier avec !a base noirâtre en dessus. Corselet entièrement d'un beau rouge brillant, un peu orangé, ainsi que l'extrémité des élytres j aussi large au milieu que les élytres à leur base, une fois et demie aussi large que long, arrondi sur les côtés, aux angles postérieurs et à la base. Elytres s'élargissant un peu vers le milieu, à ponctuation serrée, mais très Que, d'un bleu très 638 L. Faiumaire. foncé, brillant. Extrémité fortement creusée et obliquement repliée avec deux appendices; le premier très petit, vers l'angle suturai; le deuxième près l'angle externe grand, presque épineux en dessous et replié transversalement. Pattes d'un jaune testacé, base des cuisses antérieures et intermédiaires d'un noir bleuâtre; cuisses postérieures presque entièrement noirâtres, jaunes en dessous ; deuxième article des tarses prolongé en dehors en une petite pointe un peu arquée au dessus du troisième article. — Un seul in- dividu. M. Puton. 4. XyLETINUS STRIATIPENNIS. Long. 2 1/3 mill. Fiisco testaceus griseo-riifo pubescens, siibparatlelusy capite magno, prothoracebrevi, transverso ^ angulis lateralibus aciitis, elijlris strialîs; sublus ftiscus, pedibus riifoteslaceis. Oblong presque parallèle, assez convexe, arrondi en avant et en arrière, d'un testacé obscur, à pubescence couchée, assez serrée, d'un gris roussâtre. Tète presque aussi large que le corselet. Antennes dentées, obscures vers l'extrémité. Corcelet court, un peu plus large que les élytres, bords anté- rieur et postérieur arqués, formant de chaque côté un angle très aigu, les angles postérieurs étant effacés et à peine indi- qués ; au milieu un sillon longitudinal peu distinct ; en avant, de chaque côté, une très faible dépression transversale. Elytres à stries indistinctement ponctuées. Dessous d'un brun noir. Pattes testacées. — Montpellier (M. Gougelet). La description du Plilinus bucephalus 111., convient assez Session de Monlpellier. 639 bien à cette espèce ; mais la taille (deux lignes)est bien plus grande. La pubescence paraît soyeuse, à reflets d'un brun grisâtre. Les antennes sont brunes ou noirâtres. Le corselet est coupé droit au bord antérieur. Les stries des élytres sont ponctuées et les élytres sont dilatées derrière les épaules. 5. CeUTORHYNCHIS ACALLOIDES. Long. 1 2/3 mill. Ovalis, fusco-brunneus,cm€reo squamosuSybrunneo varie- gains, roslro apiceflavo, niido; prolhoraceanlice bidentkulato, lateribiis utriiique dentalo ; elytris valde strialis, ad basin ulrin- que macula obliqua brunnea, inius siniiala ; femoribus mulicis. Ovalaire, d'un brun noir, mais couvert de grosses écailles cendrées, serrées et d'un gris un peu roussàtre, mélangées d'écaillés brunes. Rostre ayant la moitié apicale nue, d'un jaune testacé. Antennes d'un roux brunâtre, grêles ; premier article du funicule assez épais, les autres plus minces ; le deuxième beaucoup plus long que le premier, presque aussi long que les troisième et quatrième réunis. Corselet assez court, rétréci en avant, très peu arrondi sur les côtés; bord antérieur relevé assez fortement et peu écbancré au milieu, ce qui forme deux petites saillies obtuses ; de chaque côié du disque, une petite saillie obtuse, ayant derière elle une pe- tite ligne brune longitudinale. Elytres plus larges que le cor- selet, en ovale court; épaules obtuses, stries bien marquées; de chaque côté à la base, une tache un peu oblique, d'un brun foncé, ne touchant pas la suture, échancrée en dedans, sans contours arrêté?, n'atteignant pas le milieu; le reste 640 L. FA1R31A1RE. ayant quelques macules brunâtres, petites et vagues. Extré- mité obtusément arrondie, ne laissant à découvert que l'ex- trémité du pygidium. Dessous couvert d'écaillés grises. Pattes d'un roux tcstacé, à écailles d'un roux grisâtre. •— Sur les tamarix au bord des lagunes, près des cabanes de Palavas. (MM. Puton, Bellevoye et Mocquerys). L'aspect de cet insecte rappelle celui desPhijiobius et sur- tout des Acalles; mais le sillon pectoral, quoique plus mar- qué que ceux de la \i\ui)HTi des Cauorhijnclms, ne permet pas de le séparer de ce dernier genre. 6. Ceutorhynchus albohispidus. Long. 2 à 2 1/2 mill. Brevis, crassus,bru7ineus aut brunnco-riifus^ setts albis et fuscis hispidus : prolhoracc grosse ac dense punctatis; elylris valdc slrialo-punctalis, mtei^stitiis elevatis, rucjulosis ; ferno- ribus mulicis. Court, épais, d'un brun assez foncé avec les élytres d'un brun rougeâlre ou entièrement rougeâtre-obscur, avec une bande noire, étroite, à la base du corselet, hérissé de soies raides, assez longues, blanches, mélangées de quelques brunes. Rostre sillonné longitudinalement. Tête finement, mais den- sément ponctuée avec une ligne élevée extrêmement fine, entre les yeux. Corselet rétréci en avant, un peu anguleux sur les côtés au milieu, ayant au bord antérieur deux touffes de soies brunes, serrées, courtes, couvert de gros points ronds peu profonds, mais très serrés et un peu ocellés; au milieu un sillon assez bien marqué. Elytres plus larges que Session de Montpellier. 641 le corselet, courtes, à stries fortes et fortement ponctuées ; intervalles convexes, ridées transversalement. Cuisses peu robustes, mutiques. — Montpellier (MM. Puton et Cussac). Cette espèce, qui se retrouve en Sicile, paraît très voisine du C. hyatrix Perris , mais elle ne peut être confondue avec ce dernier à cause de la coloration uniforme du corps et des soies non disposées en séries sur les élytres. Elle a la forme du C. troglodytes, mais les cuisses sont mutiques et les soies sont plus longues et bien hérissées. Les élytres sont aussi un peu plus courtes. 7. PSYLLIODES CRASSICOLLIS. Long. 2 2/3 mill. Ovalis, convexa, testacea, nilida, capite punctato, med'io impresso ; anlennis dilute testaceis, apice vix obscurioribns ; prothorace convexo, anticc parmn anijustato, punctato, basi ntrinque fovcola minuta impresso; elytris parmn diluiioribus, salfortiter punctato substriatis;subtvs ru fo testacea, fenioribus posticis interduni infuscatis. Ovalaire, con vexe, d'un roux testacé, sale, brillant. Tête ponctuée, ayant au milieu une impression assez large bien distincte. Antennes d'un roussâtre pâle, à peine plus foncées vers l'extrémité. Corselet convexe, peu rétréci en avant, ponctué; bord postérieur marqué de chaque côté d'une pe- tite fossette oblongue peu profonde. Elytres un peu plus pâles, ovalaires, arrondies et non acuminées à l'extrémité, à lignes de points assez gros, formant presque des stries. Des- sous d'un roux testacé ainsi que les pattes. Cuisses posté- 642 L. Fairmaire. rieures souvent obscures avec un faible reflet bronzé. — Montpellier. (M. Puton). Cette espèce a quelque ressemblance avec la P. marcîda : elle en diffère notablement par la forme convexe, non ellip- tique ; le corselet peu rétréci en avant, moins court, n'ayant jamais de reflet bronzé, à ponctuation moins serrée. Le fa- ciès de cet insecte rappelle assez celui de XHaliica cypa- rissiœ. HÉMIPTÈRES (1). Eurygaster pictus. Psacasta pedemontana. Odontotarsus graoïmicus. Trigonosouia Desfontainei. Odontocelis fuliginosus. Bracliypelta U'istis. /Ella acuminata. bipimctata. Pentatonia roseipenhis. Sliretnis luridus. Pyrrhocorisapterus (à membrane entière) . Rhopalus errans. MicrelyU'a fossularum. Camptopus lateralis. Pirates slridulus. Syromastes spiniger. Oncocephalus squalidus. Stenocephalus nugax. Ophtalmicus erythrocephalus. Dasycoris dentator. Aphanus pilicornis. Stenogaster ditomoides. Henestaris Genei. Capsus brevis. Phytocoris 6-punctatus. var. nankineiis. Monanthia cardui. Woimi. Cercopis mactata. (1) Ces insectes ont été récoltés par M. Puton. — Pour les autres ordres, à l'exception des Lépidoptères, je ne pourrais guère citer, parmi les Orthoptères, que Eorficula marilima, et, parmi les Hyménoptères, que : Clirysis dirnidiata. Formica opaca, cursor, Atta capitata , Myrmica sculellaris , OEcoplUhora sabden- tata, etc. Session de Montpellier. 043 LÉPIDOPTÈRES (1). Picris Daplidice. Anlhocharis Belia. Ausonia. Eupheno. Thais Medesicaste. Thecla œsculi. spini. Evippus. Polyommatus Gordliis. Lycœna Eschcri. Melitea Phœbe. didynia. Vanessa L album. Arge Lachesis. Psyché. Satyrus dorus. Pasiphae. Ida. var. hispulla. Sesia brosiformis. chrysidiforinis. Procris infausta (chenilles). Zygœna Sarpedon. transalpina Boisduv. lavaiidulye. Lithosia caniola. Nadia ancilla, var. sans points. punctata. Spintherops spectrum (chenilles). Hrithya pancralii (id.). Chelonia fasciata. Cleophana platyptcra opalina. Aconlia var. albifrons. solaris. var. albicoUis. Ophiiisa geometrica. algira. slolida. Microphisa jacunda. Euclidia monograrama. Antiiophila minuta. Geometra viridaria. rubricaria. rufaria. degeneraria. immutaria. straminaria. sylvcslraria. politaria. ostrinaria. citraria (2). (1) J'ai dressé cette liste d'après les notes remises par MM. Bruand et Martin. (2) Fond jaune, plus intense que chez le type, et plus réticulé de gris (Bruand). 644 L. Fairmaire. Geometra ornataria. Nola centaunalis. gilvaria. Botys frumentalis. calabraria. silacealis. decoraria. sticlicalis. ononaria (1). ochrealis. permutaria (2). ferrugalis. murinaria. margaritalis. bilinearia (3). cœspitalis. calcearia. Nymphula interpunctalis. emutaria. Hydrocampa potamogalis. Tortrix Paykulliania F. {trique- nymphaealis. tranaJ).). Crambus Bellus. cristana(4). chrysonuchellus. Pilleriana (5). punctellus (6). Cochylis botranaW. culmelliis. (1) Type à couleur grise et variété à teinte roiigeâtre (Bruand). (2) Var. : albicaria Br. Cat. du Doubs. n° 805 (Bruand). (3) Var. à raies d'un jaune cliamois séparées par du blanc (Bruand). [h] Varie prodigieusement ainsi qu'hastiana. J'ai vu des variétés tellement extraordinaires, obtenues ex larva par M. Doubleday, que cela donne à penser que bon nombre de lordeuses qui passent pour espèces poiuTaient bien n'être que de simples variéfés. Ainsi : coni- buslana, sericana, Lefebvriana, umbrona, radiana Dup., riifi- cosiana H. Sch., sont des variétés de cristana, peut-être même scabrana et crassana Dup. (Bruand). (5) M'est éclose le 27 juin d'une chenille renfermée dans les feuilles roulées du Cynanckum nigrum ; mais il est à remarquer que celte plante était près d'une vigne ; la chenille a donc pu vivre sur la vigne elle-même, ou bien, depuis la vigne, s'être jetée sur la haie environnante (Bruand). (6) Plus intense que les exemplaires reçus d'Andalousie ; ceux de Lyon sont identiques (Bruand). Session de MonlpeUier. 645 Crambus pinetellus. Psyché plumiferella (id.). llythia cai-nella. helicinella (id.) (1). srnuella {eiongella Dup.). Palpula pyropella. Psyché cinerella (fourreaux). YpsolophacongressariellaBruand plumiferella (id.). nov. sp. (2). (1) M. Reutti, de Lohr en Brisgau, m'a écrit, il y a quelques mois, pour me faire observer que l'espèce que j'avais figurée (n° 48) dans ma monographie des Psychides comme étant le c? A' helicinella, devait être une autre espèce, car, dit-il, dn n'a pu obtenir que des $ jusqu'à présent, quoique celles-ci produisent une ponte comme les autres Lépidoptères. Donc, selon M. Reutti, il y a, pour helicinella, reproduction sans accouplement. J'avoue que je n'ai pu obtenir moi-même cette espèce par éclosion ; c'est M. Mann qui m'a adressé le c? que je possède, et comme il se rap- portait parfaitement à la figure qu'en a donnée M. Herrich-Schaefl'er, j'ai été persuadé que M. Mann n'avait pas fait erreur. Or, en juin dernier, ayant eu la satisfaction de rencontrer au Congrès de Mont- pellier M. Herrich-Schœfler, qui était accouru du fond de l'Alle- magne, je lui ai exposé l'état de la question. Cet entomologiste émé- rite m'a avoué à son tour que c'était de Mann qu'il tenait l'exemplaire figuré par lui, et qu'il avait des doutes à son sujet. Alors il est évi- dent que la même obscurité règne sur mon n" 48 a; seulement j'admettrai plus facilement que le é dViclicineUa est privé d'ailes comme la Ç, que d'admettre la reproduction sans accouplement. Il reste donc à faire preuve par l'éducation de la chenille, mais avec des individus élevés tous séparément et isolément ; car sans cela la preuve ne serait pas concluante, selon moi (Bruand). (2) J'ai désigné provisoirement sous le nom de congressariella, en mémoire du Congrès entomologique de 1857, cette Ypsolophe, que je crois inédite et qui est voisine de verbascella et de junipe- relia. Elle est éclose le 25 juin, d'une chenille qui vivait entre les feuilles réunies du Cynanchum nignim ou de Ylniila oiscosa (Bruand). 646 L. Fairmaire. Lita branneotiuctdla (1) Brd. Coleophora Uliella. Gelechia coronilella (2). Pteropliorus disiantidactylus. Adela Agiaellâ. tetiadactyliis. Coleophora Mayrella. NOTE SUR UNE NACLIA. Le jour de l'excursion de Cette faite en commun avec la Société de Botanique, je pris dans un terrain inculte et très aride où volaient quelques débris d'Arge psychc et des JSoct. mo)iogramma non moins usées, une Nadia dont les ailes supérieures étaient entièrement brunes et dépourvues des taches ordinaires chez la punctata. En examinant plus tard cette Nadia avec attention, je m'aperçus qu'elle différait encore de la Nadia pttnciata par la bordure des ailes infé- rieures beaucoup plus large et se confondant avec le point discoïdal par l'absence du collier, enfln par le dessous de l'abdomen tout à fait brun. M. Berce à qui je montrai cette Nadia me fit voir dans sa riche collection plusieurs exemplaires semblables, des deux sexes, qu'il avait pris à Hyères où il me dit avoir rencontré ce type assez fréquem- ment. Ces exemplaires portaient dans la collection de notre Collègue le nom de servu/a que je n'ai trouvé dans aucun auteur. (1) TincteLla var. : ? à tête, antennes et palpes d'un jaune écla- tant (Bruand). (2) Pour moi, le G. Gelechia se borne aux espèces qui ont les ailes inférieures terminées eu pointe par un mouvement concave du bord externe; le G. Lila comprend, au contraire, celles à ailes infé- rieures culiriformes (Bruand). Session de Monlpellicr. 647 La Nadia qui fait le sujet de cette note est-elle une espè- ce nouvelle ou seulement une modification méditerranéenne de la punctata'] C'est là un point douteux que des obser- vations plus suivies et la connaissance des premiers états pourront éclaircir un jour. En attendant, j'ai cru devoir signaler cette Nadia à l'attention de mes collègues et aux investigations des Lépidoptéristes qui explorent habituelle- ment les localités où vole la Nadia punclala. — (Bellier de la Chavignerie.) ESPECES NOUVELLES OU PEU CONNUES DE COLÉOPTÈRES, recueillies par M. F. de SAULGY. MEMBRE DE L'INSTITUT, DANS SON VOYAGE EN OrJENT, et décrites par MM. L. REICHE et Félicien de SAULCY. (Suite) (1). (Séance du 24 Kai 1854.) CURCULIONir. 190. Bruchus plagl\tcs R. et S. Long. 4 mill. (1 3/4 lin.), lat. 2 mill. (1 lin.). Niger ^ griseo-tomentosus; antennarum basi, pedibusque fjuatuor anUr'ioribus ru fis, femoribus basi nigris; clijtrorum disco laie fcrrugineo. Caput granulatum, inter antennas tenue carinatum ; antennis tliorace vix Longioribus. Thorax conicus rugosQ pnnctatus, subcanaliculatus; marginepostico siniiato ; angu/is aciilis. Scutellum minutu.m,rugosiini. Elytra tlwracis basi pauld laliora, subquadrata, striato-punctata. Pygidium rugosum. Femora postica dentata. Noir, avec une légère tomentosité grisâtre ; la base des an- tennes, les quatre pattes antérieures et le disque des élytres (1) Voyez 3» série, tome III (1855), page 560, et tome IV (1856), page 353, et tome V (1857), page IfiO. 3e Série, tome V. 44 650 L. REiCiiE et Y. de Sailcv. largement d'un ferrugineux roussâlre. Tête granulée avec une petite carène longitudinale lisse entre les yeux, qui sont assez saillants. Antennes dépassant de peu la base du cor- selet, leurs quatre premiers articles cylindrico-coniques roussâtres, les suivants transverses, comprimés, noirs. Corselet conique, à peine de la largeur de la tête en avant, du double de celte largeur en arrière; son bord postérieur sinué, arrondi et sublobé dans son milieu ; ses angles aigus peu saillants; son disque rugueux de points enfoncés avec un canal longitudinal peu sensible, plus marqué à la base. Ecusson très petit, rugueux. Elytres un peu plus larges que la base du corselet, presque carrées, finement rugueuses avec des stries distinctement ponctuées^ leur disque d'un roux-ferrugineux marginé de noir, surtout vers la base. Pygdium rugueux, légèrement soyeux. Cuisses des quatre pattes antérieures noires à la base, postérieures dentées près de l'extrémité au bord interne. Du Péloponèse. Cette espèce, très distincte par sa taille et ses couleurs, appartient par la forme de son corselet et l'armature de ses cuisses, à la première division, première section, de Schœn- herr. Sans la forme conique de son corselet, on pourrait la rapporter au B. rufoplagiaius Sch. Mon. V. O-i, dont la des- cription lui convient assez, à l'exception de ce qu'il en dit de la couleur des cuisses et des tarses aux quatre pattes antérieures. 191. Biucucs NANus Boliem. in Sch Gen. et Sp. Curcul., V, 64. Syn. Br. Lacerins (Chevrolat) R. et S. Cat., n« 5Î5. C'est par erreur que, de concert avec notre savant col- i]oléoptèr.s nouveaux. 051 lègue M.Chevrolat, nous avions considéré cette espèce comme nouvelle. Elle provient des environs de Beyrouth. 192. Bruchus Tarifes Bohem. in Sch. Gen. et Sp. Cure. V, 63. Cette espèce a été rapportée des environs de Beyrouth. 19.3. Bruchus flavimanus Bohem. in Sch. Gen. etSp. Curcul., 1, 59. Syn. Br. granarius B. et S. Cat. n° 510. Nous avions mal déterminé celte espèce dans notre cata- logue ; elle vient de Syrie. 194. Apion radio LUM. Kirby Trans. Linn. Soc. ix, 73. Var. Syn. Ap. Sericalum B. et S. Cat. N» 5l9. Nous avons constaté que notre prétendue espèce n'était qu'une variété du radiolum à poils plus longs et plus fournis. Aux espèces citées dans le catalogue ajoutons : Ap. Mneum Fab. Syst. Entom.,131. Beyrouth. onopordi Kirby Trans. Linn. Soc. ix, 71. Grœcia. curvirostre CM. in Sch. Gen. et Sp. Cure, 1, 264. Damas. Et la suivante : 195. Apion Truquii b. et S. PI. i, 3e série, t. vi (1858), fig. 1. Lon^. {rostro extenso) 3 m'ûl. (1 l/21in.}, lat. 1 mill. (1/2 lin.). Ap. difforme Ahrens affine. Niijrum, haud yiitidnm, an- 052 L. REKiiiE et F. de Sailcy. tennis basi pedibusquc nifo-testaceis, genubus, tibiis apice tarsisquc nîgris. Capul de/ircssum JomjhudinaUicr slrigo- suni; rostro capile duplo longiore, tenue, p arum arcuato; an- tcnnis in mcdio rostri insertis, mcdio valdc dilatalis^ depressis, articulo primo clavato, rnfo-lcstacco. Thorax latiludine liaud longior,aniice parum altenualus ^ crebrc punclatus. SciilcUum parvum, rotundatnm. Elylra vaJde çonvexa, basi ihorace multo latiora; humeris subrectangnlalis; oblongo obovalia, an- guste sulcala; sulcis obsolète punctalis; interstiliis scoriaceis, convexiusculis. Corpus subtus nigrimi, obsolète sxibpunctatum. Femoribus clavalis-^ tibiis anterioribus exlus denlalis, poste- rioribus apice dilatis; tarsis anterioribus diffurmibus; articulo primo valido, incurvo, apice spinoso; postcrioribus dilatatis, articulo primo laminalo â . In fœmina anteunis pedibusquc simplicibus. Voisin de VAp. difforme, Ahrens, noir, mat avec la base des antennes et les pattes d'un testacé roussûtre; les ge- noux, l'extrémité des jambes et les tarses noirâtres. Tète assez large, déprimée, sillonnée longitudinalement; rostre de deux fois la longueur de la tête, cylindrique, légèrement renflé au milieu, un peu arqué, légèrement rugueux, avec une impression longitudinale au milieu de sa base; yeux moyens, latéraux, ovales; antennes insérées au milieu du rostre, à premier article renflé à son extrémité, d'un jaune testacé; les suivants noirs; le deuxième très petit, cupuli- forme, les suivants aplatis; les troisième et quatrième très dilatés en lames, presqu'aussi larges que la tête; le cin- quième transverse n'atteignant pas en dimension la moitié du précédent, les suivants transverses allant en décroissant jusqu'aux deux derniers qui forment une massue ovale acu- minée. Corselet pas plus long que large à sa base, un peu atténué en avant, ses côtés légèrement arrondis ; criblé de tiès gros points enfoncés, serrés avec un petit sillon longi- Coléopih-es nouvemix. 653 tudiiial, profond, un peu au-dessus de la base. Ecusson très petit, arrondi, rugueux. Elytres très convexes, beaucoup plus larges que le corselet à leur base, avec les épaules éle- vées, saillantes, presque rectangulaires ; elles sont ovales- oblongues, un peu atténuées en arrière où leur suture est légèrement élevée, étroitement sillonnées, avec le fond des sillons ponctué et les intervalles légèrement convexes, ru- guleux. En dessous le corps est un peu brillant, à ponctua- tion fine sur rabdomen,plusgrossesurla poitrine; les cuisses sont fusiformes; les jambes antérieures sont dilatées angu- leusement au milieu de leur côté externe, les postérieures un peu arquées, vont en s'élargissant de la base à l'extré- mité ; les tarses antérieurs ont leur premier article très allongé, aplati et brusquement dilaté à l'extrémité en de- hors et prolongé en dedans par une épine un peu courbée; les postérieurs ont leur premier article allongé, élargi et aplati, un peu plus long que les suivants réunis et aussi large que l'extrémité de la jambe; les pattes intermédiaires n'of- frent rien d'anormal. Mâle. La femelle n'ofifre rien de remarquable dans les antennes et les pattes. De Damas. Cette espèce, très remarquable par le développement extra- ordinaire de ses antennes et de ses tarses dans le mâle, a la plus grande analogie avec YAp. difforme {Ahrens Fn. Ins. Eu- ropœ, IV, 7). 11 en diffère par la dilatation beaucoup plus grande de ses antennes dont le premier article seul est d'un roux testacé, par la dilatation anguleuse externe de ses jambes antérieures; son corselet plus conique, etc. Nous avons cru devoir dédier cette espèce à 31. Truqui, olBcier consulaire de Sardaigne, et l'un des entomologistes 654 L. Reichsî et F. de Sallcy. les plus distingués. Il est le premier, depuis Olivier, qui nous ait fait connaître l'entomologie de la Syrie, de la Palestine, et de l'île de Chypre, où il a séjourné pendant longtemps. L'Apioîi Truquii faisait partie de la riche collection qu'il a faite en Orient. M. de Saulcy l'a retrouvé dans les mêmes lieux. 196. Brachyceiius siNUATis Oliv. Enlom., v, 82-58. PI. III, 26. Br. Besseri Schœnherr Gen. et Spec. Curcul., 1-413. E. et S. Cat. N» 526. Notre espèce est hien celle que Scliœnherr décrit sous le nom de Besseri, mais n'est pas le Besseri de la collection De- jean, provenant de la Russie méridionale, qu'il faut rap- porter au Bracli. lululentns Scli., loc. cit., 1-418. 197. Brachycerus jEgyptiacus Olivier. Ent. v, 82-5 f. E. et 8. Cat. No 525. Indépendamment du grand nombre d'individus trouvés en Syrie, M. de Saulcy en a rapporté un de Grèce. 198. Brachycerus argillaceus R. et S. Long. 10 à 11 1/2 mill. (4 3/5-5 lin.), lat. 6 1/4-7 mill. (2 3/4-3 1/2 lin.). Aier, hidnmcnio terroso rcstitns, pilis brevibiis nicjrîs voge htrtus, obfongiis. Cajmt médiocre, vertice convexo laxe punc" talo, inler ociilos excavaio; oculis roinmlaio-ovalibus, lohis pciilarihiis ohtiisc efevatis: rostro drplunrlo luxe puuct'jlo. Coléoptères nouveaux. 655 acapilc profunde aiigulatim separalo. Thorax capilcpiusduplo lat'wr^ laihiidine lerlia parle brev'ior, a latere angulaùni dila~ talus, medio laie canaluulalus; canaliculo mcdio subinler- rupto, poslice dilalalo; anlicc viacjis poslice minus ulrinque foveolalus ; foveolis nonnunqnam in sulco convrnîentibus ; disco crebre ac profunde punctcrlo. Elijtra subquadrata, iho- racis basi mullo laiiora, tuberculis velulinis se) icbus (juinque in singulo ornata; latcriùus scr'/ebus quatuor e luberculis mi- voribus liaud velulinis instruclis. Obiong, noir, recouvert d'un enduit argileux, hérissé çà et là de poils noirs très courts. Tête médiocre, convexe et ponctuée lûchement sur le vertex, excavée entre les yeux, qui sont subovaiaires et dont les orbites sont médiocrement saillants. Rostre aplati, un peu élargi dans son milieu, lâche- ment ponctué, séparé de la tête par une impression angu- leuse. Corselet de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, dilaté anguleusement de chaque côté, largement canaliculé avec le canal un peu interrompu dans son milieu et élargi en arrière ; il est creusé de chaque côté de deux fossettes : l'une antérieure, plus grande; l'autre postérieure, plus petite, et quelquefois ces fossettes se réu- nissent en un sillon parallèle au canal central; il est encore impressionné en dehors à la base du tubercule latéral et pré- sente ainsi quatre côtes élevées plus ou moins fortes, for- mant quatre dents saillantes à leur extrémité postérieure; sa surface est grossièrement et lâchement ponctuée. Elytres presque carrées, avec leurs angles huméraux un peu arrondis, beaucoup plus larges à leur base que la base du corselet, et d'une fois et deux tiers sa largeur dans leur milieu; elles ont chacune cinq séries longitudinales de tubercules veloutés, bruns : la première contre la suture, les deuxième et qua- 656 L. Heiche et F. de Saulcy. trième à tubercules plus petits, la troisième se prolongeant seule jusqu'à l'extrémité de Félytre. Les flancs ont quatre rangées de tubercules beaucoup plus petits, serrés et non ve- loutés. Les pattes sont assez grêles. De Beyrouth. Cette espèce estfacileàreconnaître par sa forme oblongue, son revêtement et les cinq rangées de tubercules veloutés qui ornent sesélyfres. 199. Brachycerus ORBiPENNis (Chevfolat) R. et S. Cat. No 527. Long. 9 1/2 à 12 1/2 mil!. (4 1/5 à 5 3/5 lin.), lat. 6 1/2 à 8 2/3 mill. (2 3/4 à 3 3/4 lin.). Brach. simiato Olîv. affinis, Subroiundalus^ iumidulus, aler, subnilidus. Capnt deplanaium, subexcavaium, punct'is nonnnllis grossis insiruchim; ocutis roliindatis, lobis ocula- r'ibus elcvalis ; rosiro deplanalo vagepunclato, utrinqtieniedio angulalo. Thorax lalitudine dbnidio brevior, medio ntrinque acuie angiilulim dilataïus, ontice medio pro-lobalus,longîtudt- naliter profunde canaliculaliis ; canaliculo medio vix inier- rupto; ulrinquc antîce sut profunde excavatus posticeque sulco brevi instruclus ; disco punclis dispcrsis profunde piinc- tato.Elylra thoracis basi miillo latiora, globata, lubcrculis ro- tundis sut crassis inseriebus quinque instrncta, a lalere se- riebus quatuor e tubcrculis minoribus. Très voisin du Brach. sinuatus Olivier. Subarrondi, renflé, noir, un peu brillant. Tête déprimée, un peu excavée, avec une carène longitudinale, obsolète, souvent complètement elTacée dans son milieu et quelques gros points enfoncés: Coléoptères nouveaux, 657 yeux arrondis, leur orbite assez saillant, arrondi ; rostre aplati, un peu élargi anguleusement dans son milieu et li- mité en arrière par une ligne très enfoncée, anguleuse, au milieu de la tète. Corselet de plus de deux fois la largeur de la tête, moitié moins long que large dans son milieu où il se dilate en deux gros tubercules latéraux coniques, assez aigus, subépineux -, son bord antérieur avance sur la tête en un lobe assez large et son bord postérieur est sinué ; son disque est profondément canaliculé avec une interruption dans lé milieu du canal, lequel se dilate au contraire postérieurement; on voit de chaque côté en avant une cavité assez profonde qui se continue en arrière en un sillon atteignant la base. Toutes les parties saillantes sont imprimées de très gros points enfoncés, peu rapprochés et offrent quelques poils noirs raides, très courts; les creux sont revêtus d'un enduit terreux ; les par- ties saillantes entre les sillons représentent en arrière quatre dents ou lobes aigus. Elytres orbiculaires,beaucoup plus larges que le corselet près de leur base et près de deux de fois sa lar- geur au milieu ; elles ont cinq rangées longitudinales un peu confuses de tubercules brillants, arrondis et séparés dans les petits individus, écrasés et réunis dans les gros : la première le long de la suture ; la troisième et la cinquième formées de tubercules plus gros. On remarque entre les rangées quel- ques petits tubercules répandus sans ordre; les côtés offrent quatre rangées régulières de tubercules plus petits. Pattes robustes, ciliées. De Syrie. Cette espèce, très voisine du Ih. sinuatus Olivier, s'en distingue par son arrière-corps plus sphérique ; le canal thoracique plus creusé en avant ; son corselet imprimé de très gros points ; les côtés de ses élytres à tubercules plus petits, etc. Gh8 ' L. Ueiciik et F. de Sallcy. 200. Brachvcerus ORNATis R. et S, Catal. N» 528. Long. 12 1/2 à 13 1/2 mill. (5 1/2 h 6 lin.), lat. 8 1/2à9 mill. (3 2/3à41in.). Aler, obscurus, oOlongo-rolimdatus. Caput lalum, grosse punclaium, vcrlice convextim, inter oculos excavatnm, oculis subrolnndis, loO'is oculnribus vix elevalis; roslro lato, depla- nato, grosse punclato, poslice angnlathn prodiicto. Thorax laliludine d'nnidio brcvior, utrinque med'io angnlalini^ dila- luliis, anlicc mcdio pro-/obalus, longiiudinaliler sal profundè canaUculaliis, canaikiilo mcdio interrnpto^ poslice dilatato ; utrinque aniice excavaius, postice impressiis; disco valde grosse punclato; punciis sœpe confliientibus. Elylra rodnndaloqua- drata, thoracis basi mnlto laliora, scoriacea, punciis grossis luberciilisquc obsoletis incvqualia, in singulo cbjtro scriebus dîiabus e tuhercutis snbaculis aJbo fasciculosîs; prima in medio, altéra latcrali; sutîtra utrinque strigis obliquis velut'ino-atris Ornala ; lateribus iineis elevalis punctisque elalhralis. Voisin pour la forme et l'aspect du Bracli. plicatus Sch., mais moitié plus petit. Noir obscur, mat, hérissé de poils noirs très courts et rares, de forme oblongue arrondie. Tête large, grossièrement ponctuée , convexe sur le vertex , excavée entre les yeux ; yeux subarrondis, leur orbite peu saillant; rostre large, aplati, grossièrement ponctué, pro- longé vers la tète en angle aigu et séparé d'elle par une ligne profondément enfoncée; ses cotés un peu sinués. Cor- selet de plus de deux fois la largeur de la tète, moitié moins long que large, dilaté latéralement en deux gros tubercules coniques. Son bord antérieur avance sur la tôle en un lobe assez large et son bord postérieur est sinué; son disque est assez profondément et largement canaliculé, avec une inter- Coléoptères nouveaux. 659 ruplion au milieu du canal, lequel se dilate postérieure- ment. On voit de chaque côté en avant une cavité assez profonde qui se continue en arrière en un sillon assez large. Toute sa surface est creusée de gros points enfoncés souvent confluents ; les côtés élevés du canal médian forment en ar- rière deux dents saillantes. Elytres subarrondies, un peu car- rées aux épaules, beaucoup plus larges à leur base que la base du corselet et moitié plus large dans leur milieu ; leur surface est coriacée et inégale, marquée de gros points et de petits tubercules peu sensibles; elles ont chacune deux côtes sail- lantes, l'une médiane, l'autre latérale, composées de tuber- cules un peu aigus, plus saillants au delà du milieu et por- tant chacun un petit fascicule de poils blanchâtres, la su- ture est ornée de chaque côté de petites rides obliques, composées de poils noirs veloutés. Les côtés sont grillagés de petites hgnes élevées entre lesquelles il y a des points en- foncés. Pattes robustes, ciliées. De Syrie. Cette espèce a quelque analogie de forme et d'aspect avec leBr.p/icaïusSch.xeWa en diffère par sa taille, moitié plus pe- tite, sa forme moins atténuée en arrière et moins convexe, ses carènes oculaires beaucoup moins élevées, les ornements de ses élytres, etc. Il est très rare de rencontrer des individus frais comme celui qui a servi à cette description ; la plupart du temps les strioles suturales veloutées ont disparu et sont remplacées par quelques tubercules obliques et les tuber- cules des deux côtes élevées ont perdu leurs fascicules. 201. Brachycerus nodulosus R. et S. Cat. N» 530. Long. G mill. (2 2/3 lin,), lat 3 3/4 mill. (1 2/3 lin.). /?/ hoc (jcnere. ininimns. Aler, obsciirua, oblonçius. ('apuf 660 L. Reiche et F. de Sailcy. depressum, vertJce punctis nonnullis, impressum; oculis ro- tundatis ; lobis ocularibns obsolète elevatis ; rostro piano, laxe punctato, basi uni-slrialo. Thorax capite duplo lalior, latitu- dine terlia parte brevïor, utrinque medio anxjulatïm dilatatus, late sut profunde canaUculatus ; canaliculo anl'ice et in medio intenupto, postice dilntalo ; antice utrinque foveol a magna poslice utrinque sulco brevi imprcssus ; disco grosse rare punctato. Elijlra suborbiculala thorac'is basilatiora; scriebus tribus c tuberculis rotundis ornata, tuberculisque parvuUs in intcrstitiis ; laleribus lineato tuberculalis. ■ Une des plus petites espèces du genre. D'un noir mat obscur, oblong. ïôte médiocre, déprimée avec quelques points sur le vertex; yeux arrondis avec leur orbite à peine saillant; rostre plane avec quelques points enfoncés et une strie médiane remontant sur la tête. Corselet de deux fois la largeur de la tête, un tiers moins long que large, dilaté en gros tubercule conique de chaque côté, profondément et largement canaliculé; le canal inter- rompu dans son milieu, n'atteignant pas en avant le bord antérieur et dilaté postérieurement; une fossette assez pro- fonde en avant de chaque côté du canal correspondant à un court sillon en arrière ; sa surface et ses côtés imprimés de très gros points enfoncés; vu d'avant en arrière le corselet paraît avoir postérieurement six dents ou tubercules sail- lants y compris les tubercules coniques latéraux. Elytres plus de moitié plus larges que le corselet à leur base et de près de deux fois sa largeur au milieu, subarrondies avec les épaules un peu carrées, elles ont trois rangs de très gros tubercules piligères; le premier contre la suture composé de cinq ou six tubercules qui s'atrophient vers la base de rélytre et ne vont pas jusqu'à l'extrémité; le deuxième au (loléoj)lères nouveaux. 6G1 milieu composé de huit et allant jusqu'à l'extrémité , les deux tubercules les plus rapprochés de la base réunis ; le troisième latéral partant de la base et s'arrètant à la déclivité posté- rieure, composé de six tubercules plus gros que les autres à l'exception du basilaire qui est très petit ; on remarque encore quelques petits tubercules dans les intervalles des trois rangées normales, les tubercules des deux premiers rangs vont en grossissant jusqu'à la déclivité des élytres et s'amoindrissent ensuite. Les pattes sont grêles et ciliées. De Syrie. Cette espèce, une des plus petites du genre, si ce n'est la plus petite, est bien distincte par sa forme oblonguo et les tubercules relativement très gros qui bossuent ses élytres. Aux espèces d'Europe actuellement connues dans le genre nrachycerm, il convient d'ajouter en rétablissant la syno- nymie. B. Barbarus Linné, Syst. Nat., ii, 617. Oliv. Ent. v, 82-49. Syn. Laieralis (1). Var. Ghl. Sch. Monog. I, 407. Uispania, Sard'mia, Afgiria. (1) Sous ce nom de lateralis, Gyllenhal a confondu deux espèces runcà canal tlioracique non interrompu, à rugosités obliques entre ies côies des élytres dont les lianes ont des rangées de tu])eicules